Les 4 vérités - Marine Tondellier

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto 


Thomas Sotto reçoit Marine Tondellier, secrétaire nationale du groupe EELV, dans Les 4 vérités.
Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Marine Tondelier.
00:05 Bonjour.
00:06 Un petit mot peut-être de ce qu'on vient d'entendre, la majorité numérique à 15
00:08 ans au lieu de 13, ça vous paraît utile pour les réseaux sociaux ?
00:10 On voit bien d'après le chiffre que vous avez montré qu'entre la réglementation
00:13 et la réalité il y a quand même un gap comme on dit et donc je pense que l'école
00:18 notamment peut jouer un rôle important dans la prévention aussi sur le sujet, c'est
00:21 là où passent normalement tous les enfants et le chiffre que vous avez donné, 8 ans
00:25 et demi pour la première inscription sur la réseau social, c'est une moyenne en plus,
00:28 c'est-à-dire qu'il y en a pour qui c'est bien plus tôt.
00:30 Alors vous êtes donc la nouvelle patronne d'Ever, les Français ne vous connaissent
00:33 pas encore beaucoup, vous avez 36 ans, vous êtes conseillère municipale d'opposition
00:37 à Hénin-Beaumont qui est une ville tenue par le Rassemblement National.
00:40 Aujourd'hui beaucoup de jeunes de votre âge ne croient plus en la politique et encore
00:43 moins dans les partis politiques.
00:45 Donc moi la question que j'ai envie de vous poser c'est qu'est-ce que vous êtes
00:47 allé faire dans cette galère Marine Tondelier ?
00:49 Je trouve que j'habitais dans une ville dont le maire s'est retrouvé en prison
00:52 après 18 chefs d'inculpation de corruption, d'étournement de troncs etc.
00:56 Non mais ce que je veux dire c'est que pour le coup je suis allée dans la pire ville
00:59 de France je pense pour avoir envie de faire de la politique, mais je me suis dit très
01:02 jeune que si moi je n'y allais pas et si tout le monde se disait la même chose alors
01:05 ça n'irait pas mieux.
01:06 Et ce que je veux dire aux gens aujourd'hui c'est que je comprends que les partis politiques
01:09 puissent ne pas attirer, mais que l'engagement au sens large doit continuer d'attirer
01:13 et c'est le cas en France.
01:14 Il y a énormément de bénévoles associatifs sur l'écologie par exemple des gens qui
01:17 dans un coin de leur tête se posent la question, sont inquiets pour leurs enfants, leurs petits
01:21 enfants, il y en a énormément.
01:22 Et c'est pour ça que dans les états généraux de l'écologie qu'on vient de lancer sur
01:25 lesécologistes.fr on ne se dit pas juste on va créer un nouveau parti avec d'autres
01:29 règles, on va discuter des règles.
01:30 Ce qu'on est en train de faire c'est créer un mouvement de l'écologie où pourront
01:33 se retrouver les gens qui ont envie de faire de la politique, les gens qui ont envie de
01:35 faire de l'associatif, les gens qui ont envie de s'engager contre juste un problème
01:38 local.
01:39 On veut agréger tout le monde.
01:40 On veut agréger tout le monde, créer ce que Bruno Latour appelait la classe écologique
01:43 qui doit être fédérée, structurée, organisée comme le sont les gens qui sont en face de
01:47 nous.
01:48 On ne manque pas dans l'actualité, on va commencer par cette grande inquiétude de
01:50 votre allié communiste Fabien Roussel, ça concerne les ZFE, ces zones à faible émission
01:55 dans les grandes villes.
01:56 En gros la règle c'est que d'ici quelques années, trois, quatre ans, les voitures qui
02:00 ont des critères des vignettes 3, 4 et 5 n'auront plus le droit d'y rouler.
02:03 Il est urgent de reporter leur mise en place, a dit Fabien Roussel, qui parle d'une bombe
02:07 sociale.
02:08 Est-ce qu'il a raison ?
