le replay de l'édition 2023 - Cyclisme - Faun Drôme Classic

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Retrouvez le replay de la Faun Drôme Classic du 26/02/2023.

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00:00:00 [Musique]
00:00:10 La faune Drôme classique avait été remportée par Jonas Vignegaard l'année dernière,
00:00:16 le futur vainqueur du Tour de France.
00:00:18 Et on ne va pas perdre une seule seconde maintenant pour rejoindre cette édition 2023
00:00:22 avec les échappés qui vont bientôt passer sur la ligne Le Ploton également.
00:00:26 On va retrouver tout de suite Patrick Chassé, Cyril Guimard, Pierre Roland aux commentaires.
00:00:30 On n'oublie pas Christophe Riblon sur la moto.
00:00:32 Oui, on va très vite le retrouver Christophe Riblon, mais auparavant un point effectivement sur la course.
00:00:36 Merci Claire pour justement tout ce que l'on a déjà appris sur les premières minutes.
00:00:42 Vous avez donc la composition de cet échappé qui s'était lancé dès les premières minutes de course.
00:00:49 Et parmi ces coureurs que vous retrouvez à l'avant, et bien trois Français, Alexis Guérin, Fabien Dubé.
00:00:55 Et puis le troisième Français, c'est le jeune Nolan Mahoudou.
00:00:58 Voilà donc en ce qui concerne les Français.
00:01:01 Mais il y a également le Suisse Simon Pellot, le Danois Jacob Madsen-Inksol.
00:01:08 Et enfin Christiane Rodriguez, l'Espagnol de l'équipe Arkea-Samsic.
00:01:12 Voilà donc en ce qui concerne les échappés dont l'un d'ailleurs est en difficulté apparemment, c'est Fabien Dubé.
00:01:18 Qui ici dans la côte de l'arrivée est en train de se faire distancer.
00:01:22 Alors que derrière, le peloton est avec désormais moins de deux minutes de retard sur les échappés.
00:01:29 L'écart maximum était tout à l'heure de 4 minutes 20.
00:01:32 Et c'est précisément au cours des derniers kilomètres, une fois franchi pour la deuxième fois le mur d'Alex,
00:01:37 que l'on a assisté à un coup de force en tête du peloton.
00:01:42 Et ce peloton s'est scindé en deux parties.
00:01:45 Est-ce que c'est encore le cas à l'heure actuelle ? Je n'en suis pas certain.
00:01:47 Ça mérite vérification. Quoi qu'il en soit, le peloton n'est pas très loin derrière les échappés
00:01:52 qui vont passer pour la deuxième fois sur la ligne d'arrivée ici à Étoiles-sur-Rhône.
00:01:58 Voilà donc en ce qui concerne le point sur la course, ça veut dire que l'on n'a pas encore tout à fait franchi le cap de la mi-course.
00:02:06 On est par rapport à l'horaire prévu à peu près dans l'horaire moyen.
00:02:10 Donc le vent n'a pas permis, puisque l'on fait des boucles, de prendre de l'avance sur l'horaire
00:02:17 ou de prendre du retard au moment où les coureurs passent sur la ligne d'arrivée pour le deuxième passage.
00:02:23 Allez, on va attendre maintenant le peloton.
00:02:27 A nos côtés, bien sûr, Pierre Roland et Cyril Guimard.
00:02:31 Mais avant de leur passer la parole, on va attendre de voir le peloton emmené par les Trek Ségafredo
00:02:37 Julien Bernard ici en première position.
00:02:40 Fabien Doubet semble lâcher irrémédiablement.
00:02:43 Et ça, ça vous surprend Pierre Roland ?
00:02:45 Oui, ça me surprend parce que c'est un coureur qui était en grande forme ces dernières semaines.
00:02:49 Donc je ne sais pas, peut-être des petits pépins physiques.
00:02:55 Là, les Trek, à l'image d'hier, ils refont le forcing.
00:02:59 Il y a une réelle bordure qui s'est créée.
00:03:02 Donc une trentaine de coureurs seulement dans le peloton.
00:03:05 Et le ménage a commencé à s'effectuer après le deuxième passage dans le mur d'Alex.
00:03:11 Alors, vous savez, tout à l'heure, on se posait beaucoup de questions sur le passage sur la ligne
00:03:16 lorsque les coureurs sont arrivés pour un premier passage.
00:03:19 On avait l'impression qu'ils voulaient s'arrêter, qu'ils ne voulaient pas faire la course.
00:03:22 Ou en tout cas qu'il y avait un petit mouvement de grogne.
00:03:25 Le mot est peut-être excessif, en tout cas de crainte par rapport aux conditions météo.
00:03:29 Et ce vent qui souffle très fort.
00:03:31 Ça a fait débat au cours de cette deuxième boucle, en tout cas dans les kilomètres qui ont emmené jusqu'à Alex.
00:03:37 Puisqu'après, il y a eu de la course.
00:03:39 Est-ce que là, on se pose encore la question d'arrêter ou pas ?
00:03:42 On n'a pas le sentiment du tout que les coureurs souhaitent arrêter.
00:03:45 On a dû discuter dans les coulisses entre l'organisateur, entre le jury des commissaires,
00:03:51 entre bien sûr les managers d'équipe.
00:03:55 Et finalement, on a décidé de faire la course.
00:03:57 Une minute trente de retard pour le peloton au passage sur la ligne.
00:04:01 Est-ce qu'on a perdu beaucoup de monde dans ce peloton ?
00:04:04 Il me semble quand même.
00:04:06 Énormément de coureurs distancés.
00:04:10 Entre 30 et 35 coureurs, on va avoir la confirmation, le chiffre exact.
00:04:15 Mais voilà, une bordure.
00:04:17 Pour rebondir sur votre question, la course est lancée.
00:04:22 Les coureurs ne s'arrêteront plus maintenant.
00:04:24 Les hostilités ont démarré.
00:04:27 Il n'y a plus de raison que la course s'arrête.
00:04:30 Au passage sur la ligne, il y a une centaine de coureurs qui sont en train de passer.
00:04:43 Alors, ce que je vous propose, c'est d'aller voir Christophe Riblon sur la moto de l'équipe.
00:04:52 Parce qu'on s'est posé un certain nombre de questions.
00:04:56 Et peut-être que Christophe a des éléments de réponse.
00:04:58 Christophe, bonjour.
00:05:01 Bonne étape Patrick.
00:05:02 Énormément de...
00:05:03 Bonjour.
00:05:04 Pardon, je ne vous ai pas salué.
00:05:05 Pas de soucis.
00:05:08 Oui, vous l'avez bien dit, énormément de mouvements.
00:05:11 Moi, j'ai compté 26 coureurs dans ce premier groupe.
00:05:14 Beaucoup de favoris sont là.
00:05:18 Guillaume Martin est là.
00:05:19 David Gaudieu est là.
00:05:20 Julien Laphilippe est là.
00:05:21 On a Rui Costa aussi qui est là.
00:05:24 On a Matthias Jensen, qui est le moze, qui est là.
00:05:27 Voilà, moi, je n'ai pas relevé de gros coureurs qui se sont fait piéger.
00:05:32 Juste au niveau de l'équipe Aura, on a un seul coureur qui est là.
00:05:35 C'est Victor Koritski.
00:05:36 On le sait, ils avaient un gros collectif au départ de ces deux jours de course.
00:05:40 Bon, là, ils se sont fait un petit peu piéger.
00:05:42 Mais voilà, à peu près 26 coureurs.
00:05:43 On a Mathieu Porgodot aussi qui est là.
00:05:45 A noter que Guillaume Martin est quand même bien entouré.
00:05:48 Parce que j'ai dénombré quatre coureurs de l'équipe Cofidis.
00:05:51 Avec lui, Anthony Perez, Victor Laffey, Guillaume Martin et un autre coureur que je n'ai pas encore identifié.
00:05:57 Alors, on a quand même une équipe qui est décimée par ce coup de force.
00:06:01 C'est la formation Bora-Hansgrohe.
00:06:02 La formation Bora-Hansgrohe dont il manque les principaux représentants.
00:06:06 Le Colombien Sergio Higuita.
00:06:09 Le vainqueur du Giro l'année dernière, l'Australien Jai Hindley.
00:06:13 Et puis également le jeune espoir belge.
00:06:18 Il s'agit de Kjan Eutebrox.
00:06:20 Donc, ça fait quand même pour une équipe Bora qui était avec de grandes ambitions.
00:06:25 Finalement, les trois cartes maîtresses sont absentes.
00:06:29 Et on annonce à l'instant l'abandon d'Élie Geber pour la formation Arkea-Samsic.
00:06:34 Le français Élie Geber.
00:06:37 L'équipe Arkea-Samsic qui est venue par rapport à l'équipe d'hier avec, on va dire, un renfort.
00:06:43 Puisque Nasser Bouhanni n'était pas présent sur la classique de l'Ardèche.
00:06:48 Il est présent aujourd'hui sur cette Drôme classique.
00:06:52 D'ailleurs, en parlant de l'équipe Arkea, Christophe, est-ce que tu peux nous dire,
00:06:59 je n'ai pas l'impression qu'il y ait d'Arkea dans la première bordure ?
00:07:05 Effectivement, il n'y a pas de coureur de l'équipe Arkea devant.
00:07:09 C'est une équipe qui s'est fait piéger.
00:07:11 Aucun coureur, malgré les vestes.
00:07:13 Moi, parce que des fois, je n'arrive pas à identifier tout le monde.
00:07:16 Mais pour moi, il n'y a personne devant.
00:07:18 Alors, vous en voyez un à l'image actuellement.
00:07:20 Mais c'est tout simplement parce qu'il est dans l'échappée matinale.
00:07:22 Il s'appelle Christian Rodriguez.
00:07:25 C'est cet Espagnol de l'équipe bretonne qui est présent et qui est en tête d'ailleurs dans cette échappée.
00:07:32 Fabien Dubé se fait reprendre maintenant par le peloton.
00:07:36 Fabien Dubé qui était tout à l'heure dans l'échappée et qui, désormais, recule d'un cran.
00:07:42 Ici, il s'agit bien sûr du premier peloton de poursuivant.
00:08:01 Et on voit que maintenant, la configuration est habituelle.
00:08:05 Quand il y a du vent, quand le vent souffle de côté.
00:08:07 C'est-à-dire qu'on a vu Quentin Paché s'écarter.
00:08:09 Anthony Perez qui prend le relais maintenant.
00:08:13 On forme un éventail.
00:08:15 On occupe toute la largeur de la chaussée.
00:08:17 On aperçoit Guillaume Martin qui est là pour l'équipe Cofidis bien placée.
00:08:20 On prend toute la largeur de la chaussée.
00:08:22 Ceux qui ne sont pas très bien placés dans ce groupe, ce sont évidemment ceux qui se retrouvent.
00:08:26 Cyril Guimard derrière cet éventail que l'on a ici au premier plan.
00:08:31 - La route compte tenu de 26 coureurs, la route est très large.
00:08:35 Tout le monde a de la place dans la bordure.
00:08:38 Tout le monde peut se mettre à l'abri, profiter de l'aspiration.
00:08:41 Il faut de toute façon bien prendre la bordure montante et la bordure descendante pour rester dans les abris.
00:08:50 Derrière, ça va être beaucoup plus difficile.
00:08:52 Car beaucoup de coureurs ne vont pas avoir la possibilité de collaborer puisqu'ils ont leur leader à l'avant.
00:08:59 Le fait que tous ces leaders soient à l'avant, pour l'instant, condamne la deuxième partie du peloton.
00:09:06 Sauf que lorsqu'on va prendre le vent de face, quand il y a tous les leaders, il y a souvent un moment où tout le monde se relève.
00:09:13 - Apparemment le troisième échelon, c'est-à-dire le deuxième peloton, si vous préférez,
00:09:16 est en train de se rapprocher de celui que vous avez actuellement à l'image.
00:09:20 On nous indique ici une dizaine de secondes seulement.
00:09:24 Alors que tout à l'heure, on annonçait 45 secondes entre les deux pelotons.
00:09:30 Prenons quelques pincettes avec un peu de prudence avec cet écart qui nous est proposé.
00:09:37 Mais quoi qu'il en soit, pour l'instant, rien d'irrémédiable selon cet écart.
00:09:42 Il y a quand même plus de 10 secondes, j'ai l'impression que vous ne voyez pas du tout derrière le deuxième peloton.
00:09:48 - Non, non, il est faux cet écart. En ce qui concerne l'écart par rapport à la tête de la course, il est beaucoup plus vraisemblable.
00:09:53 Vous le voyez, 1,05 désormais. Il y avait une 30 tout à l'heure au passage sur la ligne d'arrivée.
00:09:59 On continue de perdre du terrain en ce qui concerne les six coureurs de tête, dont Lennon ici s'affiche à nouveau.
00:10:07 Alors que l'on signale l'abandon d'Alexis Villermo, l'un des coureurs qui s'attendait.
00:10:16 Pierre Roland a souffert aujourd'hui. Les conditions de vent pour un gabarit comme le sien, ce n'est pas forcément un avantage.
00:10:22 - Oui, ce matin on a croisé pas mal de coureurs qui appréhendaient fortement le vent.
00:10:27 Ce vent constant et surtout ces rafales.
00:10:32 Des coureurs légers comme Alexis qui doivent faire 55 kg avec 70 km/h de vent, il n'a pas dû apprécier.
00:10:42 - Deux abandons également en ce qui concerne la formation Groupama FDJ.
00:10:47 Bruno Armirail et Lenny Martinez viennent de quitter la course à leur tour.
00:10:52 - Oui, ce n'est pas surprenant. Martinez est un poids très léger et compte tenu du vent, il ne doit pas être très très à l'aise.
00:11:01 D'autant que ce n'est pas un petit vent, il y a aussi des rafales.
00:11:07 Ce n'est pas tout à fait anormal qu'il ait eu envie de rentrer au bus.
00:11:13 - Simon Pellot, juste derrière lui, Nolan Mahoudou, en troisième position, le coureur d'Arkea Christian Rodriguez.
00:11:21 Ensuite, Yacob Madsen-Insol et celui qui ferme la marche, c'est Alexis Guérin pour la formation Bingole.
00:11:29 - C'est l'échappée. Derrière, le premier peloton. Ensuite, le deuxième peloton.
00:11:35 Le deuxième peloton est à moins d'une minute. Est-ce qu'on a un écart ?
00:11:39 Christophe Riblon sur la moto de l'équipe s'est laissé décrocher à l'arrière.
00:11:44 - J'ai pris 35 secondes. Le dernier écart que j'ai fait il y a à peu près un kilomètre était à 35 secondes.
00:11:50 Mais derrière, on n'est pas du tout organisé. C'est clairement des individualités.
00:11:55 Le groupe d'une centaine de coureurs s'est même scindé en plusieurs parties.
00:12:00 Là, on a actuellement une quinzaine de coureurs qui sont en train de tenter de faire la jonction.
00:12:04 Mais toujours à peu près un écart d'autour de 35-40 secondes. Ce n'est pas joué encore pour rentrer devant.
00:12:09 - On vous rappelle que devant, dans cette première bordure en poursuite, derrière les échappées,
00:12:15 deux équipes principales sont piégées. L'équipe Bora-Hansgrohe de Sergio Higuita et Jay Hindley,
00:12:22 ainsi que la formation Arkea-Samsic. L'équipe bretonne qui néanmoins peut compter sur la présence d'un homme
00:12:28 à l'avant de la course, non pas dans ce premier peloton, mais dans l'échappée matinale.
00:12:32 Il reste 92 km, 93. Regardez le vent qui souffle aujourd'hui sur la vallée du Rhône.
00:12:41 Je vous propose de tourner une page de publicité. Il y aura du vent après, ça je vous garantis.
00:12:45 Et il y aura du spectacle également pour cette Drôme classique qu'on vous propose cet après-midi.
00:12:50 A tout de suite.
00:12:52 - Les coureurs échappés font de la résistance, mais voient le retour du pot premier peloton dans cette faune Drôme classique.
00:13:03 Ils ne sont plus que cinq devant, puisque Fabien Dubé lors du passage sur la ligne au deuxième tour,
00:13:09 s'est fait distancer dans la côte de l'arrivée. Cinq coureurs. Christiane Rodriguez roule actuellement en tête
00:13:15 pour l'équipe Arkea-Samsic. Jacob Madsen-Inksol est maintenant en tête.
00:13:22 Alexis Guérin, qui est présent, l'un des deux Français, avec Nolan Mahoudou de l'équipe CIC Nantes-Atlantique.
00:13:34 Et puis on a, quel homme je n'ai pas cité dans cette échappée, c'est Simon Pellaud de la formation Tudor.
00:13:41 Il est actuellement en quatrième position. Voilà donc en ce qui concerne l'échappée.
00:13:45 25 secondes d'avance sur les poursuivants. Un groupe de 25 coureurs dont on peut vous donner la composition.
00:13:54 Alors vous voyez actuellement dans ce groupe justement l'équipe Cofidis rouler.
00:13:58 Guillaume Martin est bien présent dans ce groupe avec ses équipiers Anthony Perez et Victor Laffey.
00:14:03 Les autres équipes qui sont les mieux représentées pourrait-on dire. L'équipe Sudal Quick-Step avec Julien Laphilippe,
00:14:09 avec ses coéquipiers Andrea Baggioli, Rémi Cavagna et Ilan Van Wilder.
00:14:14 Tout va bien pour la formation dirigée par David Bramati.
00:14:19 Et puis on a également dans les équipes bien représentées trois coureurs pour Intermarché Circus Huanti avec Rui Costa,
00:14:25 le favori de Pierre Rui, et Francesco Busato.
00:14:30 On a également trois coureurs chez Trek Segafredo avec Mathias Schelmose, Julien Bernard et Quinn Simons.
00:14:37 Trois coureurs également chez l'Autodestini avec Harrison Sweeney, cet Australien qui peut être l'un des challengers aujourd'hui.
00:14:45 Maxime Van Riels également, vous avons poste hier, et Ramses De Bruyne.
00:14:51 Et puis ensuite nous avons deux coureurs pour la formation Israël Première Tech, Simon Clarke et Corbyn Strong.
00:14:58 Deux coureurs pour la formation Total Energy, enfin pas sûr, Mathieu Burgodeau, certains.
00:15:04 Fabien Doubé est-il resté dans ce peloton, ça demande quand même confirmation.
00:15:08 Deux coureurs pour la formation Groupama FDJ, vous venez de voir David Goddoux, il y a également Quentin Paché.
00:15:15 Et puis ensuite, un coureur de l'équipe Tudor, un équipier de Simon Pellaud qui est à l'avant de la course, c'est Lucas Erickson.
00:15:25 Victor Koretsky, je vous ai dit tout à l'heure, il n'y a pas de coureur de l'équipe Boran Zgrö.
00:15:29 Apparemment Victor Koretsky est dans ce groupe, tout comme Romain Bardet, seul représentant, Romain on ne l'a pas cité tout à l'heure,
00:15:36 seul représentant de l'équipe DSM, voilà donc en ce qui concerne la composition de cet échappé.
00:15:44 A priori je vous ai cité tout le monde, mais alors bien sûr, vous vous dites, il y a quand même des grands noms qu'on n'a pas cités, ou des équipes en tout cas.
00:15:50 Quelles équipes sont complètement absentes, Pierre Roland, de ce groupe de poursuivants ?
00:15:55 Il y a trois équipes World Tour qui ne sont pas devant, des grosses équipes.
00:16:00 Il y a la UAE Team Emirates qui n'a aucun représentant à l'avant, la Team J-Eco Alhula qui n'a aucun représentant dans cette première bordure,
00:16:08 et également l'équipe EF Easy Post qui a fait un début de saison remarquable et aujourd'hui ils ont loupé la première bordure.
00:16:15 Oui, ça veut dire que Djégoul ici n'est pas là, ça veut dire que Juan Esteban Chavez ou les équatoriens Caicedo et Cepeda,
00:16:22 vu hier aux avant-postes, ne sont pas représentés à l'avant et chez J-Eco on était venu avec Mateo Sobrero notamment,
00:16:29 qui n'est pas présent non plus, et puis Filippo Zaina non plus, pas davantage.
00:16:34 Après il y a des gens qui ne sont pas là, qu'on peut citer, c'est Pierre Latour par exemple, de l'équipe Total Energy, Dromo,
00:16:43 il aurait sûrement voulu être aux avant-postes, il n'est pas présent dans ce premier groupe, il fait partie des piégés.
00:16:50 Puis vous avez cité les World Team, mais il y a d'autres équipes qui ne sont pas à l'avant de la course, vous avez cité Astana ?
00:16:56 Je viens de remarquer que j'avais oublié Astana, mais Astana hier, aujourd'hui et depuis quelques semaines,
00:17:04 ils ne sont pas à la fête et ça se confirme sur ce week-end Dromo.
00:17:09 Astana qui a fait le déplacement avec Fabio Fellini, avec André Zeitz également,
00:17:15 et puis parmi les équipes qui ne sont pas représentées à l'avant de la course par aucun coureur,
00:17:20 on peut citer l'équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93, qui n'a pas de représentants, c'est l'une des deux équipes continentales.