02:09 Alors il faut quand même rappeler que la pollution de l'air en France c'est 48 000
02:12 morts par an et que ça il ne faut pas le nier et que dans les grandes villes majoritairement
02:17 le levier d'action c'est le trafic routier.
02:19 Ce qu'il faut se dire aussi c'est que les mesures écologiques ça ne marche pas quand
02:24 c'est imposé d'en haut, ça ne marche pas quand c'est pas concerté avec la population
02:27 et ça ne marche pas quand c'est injuste socialement.
02:30 Et dans les ZFE malheureusement on a eu la combinaison des trois avec un gouvernement
02:34 qui dit…
02:35 C'est injuste socialement les ZFE ?
02:36 Dans la manière dont c'est mis en œuvre, dans trop d'endroits, sans accompagnement
02:41 parce qu'en fait l'État donne le principe et dit aux villes débrouillez-vous.
02:43 Et donc vous voyez il y a des villes comme la métropole de Lyon qui ont fait la tarification
02:48 sociale dans les transports, qui proposent des alternatives.
02:50 Lyon qui a décidé de remettre ça plus tard.
02:52 Bah oui parce que finalement ils ont consulté la population et qu'ils se sont dit que
02:54 pour que ça se fasse dans de bonnes conditions et que ce soit acceptable socialement, ce
02:58 qui est extrêmement important pour que l'écologie se passe bien, il fallait plus de temps.
03:01 Donc prendre son temps vous y êtes favorable ?
03:03 Bien sûr, mais pourquoi on doit prendre son temps aujourd'hui ? C'est parce que le
03:06 gouvernement n'a rien anticipé.
03:08 Moi j'habite dans une région, les Hauts-de-France, où les transports en commun sont une catastrophe,
03:13 où vous devez plusieurs fois dans la semaine trouver des alternatives parce que votre train
03:16 n'arrive pas, qu'il est bondé, que pour le retour vous n'avez pas de solution.
03:20 Et en fait les gens reprennent leur voiture dans plein d'endroits en France parce que
03:23 les transports sont défaillants.
03:24 Ça c'est un vrai sujet.
03:25 Donc du coup quand le gouvernement débloque 100 milliards pour développer le train d'ici
03:29 2040, ça fait 5 milliards par an ?
03:30 Il était temps.
03:31 Mais c'est une bonne chose.
03:32 Bah évidemment.
03:33 C'est à la hauteur ?
03:34 Mais il était temps.
03:35 C'est à la hauteur du retard qu'on a pris non ? Parce que ces années-là on ne les
03:38 retrouvera jamais.
03:39 Moi je peux vous dire que les gens qui, pour aller des Limbo-Mont-à-Lille reprennent
03:42 leur voiture le matin pour s'encastrer dans une heure et demie de bouchons alors
03:45 que le trajet devrait prendre 30 minutes sans bouchons et que le TER ne marche pas, c'est…
03:49 Vous voyez on dit aux gens c'est la fin de l'abondance, il faut faire un effort,
03:53 ils disent ok je fais un effort mais on ne leur donne pas d'alternative.
03:55 Et donc ce qu'il faut qu'on travaille c'est l'alternative, la réhabilitation
03:58 termine des logements, les transports en commun, une alimentation qui soit produite
04:02 près de chez soi, etc.
04:03 Ne prenez pas tous les sujets tout de suite.
04:04 Cet hiver 2023, on en a beaucoup parlé depuis ce matin, il est sec comme un été et le
04:08 ministre de la Transition écologique Christophe Béchut appelle les préfets à faire des
04:11 propositions pour anticiper le pire.
04:13 Est-ce qu'il faut prendre dès maintenant des mesures restrictives ?
04:16 Votre émission s'appelle "Les 4 vérités" donc on va commencer par rappeler les vérités.
04:20 C'est qu'en 1974, il y a un candidat écologiste à la présidentielle, le premier
04:23 René Dumont qui brandissait un verre d'eau en disant "cette eau dans quelques années
04:27 sera un bien précieux dont on manquera" et tout le monde avait ri en disant "mais
04:30 qu'est-ce qui sont drôles les écolos, vraiment, limite on était complotistes".
04:34 Quand on est écologiste c'est tout le temps ça, il y a la phase où on se moque, il y
04:37 a la phase où on dit "là ça devient vraiment urgent" puis on dit "mais non ça vient
04:39 de se passer, vous êtes punitif etc." et puis il y a le moment où vraiment ça arrive
04:43 et où on se fait encore "embrouiller" en disant "alors qu'est-ce que vous faites ?"
04:47 Moi j'ai entendu Monsieur Béchut dire "il faut faire les petits gestes, il ne faut
04:52 plus prendre de bain, il faut prendre des douches etc." mais il faut rappeler que la
04:55 consommation d'eau potable, d'eau robinée en France c'est 20%.
05:00 45% c'est de l'agriculture et il faut rappeler quand même qu'il y a 25% à peu
05:05 près qui sont liés à la production d'électricité, 94% aux nucléaires parce que les centrales
05:09 nucléaires consomment aussi beaucoup d'eau qui se dévapore en processus de production.
05:13 Ce que je veux dire c'est que si on dit juste aux gens "arrosez moins votre jardin
05:16 et arrêtez les douches" mais qu'on permet des dérogations à tous les plus gros consommateurs
05:21 d'eau en France, alors on n'avancera pas.
05:22 Et sans mesure structurelle, parce que c'est ça quand même dont on manque en France,
05:26 c'est que les gestes individuels il n'y a pas de problème mais tout ce qui touche
05:30 au système...
05:31 Il faut les faire, c'est important ou c'est dérisoire les gestes individuels ?
05:32 Bien sûr qu'il faut les faire mais je vous signale quand même que les gens le font déjà.
05:35 Combien de personnes ont un réservoir d'eau depuis dans le jardin parce qu'en plus l'eau
05:39 ça coûte quand même cher, les gens qui prennent des bains tous les jours ou même
05:43 plusieurs fois par semaine j'en connais quand même pas beaucoup, en fait l'eau qu'on consomme
05:47 c'est parce qu'on en a besoin.
05:48 Donc là vous visez notamment le nucléaire et les agriculteurs.
05:50 Mais je ne vise pas le nucléaire et les agriculteurs en disant "c'est mal ce qu'ils font".
05:53 Je dis comment, par exemple sur les centrales nucléaires, l'été dernier, il y a plusieurs
05:56 centrales qui ont dû être ralenties parce que le débit des rivières ne suffisait pas.
06:00 Aujourd'hui on nous dit "la solution pour l'énergie, on va créer plus de centrales
06:04 nucléaires".
06:05 Ok, mais là on est en 2023, déjà on ne sait pas comment on va faire cet été et
06:09 en 2100 on fera comment quand ces centrales seront encore en activité.
06:12 Pour l'agriculture c'est pareil, on voit qu'on a un modèle productiviste qui a asséché
06:15 la ressource en eau et parce qu'elle crée du changement climatique.
06:18 Marc Fesneau, le ministre de l'agriculture, il a dit "Marine Danduyer, il faut qu'elle
06:19 m'explique comment elle fait pousser une tomate, c'est 85% d'eau".
06:21 Non, non, il n'a même pas dit ça.
06:22 Il m'a expliqué à moi comment il fallait faire pousser une tomate et qu'il fallait
06:26 de l'eau pour le faire.
06:27 Merci M.
06:28 Danduyer, vous avez raison, besoin d'eau.
06:29 Vous diriez-vous que j'étais au courant.
06:30 Oui, mais en fait il faut arrêter de mentir aux agriculteurs.
06:33 Les personnes qui nous expliquent là la vie avec très peu d'humilité sont celles et
06:37 ceux dont l'agriculture productiviste, je ne parle pas des agriculteurs à qui on dit
06:41 de faire comme ça, je parle des ministres qui se sont succédés.
06:43 Ils disent "ça va bien se passer, continuez, ça va bien se passer, continuez, il n'y
06:46 a plus d'eau, on fait des bassines, ça aggrave encore plus le problème d'eau, non c'est
06:49 faux, on continue, on continue".