00:17:28 Après pour être devant, après une phase de course aussi violente, il fallait probablement prendre l'échappée ce matin,
00:17:34 qu'est-ce que vous en pensez Cyril Guimard ?
00:17:36 C'était une bonne solution effectivement pour les hommes de tête puisqu'ils vont se retrouver dans la première bordure,
00:17:42 c'est souvent la récompense d'ailleurs d'échapper matinale lorsqu'il y a ce type de temps,
00:17:49 donc ce vent énorme qu'on va retrouver ces hommes en tête,
00:17:53 puisque Doubé a réussi en se remettant un petit peu au chaud dans le groupe de compte à rester présent.
00:18:00 Il faut noter quand même qu'il y a deux équipes qui n'ont qu'un seul représentant,
00:18:04 l'équipe AG2R avec Dorian Godon et puis également la team DSM avec seulement Romain Bardet.
00:18:12 Et on voit que Quinn... non ça c'est l'échappée, j'allais dire Quinn Simmons, ce n'est pas du tout Quinn Simmons qui est aux avant-postes,
00:18:19 en plus ils ont les survestes, c'est Alex Siguera qui est en tête actuellement dans cette échappée,
00:18:26 pas tout à fait Quinn Simmons, on va vous le dire tout de suite,
00:18:30 mais ils ne vont pas tarder à se rencontrer ces deux-là, parce que derrière c'est en train de revenir quand même très vite.
00:18:36 Il ne faut pas se faire croiser.
00:18:38 Les cinq coureurs devant, la particularité c'est qu'ils n'ont aucun équipier à l'arrière,
00:18:43 donc ils vont représenter leur équipe, c'était bien joué de leur part,
00:18:47 ce ne sont pas des coureurs qui aiment les bordures, qui aiment frotter dans le peloton,
00:18:52 il y a une guerre du placement, tout le monde veut être devant, on voit bien qu'il n'y a pas de place pour tout le monde à l'abri,
00:18:58 et ces cinq coureurs vont se retrouver dans la première voie du match.
00:19:01 - Ça va être dangereux pour Dubé.
00:19:03 - Et oui, Dubé qui rappelons-le était dans l'échappée matinale, il était aux avant-postes,
00:19:07 il a été distancé et repris par le groupe de poursuivants.
00:19:11 - Oui, mais il n'est plus dans l'abri, et là avec ce vent 3/4 arrière, ça va être très difficile de garder le contact.
00:19:17 - Dorian Godon également un petit peu en position délicate, lui aussi prend du vent,
00:19:21 parce que la route n'est pas aussi large que tout à l'heure quand vous le disiez Cyril Guimard,
00:19:26 sur une route bien large on peut abriter tout le monde avec cette bordure montante et cette bordure descendante,
00:19:31 là on voit bien qu'il y a des coureurs qui sont un peu dans la...
00:19:33 - Mais là ils vont s'en sortir parce qu'on a un peu de végétation de chaque côté,
00:19:36 et puis on tourne légèrement vers la droite, c'est-à-dire que maintenant on a un vent portant,
00:19:40 donc on va pouvoir se refaire une petite santé, c'est le cas pour Dubé,
00:19:44 et peut-être également pour Godon, mais là il va falloir remonter vite,
00:19:48 parce qu'on risque de reprendre une inclinaison sur la gauche,
00:19:51 et on va se retrouver avec le vent de 3 carrières lorsqu'on va ressortir des arbres.
00:19:57 - Alors on signale 1 minute 30 de différence entre le premier et le deuxième peloton sur les ondes de Radio Tour,
00:20:02 si j'ai bien entendu, oui c'est bien ça, a priori, ah non, entre la tête et le deuxième peloton,
00:20:08 donc c'est sensiblement la même chose, parce qu'il n'y a plus que 14 secondes entre les deux premiers échelons.
00:20:12 - Oui on peut les considérer ensemble.
00:20:14 - On peut pratiquement les considérer ensemble, pratiquement une trente de retard, ou une vingt de retard,
00:20:20 là est-ce que ce n'est pas déjà irrémédiable, à 84 km de l'arrivée,
00:20:25 avec autant de favoris aux avant-postes, les grands noms qui sont devant,
00:20:30 on peut citer Guillaume Martin, on peut citer Romain Bardet, on peut citer Mathias Schielmose,
00:20:35 Rui Costa, bien sûr l'ancien champion du monde Julien Laphilippe, vainqueur hier de l'Ardèche classique,
00:20:44 David Godu son dauphin est présent également aux avant-postes,
00:20:47 donc les principaux favoris annoncés ne se sont pas fait piéger,
00:20:52 hormis ceux peut-être de l'équipe Bora, parce qu'on citait quand même beaucoup les coureurs,
00:20:56 en tout cas de façon collective, les Higuita, Hindley ou autres, Eutebroecks.
00:21:02 - Oui, on a Arkea qui s'est fait piéger, mais qui va se retrouver avec un coureur à l'avant,
00:21:08 parce qu'il était dans cet échappé matinal, Martin Rodriguez.
00:21:13 Maintenant les coureurs qui sont partis depuis le matin, dans les bosses,
00:21:19 ils risquent quand même de sauter assez rapidement.
00:21:22 - Simon Pellaud qui dit qu'on ferait peut-être mieux d'attendre,
00:21:28 mais je pense qu'ils auraient pu se relever il y a un petit moment.
00:21:32 - Oui, mais là ils attendaient un café chaud, on ne leur a pas amené.
00:21:38 - On me dit que le coureur qui était en crouche-sille derrière, ce n'était pas Fabien Dubé.
00:21:43 C'était Mathieu Burgodeau, l'autre représentant de l'équipe Total Energy,
00:21:48 dans ce groupe de poursuivants, qui est en train de, non pas encore tout à fait,
00:21:52 mais bientôt d'opérer la jonction avec l'échappé matinal.
00:21:55 Et j'ai vu à l'arrière, Eddy Finet, de l'équipe Cofidis, il ne fait pas partie des...
00:22:00 Assis pardon, il était bien dans le groupe.
00:22:05 - Je voudrais dire que l'on a 4 Cofidis, je vous en ai dit 3 tout à l'heure.
00:22:09 Eddy Finet, donc avec Victor Laffey, avec Anthony Perez, et avec Guillaume Martin comme leader.
00:22:15 Ce qui fait de l'équipe Cofidis, avec la formation Soudal Quick-Step,
00:22:21 l'équipe de Julien Laffey, l'une des deux...
00:22:24 - Qui n'est pas sympa Julien, parce qu'il ferme la bordure, il se met en milieu de route,
00:22:28 ce qui fait que derrière ça va peut-être casser.
00:22:32 - Il a rouvert un petit peu, ça c'est le coup classique, on referme un peu la bordure, on accélère,
00:22:37 et puis on élimine un certain nombre d'autres participants à l'échappé.
00:22:43 Et ça fait mal là-bas, à partir de la 10, 12ème place, ça fait très mal dans le vent.
00:22:48 D'ailleurs on voit tout le monde se bat.
00:22:51 - Alors on indique 32 coureurs maintenant que la jonction est opérée.
00:22:55 32 coureurs à l'avant de la course dans ce premier groupe principal.
00:23:00 Et 1 minute et 40 secondes de retard, l'écart continue d'augmenter
00:23:04 par rapport aux coureurs qui se sont fait piéger.
00:23:07 - Andrea Baggioli et Mathieu Burgodeau qui sont un petit peu en délicatesse.
00:23:14 Mathieu il traîne un peu quand même à l'arrière de ce groupe,
00:23:18 c'est pas une situation très confortable pour lui.
00:23:21 - Andrea Baggioli, ancien vainqueur de la Drôme Classique,
00:23:24 qui n'était pas présent hier sur la Faune Ardèche Classique,
00:23:27 mais qui est présent aujourd'hui.
00:23:30 Alors il ne s'est pas fait piéger, mais là il ne faut peut-être pas rester,
00:23:33 s'il en a les moyens évidemment, aussi mal placé dans ce premier peloton.
00:23:38 - Là il ne faut pas hésiter dans cette situation-là,
00:23:41 il ne faut pas hésiter à faire l'effort au moment où ça peut se faire
00:23:44 pour revenir se placer et re-bénéficier des aspirations.
00:23:48 Et beaucoup de coureurs, parce que souvent ils sont un peu juste,
00:23:52 hésitent à faire l'effort pour reprendre 7-8 places à un moment stratégique.
00:23:56 Et finalement, il reste dans le bon.
00:23:59 - Dites-moi Cyril Guimard, tout à l'heure on se demandait si David Goddoux
00:24:03 pouvait piéger Julien Alaphilippe, en tout cas le contraire ne s'est pas vraiment produit.
00:24:08 - Non, non, c'est pas... Et puis son équipe est peu représentée,
00:24:12 il a seulement comme équipier, même si c'est un très bon coureur,
00:24:15 Quentin Paché, par rapport aux 3 équipiers de Julien Alaphilippe,
00:24:21 dont Van Vildaer, qu'on a vu hier très efficace,
00:24:24 puisque c'est lui qui a tout fait exploser dans la dernière ascension
00:24:27 et qui a amené l'attaque de Julien, que seul Goddoux a réussi à suivre.
00:24:34 Il est également présent, et puis inutile de dire que quand on connaît l'expérience
00:24:39 de Dries Devenaes, on n'a pas trop de soucis à se faire pour Julien.
00:24:45 Ce sont quand même des coureurs qui sont habitués à ces conditions atmosphériques.
00:24:49 - Et habitués également à ces routes, aussi bien en Drôme qu'en Ardèche,
00:24:52 puisque Julien Alaphilippe s'est imposé hier, il a terminé 5e l'année dernière
00:24:57 de la Drôme classique. Andrea Baggioli, vainqueur de cette faune Drôme classique
00:25:03 en 2021, et n'oublions pas également Rémi Cavagna, qui lui avait remporté
00:25:08 la faune Ardèche classique en 2020. Donc on connaît bien,
00:25:12 et on a l'habitude de venir, en ce qui concerne l'équipe de Patrick Lefebvre,
00:25:16 de venir sur ces routes, sur ces boucles Drôme-Ardèche.
00:25:20 - Vous parliez de Van Wilder, il est en forme actuellement,
00:25:23 il vient de terminer 3e du Tour d'Algarve, donc autant vous dire que pour cette équipe,
00:25:28 on est quand même plutôt bien armé. Christophe Friblon souhaite prendre la parole.
00:25:32 - Oui, tout à fait, c'était pour un petit peu vous contredire, pour moi,
00:25:38 il n'y a qu'un seul coéquipier de Julien Alaphilippe, et c'est Andrea Baggioli.
00:25:41 Pour moi, je n'ai identifié que deux coureurs de l'équipe Soudal Quick-Step à l'avant.
00:25:46 - Ah, alors ce n'est pas les noms, écoutez, moi je me fie à...
00:25:49 À vrai dire, je me fie aux puces des coureurs lors de leur passage,
00:25:54 il y a quelques minutes, sur la ligne.
00:25:56 - J'ai vu Van Wilder, presque sûr, il est là, derrière les deux intermarchés,
00:26:01 c'est le jeune Belge.
00:26:03 - Vous êtes derrière le bon peloton, Christophe, on est bien d'accord ?
00:26:07 Vous êtes derrière le premier peloton ?
00:26:09 - Oui, oui, bien sûr, bien sûr, non mais...
00:26:11 Non, là oui, je suis derrière le premier groupe, mais écoutez,
00:26:14 moi mes yeux, on ne voit que deux, Julien Alaphilippe et Baggioli.
00:26:18 - Oui, mais vous avez deux yeux en même temps.
00:26:20 - Oui, et des fois on a l'impression que tu louches quand même.
00:26:24 - Lève ta visière.
00:26:27 - Ils sont bien trois, on les a tous eu à l'image.
00:26:30 - Merci pour cette intervention.
00:26:35 - Je pense qu'il est derrière, si c'est des UAE et des J-Co Alula qui roulent,
00:26:38 c'est que tu es derrière le deuxième groupe.
00:26:40 - Quint Simon, c'est l'arrière de ce groupe.
00:26:44 Et on a dit qu'une minute vingt, ça veut dire quoi ?
00:26:47 Ça veut dire que derrière on n'est pas résigné.
00:26:49 On avait une quarante tout à l'heure, on a une vingt maintenant.
00:26:51 On a un joli match poursuite.
00:26:53 On est encore à 77 kilomètres de l'arrivée.
00:26:55 Et n'oublions pas que sur ce parcours de la Drôme Classique,
00:26:59 on a énormément de difficultés à franchir encore.
00:27:02 Donc il ne faut peut-être pas aller trop vite en buzzer.
00:27:04 Je ne sais pas ce que vous en pensez, Cyril Guimard,
00:27:06 sur l'évolution de l'écart alors que l'on aperçoit ici David Goddard.
00:27:09 Ah, avant de vous passer la parole,
00:27:11 Cyril, on redonne la main à Christophe Ribeland sur la moto.
00:27:17 - Oui, ça y est, j'ai nettoyé ma visière.
00:27:21 - C'est votre claque seule ?
00:27:23 - Effectivement, Van Wilder est là.
00:27:25 Van Wilder est bien là, Badjoli, Julien Laphilippe.
00:27:28 Par contre, il n'y a pas deux Venins.
00:27:30 Pour moi, ils ne sont que trois.
00:27:32 - Mais on n'a jamais cité deux Venins, c'est normal.
00:27:34 - Tout à l'heure, j'ai entendu Cyril Guimard parler de deux Venins.
00:27:37 - C'est moi, parce que je l'avais sur une première liste.
00:27:40 - D'accord.
00:27:41 - Bon, merci quand même. Je vous écoute un petit peu.
00:27:43 - C'est sympa de nous écouter.
00:27:45 Pour moi, il y a quelqu'un qui nous écoute.
00:27:47 - Oui, Pierre Roland.
00:27:49 - La seule équipe représentée par quatre coureurs, c'est l'équipe Cofidis.
00:27:52 - Et bien voilà. En tout cas, effectivement,
00:27:56 on ne s'est pas raté du côté de l'équipe Cofidis.
00:27:58 Non seulement, on a le leader présent, Guillaume Martin,
00:28:01 qui aime bien la Drôme,
00:28:05 puisqu'il avait obtenu la deuxième place l'année dernière derrière Badjoli.
00:28:10 Puis d'ailleurs, on se souvient que l'année précédente,
00:28:12 il était monté sur le podium de l'Ardèche classique.
00:28:16 Donc, c'est vraiment un coureur qui aime ça
00:28:18 et qui est entouré de trois équipiers édifinés,
00:28:21 Victor Laffey et Anthony Perez.
00:28:23 Je vous propose qu'on tourne une page de publicité.
00:28:25 On se retrouve ensuite pour vivre les 75 derniers kilomètres de course.
00:28:34 - 73 kilomètres exactement encore à couvrir
00:28:36 pour le premier groupe qui est constitué d'une grosse trentaine de coureurs seulement.
00:28:42 Alors que l'on est loin de l'arrivée,
00:28:44 et bien c'est vous dire s'il y a eu de la course.
00:28:46 Aujourd'hui, une échappée matinale de six coureurs
00:28:48 qui a finalement été rapidement ramenée à la raison
00:28:51 par un peloton de poursuivants.
00:28:54 Le peloton s'est scindé en deux parties à l'occasion de la deuxième boucle.
00:28:59 Nous sommes dans la troisième.
00:29:00 Et dans ce premier peloton maintenant qui ouvre la route,
00:29:04 la plupart des principaux favoris puisqu'on le retrouve Guillaume Martin,
00:29:09 on le retrouve Romain Bardet, on le retrouve Mathias Skelmoze,
00:29:12 on le retrouve Julien Laphilippe, le vainqueur hier de l'Ardèche classique.
00:29:17 On retrouve également le vainqueur sortant de cette faune Drôme classique,
00:29:22 Andrea Baggioli.
00:29:24 Non, ce n'est pas le vainqueur sortant, pardon, qu'est-ce que je suis en train de raconter ?
00:29:27 C'est Vingegaard qui avait gagné l'année dernière,
00:29:29 le vainqueur de l'année précédente.
00:29:30 Et puis on retrouve également David Goddue,
00:29:33 lui aussi aux avant-postes hier puisqu'il est allé chercher la deuxième place.
00:29:38 On a des coureurs qui n'étaient pas présents hier,
00:29:40 qui sont présents aujourd'hui et qui n'ont pas rentré,
00:29:43 si je puis dire, leur rentrée.
00:29:45 Je pense à Simon Clark pour l'équipe Israël Premier Tech,
00:29:49 qui est bien présent,
00:29:50 ou Mathieu Burgodeau pour la formation Total Energy,
00:29:53 même si tout à l'heure on le voyait plutôt en mauvaise posture dans ce premier groupe.
00:29:58 Si on cite les coureurs qui ne sont pas présents,
00:30:00 un nom vient en tête évidemment,
00:30:03 sur cette aire, le leader de l'équipe Total Energy s'est fait piéger aujourd'hui,
00:30:09 mais on peut citer également Michael Woods pour l'équipe Israël Premier Tech,
00:30:14 c'est son premier week-end de course cette saison,
00:30:17 et Esteban Chavez pour l'équipe IF,
00:30:19 il n'y a aucun représentant d'ailleurs de son équipe aux avant-postes,
00:30:22 pas davantage également de coureurs pour la formation Astana d'Andreï Zaitz et Fabio Fellini.
00:30:28 Ici vous apercevez le deuxième peloton,
00:30:31 qui pointe avec un retard d'une minute et vingt secondes par rapport au premier peloton,
00:30:37 derrière lequel se trouve Christophe Riblon sur la moto de l'équipe.
00:30:40 C'est à vous Christophe.
00:30:42 Oui, effectivement, vous parliez du deuxième groupe qui était un peu loin avec les équipes piégées,
00:30:48 on est vraiment loin derrière,
00:30:50 et ce qui confirme ça c'est qu'on a fait passer toutes les voitures de directeurs sportifs,
00:30:54 donc toutes les voitures de directeurs sportifs sont revenues derrière le premier groupe.
00:30:58 Après j'ai aussi une autre info à donner,
00:31:02 il y a quelque chose que depuis tout à l'heure j'ai noté,
00:31:05 c'est que dans l'équipe Cook's T, c'est Julien Laphilippe qui roule énormément à l'avant,
00:31:09 et pour l'instant Van Wilder et Badjoli restent en retrait,
00:31:13 donc pour moi ça fait quasiment une dizaine de kilomètres que je vois Julien rouler à l'avant,
00:31:18 et notamment Van Wilder qui lui reste bien au chaud dans le peloton,
00:31:21 et d'ailleurs il a encore sa veste.
00:31:24 J'ai l'impression qu'aujourd'hui on joue la carte Van Wilder du côté de l'équipe Cook's T.
00:31:28 Mais vous n'êtes pas le premier à le dire,
00:31:30 puisque c'est peut-être la prophétie énoncée tout à l'heure par Pierre Roland
00:31:35 qui est en train de se réaliser actuellement.
00:31:37 C'est normal, c'est notre nouveau prophète.
00:31:39 Ah bah attendez, nous on y va comme ça,
00:31:42 il n'y a pas de faux prophète, tout de suite Pierre Roland est adoubé.
00:31:46 Non mais sérieusement, c'est clair ou pas ?
00:31:50 Avec le micro.
00:31:51 Je pense que déjà Julien, on voit qu'il caresse les pédales,
00:31:56 comme on dit dans le jargon, il y a Christian Rodriguez qui est un petit peu en délicatesse.
00:32:01 Mais oui, Julien caresse les pédales, il tourne, il prend beaucoup de relais,
00:32:06 après quand il y a du vent, comme là,
00:32:08 ils sont sur une portion où il y a le vent complètement qui vient de la droite,
00:32:12 il faut absolument tourner sinon on est derrière et on va voir les courants.
00:32:17 Il y a des rafales énormes, c'est bien dégagé à l'instant,
00:32:21 et on voit les vagues dans ce groupe de tête.
00:32:24 Alors moi je vais revenir sur le deuxième peloton,
00:32:26 parce que pour l'instant on est vent pratiquement favorable,
00:32:29 légèrement de côté comme à l'instant,
00:32:32 et qu'on va reprendre le vent de face,
00:32:34 et pour l'instant l'écart de 2'10 n'est pas définitif sur le deuxième groupe.
00:32:39 Du moins pas encore.
00:32:40 L'écart d'une minute dix.
00:32:41 Oui, il n'est pas encore...
00:32:43 Les équipes piégées, UAE, Djeko, Aloula, qui roulent,
00:32:47 là c'est vraiment la partie avant le mur d'Alex,
00:32:49 c'est la partie la plus dégagée sur le parcours.
00:32:52 Pour avoir fait cette épreuve, il est souvent placé de cette manière, le vent,
00:33:02 et c'est toujours un endroit un peu délicat.
00:33:05 Oui, et du coup derrière, des courants vont se retrouver en difficulté,
00:33:09 ceux qui sont mal placés dans cet éventail,
00:33:12 ceux qui se trouvent justement en retrait et qui prennent du vent,
00:33:16 alors que ceux qui sont aux avant-postes montent, redescendent.
00:33:19 Le point le plus...
00:33:23 Je dirais le point de bataille, le point d'ancrage,
00:33:25 c'est quand même à l'arrière de cet éventail.
00:33:28 Si vous regardez sur la droite de l'image,
00:33:30 c'est quand on redescend, arriver à garder sa place,
00:33:32 à ne pas se la faire prendre par un coureur en difficulté juste derrière.
00:33:36 Oui, tout le monde se bat pour reprendre la bordure montante,
00:33:40 et c'est là où il y a le plus de risques d'ailleurs de chuter,
00:33:44 surtout lorsqu'il y a des rafales.
00:33:46 Mais pour revenir à ce que disait tout à l'heure notre ami Riblon, Christophe,
00:33:51 de continuer à toujours tourner dans la bordure montante et bordure descendante,
00:33:57 sans se mettre en difficulté pour aller frotter, comme le fait Julien Alaphilippe,
00:34:01 la plupart du temps, on ne fait pas beaucoup d'efforts,
00:34:04 peut-être même moins d'efforts que d'autres coureurs,
00:34:06 qui à certains moments vont se retrouver à être obligés de se battre dans le vent.
00:34:10 Alors là on va vous montrer le deuxième peloton que vous apercevez à l'arrière.
00:34:14 Vous voyez que le premier peloton n'est pas...
00:34:16 En tout cas, bon là il y a les arbres, on ne voit pas forcément très bien,
00:34:18 mais on a l'impression effectivement...
00:34:20 Une minute dix, c'est important, une minute dix.
00:34:22 Alors ils les aperçoivent, ils aperçoivent en tout cas les voitures.
00:34:24 Tout à l'heure Christophe Riblon nous disait que les voitures des directeurs sportifs
00:34:27 d'équipes représentées à l'avant avaient été autorisées à passer.
00:34:30 Il y a quand même une belle distance, une minute dix,
00:34:33 par rapport à cette trentaine de coureurs qui figurent aux avant-postes.
00:34:37 Et on n'aura pas la possibilité de boucher rapidement cet écart
00:34:41 si toutefois on arrive à le combler.
00:34:44 Quelles sont les équipes derrière qui roulent à la poursuite des coureurs de tête,
00:34:50 piégées dans le deuxième peloton ?
00:34:52 On vous rappelle qu'il n'y a aucun coureur de l'équipe Astana aux avant-postes.
00:34:55 Féliné et ses équipiers se sont fait piéger.
00:34:57 Aucun coureur de l'équipe IF, qui est pourtant l'une des équipes
00:35:00 les plus prolifiques de ce début de saison, avec dix victoires.
00:35:02 Autant d'ailleurs que l'équipe Soudal Quick-Step,
00:35:06 puisqu'hier, Julien a obtenu un dixième succès pour son équipe.
00:35:11 Julien Alaphilippe que l'on aperçoit ici.
00:35:13 On parlait justement de Van Wilder pour savoir si ce n'était pas lui
00:35:19 qui allait être le coureur protégé aujourd'hui, ou Badjoli.
00:35:22 Écoutez justement, puisque Charles-Antoine aura posé la question ce matin
00:35:26 à l'ancien champion du monde. Écoutez sa réponse.
00:35:28 Le but c'est d'essayer de gagner la course.
00:35:30 On a un beau collectif. Rémi est très fort, il l'a encore montré hier.
00:35:34 Il serait mieux qu'il soit accompagné avec quelques autres coureurs.
00:35:38 Ilan a fait un gros boulot hier, il est en forme.
00:35:42 On a un beau collectif pour jouer toute la journée,
00:35:44 mais aussi dans le final avec les autres. Il faudra des bonnes jambes.
00:35:48 Les coureurs sont complètement couchés. On voit Romain Bardet qui faisait
00:35:52 un peu l'amour en disant qu'ils sont en délicatesse pour tenir sur leur vélo.
00:35:57 C'est Quentin Paché que l'on a actuellement en première position
00:36:00 et qui lutte lui aussi comme les autres face au vent.
00:36:04 Ici à 67 km de l'arrivée. Je vous rappelle que dans ce groupe,
00:36:10 on a aperçu Romain Bardet, vous venez de le citer, Guillaume Martin,
00:36:15 entouré de trois équipiers. L'équipe Cofidis est la seule équipe à compter
00:36:18 quatre coureurs. Guillaume Martin est plutôt satisfait ou pas d'ailleurs
00:36:22 de sa forme du moment ? Écoutez, c'était la question qu'on voulait lui poser
00:36:25 ce matin au départ de cette faune Drôme classique. Écoutez ce qu'il a répondu
00:36:30 à nos confrères Charles-Antoine Norat et bien sûr également à Maurice Lhermitte.
00:36:37 Vu l'état dans lequel j'étais il y a quelques jours, c'est plutôt correct.
00:36:43 J'étais quand même un peu...
00:36:45 Je n'avais pas d'excellentes sensations. Dans ces conditions-là,
00:36:52 c'était plutôt une place honorable.
00:36:55 Il était en tout cas satisfait par rapport aux sensations de la veille.
00:36:59 Il y en a un qui hier n'a pas été favorisé par les éléments puisqu'il a brisé sa roue.
00:37:06 On en a longuement parlé en compagnie de Claire Bricogne et avec Pierre Roland
00:37:09 qui nous a montré un petit peu comment fonctionnait une roue, un serrage,
00:37:13 un blocage rapide et un changement de roue parfois difficile avec notamment
00:37:17 l'usage maintenant des freins à disque et des nouvelles roues.
00:37:21 Écoutez Romain Bardet ce matin, évidemment avec l'état d'esprit d'un coureur
00:37:26 qui n'a pas pu se livrer totalement la veille ou en tout cas qui s'est livré
00:37:30 un peu à contre-temps puisqu'il lui a fallu boucher un écart suite à cet incident.
00:37:35 On l'écoute maintenant.
00:37:36 C'est vrai qu'on a eu une belle course hier, bien intense.
00:37:40 Ce n'est pas le résultat espéré à l'arrivée mais on va voir aujourd'hui
00:37:45 parce que j'aimerais bien faire un bon résultat.
00:37:48 Justement aujourd'hui c'est une course qui va être très tactique.
00:37:51 On sait que vous êtes un fin tacticien normalement sur le vélo
00:37:54 mais il y a beaucoup de vent quand même.
00:37:55 Il y a énormément de vent, énormément de vent.
00:37:57 Je n'ai pas fait le circuit, les premières boucles, ça va être vraiment très animé.
00:38:04 On va voir, je pense que le vent va être presque à la limite du possible pour rouler
00:38:08 mais bon, il faudra être attentif et devant.
00:38:10 Attentif évidemment à la suite de la compétition.
00:38:13 Alors ici l'Aquarium des Tropiques que vous apercevez
00:38:16 puisque l'on est en train de revenir sur Étoile.
00:38:22 Les coureurs vont bientôt arriver au mur d'Alex.
00:38:25 Ils vont bientôt être au pied.
00:38:26 Qu'est-ce que je dis Étoile ? Alex !
00:38:28 Là ils tournent à droite et là ils sont dans le mur d'Alex.
00:38:30 Donc la difficulté c'est...
00:38:32 Difficulté qu'ils empruntent à quatre reprises.
00:38:34 Oui alors cette difficulté, revenons quand même en détail sur ce que l'on appelle le mur d'Alex
00:38:41 puisqu'il est franchi quatre fois et c'est la troisième fois depuis le début de cette Fond Drôme classique.
00:38:48 C'est très dur, pas forcément tout de suite au pied mais juste après.
00:38:52 Oui la difficulté c'est déjà que c'est très étroit.
00:38:55 Comme vous pouvez voir c'est 3-4 coureurs en max de front.
00:38:59 Et plus on avance dans la difficulté, plus ça se cabre pour atteindre au maximum de la pente 16-17%
00:39:06 sur le tout haut de la bosse.
00:39:10 Là ils sont sur un petit replat et ils vont attaquer la partie finale, les 200-300 derniers mètres
00:39:17 avec des passages comme je vous ai expliqué 16-17%.
00:39:21 Victor Koretsky.
00:39:23 Victor Koretsky qui est sorti.
00:39:25 Non oui c'est bien ça, c'était le seul représentant de l'équipe Bora-Hansgrohe
00:39:29 qui a figuré dans le groupe de tête.
00:39:33 En l'absence d'équipiers, il a complètement toute liberté d'action et il en profite mais on est quand même à 66 km/h.
00:39:40 Il lâche un peu tout, je ne suis pas sûr que ce soit l'attaque la plus géniale.
00:39:44 Vous voulez dire que ce n'est pas judicieux à tel effort aussi loin de l'arrivée ?
00:39:49 Je ne le ressens pas comme tel.
00:39:52 Je pense qu'il est un peu grisé par le public d'être devant lui.
00:39:57 Il faudrait qu'il rentre dans le rang parce que là il va buter face au vent très rapidement.
00:40:03 Victor Koretsky qui, rappelons-le, était votre équipier au sein de la formation BNB Hôtel KTM l'année dernière
00:40:10 et qui est l'un des rares coureurs, il faut bien le reconnaître,
00:40:14 à la suite de la disparition de cette équipe, à avoir trouvé refuge et qui peut-être aussi être le seul à avoir trouvé refuge.
00:40:22 À la suite de la disparition de cette équipe, à avoir trouvé refuge et qui plus est dans une World Team.
00:40:29 Alors qu'est-ce qu'il fait là à l'arrière ? Il a eu un incident mécanique ?
00:40:37 Il a dû avoir un petit problème mécanique, il revient très facilement.
00:40:40 On a Christophe ?
00:40:42 Ah ben voilà, peut-être que Christophe va pouvoir nous en dire un petit peu plus.
00:40:50 Pour moi il n'a pas eu d'incident mécanique, tout simplement il est dans le dur.
00:40:55 Vann Wilder pour moi s'est fait lâcher à la pédale dans l'ascension,
00:41:00 alors il a fait l'effort juste au sommet mais effectivement pour moi il est dans le dur,
00:41:04 un peu à l'image de Dorian Godon là actuellement aussi qui est un peu en difficulté.
00:41:07 Sur le haut de ce mur d'Alex là c'est quand même très compliqué,
00:41:10 on a comme d'habitude, comme depuis le départ, énormément de vent,
00:41:13 mais surtout on a du vent de côté, sur une toute petite route,
00:41:16 donc attention il risque de se passer des choses.
00:41:18 Bon la prophétie de Pierre Roland là, on n'y croit plus trop,
00:41:22 on est en train de douter, on n'a plus la foi.
00:41:25 On ne peut avoir qu'un seul prophète, pas deux.
00:41:27 Alors expliquez-nous Cyril Guimard, notre prophète sur la chaîne Nikip,
00:41:31 est-ce que franchement quand on est dans des circonstances de course aussi difficiles,
00:41:38 est-ce qu'on peut avoir même quand on est dans une bonne condition,
00:41:42 et Vann Wilder a démontré qu'il était déjà dans une condition avancée,
00:41:46 est-ce qu'on peut avoir des jours sans comme ça,
00:41:48 parce que justement les conditions sont un petit peu inhabituelles ?
00:41:51 Oui, ça arrive toujours d'avoir des jours sans, ça tout le monde en a connu,
00:41:57 alors quelles en sont les raisons, il faut essayer de les comprendre un peu plus tard.
00:42:02 Mais hier il a fait aussi beaucoup d'efforts,
00:42:06 est-ce qu'il est économique dans le vent, est-ce qu'il ne l'est pas ?
00:42:09 Il y a une grande partie de la course que l'on n'a pas vue,
00:42:12 est-ce qu'il a déjà fait des efforts,
00:42:15 parce que Christophe disait tout à l'heure que Julien Alaphilippe
00:42:20 semblait faire beaucoup d'efforts en tournant régulièrement ou en relançant,
00:42:24 est-ce qu'il ne savait pas déjà que son équipier était peut-être un petit peu court,
00:42:31 et qu'il ne fallait pas qu'il prenne de risque à rester derrière ?
00:42:34 Vous savez quand il y a du vent comme ça, si vous êtes très habile, très à droit,
00:42:38 vous prenez très peu de vent et vous êtes très économique,
00:42:42 et il faut véritablement tout maîtriser.
00:42:44 Est-ce que Van Leeuwen, parce que j'ai même vu des Belges qui n'étaient pas bons avec du vent,
00:42:48 est-ce que Van Leeuwen dans ces conditions-là sait être très économique ?
00:42:53 Ce n'est pas évident.
00:42:55 Et Godon qu'on a vu tout à l'heure, puisqu'on l'avait noté,
00:42:58 qui était déjà dans la patinette, c'est comme ça qu'on le dit,
00:43:02 dans notre jargon, il prenait déjà énormément de vent,
00:43:06 et qu'il n'avait plus déjà la capacité à faire le petit effort pour reprendre ses 8 places
00:43:11 et aller rechercher de l'abri.
00:43:13 Donc au fil des kilomètres, il va finir par être sec et par se faire jeter.
00:43:18 Je crois qu'on a vu Christiane Rodrigues, qui était en difficulté également à l'arrière du premier groupe,
00:43:23 il était dans l'échappée.
00:43:24 Il était dans l'échappée.
00:43:25 Donc c'est compréhensible.
00:43:26 Dvoretsky a compris que...
00:43:28 Il m'a écouté, très clairement.
00:43:32 Il s'alimente. Dans des conditions comme ça, c'est des choses qu'on oublie parfois.
00:43:38 Le vent, vent de côté, vent de dos, les montées incessantes,
00:43:43 on oublie de s'alimenter, de boire et de manger.
00:43:46 Je vais revenir sur notre ami Dvoretsky.
00:43:49 Ce qu'il a fait là ne sert à rien sauf à se faire mal aux jambes.
00:43:53 Et c'est peut-être les forces qui vont lui montrer, parce que le coup de pédale il l'avait,
00:43:57 la force il l'avait, l'effort qu'il a fait là,
00:43:59 il risque peut-être de le payer dans la dernière demi-heure de course.
00:44:01 Alors Victor Dvoretsky, c'est un coureur d'un certain âge, 28 ans,
00:44:05 mais ce n'est pas un coureur qui a énormément d'expérience sur route,
00:44:08 dans les courses professionnelles sur route.
00:44:09 On rappelle que c'est avant tout un spécialiste du VTT.
00:44:13 Et d'ailleurs un coureur qui avait, je ne sais pas si c'est toujours le cas,
00:44:20 depuis qu'il a quitté cette équipe BNB,
00:44:23 mais qui avait dans le viseur une participation aux prochains Jeux Olympiques de Paris.
00:44:28 J'ai échangé un petit peu avec lui ce matin et hier soir.
00:44:32 Et son équipe...
00:44:33 Attention, petit problème pour...
00:44:35 Le dérailleur a été débloqué, donc c'est bon.
00:44:41 Très bien.
00:44:42 Allez, un petit point sur la moto de l'équipe avec Christophe Riblon,
00:44:46 alors que l'on voit ici Romain Bardet au côté de la voiture de son directeur sportif.
00:44:50 Je crois Christophe que vous vous êtes laissé rétrograder
00:44:53 pour nous donner de nouveaux écarts par rapport au deuxième peloton.
00:44:57 Tout à fait, j'ai fait un pointage à 55 secondes avec le groupe de derrière.
00:45:02 Pour l'instant, le groupe derrière, il n'y a plus grand monde.
00:45:04 Il y a à peu près 25 coureurs, donc le mur d'Alex a fait du dégât aussi derrière.
00:45:08 Mais voilà, à peu près, ce que j'ai compté, 55 secondes entre les deux groupes actuellement.
00:45:12 Vous avez viré sur la gauche pour prendre la direction de cette boucle vers le sud.
00:45:19 Oui, c'est bien ça, non ?
00:45:21 C'est maintenant qu'on tourne à gauche ? J'ai un doute là.
00:45:23 Oui, oui, oui.
00:45:24 C'est maintenant, donc on va tourner vers la gauche et on va partir...
00:45:27 Vers Grannes.
00:45:28 Voilà, exactement, en direction de Grannes.
00:45:31 Alors, au niveau du vent, ça veut dire qu'on va prendre un vent favorable, très certainement.
00:45:35 Enfin, un vent favorable, un vent de trois quarts.
00:45:38 Et un vent de trois quarts favorable, comme un vent de trois quarts passe...
00:45:41 Ce sont les vents les plus compliqués, les vents de trois quarts arrière.
00:45:45 Exactement, donc ça peut avoir évidemment une incidence sur la course.
00:45:50 Ah, le vélo, c'est de la voie, mon cher Patrick.
00:45:52 Il y a une illustration à l'image.
00:45:54 Avec ce peloton très étiré et toujours, toujours, Dorian Godon.
00:46:01 Mal placé dans ce...
00:46:03 Alors, on dit mal placé.
00:46:05 Est-ce qu'il le sait qu'il est mal placé ?
00:46:07 Le bon sens et...
00:46:10 Je dirais l'inconscience pourrait me faire dire, mais pourquoi il reste là ?
00:46:14 Parce qu'il n'a peut-être plus suffisamment de force pour remonter.
00:46:17 Et puis, Florian Godon a quand même un gros défaut dans ce style de course.
00:46:21 C'est qu'il est très grand, il est relativement proche sur le vélo.
00:46:25 Et il prend deux fois plus de vent que les autres.
00:46:28 Et il devrait d'ailleurs chercher un grand pour se mettre à l'abri.
00:46:31 Mais ce n'est pas toujours évident.
00:46:34 Et de par sa position beaucoup trop haute, il prend énormément de vent.
00:46:38 Il est obligé de péter au bout de deux ou trois heures de course.
00:46:41 On verra si c'est obligatoire. On ne le souhaite pas quand même.
00:46:44 On rentre dans les 60 derniers kilomètres.
00:46:46 On tourne une page de publicité. On se retrouve dans quelques instants.
00:46:50 La faune Drôme classique cet après-midi.
00:46:53 A 55 kilomètres de l'arrivée, on entre dans la Drôme provençale.
00:46:57 Avec ce magnifique village d'Autichan.
00:47:00 Dont les origines remontent à l'époque gallo-romaine.
00:47:03 A vrai dire, les témoignages du passé sont un peu plus récents.
00:47:07 Ils remontent à la période Renaissance.
00:47:10 Avec notamment de magnifiques jardins suspendus en contrebas du village.
00:47:14 Qui avaient été aménagés par la famille Desbeaumont marquée d'Autichan.
00:47:17 Qui habita le château.
00:47:20 Cette famille jusqu'à la Révolution.
00:47:23 Ces jardins, on les a perçus. On va peut-être mieux les voir.
00:47:26 Ces jardins qui étaient construits, soutenus plus exactement par des murs en voûte.
00:47:32 Et alimentés par un système de canalisation.
00:47:35 Qui a amené l'eau au village depuis les sources.
00:47:38 Ces jardins qui sont maintenant reconvertis en potagers.
00:47:41 Et au loin là-bas, vous apercevez le massif dessous.
00:47:44 - On va donc en ce qui concerne Autichan.
00:47:47 Et regardez cette image.
00:47:50 Mathieu Vols nous propose ça.
00:47:53 Notre réalisateur a les soucis du quotidien sur un vélo.
00:47:56 L'oreillette, quand ça ne marche plus.
00:47:59 Alors qu'est-ce qui se passe ?
00:48:02 On va aller voir Brahmati, le directeur sportif de cette équipe.
00:48:05 Et hop là, changez-moi tout ça.
00:48:08 Ça ne marche pas.
00:48:11 - Ça me rappelle une chute de Julien Alaphilippe.
00:48:14 Qui a perdu le Tour des Flandres en trafiquant son oreillette.
00:48:17 Et qui a été touché la moto des commissaires de course.
00:48:20 - Ça c'était dans le final en 2020.
00:48:23 Une minute de différence entre le 1er et le 2ème peloton.
00:48:26 Si vous nous rejoignez maintenant.
00:48:29 On va refaire un point en ce qui concerne la composition de ce 1er peloton.
00:48:32 Avec une grosse trentaine de coureurs.
00:48:35 L'équipe Trek Ségafredo était en tête.
00:48:38 Vous apercevez Queen Simons.
00:48:41 Baroudeur, valeureux, mais mal payé sur le dernier Tour de France.
00:48:44 Qui est présent à l'avant.
00:48:47 En compagnie de Julien Bernard.
00:48:50 Autour de Mathias Schelmose.
00:48:53 L'équipe Groupama FDJ avec David Goddu.
00:48:56 David Goddu que l'on voit ici.
00:48:59 A la hauteur de son directeur sportif.
00:49:02 Et il y a également son équipier Quentin Pachaud.
00:49:05 Qui lui est plutôt placé dans les premières positions.