06:51 Et on voit bien où ça nous mène.
06:53 Et donc celles et ceux qui prétendent aujourd'hui aimer les agriculteurs, les protéger, faire
06:57 tout pour eux, mentent puisque c'est leur modèle, leur politique qui nous mène là
07:01 aujourd'hui.
07:02 Vous n'êtes pas l'ennemi des agriculteurs parce que souvent on oppose les écologistes
07:05 et les agriculteurs, ceux qui ne font pas du bio.
07:07 Qui fait ça et pourquoi ? Demandez-le vous.
07:09 Il y a aujourd'hui 200 fermes qui disparaissent chaque semaine.
07:13 Il y a un tiers des agriculteurs en France qui gagnent en revenu professionnel moins
07:17 de 350 euros par mois.
07:19 Ce n'est pas mon bilan à moi, ce n'est pas le bilan des écologistes.
07:22 C'est le bilan de l'agriculture productiviste, c'est une impasse dans laquelle on a enfermé
07:28 l'agriculture en France.
07:29 Et nous ce qu'on propose c'est des alternatives durables, joyeuses, qui feraient mieux vivre
07:32 les agriculteurs et mieux manger les Françaises et les Français.
07:35 On est en plein salon de l'agriculture donc.
07:37 La visite inaugurale d'Emmanuel Macron a été marquée par quelques interpellations,
07:40 notamment celle-ci par un militant écologiste du collectif Dernières Rénovations.
07:44 "Vous menez dans le gouvre des millions.
07:47 Si jamais vous ne faites rien, il y aura des gens qui iront en prison.
07:50 Ça n'arrêtera pas, il n'y aura rien qui nous arrêtera.
07:52 J'ai fini ce que j'avais à dire.
07:53 Vous n'êtes pas répondu.
07:54 Vous êtes la démonstration d'une forme de violence civique.
08:00 Vous n'avez pas le courage et la cohérence d'écouter une réponse, monsieur.
08:03 Ça vous ressemble.
08:04 Voilà ce que c'est.
08:05 Et donc ça, ça ne sert à rien.
08:08 Je peux vous le dire."
08:09 Beaucoup, y compris chez ceux qui sont très sensibles à la cause environnementale, disent
08:12 comme le chef de l'État que ce genre d'interpellation ça ne sert à rien.
08:15 "Mais qu'est-ce qui sert alors ? C'est du buzz.
08:17 Déjà, il y a une action climatique.
08:18 En plus, même quand on interpelle, ça ne sert à rien.
08:20 Par contre, remettre des légions d'honneur à Jeff Bezos qui est responsable de l'artificialisation
08:24 des sols et des entrepôts Amazon en France, là, c'est une bonne idée.
08:27 Donc vous voyez, moi, je pense qu'il ferait mieux de remettre les légions d'honneur
08:29 aux gens qui alertent et aux gens qui font.
08:31 On est comme dans le film La Haine.
08:33 Vous savez, c'est ce gars qui tombe d'un immeuble de 50 étages et il n'arrête pas
08:36 de répéter au fur et à mesure qu'il tombe.
08:37 Ça va bien se passer.
08:38 Le plus dur, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
08:39 Ça va bien se passer, ça va bien se passer.
08:40 Et en fait, à force de se dire qu'on va bien se passer, on continue à faire des choses
08:44 qui sont complètement aberrantes.
08:45 Il faut comprendre que la génération climat, celle qui va vivre dans 30 ans une planète
08:50 qui ne sera plus habitable, on va vivre cet effondrement.
08:52 Alors, voir des choses complètement aberrantes, voir une Coupe du Monde au Qatar dans des
08:56 stades climatisés, alors on nous dit non, mais c'est parce que c'était décidé il
09:00 y a longtemps.
09:01 Mais le même mois, on décide de faire les Jeux d'hiver asiatiques en Arabie Saoudite,
09:04 les Jeux d'hiver, c'est-à-dire des pistes de ski, des patimoires dans le désert, c'est-à-dire
09:08 où manquent les trois choses, l'eau, l'énergie.