00:49:08 L'équipe Cofidis.
00:49:11 Avec Guillaume Martin son leader.
00:49:14 Mais avec également 3 équipiers.
00:49:17 Edi Fine, Victor Laffey et Anthony Perez.
00:49:20 La formation de Julien Laphilippe.
00:49:23 Que l'on voyait régler son problème d'oreillette.
00:49:26 Représenté par l'ancien vainqueur de cette épreuve.
00:49:29 Julien Laphilippe vainqueur hier.
00:49:32 Et Ilan Vanwielder.
00:49:35 Troisième du récent Tour d'Algarve.
00:49:38 La formation intermarchée.
00:49:41 Représenté non pas par un homme qui aime bien cette épreuve.
00:49:44 Lillian Calmejan qui s'est fait piéger.
00:49:47 Mais par Rui Costa l'ancien champion du monde.
00:49:50 Et deux équipiers Zimmermann et Busato.
00:49:53 Victor Koretsky est le seul représentant de l'équipe Boranzgro.
00:49:56 On a vu le vététiste tenter tout à l'heure dans le mur d'Alex.
00:49:59 Mais il a vite été ramené à la raison.
00:50:02 Romain Bardet est le seul représentant de l'équipe DSM.
00:50:05 Mais il est bien présent aux avant-postes.
00:50:08 Comme c'est le cas de la plupart des favoris annoncés.
00:50:11 Dorian Godon est le seul représentant de l'équipe AG2R Citroën.
00:50:14 Chez Arkea Samsic.
00:50:17 Mais on s'est fait piéger.
00:50:20 Ni Clément Champoussin ni Nasser Bouani ne sont présents.
00:50:23 Dans ce premier peloton.
00:50:26 Et Christiane Rodriguez est encore là.
00:50:29 Il était en difficulté tout à l'heure dans l'ascension du mur d'Alex.
00:50:32 Mais comme il était dans l'échappée matinale, échappée rejointe par ce premier peloton.
00:50:35 Je ne suis pas sûr qu'il puisse peser sur la course.
00:50:38 A noter également la présence de deux coureurs de l'équipe Israël.
00:50:41 Simon Clarke et Corbyn Strong.
00:50:44 Et trois coureurs de l'équipe Lotto Destiny.
00:50:47 Puisque l'on a Ramsès De Bruyne, Harrison Sweeney et Maxime Van Riels.
00:50:50 Attention à ceux-là.
00:50:53 Lucas Ericsson et Simon Pelon représentent l'équipe Tudor.
00:50:56 On en voit un, il me semble, à l'arrière.
00:50:59 Et puis on a également dans cette échappée Mathieu Burgodeau pour l'équipe Total Energy.
00:51:02 On le voit ici de Sars 143 juste derrière Dorian Godon.
00:51:05 L'équipe Bingole, c'est Alexis Guérin qui était dans l'échappée matinale.
00:51:08 On tient le choc pour l'instant en ce qui concerne ces coureurs qui avaient fait le départ.
00:51:11 Tout comme, je ne sais pas,
00:51:14 Jean-Luc Poulain, qui était dans l'échappée matinale.
00:51:17 Et puis on a également, je ne sais pas,
00:51:20 Le jeune breton Nolan Maudo du CICU Nantes-Atlantique est encore présent.
00:51:23 Je n'ai pas la réponse à cette question.
00:51:26 Il a été lâché dans le mur d'Alex.
00:51:29 Quoi qu'il en soit, je vous ai cité,
00:51:32 Tous les coureurs pratiquement qui composent cette échappée.
00:51:35 Pas d'Astana.
00:51:38 Et ça saute encore derrière.
00:51:41 Et ça saute à nouveau effectivement.
00:51:44 Avec ici Bussato qui se fait distancer.
00:51:47 Mathieu Bourgodeau et les deux coureurs qui étaient échappés ce matin.
00:51:50 Allez, on entend le klaxon de la moto de Thierry Magnaldi.
00:51:53 Piloté par Thierry, mais surtout avec au micro,
00:51:56 Notre consultant, Christophe Riglon.
00:51:59 Oui, tout à fait.
00:52:02 Je me suis laissé un tout petit peu redescendre, tout simplement.
00:52:05 Parce que les commissaires ont fait barrage.
00:52:08 Donc on a arrêté toutes les voitures.
00:52:11 Je suis venu voir un petit peu le groupe qui était à l'arrière en train de rentrer.
00:52:14 On a une grosse quinzaine de coureurs avec notamment Jane Ley, Lilian, Calme Jeanne.
00:52:19 Dans ce groupe, il y a Rémi Cavagna aussi qui est là. Il y a David Deformolo.
00:52:22 Donc voilà, on a un groupe d'un 15aine de coureurs qui sont en train de tenter de faire la jonction
00:52:27 à une grosse quarantaine de secondes du premier groupe, le groupe Julien Laphilippe.
00:52:30 Ah oui, ils ne sont pas nombreux.
00:52:33 Et c'est intéressant quand même cette image parce que tout à l'heure, justement,
00:52:36 Mathieu Vols nous proposait une image du deuxième peloton.
00:52:39 On avait l'impression que ce deuxième peloton était beaucoup plus fourni.
00:52:42 La raison selon vous, justement, que ce peloton ait perdu autant d'unités ?
00:52:47 Parce que beaucoup de coureurs ont roulé, des équipiers ont roulé pour essayer de ramener leur leader qui était piégé.
00:52:54 Et d'ailleurs, on voit qu'il va falloir qu'ils rentrent très rapidement parce qu'ils ne sont plus beaucoup de courageux
00:52:59 ou tout du moins qu'ils ont encore un peu de gaz pour pouvoir faire la jonction.
00:53:04 D'autant que l'on va arriver dans la côte de Devesse et qu'ensuite, après la côte de Devesse,
00:53:10 on va reprendre du vent de côté alors que là, on est quand même sur un vent très portant.
00:53:14 Donc, il va falloir qu'ils se pressent à rentrer.
00:53:17 Sinon, ils vont venir mourir au cul du groupe de tête.
00:53:21 Bon, alors apparemment, en tout cas, il y a Clément Champoussin qui est dans ce deuxième groupe pour l'équipe Arkea-Samsic.
00:53:28 Ça permettrait à la formation bretonne de compter sur un deuxième homme
00:53:35 puisqu'on le sait, Christiane Rodriguez était quand même notée plutôt en difficulté tout à l'heure au sein de ce premier groupe.
00:53:42 Et De Bruyne est également en difficulté au même titre qu'Eddy Finet.
00:53:49 De Bruyne de l'équipe L'Autodestinie, ici avec le De Sarcent 32, Eddy Finet au premier plan pour la formation Cofidis.
00:53:56 À moins qu'il redescende à la voiture, mais c'est peut-être pas l'endroit où il faut y aller.
00:53:59 Pas l'impression.
00:54:04 Bon, il a maintenant les kilomètres de bataille depuis une heure, depuis pratiquement une heure et demie maintenant.
00:54:10 Et bien, il est en train de rendre son verdict.
00:54:14 Les plus faibles vont sauter.
00:54:16 Ou ceux qui n'ont pas su rester suffisamment économiques dans le vent.
00:54:22 Oui, il y a aussi le fait que là, on commence des ascensions beaucoup plus longues.
00:54:28 Jusqu'à présent, les coureurs ont évolué sur du plat et des bosses très courtes, des bosses d'un kilomètre.
00:54:34 Là, cette bosse, le col du DV fait 4 kilomètres à 4,5%.
00:54:42 Et après, il y a le col de la Grande Limite.
00:54:44 On va y revenir dans un instant, mais je passe la parole à Christophe Ribelaud.
00:54:51 Christophe ?
00:54:53 Dans une partie très difficile.
00:54:55 Je vous disais, dans le...
00:54:57 On va prendre Van Wilder, qui s'est fait distancer de l'avant.
00:54:59 Il est aussi en train de se faire distancer.
00:55:01 Et on a Jindley aussi juste devant qui est en difficulté.
00:55:03 Honnêtement, ça ne paraît pas là.
00:55:05 On est sur du tout petit pourcentage, mais c'est extrêmement difficile.
00:55:09 Ça, c'est dû bien entendu au vent.
00:55:11 Le vent est plutôt favorable, mais vu la difficulté et l'intensité de course qu'il y a eu depuis le départ,
00:55:15 il y a énormément de coureurs en difficulté.
00:55:17 Là, on est en train de doubler Van Wilder.
00:55:19 On revient sur Jindley, mais pareil, Jindley s'est terminé.
00:55:22 Même si le groupe rentre, je ne pense pas que Jindley sera en capacité de pouvoir rentrer.
00:55:27 Je vous confirme, Champoussin est bien dans ce groupe de contre.
00:55:30 D'accord.
00:55:32 Là, on parlait bien du deuxième groupe.
00:55:34 Jindley était dans le deuxième groupe, puisqu'on sait que l'équipe Boran n'est pas représentée dans le premier.
00:55:39 Et en fait, la course est plus sélective à l'heure actuelle dans le deuxième groupe que dans le premier groupe.
00:55:44 Pour les raisons que vous avez évoquées, certes, on a eu des équipiers qui ont roulé,
00:55:48 mais tout simplement parce que la poursuite est très intense.
00:55:50 Donc, l'intensité de la course est beaucoup plus forte dans le deuxième groupe que dans le premier.
00:55:54 Et puis, ceux qui ont roulé pour ramener, une fois qu'ils sont cuits, ils se relèvent.
00:55:58 Il faudrait quand même noter dans ce premier groupe, et c'était vrai hier,
00:56:01 l'énorme travail de Julien Bernard, qui fait des kilomètres et des kilomètres en tête à un rythme très élevé.
00:56:09 Il est dans une condition absolument exceptionnelle.
00:56:13 C'est encore lui qui relance et Godon qui est de plus en plus en difficulté.
00:56:19 Julien Bernard, il est vraiment énorme.
00:56:22 Oui, c'est vrai que c'est le cas depuis un moment déjà.
00:56:29 Cette saison, en tout cas, il n'y a pas une course.
00:56:32 On le sait maintenant, énormément de courses, vélos sont télévisées et tout le monde s'en félicite,
00:56:37 enfin, tous ceux qui aiment le vélo.
00:56:39 On voit donc souvent Julien Bernard dans ce rôle sur toutes les épreuves auxquelles il participe.
00:56:46 Et c'est quand même assez remarquable de pouvoir compter sur un équipier de cette valeur au sein de l'équipe Trek.
00:56:52 Après, ce n'est pas toujours payant.
00:56:53 On peut faire le travail, rappelez-vous hier, et puis rater la victoire pour Matthias Schelmose,
00:57:00 qui a dû se contenter de la troisième place, mais il est tombé quand même sur un super Julien Laphilippe
00:57:05 et un David Goddue tout à fait remarquable également.
00:57:08 Matthias Schelmose qui a quand même déjà eu l'occasion de...
00:57:14 Il ne va peut-être pas se rater aujourd'hui.
00:57:16 Non, non, il ne va peut-être pas se rater aujourd'hui de s'illustrer sur l'étoile de Bessèges
00:57:20 et sur le tour des Alpes-Maritimes et du Var.
00:57:24 On a envie de dire que ça lui convient peut-être mieux aujourd'hui, non ?
00:57:34 Matthias Schelmose.
00:57:36 Oui, je pense qu'il s'est surtout fait piéger par l'accélération violente de Julien hier,
00:57:41 accompagné de David.
00:57:44 Peut-être un petit peu mal placé.
00:57:46 Encore que si on regarde bien, si on se remémorise bien l'accélération de Van Wilder,
00:57:53 plaçant donc Julien sur orbite, il n'y avait quand même pas beaucoup de surprises sur l'attaque de Julien.
00:58:00 Donc je pense qu'hier, il ne pouvait pas faire l'effort, il lui manquait un petit quelque chose
00:58:06 pour essayer d'accompagner les deux hommes.
00:58:08 Et aujourd'hui, pourquoi pas, mais quand on voit la facilité de Julien aujourd'hui,
00:58:14 je trouve que ça va être quand même compliqué de le battre dans ces derniers kilomètres
00:58:21 et dans cette dernière ascension menant la ligne d'arrivée.
00:58:24 Alors là, on est en train de redescendre sur Marseille et on va attaquer ensuite le col de la Grande Limite.
00:58:29 C'est bien ça.
00:58:31 Avec une toute petite transition, ils sont dans la descente du col de Devesse.
00:58:36 Toute petite transition et on va être dans le col de la Grande Limite qui va être le gros morceau de ce final.
00:58:43 Le col de la Grande Limite, on est sur 4 km à 6,6%.
00:58:50 Avec vent de face.
00:58:52 C'est là où les choses changent, parce qu'un col vent de face devient un col très facile.
00:58:58 Oui, le col de la Grande Limite, suivi encore, après vous le voyez sur ce graphique,
00:59:02 de la Côte des Roberts, de la Côte de Granne, la dernière ascension du Mur d'Alex.
00:59:06 Et là, on sera sur la fin de la boucle que les coureurs ont fait auparavant 3 fois,
00:59:12 cette boucle pour rejoindre l'Etoile-sur-Rhône.
00:59:15 Et on aura donc 191 km dans des conditions difficiles pour tous ces coureurs.
00:59:19 Et les poursuivants butent pour l'instant, ils étaient revenus à 42, 45 secondes et l'écart remonte.
00:59:24 Sous l'impulsion de Julien Bernard, on en parlait tout à l'heure,
00:59:28 mais c'est lui finalement qui empêche pour l'instant le retour de ce groupe à l'arrière.
00:59:33 Julien, il fait un travail extraordinaire, c'est vraiment à souligner.
00:59:38 Romain Bardet en dernière position.
00:59:40 Oui, qui prend du vent.
00:59:42 Oui, c'est encore une fois, ce n'est pas la bonne place.
00:59:45 Regardez, c'est ce qu'on appelle aller dans la caillasse.
00:59:48 Quand il y a du vent et qu'on voit absolument malgré tout essayer de trouver un...
00:59:51 Il est allé bouffer de l'herbe.
00:59:53 Il est allé bouffer de l'abri.
00:59:54 Et on a une petite crevaison là.
00:59:56 Là, des coureurs de l'équipe Loto Destiny.
00:59:58 Non, non, c'est un saut de chaîne, problème de déreuil.
01:00:01 Là, il a de la chance que les voitures vont le rentrer, comme le vent vient de la droite.
01:00:07 Alors peut-être s'agissait-il de Ramsès de Bruyne.
01:00:10 Pour l'équipe Loto Destiny, ça mérite quand même confirmation.
01:00:14 Julien Bernard.
01:00:16 Enorme travail.
01:00:18 Ils sont derrière.
01:00:20 Il montre le ralenti.
01:00:21 Non, non, non, c'est en direct.
01:00:22 Regardez, ça vient de se produire.
01:00:24 Et c'est Von Rils ici qui est allé dans la luzerne.
01:00:27 Il s'est fait balayer par une rafale, très clairement.
01:00:30 C'est vrai qu'entre Rouenac et Marsart, on a un vent de côté.
01:00:37 Là, on peut le voir.
01:00:38 Et on ferme la bordure, en fait.
01:00:41 On ne garde que la bordure au milieu de la route.
01:00:44 Voilà, équilibriste Von Rils ici qui déchausse et qui fait un petit peu contrepoids avec sa jambe.
01:00:52 Droite pour rester en équilibre sur le dévers de ce thème.
01:00:56 Il s'en sort bien.
01:00:57 Magnifique.
01:00:59 Et là, on voit sur l'image, Julien Bernard, il roule, mais il abrite que ses deux équipiers.
01:01:04 Tous les autres coureurs de ce premier groupe sont dans le vent.
01:01:08 Ils prennent autant de vent que lui qui est en train de tirer le peloton.
01:01:13 C'est une horreur le vent en ce moment.
01:01:16 Je crois qu'il va...
01:01:18 Ça y est, il rouvre.
01:01:19 Là, on est à la limite de ce qu'il peut faire.
01:01:23 Oui, parce que là, on est vraiment de côté.
01:01:26 Et regardez bien, le vent vient de la gauche, enfin de la droite pour les coureurs de la gauche de l'écran.
01:01:31 Et il n'y a rien.
01:01:32 Il n'y a pas d'arbre.
01:01:33 Ah si, ça y est, là, ça va.
01:01:34 Un petit peu de haie pour récupérer un peu.
01:01:39 Je vous propose d'écouter Christophe Riblon qui se trouve juste derrière, sur ces conditions justement de course actuellement pour les coureurs en plein Mistral.
01:01:47 Christophe Riblon, c'est à vous.
01:01:49 C'est très impressionnant.
01:01:52 C'est vraiment très impressionnant.
01:01:53 Vous le voyez à l'image, il y a énormément de vent.
01:01:56 Moi, je suis dans le deuxième groupe, dans le groupe Champoussin.
01:01:59 On a vu des coureurs pareil, à la limite, sortir de la route.
01:02:02 Honnêtement, c'est extrêmement difficile, même pour nous, de tenir vraiment bien droit sur la moto.
01:02:08 Donc voilà, à un moment, comme le disait Cyril, là, c'est une vraie horreur.
01:02:14 Le vent, c'est clairement très difficile de tenir sur son vélo.
01:02:17 Qui c'est ce coureur de Cofidis qui est en train de céder dans le deuxième groupe ?
01:02:22 Je ne sais pas si vous l'avez vu, Christophe, mais un équipier.
01:02:25 Donc on sait que l'équipe Cofidis est très bien représentée à l'avant de la course, dans le premier peloton.
01:02:30 Mais il y en a également dans le deuxième.
01:02:33 Allez, on est en train de suivre.
01:02:39 Ici, Lucas Erickson en dernière position.
01:02:42 Dorian Godon, toujours à l'arrière de ce groupe.
01:02:45 Queen-Simones, ici, sur cette vue aérienne, aux côtés de Julien Laphilippe.
01:02:48 Qui veut s'imposer et qui prend des risques.
01:02:51 Il va maintenant emmener son équipier sur la droite.
01:02:53 Regardez, pour qu'il lui fasse la trace, en quelque sorte.
01:02:57 Surtout pour qu'il le mette à l'abri.
01:02:59 Pour qu'il le mette à l'abri, bien sûr.
01:03:00 Voilà, c'est compliqué.
01:03:02 C'est Badjoli qui roule devant Julien.
01:03:07 Et là, je dirais, c'est clair.
01:03:10 Il compte sur son équipier Badjoli.
01:03:12 Ce n'est pas Badjoli ou un autre qui va bénéficier du travail de Julien Laphilippe.
01:03:17 C'est les limites pour tenir sur le vélo.
01:03:19 Et là, Julien est venu s'appuyer sur son équipier.
01:03:22 Il l'a poussé en même temps.
01:03:24 C'est-à-dire que lui était totalement à l'abri.
01:03:26 En fait, ils ont fait un tandem à deux.
01:03:28 Badjoli roulait, poussé par Julien Laphilippe.
01:03:30 Qui, lui, ne prenait pas de vent du tout.
01:03:32 Ce qui lui permettait de mettre beaucoup plus de vitesse à son équipier.
01:03:35 Et regardez à l'arrière, Quentin Paché.
01:03:37 Non, c'est...
01:03:38 C'est Quentin, oui.
01:03:39 C'est Quentin Paché.
01:03:40 Ça fait un moment qu'il était là.
01:03:41 Quentin Paché, Anthony Perez.
01:03:42 Voilà, ça, ce sont les coups de vent.
01:03:44 Et c'est pour ça que ces conditions sont dangereuses.
01:03:46 Encore une fois, les coureurs se sont interrogés à un moment
01:03:49 pour savoir s'il fallait ou pas disputer cette course.
01:03:53 Ils le font.
01:03:54 Et, écoutez, je trouve qu'ils sont valeureux de faire ça.
01:03:57 Oui, mais c'est logique.
01:03:58 Ils sont valeureux.
01:03:59 Ils sont dans une course.
01:04:00 C'est une course extraordinaire qu'on voit là.
01:04:01 Et s'il n'y avait pas ce vent-là,
01:04:03 imaginons qu'ils aient arrêté la course.
01:04:05 Ce spectacle-là, on ne l'aurait pas.
01:04:07 Et c'est dangereux, oui, si on veut.
01:04:09 Mais on peut tomber sur vent.
01:04:10 Et regardez, Cyril.
01:04:11 Les Julien Ambroyer.
01:04:12 Cyril, regardez les trois premiers que vous avez actuellement en tête.
01:04:15 Ce sont les trois premiers de la faune Ardèche classique d'hier
01:04:20 avec Julien Laphilippe, avec David Goddu et Mathias Schkelmose.
01:04:25 Là, il faut savoir faire du vélo.
01:04:27 Ça fait partie des qualités d'un coureur cycliste.
01:04:30 Regardez immédiatement, Julien qui va prendre un relais.
01:04:32 Regardez comme c'est incisif les relais de l'ancien champion du monde,
01:04:36 l'ancien double champion du monde.
01:04:38 Il a raison de durcir la course à ce endroit-là.
01:04:40 Et David Goddu aussi n'hésite pas à passer
01:04:43 alors que la route est toujours aussi piégeuse actuellement.
01:04:47 Regardez cette image dans le deuxième peloton cette fois.
01:04:50 Et voilà, envoyé, expédié, éjecté de la route.
01:04:56 Envoyé, expédié, éjecté dans le fossé.
01:05:00 Il a pris l'herbe.
01:05:02 Il va rester une dizaine de coureurs maximum.
01:05:06 Oui, nouvelle cassure cette fois dans le groupe de tête.
01:05:11 Alors le coureur qui est tombé que vous avez vu sur l'image précédente,
01:05:15 vous le voyez ici, il s'agit d'un coureur de l'équipe IF Education Easy Post.
01:05:20 Christophe Riblon, peut-être l'avez-vous identifié ?
01:05:25 Non, je ne l'ai pas identifié, mais le pauvre, c'est le 104.
01:05:29 Le pauvre, il est tombé, il a vraiment eu du mal à repartir.
01:05:32 Même son directeur sportif a dû descendre de la voiture pour le pousser.
01:05:35 C'est Cepeda qui est tombé.
01:05:38 Mais nous, là, à l'arrière, c'est une vraie écatombe.
01:05:40 On a eu au moins 3-4 coureurs qui sont partis à la faute.
01:05:43 Un autre coureur de trek, mais lui, il est tombé en contre-route.
01:05:45 Bon, il a pu repartir.
01:05:47 Mais honnêtement, vous le disiez, vous l'aviez à l'image,
01:05:50 mais c'est très compliqué de tenir sur son vélo actuellement.
01:05:54 Pour vous situer la course, on est actuellement à Marseille.
01:05:58 Marseille, avec son église Saint-Félix,
01:06:02 avec son sanctuaire Notre-Dame de Fresneau, qui est un petit peu à l'écart.
01:06:06 Marseille, c'est la patrie d'Émile Loubet.
01:06:08 Émile Loubet, je le dis pour les plus jeunes,
01:06:10 a quand même été, à la fin du 19e siècle, le président de la République.
01:06:16 Il était surnommé le premier président issu du peuple terrien.
01:06:20 Ici, cette terre dromoise.
01:06:23 On revient sur la tête, parce qu'il se passe beaucoup de choses.
01:06:29 Et vous voyez qu'une fois de plus, les treks sont bien présents.
01:06:34 À l'image de Skelmoze et de Simons,
01:06:38 on voit David Goddue au centre de l'écran, au coude à coude,
01:06:41 avec Julien Alaphilippe, Romain Bardet qui est juste derrière,
01:06:45 Simon Clarke pour l'équipe Israël Premier Tech,
01:06:49 en plein centre de l'écran, troisième position.
01:06:53 Ce sont les coureurs qui viennent de faire la décision.
01:06:57 Un tout petit peu en retrait derrière Romain Bardet,
01:06:59 on aperçoit Andrea Paglioli, ancien vainqueur de cette épreuve.
01:07:03 Et à l'arrière de ce groupe, on voit l'écofidis,
01:07:07 avec Victor Laffey, qui aide Guillaume Martin à rester au contact, j'ai l'impression.
01:07:11 Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?
01:07:13 Mais en tout cas, Guillaume Martin est en dernière position pour l'instant.
01:07:16 Ils vont s'en sortir, puisqu'on va tourner à droite et qu'on va reprendre le vent de face.
01:07:21 Sur cette portion-là, il faut revenir se remettre dans les abris.
01:07:25 Et Godon est toujours là, il a bouffé un maximum de vent, mais il est toujours là, solide.
01:07:32 Avec Georg Zimmermann qui est juste devant lui, et le retard du deuxième groupe,
01:07:37 rappelons qu'ils étaient revenus tout à l'heure à une quarantaine de secondes,
01:07:40 et bien il est maintenant d'une minute et dix secondes.
01:07:43 C'est le repère du terrain par rapport à ce premier groupe.
01:07:48 Alors que s'est-il passé quand même pour Guillaume Martin ?
01:07:53 Peut-être que cette image va nous en dire plus.
01:07:55 Il y avait eu cette cassure au sein du premier groupe,
01:07:58 et Martin, vous le voyez en avant-dernière position, ici dans la rue de Victor Laffey.
01:08:02 Tous ces coureurs, ces cinq coureurs-là qui luttent, alors qu'un autre équipier est diffiné, visiblement.
01:08:08 Là-bas, il est en train de rouler pour essayer de recoller au groupe.
01:08:12 Ils se sont pris une petite cassure avec le vent, et ils sont rentrés,
01:08:18 parce que comme je le disais tout de suite, on va reprendre le vent de face,
01:08:20 et dans le vent de face, la course risque de s'arrêter.
01:08:24 Ça attaque dans le groupe de tête, il y a des petits mouvements.
01:08:29 On a eu une grosse partie avec du vent de côté,
01:08:32 là maintenant les coureurs vont avoir le vent de face pendant une vingtaine de kilomètres.
01:08:37 Une montée, une descente, le tout vent de face.
01:08:42 - Donc là c'est parti pour le col de la grande limite.
01:08:45 Et on a Julien Ami en route.
01:08:48 - Julien, Rui Costa et Anthony Perez, intermarché et Cofidis.
01:08:52 - Mais pas de David Goddue là.
01:08:55 Ah regardez, il est là-bas derrière, il est en train d'essayer de recoller.
01:08:58 - Il est tout seul maintenant, parce que Quentin Paché est parti à la faute avec le vent de côté,
01:09:03 donc David doit prendre ses responsabilités.
01:09:05 - Et oui, on passe la parole à Christophe Ribelant sur la motolek.
01:09:11 - Oui, notamment vous parliez des groupes amateurs d'Égypte,
01:09:14 David Goddue, moi je suis avec Quentin Paché là-derrière,
01:09:16 donc effectivement il est un peu tout seul, il est avec le coureur de l'équipe Tudor.
01:09:20 Mais voilà, on en a deux partout, honnêtement c'est très impressionnant.
01:09:24 Il y a des coureurs de partout, il y a des coureurs un par un,
01:09:27 et Quentin Paché en train d'essayer de faire l'effort pour rentrer,
01:09:30 mais on n'aperçoit même pas les voitures de vent.
01:09:32 Je pense qu'il y a au moins une grosse vingtaine de secondes,
01:09:34 voire trente secondes avec le groupe de devant.
01:09:36 - Oui, le coureur de l'équipe Tudor qui était en sa compagnie,
01:09:38 c'est Lucas Eriksson, le triple champion de Suède.
01:09:42 - Et Goddue qui fait l'effort.
01:09:44 - Goddue a recollé, on le voit ici en quatrième position.
01:09:49 - Il a eu chaud, belle alerte.
01:09:51 - Oui, belle alerte, mais il a peut-être quand même laissé une cartouche pour cet effort.
01:09:55 - Oui, je ne sais pas comment il remplit sa cartouchière,
01:09:57 mais on le saura tout à l'heure.
01:09:59 - Alors on a pour l'équipe intermarché,
01:10:06 c'est Rui Costa qui est en deuxième position,
01:10:10 derrière David Goddue,
01:10:12 ensuite Anthony Perez,
01:10:14 ensuite Julien Alaphilippe.
01:10:16 Vous apercevez un autre coureur de la formation intermarché,
01:10:20 c'est Georg Zimmermann, il me semble,
01:10:22 avec Romain Bardet.
01:10:24 Voilà en ce qui concerne les premiers coureurs qui composent ce groupe.
01:10:27 - Bardet très discret, mais bien présent, jamais piégé.
01:10:32 - Il a raison, il est tout seul.
01:10:35 Il est des équipes qui sont encore deux,
01:10:38 donc il a raison pour le moment de se faire discret.
01:10:41 - Et Julien Alaphilippe qui une fois de plus prend l'initiative,
01:10:46 avec son équipier Badjoli juste derrière lui.
01:11:04 - 11 coureurs désormais dans ce premier groupe.
01:11:07 Je vous rappelle qu'au moment du regroupement avec l'échappée matinale,
01:11:10 il y avait 36 coureurs dans le groupe de tête.
01:11:14 C'est vous dire si, à l'instar de la faune Hardèche classique hier,
01:11:19 on a une course qui s'est décantée très tôt.
01:11:22 Là on en connaît aussi les circonstances.
01:11:24 - On est dans le col de la limite.
01:11:27 - On n'est pas loin en tout cas.
01:11:29 - On est dedans, je vous confirme.
01:11:32 Certains sont à la limite dans le col de la limite.
01:11:36 - Il y en a qui vont arriver hors limite également.
01:11:39 Ça c'est une certitude.
01:11:41 Allez on attaque à nouveau.
01:11:43 Et cette fois c'est Victor...
01:11:45 ... l'impulsion de Julien Alaphilippe et de David Goddou.
01:11:58 Il recole et il attaque.
01:12:00 David Goddou qu'est-ce qu'il va faire ?
01:12:02 - Il a répondu du tac au tac à l'attaque.
01:12:04 Il n'a pas envie de chasser après tout le monde.
01:12:07 - Gwyn Simon c'est juste derrière.
01:12:09 Pour l'équipe Trek-Segafredo, le maillot rouge.
01:12:12 - Et Skelmoze a disparu.
01:12:16 Il n'est pas dans les 11 coureurs de tête.
01:12:19 - J'étais en train de le chercher.
01:12:21 - Julien très clairement, il caresse les pédales aujourd'hui.
01:12:26 Il a retrouvé son coup de pédale qu'on lui a connu assez...
01:12:31 - On sent quand même que les coureurs cherchent à...
01:12:42 non pas à s'économiser, parce qu'aujourd'hui on a bien dit
01:12:45 qu'ils s'étaient bien livrés déjà, mais malgré tout,
01:12:47 à compter quand même les forces qu'il leur reste
01:12:49 pour pouvoir les placer de façon un petit peu judicieuse.
01:12:52 Alors où ça va se jouer cette année la Drôme classique ?
01:12:55 Écoutez, on le saura dans quelques minutes,
01:12:58 mais c'est quand même intéressant.
01:13:00 On passe la parole à Christophe Ribelon.
01:13:02 - Oui, pour vous donner une info, vous étiez en train de parler
01:13:07 de Mathias Jens Skelmoze, il est là, il est en train de rentrer.
01:13:10 Je pense qu'avec ma moto, peut-être que vous l'avez à l'image.
01:13:13 Il est en train de rentrer en compagnie de Laffey et de Sweeney.
01:13:16 Donc les trois coureurs là sont en train de faire la jonction.
01:13:19 Donc voilà, vous allez les voir, on est en train de revenir sur...
01:13:22 Donc le groupe à La Philippe avec toujours Dorian Gaudon
01:13:25 en dernière position de ce groupe.
01:13:27 - Mathias Skelmoze, qui est un homme de ce début de saison
01:13:31 et qui ici se fait distancer.
01:13:34 Est-ce que ça veut dire que de toute façon,
01:13:36 s'il se fait déjà distancer, ça se reproduira un petit peu plus tard ?
01:13:39 - Alors si c'est à la pédale, oui, ça va se reproduire après.
01:13:42 Maintenant, on a vu tellement de coureurs se trouver en difficulté,
01:13:46 pas seulement parce qu'ils étaient dans le vent,
01:13:49 mais parce qu'ils allaient bouffer un peu d'herbe,
01:13:52 ce qui pouvait provoquer des cassures.
01:13:54 Donc après, il faut boucher le trou pour revenir.
01:13:57 C'est de toute façon une cartouche dépensée,
01:14:00 mais ça ne veut pas dire qu'on n'a pas suffisamment vu de choses.
01:14:03 Bien qu'on ait les images de partout,
01:14:06 mais malheureusement, ça va tellement vite et c'est tellement compliqué
01:14:10 qu'on ne sait pas exactement qui a fait les plus gros efforts.
01:14:13 - Skelmoze, deuxième de l'étoile de laissège.
01:14:16 - Nouvelle attaque de Martin.
01:14:18 - Et Badioli qui répond.
01:14:21 Badioli pour l'auto-quick-step.
01:14:24 - Et David Poudin qui laisse faire.
01:14:26 Qui laisse faire Badioli, mais qui reste dans sa roue.
01:14:29 - Oui, enfin, il réagit immédiatement.
01:14:31 Il s'est fait piéger, David,
01:14:33 et maintenant, il réagit dès la première impulsion.
01:14:36 Il a raison, d'ailleurs.
01:14:38 - Petit, ça ne vous a pas échappé, je parle pour les téléspectateurs,
01:14:42 le retard des poursuivants...
01:14:44 - C'est fini, là.
01:14:46 - Il continue d'augmenter et il semble maintenant irrémédiable.
01:14:49 Plus d'une minute quarante de retard, désormais, pour le groupe,
01:14:54 on vous le rappelle, dans lequel figuraient Clément Champoussin,
01:14:57 Jay Inlet, notamment.
01:15:00 Rui Costa qui fait le tempo dans ce groupe.
01:15:05 - On ne l'a pas vu encore, lui.
01:15:07 - Oui, mais il est là.
01:15:09 Il n'est pas le seul représentant de son équipe,
01:15:12 l'équipe Intermarché, avec Georg Zimmermann,
01:15:15 son coéquipier.
01:15:17 En revanche, Boussatoun est plus présent.
01:15:20 Si on fait le point équipe par équipe,
01:15:24 on a deux coureurs de l'équipe Intermarché Circus Ouanti,
01:15:28 on a trois coureurs de l'équipe Cofidis,
01:15:33 Guillaume Martin, Victor Laffey et Anthony Perez, c'est bien ça.
01:15:37 On doit avoir, bien sûr, nos deux coureurs de l'équipe
01:15:41 Sudal Quick-Step, Julien Laphilippe et Andrea Bagioli.
01:15:45 - Julien va les tuer, là.
01:15:48 - Il vient de discuter avec Andrea Bagioli.
01:15:52 Je ne sais pas ce qu'il s'est dit, mais j'ai l'impression
01:15:55 qu'il veut rouler pour le jeune Italien.
01:15:58 - Quand il roule pour l'Italien, il roule pour lui en même temps.
01:16:02 - Oui.
01:16:04 - Romain en met une quand ?
01:16:06 - Attention, attaque.
01:16:08 - Anthony Perez, à l'instant.
01:16:11 C'est une image dont vous parliez, où on discute
01:16:14 entre Bagioli et Laphilippe.
01:16:16 - Il est bien sorti.
01:16:18 - Très bien joué.
01:16:20 Ils sont trois coureurs à l'avant, c'est eux les plus remuants.
01:16:23 Ils vont jouer le surnombre.
01:16:25 - Anthony Perez est sorti, et derrière, personne n'a réagi.
01:16:28 Est-ce que ça veut dire qu'on ne peut pas suivre Anthony Perez
01:16:31 ou est-ce que ça veut dire qu'on cible un peu les coureurs
01:16:34 derrière lesquels on roule et d'autres que l'on laisse partir ?
01:16:37 - Oui, c'est ça.
01:16:39 Quand on voit un coureur arriver avec autant d'élan,
01:16:42 on a tendance à regarder ses pieds et à ne pas prendre la roue.
01:16:45 On sait qu'il a beaucoup d'élan et de vitesse.
01:16:48 Si on veut sauter dans la roue, ça va demander un effort très important.
01:16:51 - Anthony Perez est un peu dans son élément avec ce col de la Grande-Limite.
01:16:54 Il attaque au moment où son équipier est en train de se ravitailler.
01:16:57 Son équipier est son leader, Guillaume Martin.
01:17:00 Mais ça fait tout à fait le jeu de Guillaume.
01:17:03 Il est le seul adversaire de l'équipe cofidis désormais de réagir.
01:17:06 Et pendant ce temps, Guillaume Martin peut observer tout cela
01:17:09 sans avoir à produire le moindre effort.
01:17:12 - Martin avait déjà mis deux cacahuètes avant.
01:17:15 Les deux cacahuètes, c'était peut-être pour préparer cette attaque.
01:17:18 - C'est-à-dire que le leader peut en cacher un autre.
01:17:21 - Je pense qu'il n'y a pas de leader.
01:17:24 Ils sont tous les deux avec Victor Laffey qui est revenu dans ce groupe.
01:17:27 Ils sont trois coureurs.
01:17:30 Ils vont essayer de jouer le surnom.
01:17:33 Ce sera une circonstance de course qui fera que l'un d'entre eux
01:17:36 tire son épingle du jeu.
01:17:39 Mais je ne pense pas qu'il y ait de hiérarchie très claire
01:17:42 et très définie entre ces trois coureurs.
01:17:45 - Et derrière, on perd du temps.
01:17:48 Vous le voyez, l'écart est de pratiquement 30 secondes.
01:17:51 Anthony Perez vainqueur l'an passé de la classique Loire-Atlantique.
01:17:54 Mais c'est avant tout un excellent match.
01:17:57 - Laffey est toujours là.
01:18:00 - Ce ne sont pas les conditions qui l'affectionnent.
01:18:03 Le vent, les bordures, ce n'est pas sa tasse de thé.
01:18:06 Ce n'est pas ce qu'il préfère.
01:18:09 - Mais il n'a pas pris de vent.
01:18:12 - Il n'a pas pris de vent.
01:18:15 - Il a pris de la pluie.
01:18:18 - Il a pris de la pluie.
01:18:21 - Il a pris de la pluie.
01:18:24 - C'est ce qu'il préfère.
01:18:27 - Mais il n'a pas pris de vent.
01:18:30 - C'est ce qui lui permet d'être à ce niveau-là de la course.
01:18:33 - Il ne va pas pouvoir en mettre une.
01:18:36 Il est encore loin de l'arrivée.
01:18:39 37 km.
01:18:42 Avec le vent tel qu'il est placé, il vous en a encore pour 50 minutes d'effort.
01:18:45 Ça va être très long.
01:18:48 - C'est mission impossible.
01:18:51 - C'est les géants qui sont en train d'attaquer.
01:18:54 Anthony Perez, c'est 1,90 m.
01:18:57 Et Dorian Godon, ça ne doit pas être beaucoup moins.
01:19:00 - C'est incroyable.
01:19:03 On le répète, il n'a pratiquement jamais été à l'abri.
01:19:06 Il n'a pas été économique.
01:19:09 Il est capable d'en mettre encore une dans le final.
01:19:12 C'est pas mal.
01:19:15 - Zimmerman, qui vient d'opérer la jonction.
01:19:18 Avec Dorian Godon.
01:19:21 Mais derrière, on n'est vraiment pas loin.
01:19:24 Là, on a réagi.
01:19:27 Alors qu'on n'avait pas réagi sur l'attaque très tranchante d'Anthony Perez.
01:19:30 Que l'on retrouve toujours en tête actuelle.
01:19:33 - C'est un peu normal.
01:19:36 Un homme seul.
01:19:39 On n'est pas loin encore d'une heure de course.
01:19:42 Sur un homme seul, on n'a pas raison de trop bouger.
01:19:45 Mais quand vous en mettez un deuxième et un troisième,
01:19:48 là, ça fait beaucoup.
01:19:51 - Pour expliquer la différence,
01:19:54 par rapport à Victor Koretsky, qui attaquait dans le mur d'Alex.
01:19:57 Ce n'était pas judicieux.
01:20:00 On était encore plus loin de l'arrivée.
01:20:03 Et là, vous me dites que c'est plus judicieux.
01:20:06 - Oui, on est beaucoup plus près de l'arrivée.
01:20:09 Et au moment où Koretsky a attaqué, tout le groupe était complet.
01:20:12 Les autres équipes étaient encore à 3 voire à 4.
01:20:15 Puisque Kofidi c'est encore à 3.
01:20:18 En plus, il attaque dans une bosque à red.
01:20:21 Il est obligé de se mettre à la limite.
01:20:24 Et d'ailleurs, il n'est plus là, Koretsky.
01:20:27 - Merci Cyril Guimard.
01:20:30 On va laisser descendre le col de la Grande Limite.
01:20:33 Pour l'instant, un homme en tête, Anthony Perez.
01:20:36 Derrière, ça s'est regroupé.
01:20:39 - 31 kilomètres à couvrir.
01:20:42 Avec un homme en tête dans cette faune d'Rome classique.
01:20:45 Les boucles de Romardèche.
01:20:48 Rendez-vous traditionnel de ce mois de février.
01:20:51 Anthony Perez en tête avec 57 secondes d'avance.
01:20:54 Sur le groupe des favoris.
01:20:57 Dans lequel figurent Julien Laphilippe, David Goddu et Romain Bardet.
01:21:00 Et puis derrière, un peu le ton de l'équipe.
01:21:03 - C'est un peu le ton de l'équipe.
01:21:06 - Et puis derrière, un peu le ton de battu qui navigue à 2 minutes 30 environ.
01:21:11 On va tout de suite retrouver sur la moto l'équipe.
01:21:14 Christophe Riblon.
01:21:17 Parce qu'il y a du changement derrière à la poursuite de l'homme de tête.
01:21:20 - Effectivement, on se regarde beaucoup dans ce groupe de contrôle.