09:10 Est-ce qu'il faut nécessairement être radical pour être écologiste aujourd'hui ?
09:12 Excusez-moi, mais c'est l'aberration, l'absurdité qui est radicale aujourd'hui dans ce monde.
09:18 Pendant le Covid, on a vu des avions voler à vide parce qu'il ne fallait pas perdre
09:22 son sillon.
09:23 C'est-à-dire que même quand il n'y avait plus de passagers, les avions volaient quand
09:24 même.
09:25 On passe notre temps à consommer parce que la société nous y contraint, des choses
09:28 qui viennent du bout du monde qu'on utilise deux fois et demi et qui vont repourrir en
09:31 des décharges à l'autre bout du monde.
09:32 En fait, on est vraiment dans un système absurde, aberrant.
09:36 Nos enfants nous accuseront parce que c'est eux qui, dans 30 ans, vont vivre cet effondrement
09:41 et ils regarderont tous ces exemples que je viens de vous citer, les Jeux olympiques d'hiver
09:45 de 2029.
09:46 Là, on sait quand même quand on a décidé.
09:48 En Arabie Sahara.
09:49 Les Jeux asiatiques.
09:50 Ça n'empêche pas que le problème reste le même.
09:52 Mais dans le désert, pour faire des pistes de ski des patinoires.
09:54 Est-ce qu'il faut nécessairement être de gauche pour être écologiste ? Est-ce que
09:57 c'est forcément une valeur de gauche l'écologie ? Est-ce que ça ne doit pas être le paradis
10:00 du en même temps pour le coup ?
10:02 C'est exactement le problème qu'on vit.
10:04 En même temps, sur l'écologie, ça ne marche pas.
10:06 Ça n'existe pas.
10:07 Ce n'est pas efficace.
10:08 Et ça nous conduit là où on est en train d'arriver.
10:10 Je pense que l'écologie, pour le coup, elle est indissociable de la justice sociale.
10:14 Moi, je viens d'un territoire où je peux vous dire que la pauvreté tue et que ce n'est
10:17 pas un hasard si c'est dans ce territoire-là que tous les sites les plus polluants de la
10:21 région sont venus s'installer.
10:22 On voit bien qu'il n'y aura pas d'écologie sans justice sociale parce que l'écologie
10:26 ne sera pas acceptable et qu'on va quand même vers des moments très très sombres.
10:29 Et donc, je pense que l'écologie ne peut être que de gauche dans le sens de tolérance,
10:35 inclusivité, justice, acceptabilité et surtout émancipation qui est un mot très important
10:40 dans notre discours.
10:41 J'ai une toute dernière question.
10:42 Rapidement, Marine Tendonier, il y aura une grève qui sera donc reconductible à la SNCF
10:44 à partir du 7 mars.
10:46 Vous soutenez cette grève contre la réforme des retraites ?
10:48 Évidemment, je soutiens le mouvement du 7 mars qui doit être extrêmement mobilisateur
10:52 mais aussi la grève des femmes du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.
10:55 Et la responsabilité lancée par Elisabeth Borne ?
10:57 Mais responsabilité de quoi ?
10:58 Responsabilité de laisser détruire nos droits sociaux, de laisser les gens s'épuiser
11:02 au travail, mourir avant l'âge de leur retraite.
11:04 Pour le coup, moi, je n'accepterai jamais de leçon de morale de ce gouvernement sur
11:07 la responsabilité.
11:08 Donc, le 7 avec les cheminots et tous les travailleurs, le 8 avec les femmes, le 9 ce
11:12 sont les jeunes et les lycéens qui vont rentrer en mobilisation avec un grand mouvement lycéen-étudiant
11:17 et le 10, c'est la grève mondiale du climat.
11:20 Donc, vous voyez, on va passer une bonne semaine.
11:21 Convergence des luttes.
11:22 Merci beaucoup Marine Tendonier d'être venue dans les 4 V.

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