01:21:23 Ça permet à Anthony Perez de prendre de l'avance.
01:21:26 On annonce à peu près une minute.
01:21:29 Ce qui est important, c'est que David Goddu a récupéré un équipier.
01:21:32 Quentin Paché est rentré dans la descente.
01:21:35 En compagnie de Lucas Erickson qui était avec lui.
01:21:38 Et aussi Simon Clark de l'équipe Israël qui est rentré.
01:21:41 Donc 3 coureurs qui viennent de revenir sur le groupe Julien Laphilippe.
01:21:44 - Oui, 3 coureurs qui étaient en difficulté.
01:21:47 Mais on l'a vu, on peut être en difficulté en raison du vent.
01:21:50 Pour faire clair, on prend un courant d'air.
01:21:53 C'est bien ça, si on voulait résumer un peu ça.
01:21:56 - On passe par la fenêtre.
01:21:59 - Un petit peu comme quand on commet une faute dans une régate en voile.
01:22:02 - Mais ça ne veut pas dire que le bateau n'avance pas.
01:22:05 - Ce n'est pas dépendant forcément de la forme physique.
01:22:08 Si le vent s'engouffre dans notre roue avant, on ne contrôle plus le vélo.
01:22:11 On va dans l'herbe.
01:22:14 On n'y est pour rien.
01:22:17 Ça n'a rien à voir avec notre condition physique.
01:22:20 Quentin Paché qui est revenu, ça va être un très grand soutien pour David Goddu.
01:22:23 - Et également Woods qui récupère Simon Clark aux avant-postes.
01:22:26 2 coureurs de l'équipe Israël.
01:22:29 - Simon Clark est tout seul de Israël.
01:22:32 - Je pensais qu'il y avait encore Woods.
01:22:35 Et à l'arrière, celui qui ferme le portier.
01:22:38 - C'est incroyable.
01:22:41 Ils étaient 30, il était dernier.
01:22:44 Il y en a 2 qui sont rentrés.
01:22:47 Il aime cette place.
01:22:50 - Nourian Godon.
01:22:53 - Ça lui permet d'avoir une grande visibilité.
01:22:56 - Il a pas réussi à rentrer.
01:22:59 - Il a pas réussi à rentrer.
01:23:02 - Il a pas réussi à rentrer.
01:23:05 - Il a pas réussi à rentrer.
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01:36:35 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:38 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:41 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:44 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:47 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:50 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:53 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:56 - Il a pas réussi à rentrer.
01:36:59 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:02 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:05 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:08 - Il a pas réussi à rentrer.
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01:37:14 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:17 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:20 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:23 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:26 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:29 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:32 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:35 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:38 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:41 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:44 - Il a pas réussi à rentrer.
01:37:47 - On a moins d'une minute en ce qui concerne les poursuivants immédiats.
01:37:51 - On passe la parole à Christophe Rébaud.
01:37:54 - À l'arrière, Guillaume Martin qui vient de récupérer Victor Laffey.
01:37:58 - Je vous disais tout à l'heure qu'il y avait une bonne entente.
01:38:01 - Finalement, ce n'est pas une si bonne entente que ça.
01:38:04 - Il y a beaucoup de coureurs qui ont des équipiers à l'avant.
01:38:07 - C'est Dorian Godon qui est le coureur le plus actif dans ce groupe.
01:38:10 - Et confirmation, on a 2 degrés à la voiture.
01:38:13 - Il fait froid.
01:38:16 - On le ressent à travers les images que nous propose notre réalisateur.
01:38:19 - On voit les coureurs.
01:38:22 - La sélection a été incroyablement spectaculaire.
01:38:25 - Tout au long de cette faune drone classique.
01:38:28 - On voit que les rescapés ne sont pas très fringants.
01:38:31 - Avec des différences qui restent malgré tout limitées.
01:38:34 - Ce serait une mauvaise nouvelle.
01:38:37 - Vous voyez comment ça change les coureurs.
01:38:40 - C'est un peu comme un bateau.
01:38:43 - C'est une mauvaise nouvelle.
01:38:46 - Tout à l'heure, on avait une équipe que Phyllis sur-représentait.
01:38:49 - On a l'un de ses représentants qui est à l'avant de la course.
01:38:52 - Il est toujours en tête avec près d'une minute d'avance.
01:38:55 - Mais derrière, il n'y en a plus un seul.
01:38:58 - Christophe nous dit que Victor Laffey et Guillaume Martin sont en poursuite.
01:39:01 - Mais on se retrouve malgré tout dans une situation inconfortable.
01:39:04 - On se dit qu'il est sorti très loin de l'arrivée.
01:39:07 - Il est sorti très loin de l'arrivée.
01:39:10 - Il est sorti à 37 km de l'arrivée.
01:39:13 - C'était donc considérable cette distance.
01:39:16 - Il n'a pas la faveur des pronostics avec seulement une minute d'avance à 20 km de l'arrivée.
01:39:19 - Tout à l'heure, on ne roulait pas.
01:39:22 - On a laissé les cars prendre du champ.
01:39:25 - Et maintenant, quand on voit Julien Laphilippe, les soudales Quick-Step,
01:39:28 - On ne peut plus se débrouiller.
01:39:31 - On ne peut plus se débrouiller.
01:39:34 - On ne peut plus se débrouiller.
01:39:37 - Quand on voit les soudales Quick-Step qui sont seules à être représentées par deux coureurs,
01:39:40 - Quand on voit les soudales Quick-Step qui sont seules à être représentées par deux coureurs,
01:39:43 - Avec Julien Laphilippe, on se dit que ça va être très compliqué pour lui.
01:39:46 - Je rectifie, c'était 38 km.
01:39:49 - Vous faites bien de rectifier, ça n'a rien à voir.
01:39:52 - Pas 37, c'est 38.
01:39:55 - Les coureurs ont repris le vent dans le dos et ils attaquent la côte de Granne.
01:39:58 - Ça va être l'un des rares moments où ils vont avoir le vent dans le dos pour ce final.
01:40:01 - Ça va être l'un des rares moments où ils vont avoir le vent dans le dos pour ce final.
01:40:04 - On voit Julien, on a l'impression qu'il se sacrifie pour Andréa Abadjoli.
01:40:07 - On voit Julien, on a l'impression qu'il se sacrifie pour Andrea Abadjoli.
01:40:10 - On voit Julien, on a l'impression qu'il se sacrifie pour Andrea Abadjoli.
01:40:13 - On ne sait jamais.
01:40:16 - Julien est capable de se dévoiler très tôt.
01:40:19 - Julien est capable de se dévoiler très tôt.
01:40:22 - Quand il est devenu champion du monde, surtout la deuxième fois,
01:40:25 - On a l'impression qu'il est capable de multiplier les attaques et de jouer sa carte personnelle.
01:40:28 - On a l'impression qu'il est capable de multiplier les attaques et de jouer sa carte personnelle.
01:40:31 - Il y a des moments où il est capable de faire passer tout le monde.
01:40:34 - Il y a des moments où il est capable de faire passer tout le monde.
01:40:37 - Mais c'est les seuls à être deux, donc ça veut aussi d'assumer la poursuite.
01:40:40 - Mais c'est les seuls à être deux, donc ça veut aussi d'assumer la poursuite.
01:40:43 - En l'occurrence, c'est Abadjoli qui vient de prendre un relais.
01:40:46 - En l'occurrence, c'est Abadjoli qui vient de prendre un relais.
01:40:49 - Devant Romain Bardet, David Goddu, Quid Simons, Julien Alaphilippe, Rui Costa.
01:40:52 - Devant Romain Bardet, David Goddu, Quid Simons, Julien Alaphilippe, Rui Costa.
01:40:55 - Et encore Corbyn Strong qui ferme la marche.
01:40:58 - En ce qui concerne le troisième échelon, on retrouve à nouveau Christophe Riblon sur la moto de l'équipe.
01:41:01 - En ce qui concerne le troisième échelon, on retrouve à nouveau Christophe Riblon sur la moto de l'équipe.
01:41:04 - Ce n'est pas fini pour le deuxième groupe.
01:41:07 - On a Doran Godon qui s'est un peu isolé, qui a pris un gros relais au pied de la bosse.
01:41:10 - Il a une trentaine de mètres d'avance sur ses compagnons de poursuite.
01:41:13 - Il a une trentaine de mètres d'avance sur ses compagnons de poursuite.
01:41:16 - On les aperçoit, on aperçoit le groupe Goddu Alaphilippe là-bas.
01:41:19 - Il y a une vingtaine de secondes, vraiment, ils les ont en point de lumière.
01:41:22 - Pour moi, ce n'est pas terminé pour ce deuxième groupe, ça peut tout à fait rentrer encore.
01:41:25 - Le vainqueur n'est peut-être pas dans ses deux premiers échelons, l'homme de tête ici, Anthony Perez, et le groupe Julien Alaphilippe.
01:41:33 - L'incertitude demeure à moins de 20 km de l'arrivée.
01:41:38 - Il résiste bien avec une minute, alors que derrière, même si la poursuite n'est pas des plus intensives, elle est quand même régulière.
01:41:46 - Il n'y a plus de temps mort derrière, on continue à un bon tempo, au moins à la même vitesse que l'homme de tête.
01:41:51 - Il reste un peu moins de 19 km, ce n'est pas toujours fait pour Anthony Perez.
01:41:58 - Non, non, rien n'est... c'est vraiment l'incertitude totale.
01:42:02 - Petit moment de répit, on vous l'a dit.
01:42:05 - Non, c'est fini, c'est fini le moment de répit.
01:42:08 - Il a avalé la bosse à une vitesse impressionnante, Anthony Perez.
01:42:14 - J'allais dire moment de répit par rapport au vent, mais on l'a vu faire demi-tour.
01:42:17 - Ils vont reprendre le vent de face.
01:42:20 - Enfin, faire demi-tour, on s'est compris, il a pris une épingle à cheveux, il ne fait pas demi-tour comme hier, Victor Koretsky, dans le mur de Cordas.
01:42:28 - Ils vont reprendre le vent de face jusqu'au mur d'Alex, donc ça va être un moment un petit peu délicat pour Anthony, qui est tout seul.
01:42:35 - Le mur d'Alex, effectivement, tu le passes ou tu ne le passes pas.
01:42:39 - Il ne faut pas taper la tête dans le mur.
01:42:41 - Entre nous, Pierre, penses-tu qu'il y en a beaucoup qui soient saignants derrière et plus saignants qu'Anthony ?
01:42:47 - Anthony, moi, il me fait une très très bonne impression. Il est très puissant, il est très fort et comme je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est pas...
01:42:54 - Je vous interromps, regardez, le groupe 3, c'est intéressant, avec Dorian, c'est Dorian Godon qui est en train de sortir là, pour essayer d'entrer tout seul.
01:43:01 - Ici, avant cette épingle à cheveux, il a pu voir justement les coureurs du groupe à la Philippe qui le précèdent.
01:43:07 - C'est un petit peu en ordre dispersé. On va retrouver, vous le voyez en bas de l'écran, Christophe Rébillon sur la moto de l'équipe.
01:43:12 - Oui, c'est ça Patrick, vous avez bien reconnu Dorian Godon, George Zimmerman et Simon Clark, qui là, sur le sommet, ont tenté d'accélérer.
01:43:21 - Là, on est en train de prendre l'épingle à cheveux à gauche, mais voilà, je vous disais, il y a de la volonté dans ce groupe pour rentrer à l'avant, ce n'est pas fini.
01:43:27 - Non, ce n'est pas fini, bien sûr, mais on n'a plus que 18 kilomètres et en termes de difficultés désormais,
01:43:33 - et bien après la côte de Granne, il ne reste plus que le mur d'Alex prolongé par le plateau de Soulier et puis bien sûr, la bosse de l'arrivée, pour faire la décision dans cette faune d'aumône classique.
01:43:45 - On a l'impression que l'écart ne bouge pas, on a envie de taper sur notre écran pour être sûr quand même que 59 secondes, non, non, ça ne change pas.
01:43:58 - On arrive déjà à Alex, oui, voilà, on vire à droite et on va aller chercher le village, le bourg d'Alex pour escalader pour la quatrième fois aujourd'hui le mur d'Alex.
01:44:10 - J'imagine que comme le mur de Cornas hier, bien sûr, Pierre-Roland l'a monté quatre fois pour être sûr lors de son repérage.
01:44:20 - Oui, mais il y a une petite transition là, il y a un petit bout de plat avant d'aller chercher le mur d'Alex, il y a encore quelques kilomètres.
01:44:28 - Et toujours ce vent de face, mais comme je vous l'ai dit, je me répète un peu, mais Anthony Perez, ce n'est pas le genre de la maison de coincer, donc il va vraiment falloir venir le chercher, il ne faut pas s'attendre à une défaillance de sa part.
01:44:38 - Il essaye de baisser la tête pour être le plus aéropossible, d'avoir une meilleure pénétration dans l'air possible.
01:44:44 - Mais sur l'autre épingle à cheveux, l'avant dernier virage, il y avait une très très belle relance.
01:44:51 - Bon, je vous confirme, le pointage là, il est un petit peu bloqué, l'écart est plus important qu'il ne l'était, ça veut dire que finalement, l'homme de tête est en train de reprendre un petit peu le large.
01:45:01 - Une treize nous indique-t-on sur un écart en poste fixe, ça veut dire quand même qu'Anthony Perez n'est pas résigné.
01:45:09 - On n'est pas encore à Alex, on est entre Gran et Alex pour aller chercher ce mur d'Alex, il faut aller un petit peu plus loin là-bas.
01:45:17 - Le sommet du mur d'Alex est à 13 kilomètres de l'arrivée.
01:45:21 - Voilà, donc il y a cette transition de 3 kilomètres.
01:45:24 - Ça s'enchaîne très vite avec le plateau du Soulier qui est 3 kilomètres plus loin après le mur d'Alex.
01:45:31 - Et après il y aura 10 kilomètres devant de face pour aller chercher la montée finale qui nous amène ici sur la ligne d'arrivée.
01:45:37 - Allez, Corbyn Strong, Julien Alaphilippe, Rui Costa, Andrea Baggioli, Quinn Simmons, j'ai oublié de citer de l'autre côté Romain Bardet et bien sûr David Goddu, composent le groupe de poursuivants.
01:45:48 - Est-ce que Dorian Godon est sur le point de revenir sur ce groupe ? On l'a vu faire l'effort seul tout à l'heure il y a quelques kilomètres.
01:45:54 - Est-ce qu'il bute contre le vent ? Christophe Riblon, si vous pouvez intervenir pour nous donner des nouvelles justement de la poursuite derrière les favoris.
01:46:02 - Tout s'est regroupé dans mon groupe mais on n'est pas très loin, on les a percevés là, les pinglages feux quand on a repris la grande route et le vent défavorable.
01:46:12 - Honnêtement on les a encore en point de mire donc on y croit toujours dans ce groupe, en tout cas on se relaie même s'il y a 2-3 coureurs qui sont un peu réticents à prendre les relais.
01:46:21 - Honnêtement il y a une belle énergie encore dans ce groupe et Dorian c'est vraiment un moteur, dans ce groupe il prend énormément de relais, il encourage beaucoup ses compagnons de poursuite.
01:46:30 - Garenge Ferro me signale 23 secondes entre les deux groupes, bien sûr les deux groupes à la poursuite d'Anthony Perez.
01:46:38 - Voici le premier, le problème Cyril Guimard c'est que derrière si on produit un effort trop violent on va le payer dans le mur d'Alex.
01:46:45 - L'imminence du mur d'Alex retient peut-être quelques velléités quand même, pour être tenté avec 20 et quelques secondes, tenter de faire le saut.
01:46:53 - Si vous rentrez trop vite sur le groupe de tête, d'autant que l'allure est beaucoup plus harmonieuse dans le premier groupe de contre avec le groupe Julien Alaphilippe,
01:47:03 - alors que derrière c'est un petit peu plus décousu au niveau de la poursuite, donc à cause de cela on fait également beaucoup plus d'efforts, alors que là ça tourne bien, c'est huilé,
01:47:14 - c'est pas très efficace, c'est pas très incisif, mais on est quand même dans une gestion économique.
01:47:20 - Pierre Roland, on spécule aussi peut-être sur la fatigue qui va gagner probablement avec ce vent de face sur le retour vers Etoile-sur-Aune, avec ce vent de face qui gêne la progression d'Anthony Perez.
01:47:32 - Ah non, mais là on voit, ils sont complètement plantés, c'est des coureurs professionnels, mais là ils sont à à peine 30 km/h, tellement il y a du vent de face.
01:47:41 - Anthony Perez, il faut aussi souligner, c'est un spécialiste du compte-la-montre, il a terminé plusieurs fois dans les 10 premiers sur les championnats de France, vraiment l'effort solitaire ça lui fait pas peur.
01:47:51 - Et l'on franchit la Drôme, évidemment cette rivière qui a donné son nom au département de la Drôme, un affluent du Rhône.
01:48:02 - On a franchi aussi 1 minute 20.
01:48:05 - Oui c'est bien parti, c'est très très bien parti pour Anthony, et si le groupe de contre revient sur le groupe à la Philippe, là ce sera encore à son avantage, encore un avantage supplémentaire pour lui.
01:48:17 - Voilà la Drôme, qui est quand même une rivière un petit peu moins importante que la Saône, l'Isère, attendez les affluents du Rhône, la Durance, mais qui reste malgré tout effectivement l'un des principaux affluents que l'on apprenait jadis dans les écoles primaires.
01:48:44 - Cyril, il est très bien posé Anthony.
01:48:47 - Là il a une belle position pour rentrer dans le vent, ce qui est important quand il y a du vent de face.
01:48:55 - Baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur comme on dit.
01:48:59 - Ah ça on me l'a dit, j'étais tout petit déjà.
01:49:02 - Et quand je dis petit c'était pas grand.
01:49:05 - Et voilà ils approchent du mur d'Alex, on va savoir au sommet avec l'écart qu'il aura, on va commencer à imaginer si c'est possible ou pas pour Anthony Perez.
01:49:16 - Les preuves de vérité pour l'homme de tête qui est sorti à 38 km de l'arrivée tout à l'heure, 38 km on est à pratiquement 14 km, on le saura en tout cas quand on arrivera dans ce mur d'Alex.
01:49:31 - Il n'y a pas 50 solutions, il ne pète pas dans la montée et à partir de ce moment là on peut dire qu'il a course gagnée ou il bute un petit peu et derrière ça sort.
01:49:45 - Ça sort à 2 ou 3 et là c'est pas encore fait.
01:49:49 - On y est c'est parti pour 1 km à 10% de moyenne.
01:49:53 - On va voir s'il monte plus vite que toi tout à l'heure Pierre.
01:49:57 - On va surtout voir s'il monte aussi vite que Julien Laphilippe, David Goddou et Romain Bardet entre autres, lancés à sa poursuite.
01:50:04 - Retenez quand même cet écart d'1 minute 35 au pied du mur d'Alex et on verra qu'elle sera l'avance du coureur.
01:50:13 - Il n'a pas l'air de coincer aujourd'hui.
01:50:15 - Il a de la force.
01:50:17 - Il a de la force, il va monter en haut.
01:50:19 - Il y a la caméra dessus le chien pour le groupe de chasse.
01:50:21 - Il va monter jusqu'en haut en danseuse c'est une évidence.
01:50:24 - Et je rappelle pas d'autre coureur de l'équipe Cofidis dans le groupe de poursuivant mais dans un deuxième groupe, pas très loin derrière à un peu plus de 20 secondes.
01:50:34 - Donc beaucoup de choses reposent désormais en ce qui concerne l'équipe Cofidis pour ne pas dire l'essentiel sur les épaules d'Anthony Perez qui a pris très tôt l'initiative.
01:50:44 - Sûrement pour favoriser également la course de ses coéquipiers.
01:50:48 - Il arrive dans la partie la plus raide.
01:50:50 - Il a tout mis à gauche, enfin il a mis petit pour bien tourner les jambes.
01:50:54 - Et là il a 300 mètres à passer en force, en danseuse.
01:51:01 - Pas de soucis, pas de soucis.
01:51:03 - Ça ne coince pas.
01:51:05 - Il n'est pas beaucoup plus que 8 km/h que moi hier.
01:51:08 - Non, à la même vitesse et il ne parle pas.
01:51:11 - T'étais mieux que lui quand même.
01:51:13 - J'aurais dû reprendre une licence quand même.
01:51:16 - Pierre vous parlez de la première, de la deuxième, de la troisième ou de la quatrième ascension ?
01:51:20 - La première.
01:51:22 - Il a de la force.
01:51:25 - Il y avait moins de vent aussi quand je suis passé.
01:51:29 - C'est vrai qu'il te poussait toi tout à l'heure.
01:51:32 - Non c'était la côte de l'arrivée.
01:51:36 - Vraiment encouragé.
01:51:39 - C'est la 18ème ascension des coureurs aujourd'hui.
01:51:42 - Ils en ont plein les pattes maintenant.
01:51:44 - On salue le public quand même parce qu'il fait froid pour les coureurs.
01:51:47 - Mais au moins ils sont quand même en mouvement.
01:51:49 - Le public reste stoïque attendant le passage des coureurs.
01:51:52 - Parfois en plein courant d'air.
01:51:54 - Il faut aimer le vélo pour rester là planté dehors.
01:51:57 - Là oui Anthony c'est la partie la plus dure.
01:51:59 - Ils ont passé le mur mais là il faut remettre du braquet.
01:52:01 - Il faut reprendre de la vitesse et là ça fait très très mal aux jambes.
01:52:04 - En plus avec le vent de face on n'arrive pas à se relancer.
01:52:07 - Mais là il va bientôt plonger.
01:52:09 - Ça fait une 40.
01:52:12 - C'est très bien parti.
01:52:15 - Il est en train de réaliser un truc peut-être bien.
01:52:18 - Ne vendons pas la peau de l'ours mais quand même cette offensive de grand style d'Anthony Pérez aura marqué cette édition de la faune Drôme Classique.
01:52:30 - On était sur le troisième échelon, le groupe de Guillaume Martin.
01:52:35 - On est en train grâce à cette vue d'hélicoptère de revenir sur le groupe à la Philippe qui précède ce groupe de poursuivants.
01:52:48 - Regardez Romain Bardet en dernière position avec Corbyn Strong juste devant.
01:52:52 - David Goddic qui attaque.
01:52:54 - Ça fait le forcing.
01:52:56 - Non c'est Julien Laphilippe.
01:52:58 - Non c'est Badjoli qui attaque.
01:53:00 - Badjoli qui attaque alors que Julien Laphilippe au contraire est à la limite.
01:53:03 - Regardez derrière il est en train de céder l'ancien champion du monde.
01:53:06 - Alors que Quincy Mons et David Goddic parviennent à suivre pour l'instant Andréa Badjoli.
01:53:10 - Et non il n'arrive pas à le suivre finalement.
01:53:13 - Badjoli accélère encore et c'est David Goddic qui va faire l'effort peut-être pour ne pas laisser filer le vainqueur de la Drôme Classique il y a deux ans.
01:53:20 - Voilà il va pouvoir revenir.
01:53:22 - Il est quand même facile David Goddic sur ce retour.
01:53:25 - Il se fait mal, il se fait mal pour rentrer.
01:53:28 - Il ne s'amuse pas du tout mais Badjoli est très très fort.
01:53:33 - Là on a quand même deux hommes qui sont en train de se détacher et qui vont peut-être se rapprocher d'Anthony Perez.
01:53:40 - On va faire le point sur les écarts.
01:53:42 - On avait une 35 ils ont repris un petit peu de temps apparemment.
01:53:45 - Ils ont repris une dizaine de secondes dans cette montée essentiellement grâce à l'attaque livrée par Andréa Badjoli et prolongée maintenant par David Goddic.
01:53:54 - Mais finalement c'est pas beaucoup, c'est peu par rapport à l'homme de tête alors que Julien est maintenant décroché.
01:54:03 - Oui il est avec Corbyn Strong à l'arrière de ce groupe. Romain Bardet avec quelques mètres d'avance n'a pas pu accompagner sur cette attaque de Badjoli.
01:54:10 - Et devant on a encore d'autres coureurs qui étaient dans ce groupe. On a Rui Costa.
01:54:16 - Il est parti.
01:54:18 - Là on revient sur l'homme de tête.
01:54:20 - Ils sont un par un sur le sommet du mur. Ça a été une course, je pense que les coureurs ce soir vont être très très fatigués.
01:54:27 - Oui c'est quand même impressionnant. Et là ça doit faire du bien quand même parce qu'il sait qu'il a perdu.
01:54:33 - Regardez l'ardoisier qui renseigne Anthony Perez sur son écart. Il se dit "mince j'ai perdu que 10 secondes".
01:54:39 - Alors là il faut vraiment sûrement le moral gonfler. Toujours dans une parfaite gestion, très concentré sur son effort.
01:54:47 - On peut commencer à parler d'un exploit pour Anthony Perez aujourd'hui ?
01:54:52 - Dans 1 km il va tourner à droite, il va monter le plateau de Soulier. C'est vraiment pas une difficulté très très difficile.
01:54:59 - Et après ce qui va être le plus difficile c'est ces 9 km avec le vent de face en haut du plateau de Soulier.
01:55:05 - Espérons qu'il a pensé à manger, qu'il ne se prenne pas un coup de fringal.
01:55:09 - Parce que sur presque 1 heure d'effort il est parti à 38 km, 38 km c'est pratiquement 50 secondes.
01:55:17 - Et là sur 50 secondes compte tenu de l'intensité de l'effort, il épuise ses réserves. Et donc j'espère qu'il a bien pensé à remettre un petit peu de charbon.
01:55:27 - Oui surtout avec le froid en plus on brûle énormément de calories. Alors est-ce qu'on va se regrouper derrière ?
01:55:32 - Oui, voici Julien Laffilippe, Romain Bardet et Corbin Strong. Bardet était légèrement devant ces deux autres tout à l'heure au sommet du mur d'Alex.
01:55:41 - Là, Rui Costa est rentré.
01:55:44 - Rui Costa, Quint Simon, Sandre Abadjoli et David Goddou. Effectivement Quint Simon distancé dans un premier temps et Rui Costa qui était un petit peu plus loin ont pu opérer la jonction avec les deux attaquants du mur d'Alex.
01:55:55 - Rui Costa mon favori et pas très loin quand même, il risque d'être sur le podium.
01:56:00 - Et moi le mien il est un peu plus loin. C'était qui le vôtre déjà ?
01:56:03 - Il m'a déçu, il s'est mis en position d'équipier aujourd'hui.
01:56:07 - C'est Julien Laffilippe ?
01:56:08 - Ben oui.
01:56:09 - D'accord.
01:56:10 - On sait que la victoire est plus importante que la dénue chez Soudan-Boustef.
01:56:14 - Je ne sais pas si l'écart est bon en haut mais il vient de perdre 20 ou 30 secondes au GPS.
01:56:18 - Christophe Ribelaud, c'est à vous.
01:56:29 - Moi je me suis replacé derrière Julien Laffilippe, Corbin Strong, Romain Bardet.
01:56:34 - Les trois coureurs font tout ce qu'ils peuvent mais malheureusement on est à une quinzaine de secondes derrière.
01:56:38 - On l'a bien vu dans la dernière action du mur d'Alex.
01:56:40 - Ils étaient un petit peu juste et c'est en train de se confirmer.
01:56:43 - En plus ils sont moins nombreux que le groupe Goddou à l'avant.
01:56:47 - Donc clairement ça semble compliqué pour ces trois coureurs mais malgré tout on continue d'insister.
01:56:53 - Moi je voudrais quand même tirer un grand coup de chapeau à Perez.
01:56:56 - À l'avant il est vraiment en train de faire un gros numéro parce que la journée n'a pas été simple du tout.
01:57:01 - On voit bien là, vu les coureurs dans l'état où ils sont en train de terminer cette course, gros numéro d'Anthony Perez aujourd'hui.
01:57:09 - Oui, c'est ce qui est en train de... Alors on est prudent, on reste prudent mais c'est vrai qu'on ne le souhaite pas.
01:57:16 - S'il est repris ce sera de toute façon dans les tout derniers kilomètres.
01:57:19 - Et surtout il ne montre aucun signe de faiblesse pour l'instant.
01:57:22 - Ça commence à piocher un peu.
01:57:25 - C'est la dernière difficulté de la journée, il ne lui restera que la montée finale.
01:57:32 - Il est presque en haut, là c'est le sommet, on voit la bascule.
01:57:36 - Il a compris, il relance une dernière fois.
01:57:38 - Ce qui va être dur c'est qu'en haut ça ne bascule pas, c'est un plateau, c'est plat, donc il ne va pas pouvoir reprendre de la vitesse tout de suite.
01:57:45 - Maintenant il se bat, c'est clair. Il sait qu'il a la gagne au bout, il est en train de s'arracher maintenant.
01:57:53 - Ah bien joué !
01:57:56 - Le coup de pédale est un petit peu moins fluide.
01:57:59 - Ça commence à être un peu...
01:58:01 - Mais derrière aussi !
01:58:03 - Je rassure les supporters de Perez.
01:58:07 - Je vais pouvoir vous donner même un écart d'ici quelques temps, si on reste sur l'image du groupe Godud.
01:58:14 - On est arrivé à 1,5.
01:58:20 - On est sur le plateau de Souliers qui est également un site historique.
01:58:24 - Puisqu'on avait eu sur ce plateau de Souliers à l'époque de la Résistance, pendant la dernière guerre mondiale,
01:58:30 - On réceptionnait ici sur ce plateau l'aviation alliée qui amenait armes, munitions et mais aussi des explosifs
01:58:38 - Qui avaient permis de détruire le pont de Livron, participant à la déroute de la 19ème armée allemande.
01:58:44 - 1,20.
01:58:46 - 1,20 de retard pour les premiers poursuivants derrière Anthony Perez.
01:58:54 - Allez, ce virage et changement de direction à nouveau par rapport au vent.
01:58:59 - Ça relance bien.
01:59:12 - Oui, changement de direction mais le vent reste malgré tout défavorable.
01:59:17 - Il va y avoir le vent de face jusqu'au pied de la montée finale.
01:59:21 - Oui mais il n'y a plus que 9 km.
01:59:25 - Regardez le vent. Il suffit de regarder le drapeau français.
01:59:29 - Et d'un vent de face où les arbres, la cime de ces arbres,
01:59:37 - Vous voyez bien que de toute façon le vent est constamment défavorable sur cette fin de course,
01:59:42 - Hormis peut-être dans les tout derniers hectomètres.
01:59:45 - Les hommes derrière n'y croient plus. Ils tournent maintenant mais ne se battent plus pour essayer de rentrer.
01:59:49 - Les visages sont marqués. Il n'y a pas un coureur qui s'amuse dans le groupe de 4.
01:59:54 - Et Anthony Perez doit commencer à y croire très sérieusement.
01:59:58 - Quel numéro quand même.
02:00:03 - Je le répète, un spécialiste des comptes à la montre. Il adore cette discipline, il adore l'effort solitaire.
02:00:08 - Un compte à la montre sur un championnat c'est à peu près une heure d'effort.
02:00:11 - Donc là c'est exactement ce qu'il est en train d'effectuer à l'heure actuelle.
02:00:14 - Une 14.
02:00:22 - L'écart au chrono de Cyril Guimard est conforme à celui qui s'affiche sur votre écran.
02:00:31 - Et le groupe Julien est revenu quand même à une petite quinzaine de secondes.
02:00:35 - Je regardais les places d'Anthony Perez dans le passé sur cette épreuve à laquelle il ne participe pas pour la première fois.
02:00:44 - Il avait fait 11ème en 2019 de la Drôme Classique.
02:00:48 - C'est un coureur qui ne gagne pas beaucoup de courses mais qui est souvent placé sur des épreuves d'un jour type Coupe de France.
02:00:57 - Il a d'ailleurs quand même remporté la Classique Noire Atlantique l'année dernière.
02:01:01 - Il s'était révélé dans les années 2017-2018 en remportant coup sur coup deux étapes sur le Tour du Luxembourg.
02:01:10 - Et puis on l'a vu également d'ailleurs se placer au classement général 3ème du Tour du Luxembourg en 2017.
02:01:18 - Allez Benjamin Giraud que vous apercevez ici et qui encourage Anthony Perez.
02:01:24 - Benjamin Giraud d'ailleurs qui a rejoint l'encadrement de l'équipe Cofidis alors que c'était l'ancien coureur lui-même.
02:01:32 - Puis devenu directeur sportif chez Delco Marseille Provence.
02:01:36 - Oui il apporte de la fraîcheur dans cette équipe Cofidis.
02:01:40 - Et les coureurs pour en avoir discuté avec eux sont très contents de travailler avec lui.
02:01:46 - Christophe Riblon.
02:01:53 - Juste pour vous signaler que Julien Abdic est derrière.
02:01:56 - Julien est en train de se relever. Il y a eu un gros relais de prix par Romain Bardet et Corvin Strong.
02:02:00 - Et Julien si vous voulez la valentaine avec Mamoto, il s'est relevé et nous a même fait signe de le doubler.
02:02:06 - Donc on va rapidement après je pense aller se replacer derrière Romain Bardet et Corvin Strong.
02:02:11 - Mais voilà Julien c'est terminé pour lui aujourd'hui.
02:02:13 - Merci Christophe Riblon.
02:02:15 - Effectivement on voit Julien Alaphilippe ici sur cette image qui est tout seul dans la plaine dromoise.
02:02:21 - Avec la course qui file, il aura tenté, ils auront tenté.
02:02:25 - C'est un échec aujourd'hui mais n'oublions pas que c'est lui qui s'est imposé hier en battant au sprint son compagnon d'échappé David Goddu.
02:02:32 - A Guy Rangrange au terme de la faune Hardège classique.
02:02:37 - David c'est rare de le voir avec le visage aussi marqué.
02:02:41 - Lui qui d'habitude est assez impassible du visage.
02:02:45 - Là je pense que ça a été une journée très éprouvante avec le vent, les bosses.
02:02:50 - Bah Julie c'est pareil, normalement c'est pas un coureur très démonstratif et là on voit qu'il en a plein les pattes.
02:02:56 - Bon ils ont perdu leurs lunettes aussi, c'est peut-être le vent qui les a retirées.
02:03:02 - Ils ont été un peu ton de la pelouse, il s'est passé mille choses, je pense qu'ils vont avoir des choses à raconter ce soir les coureurs.
02:03:08 - Oui je suis pas sûr qu'ils aient pas envie de passer beaucoup de temps sur le plateau de Claire Bricoe.
02:03:13 - Je le dis comme ça, je le souhaite.
02:03:15 - Anthony Perez je le connais bien et je pense qu'il va venir nous rejoindre.
02:03:21 - Alors je vous rappelle quand même que juste après l'arrivée évidemment on aura l'occasion de débriefer avec Claire Bricoe de ce formidable week-end qu'on vous a proposé.
02:03:31 - Et que surtout les organisateurs nous ont proposé hier et aujourd'hui avec la Drôme classique.
02:03:42 - Et puis il y aura la station des Mondiaux évidemment à suivre juste après en ce qui concerne le programme de la chaîne L'Equipe.
02:03:49 - La soirée spéciale O.M. PSG ça ne se rate pas évidemment.
02:03:53 - Voilà donc en ce qui concerne les principaux rendez-vous de cette soirée.
02:03:58 - Allez encore 5 kilomètres avec le vent de face pour Anthony et je pense que ça va être bon pour lui.
02:04:04 - Il va le faire, il va remporter cette faune Drôme classique.
02:04:10 - Et il n'avait pas la faveur des pronostics, il n'était pas l'un des favoris de cette épreuve donnée aujourd'hui.
02:04:16 - Si on revient un petit peu en arrière il a vraiment mis une super attaque pour s'extirper de ce groupe après plusieurs tentatives de Guillaume Martin.
02:04:24 - Donc un vrai travail collectif en amont de son démarrage.
02:04:31 - Anthony Perez qui doit encore une fois lutter avec ce vent qui souffle par bourrasque et qui peut parfois vous faire écarter de votre ligne.
02:04:42 - Anthony Perez avait disputé l'Etoile de Bessèges, enfin il avait débuté sa saison avec le Grand Prix d'ouverture de la Marseillaise.
02:04:53 - Et puis il avait enchaîné immédiatement ensuite au tout début du mois avec l'Etoile de Bessèges qu'il avait terminé dans le top 10.
02:05:00 - C'était un signe évidemment quand on termine dans le top 10 de la première course par étapes à laquelle on participe.
02:05:06 - Neuvième de l'Etoile de Bessèges, Tour du Gard et neuvième du Tour des Alpes Maritimes et du Var.
02:05:14 - Ça c'est pas un peloton de poursuivant.
02:05:17 - Allez on va passer la parole à Christophe Riblon sur la moto derrière les poursuivants.
02:05:26 - Spectacle, quel courage, quelle abnégation des coureurs.
02:05:30 - On se rappelle quand même qu'à un moment donné, au début même dans l'émission "ça va frotter" on avait un peu évoqué le fait qu'il y avait eu des discussions,
02:05:37 - que les coureurs n'étaient pas sûrs de vouloir continuer la course.
02:05:39 - Malgré tout un grand coup de chapeau à eux parce que les conditions extrêmement compliquées, beaucoup de vent, il fait très froid.
02:05:46 - Tout à l'heure on disait ça il y a 5 minutes avec mon pilote Thierry Maladie, on a fait un petit coup de chapeau à eux.
02:05:52 - On a envie de les aider en fait, vraiment parce qu'ils nous font un peu mal au cœur.
02:05:58 - On voit qu'ils sont au bout de leur force, tout le monde est complètement à fond.
02:06:02 - Juste tirer un grand coup de chapeau parce que là c'est une magnifique journée qu'ils nous ont offerte.
02:06:06 - Alors sur cette image, Christophe Riblon on a l'impression quand même, bien sûr il faut se méfier de la perspective qui parfois écrase,
02:06:12 - on a l'impression qu'ils ne sont pas si loin que ça.
02:06:14 - Je crois que Cyril est en train de faire un écart, bon on a un écart qui nous intéresse.
02:06:18 - J'ai eu la même impression, j'ai l'impression que la caméra qui prend très loin je sais ça écrase,
02:06:24 - mais d'un seul coup on s'est dit "ouh là là mais c'est en train de se rapprocher".
02:06:28 - Effectivement d'ailleurs le chrono confirme que le groupe de chasse est en train de se rapprocher,
02:06:36 - il reste 5,2 km plus la dernière ascension et si ce n'était pas encore fini, ce serait dommage véritablement pour encore un peu plus de temps.
02:06:45 - Ce n'est pas encore fini, ce serait dommage véritablement pour Anthony Perez,
02:06:49 - mais c'est aussi la loi de la compétition, rien n'est encore fait peut-être.
02:06:52 - Les écarts sont très faibles parce que la vitesse est très lente, les coureurs sont à peine à 30 km/h,
02:06:57 - donc 30 km/h une minute ça ne représente pas une distance très importante.
02:07:02 - Donc voilà pour le groupe de chasse d'avoir Anthony en visu c'est un bon point, pour lui beaucoup moins.
02:07:11 - Oui je confirme l'écart que nous avons à l'écran est bon, 56 secondes.
02:07:16 - Là les coureurs sont à 25 km/h, c'est des coureurs professionnels, vous avez devant vous les meilleurs coureurs du monde,
02:07:22 - et ils roulent à 25 km/h tellement il y a du vent aujourd'hui.
02:07:25 - Je ne veux pas faire la journée des éloges mais sincèrement puisque Christophe Ribelaud a remercié les coureurs,
02:07:32 - moi je tiens aussi à remercier l'équipe technique, les équipes techniques parce que sur les motos ça n'a pas été facile aujourd'hui non plus,
02:07:38 - et la retransmission s'est parfaitement déroulée.
02:07:42 - On a aussi une pensée, toute l'équipe d'AMP Visual et de la chaîne d'équipe, une pensée pour le pilote hélico qui était en notre compagnie hier,
02:07:50 - Félix Clarot qui a fait son métier dans des circonstances personnelles difficiles, remplacé aujourd'hui par François Sapleyrol,
02:07:57 - et quand on est dans l'hélico, croyez-moi une journée comme aujourd'hui ce n'est pas une journée de plaisir non plus,
02:08:02 - et pourtant on a eu des images, des vues aériennes magnifiques comme s'il n'y avait aucun vent.
02:08:06 - Rodolphe Kuntz le caméraman qui est justement présent dans cet hélico est également un remercié.
02:08:12 - Allez 4,400 km encore pour l'homme de tête, là c'est parmi les poursuivants, alors attendez on en est où là ?
02:08:18 - On voit Romain Bardet en compagnie de Corbyn Strong de l'équipe Israël Premier Tech,
02:08:25 - mais ils sont donc derrière Andréa Baggioli, derrière David Goddu.
02:08:33 - Oui 55 secondes.
02:08:37 - Derrière Quill Simons et derrière Rui Costa que vous avez ici à l'image.
02:08:41 - Alors ce qui est ennuyeux et c'est ce que disait Pierre tout à l'heure, c'est que la vitesse est très basse compte tenu du vent de face,
02:08:50 - mais ça permet aussi aux poursuivants d'apercevoir l'homme de tête et de redonner un petit peu de vigueur, un petit peu de motivation,
02:08:58 - et de sentir peut-être qu'on peut revenir, donc c'est dangereux.
02:09:04 - Je vous coupe juste pour cette image qui nous montre Julien Laphilippe qui voit les groupes passer,
02:09:10 - qui ne cherche pas à les accompagner ou qui ne peut pas les accompagner.
02:09:13 - Il cherche un raccourci pour aller au plus.
02:09:16 - Tout simplement il a fait un gros week-end, c'est très bien pour lui, il va pouvoir aller sur les prochaines générales
02:09:23 - avec beaucoup d'ambition et beaucoup de motivation et de la sérénité.
02:09:27 - Donc voilà son week-end il est réussi, il a eu une victoire, il a bien travaillé aujourd'hui et il peut aller à Paris-Nice l'esprit serein.
02:09:34 - Et on sait qu'il a des objectifs évidemment cette saison, l'Estrade Bianche à court terme le 4 mars,
02:09:41 - mais ensuite après non pas Paris-Nice mais Tirreno-Adriatico, les monuments, Milan-Sanremo bien sûr,
02:09:48 - et puis le Tour des Flandres, Milan-Sanremo il l'a déjà remporté, il n'a pas remporté le Tour des Flandres,
02:09:53 - on a fait référence à sa chute il y a 2 ans et demi, et bien oui, Julien Laphilippe c'est un petit peu l'objectif de ce début de saison.
02:10:03 - Et l'Estrade Bianche c'est dans 6 jours, il doit commencer à y penser.
02:10:07 - Et c'est vrai qu'il aura fait un gros week-end de travail dans la perspective de ses objectifs.
02:10:16 - Et le vent souffle toujours, vous voyez les rafales qui viennent de côté maintenant.
02:10:21 - Et quand on connaît le poids plume d'un David Goddou par rapport à un Quincy Mons à ses côtés par exemple,
02:10:27 - alors que l'on salue ici l'association Aspiro, les pompiers à étoiles sur Rhône, c'est une belle image,
02:10:37 - et c'est une association qui a pour but justement de conserver les témoignages, justement le patrimoine des soldats du feu,
02:10:47 - vous voyez des véhicules de toutes les époques qui ont été ici alignés pour rendre hommage au passage des coureurs.
02:10:55 - Bon c'est tout bon maintenant, tout à l'heure on a eu un peu peur, c'était revenu à 55 secondes,
02:11:03 - et là à moins de 3 km c'est remonté à 1,7, oui il va aller la chercher sa victoire,
02:11:10 - une belle victoire après un véritable exploit sur cette dernière heure de course,
02:11:15 - et on peut effectivement remercier les coureurs d'avoir eu la bonne idée de ne pas arrêter au bout de 30 km de course,
02:11:22 - on aurait raté un magnifique spectacle, et même eux les coureurs ils auraient raté une magnifique course.
02:11:27 - Parce qu'on avait pour cette édition des Boucles Dromardèche, un plateau encore une fois qui n'avait jamais été réuni sur cette épreuve dans le passé,
02:11:37 - depuis une bonne dizaine d'années, à chaque édition, on s'aperçoit que les équipes, les coureurs sont de plus en plus nombreux à vouloir venir ici,
02:11:46 - certes dans un week-end où il y a la concurrence de l'ouverture en Belgique des classiques flandriennes,
02:11:53 - mais cependant les coureurs que vous avez vu aujourd'hui et ce week-end ne sont pas des coureurs qui ont tous un profil pour disputer ces classiques,
02:12:01 - certains l'ont, Julien Laphilippe aurait pu choisir d'aller disputer justement le week-end belge,
02:12:05 - non, il préfère venir ici à l'image d'une équipe qui a toujours été fidèle, en tout cas depuis de nombreuses années, à ces épreuves.
02:12:13 - Et on avait un plateau cette année qui était quand même assez remarquable avec 13 world teams parmi les plus représentatives.
02:12:22 - Allez, on va revenir peut-être quand même dans ce final et se rassurer sur la poursuite derrière l'homme de tête,
02:12:31 - et sur l'organisation ou pas d'ailleurs des coureurs qui sont en poursuite. Christophe Riblon, c'est à vous.
02:12:37 - Oui, non, juste signifier que tous les coureurs, les quatre coureurs derrière, on essaye, on s'entend bien, tout le monde prend des relais,
02:12:45 - je suis en train de dire aux pilotes que si de toute façon ils n'avaient pas le choix, s'ils ne se relayaient pas, ils allaient reculer,
02:12:52 - tellement il y avait de vent, on est à 26, 27 km/h, quand on trouve un peu d'abri, on passe les 30, mais honnêtement c'est très compliqué,
02:12:59 - mais même si on aperçoit un petit peu plus loin là-bas, Anthony Perez, franchement on roule tellement peu vite que l'écart est toujours autour de la minute,
02:13:08 - même si visuellement on pourrait croire qu'il y a moins, Anthony va l'emporter derrière, on n'a plus du tout l'énergie nécessaire pour aller le chercher.
02:13:15 - Anthony Perez, ici donc dans les deux derniers kilomètres et la route va se cabrer en vue de l'arrivée, puisque c'est une arrivée en côte,
02:13:25 - bien sûr ici à Etoile-sur-Rhône pour le terme de cette Drôme classique, c'est un parcours qui a été modifié depuis deux ans,
02:13:35 - je n'ai pas vérifié, je crois que c'est la deuxième année que l'on arrive à Etoile-sur-Rhône, et oui c'est bien ça,
02:13:42 - auparavant c'était à Heure, et avant il y a eu je crois une seule arrivée dans le village d'Heure,
02:13:49 - et pendant plusieurs années auparavant l'arrivée de la Drôme classique c'était à Livron-sur-Rhône, donc un peu plus au sud, en aval du Rhône.
02:14:00 - Là il a tourné sur la droite, il a de l'abri, il doit apprécier d'avoir enfin tourné, de ne plus avoir le vent de face,
02:14:07 - il va arriver au kilomètre, une ascension quand même assez dure en deux parties, une première partie à plus un faux plat à 4-5%,
02:14:17 - un petit replat de 100 mètres, et après les 400 derniers mètres qui sont quand même assez raides, mais il a fait le plus dur,
02:14:23 - le plus dur pour lui c'était ce vent de face, maintenant il sait qu'il a gagné, il a juste à se monter là-haut, et il pourra savourer cette victoire amplement méritée.
02:14:34 - Allez on est dans la Côte Chaude, effectivement, c'est le nom de cette difficulté finale qui emmène les coureurs vers l'arrivée,
02:14:43 - et qui pour l'instant emmène l'homme de tête vers l'arrivée. Hier le premier coureur de l'équipe Cofidis dans la faune Ardèche Classique,
02:14:50 - c'était Victor Laffey qui avait terminé au pied du podium, quatrième donc, il y avait un deuxième coureur, Guillaume Martin,
02:14:57 - qui avait réalisé un top 10, huitième Guillaume Martin hier de l'Ardèche Classique à Guirand-Grange,
02:15:04 - et bien les coureurs de l'équipe Cofidis ont été présents sur les deux journées, ils leur manquaient la victoire,
02:15:09 - elle va être obtenue dans quelques instants par Anthony Perez.
02:15:13 - Il est dans le replat, à quel plaisir pour moi de commenter la victoire d'un copain.
02:15:21 - Ben oui !
02:15:23 - C'est vraiment un ami !
02:15:25 - C'est pas encore une habitude !
02:15:27 - Non, non, non, pour moi c'est vraiment beaucoup d'émotion.
02:15:30 - Ça se voit, enfin les téléspectateurs ne le voient pas, mais nous on peut le constater, Anthony Perez,
02:15:35 - dans ce dernier effort, rappelons que c'est la troisième fois qu'il monte cette côte vers l'arrivée,
02:15:47 - mais cette fois il va pouvoir prendre un peu de plaisir parce qu'il a une avance relativement confortable,
02:15:55 - le public est là pour l'accueillir après un véritable exploit, 38 kilomètres en solitaire pour aller chercher ce succès.
02:16:02 - Dis-moi qui tu as battu ?
02:16:06 - Derrière il y a du beau monde, il y a quand même deux champions du monde,
02:16:11 - Rui Costa et Julien Alaphilippe, trois maillots de champions du monde.
02:16:16 - Oui, c'est quand même assez remarquable.
02:16:20 - Il a bien réussi son coup, je ne pensais peut-être pas que ça allait se jouer dans un tel scénario,
02:16:27 - avec un tel scénario, cette fin de course, mais oui, on ne pensait pas du tout,
02:16:33 - quand il a démarré dans le col de la Grande Limite, qu'il serait capable de tenir face à la poursuite engagée par ses adversaires,
02:16:41 - et bien il a réussi à le faire. Magnifique succès pour Anthony Perez,
02:16:47 - sa quatrième victoire professionnelle après les deux étapes remportées sur le tour du Luxembourg,
02:16:53 - après sa victoire d'étape également sur le tour des Alpes-Maritimes et du Var il y a trois ans,
02:16:59 - la classique Loire-Atlantique l'année dernière, et bien cette victoire dans la faune Drôme classique d'Anthony Perez,
02:17:05 - beau succès de l'équipe Cofidis, le quatrième d'ailleurs depuis le début de la saison.
02:17:11 - Et pour la deuxième place, peut-être David Goddu ?
02:17:15 - David Goddu ou Andrea Baggioli, on rappelle que le deuxième a déjà remporté cette Drôme classique,
02:17:22 - mais on sent les poursuivants émoussés au premier plan de sa R66 Queen Simmonds,
02:17:28 - l'ancien champion du monde Rui Costa également pour compléter ce quatuor.
02:17:33 - Le sprint n'a pas encore été déclenché en ce qui concerne les poursuivants.
02:17:39 - Et bien voilà, c'est le cas maintenant avec Andrea Baggioli qui vient de porter cette accélération,
02:17:44 - David Goddu qui tente de réagir, oh là là David Goddu c'est difficile, il ne parvient pas à suivre pour l'instant,
02:17:50 - Andrea Baggioli qui semble s'envoler, Queen Simmonds, non c'est finalement Rui Costa qui entame son sprint,
02:17:55 - Rui Costa qui aime ce genre d'arrivée, est-ce qu'il va pouvoir revenir sur Andrea Baggioli ?
02:17:59 - Oui Rui Costa est en train de revenir dans le sillage de l'italien, le portugais, l'italien roux dans roux,
02:18:04 - et bien on va voir non finalement Rui Costa qui se décale pour aller chercher la deuxième place devant Andrea Baggioli,
02:18:10 - David Goddu se contente de la quatrième place, Queen Simmonds cinquième à l'arrivée de cette Drôme classique.
02:18:18 - Allez c'est pas terminé alors que l'on voit ici Mathias Schelmoze qui va aller chercher la sixième place à l'arrivée de cette Drôme classique,
02:18:36 - Corbine qui en termine également avec son équipier, l'un de ses équipiers, Dorier Godon qui passe la ligne, Romain Bardet à son tour,
02:18:51 - qui va franchir la ligne d'arrivée, je vous rappelle la victoire en solitaire d'Anthony Perez,
02:18:58 - il y a quelques instants le succès du coureur de l'équipe Cofidis, victoire toulousaine ici en terre dromoise.
02:19:06 - Et vous savez quoi Patrick, il est au bas du plateau Anthony Perez, il est en train de profiter de tout, de se jeter dans les bras de beaucoup de personnes,
02:19:15 - de son papa également qui était juste là en bas de la ligne, et Pierre Roland la rejoint exactement parce que Pierre vous l'avez dit c'est un ami forcément,
02:19:23 - c'est un sacré numéro aujourd'hui qu'a fait Anthony Perez.
02:19:26 - Ah oui, il a gagné, il a amplement mérité sa victoire, il y a eu un beau travail de ses équipiers, notamment de Guillaume Martin qui a placé plusieurs démarrages,
02:19:34 - et lui il a vraiment mis une attaque très tranchante, il a creusé un écart très intéressant rapidement, et surtout il a maintenu l'effort avec tout ce retour vent de face.
02:19:42 - Alors on sait, il est bon en chrono, c'est quelqu'un qui va souvent dans les échappés, c'est quelqu'un qui est capable vraiment de faire des gros numéros comme ça,
02:19:48 - mais est-ce que vous pensiez vraiment Pierre qu'il était capable comme ça de tenir à distance un tel groupe, et arriver comme ça avec un tel écart sur la ligne ?
02:19:55 - Oui, oui, je le savais capable, je savais qu'il n'allait pas coincer comme on dit dans le jargon, il n'allait pas exploser, il allait toujours maintenir un effort important,
02:20:04 - et c'était vraiment aux autres coureurs, ceux qui le chassaient, d'aller le chercher, parce qu'il ne fallait pas compter sur une défaillance d'Anthony Perez.
02:20:12 - C'est ce qu'on se dit à chaque fois qu'il prend l'échappé, on se dit "ouais, à chaque fois qu'il part, attention !"
02:20:16 - Non, c'est quelqu'un de très résistant, qui a l'habitude des échappés sur le Tour de France, sur tout plein de courses,
02:20:22 - et forcément, quand on a l'habitude de faire les échappés, de répéter les efforts, on devient de plus en plus résistant.
02:20:28 - Allez, il est en train de se faire équiper, je me tourne. Il est déjà équipé d'ailleurs, il faut qu'on fasse tout de suite attention à ce qu'on dit,
02:20:34 - parce qu'il nous entend, Pierre, en tout cas, forcément. Venez Anthony, je vous en prie, montez juste en face de nous, là-bas, juste là si vous voulez.
02:20:43 - Hop !
02:20:45 - Ça va, on atterrit Anthony ? - Ah, le casque !
02:20:51 - Je vous laisse prendre le micro, on est déjà en direct, Anthony.
02:20:54 - Eh oui, Guillaume Martin qui est là, et qui... - Je suis déjà en interview, mec, désolé !
02:21:01 - Putain, c'est incroyable ! Quelle journée ! - Quelle journée ! Qu'est-ce qu'il vous a dit ? Vous avez entendu ce qu'il vous a crié, là ?
02:21:06 - Il m'a dit "bravo", je crois. Il m'a dit "t'es un abruti, mais bien joué".
02:21:10 - Oui, parce que vous êtes parti d'un seul coup ?
02:21:13 - Ouais, putain, elle est belle, la taquin ! - Ah bah oui, nous on l'a vu ! Vous l'avez vécu, mais elle est belle !
02:21:19 - Ah, qu'est-ce que j'en ai chié ! Ah la vache !
02:21:21 - C'était long, un peu, le retour ? Le vent de face ?
02:21:23 - Ah la vache, j'étais à 28 à l'heure, à bloc. J'ai eu la confiance de mon équipe, aujourd'hui, ils m'ont protégé.
02:21:31 Et à la fin, Victor, il m'a dit "c'est pour toi", je n'y croyais pas trop, mais bon...
02:21:36 Du coup, j'ai tenté le coup, et c'est cool. J'avais les pattes pour encaisser le final.
02:21:43 - Pierre, viens de me dire à l'instant, Anthony, on sait que quand tu pars, il ne faut pas le laisser partir comme ça.
02:21:48 On sait qu'il ne flanchit pas. Il a énormément confiance en vous !
02:21:56 - Je vais pouvoir regarder le replay, j'ai dit que du bien de toi !
02:21:59 Mais non, très clairement, quand on t'a vu démarrer, déjà, tu as mis une super attaque de l'arrière, après plusieurs démarrages de Guillaume.
02:22:06 Après, derrière, ils ont très bien joué le jeu, ils t'ont protégé, après ils ont été mis un petit peu en difficulté.
02:22:11 Mais il y a eu un beau travail de toute l'équipe Cofidis, c'est une belle victoire collective, même si tu as fait 40 km tout seul.
02:22:16 - Vous dites quoi là ?
02:22:19 - Regarde la photo finish, elle est moche ! Avec le vent, je ne pouvais pas lever les bras comme il fallait !
02:22:25 - Tu sais ce qui te reste à faire, gagner la semaine prochaine sur Paris !
02:22:27 - Je suis super content, l'équipe m'a fait confiance, j'ai réussi à mettre la balle au fond, je suis super content !
02:22:35 - Anthony, il y en a eu des victoires avant, sur le tour du Luxembourg notamment, encore la classique L'Oratlantique l'année dernière.
02:22:41 Celle-ci, elle a quand même un goût spécial, non ?
02:22:44 - Oui, je ne réalise pas trop, on verra d'ici une semaine quand je me réveillerai, comment je regarderai le replay.
02:22:52 - Vous étiez dans les bras de votre papa à l'arrivée ?
02:22:55 - Oui, c'était un peu mouvant, c'est cool. Il est venu me voir et il est là ! Il m'a dit "c'est bien petit con !"
02:23:02 - Ce sont des gestes d'amour visiblement !
02:23:06 - Comment ça s'est passé aussi à l'intérieur de votre formation, tout au long de cette journée ?
02:23:13 Quand vous avez commencé à partir, vous avez senti que ça pouvait être tout de suite le bon coup ?
02:23:18 - Oui, il y a eu un gros durcissement au deuxième tour et on était quatre devant avec Edi Finet, Guillaume et Victor.
02:23:30 C'était une course à la jambe, ça m'arrangeait qu'il y ait une coursure.
02:23:36 On était moins nombreux à la grande limite et je savais que ce boss me convenait bien.
02:23:42 C'était là qu'il fallait que je tente le coup.
02:23:44 Après, j'ai résisté. C'était un peu surprenant de ma part.
02:23:48 Je ne me suis pas dit que je vais faire 40 km tout seul.
02:23:52 Je me suis dit qu'on se lance dans le boulot et on verra bien.
02:23:55 Mais ça l'a fait, c'est cool.
02:23:56 - Ça l'a même carrément fait. Merci beaucoup Anthony d'être venu sur le plateau.
02:23:59 - Merci.
02:24:00 - Rester sur votre nuage, il est bien mérité.
02:24:02 - Je vais me réchauffer.
02:24:03 - Allez bien vous réchauffer. On a vraiment profité de cette course France.
02:24:07 Vous disiez tout à l'heure quand vous m'avez lancé pour la course, il fait beau.
02:24:12 On a eu du vent toute la journée, mais on a surtout un sacré guerrier qui est venu gagner sur cette faune drone classique.
02:24:18 Quel est votre programme à vous ? On a déjà entendu la marseillaise.
02:24:22 - Un peu comme vous, il y a les parents à l'arrivée.
02:24:24 En général, ça fait gagner quand il y a les parents à l'arrivée.
02:24:26 - C'est le cas, ce matin, vous vous souvenez, on s'est quitté avec Périne Laffont qui a apporté deux nouvelles médailles d'or à l'équipe de France dans ses mondiaux.
02:24:31 Ce n'est pas fini les médailles, on attend de nouveaux exploits des bleus cet après-midi avec notamment le saut à ski par équipe féminine.
02:24:38 Regardez justement comment les filles de l'équipe de France s'entraînent avant la compétition.
02:24:42 Regardez bien, Claire, comment on prépare, on répète son saut.
02:24:44 Là, c'est Julia Claire qui se lance dans le vide. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ça ?
02:24:47 On est en plein dirty dancing et elles vont vous faire planer les bleus de l'équipe de France.
02:24:52 Tout comme Richard Joub sur le sprint par équipe ou encore l'équipe de France de ski-cross par équipe.
02:24:57 On est ensemble jusqu'à 20h. Allez, on va se régaler. Je suis sûre que vous avez déjà fait ça en soirée, Claire, non ?
02:25:01 - Ça me dit quelque chose.
02:25:03 - Oui, certainement, certainement. Vous avez certainement vu des vidéos.
02:25:07 Merci beaucoup, France. En tout cas, nous on s'est régalé tout au long de ce week-end.
02:25:12 Julien, la Philippe s'est imposée hier, Anthony Pérez aujourd'hui. C'était un beau week-end pour les Français.
02:25:17 Merci Pierre, merci Cyril, merci Patrick également. Merci Christophe sur la moto.
02:25:21 Le classement avec Patrick Chassé d'abord.
02:25:24 - Oui, le classement effectivement avec, vous le voyez, Anthony Pérez qui s'est imposé devant l'ancien champion du monde, Rui Costa.
02:25:30 Andrea Baggioli, ancien vainqueur de la Drôme classique, prend la troisième place.
02:25:33 David Goddu deuxième hier, quatrième aujourd'hui.
02:25:36 Quid Simons cinquième. C'était les premiers.
02:25:38 A noter quand même qu'à le moment où l'on rend l'antenne, cela fait maintenant plus de 10 minutes que les coureurs en ont terminé.
02:25:46 Moins de 40 coureurs ont franchi la ligne d'arrivée.
02:25:49 - Merci Patrick Chassé. Et bien voilà, pour tout ce qu'on pouvait vous dire, merci aussi aux équipes d'AMP visuel,
02:25:54 aux équipes de Mathieu Vols dans le quart pour la réalisation.
02:25:57 Puis merci aussi à Amaury Lhermitte qui m'a beaucoup aidé dans l'oreillette et c'est toujours sympa d'eux.
02:26:01 Merci les gens, merci à vous également. Vive le vélo, à bientôt pour un super rendez-vous sur la chaîne d'équipe.
02:26:05 On vous laisse dans les bras de la station des Mondiaux.
02:26:09 [Musique]
02:26:12 [Musique]
02:26:16 [Musique]
02:26:19 [Musique]
02:26:28 [Musique]
02:26:43 *Musique d'outro*

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