Benjamin Flohic : «Ce n'est pas à nous, étudiants, d'aider nos pairs»

  • l’année dernière
«Ce n'est pas à nous, étudiants, d'aider nos pairs. Ce n'est pas à nous de faire ce que nous faisons tous les soirs de la semaine, c'est-à-dire de distribuer des paniers alimentaires», lance le président de l'association «Cop1 Solidarités étudiantes» Benjamin Flohic, qui évoque l'«occasion ratée» des parlementaires qui n'ont pas voté le repas à 1 euro dans les CROUS. Et d'assurer : «il y a un enjeu très fort à devoir trouver des solutions politiques».
Transcript
00:00 Nous on pense qu'il y a un enjeu très large à apporter des solutions pérennes aux étudiants.
00:05 Que ce n'est pas à des associations comme nous d'exister,
00:08 ce n'est pas à des étudiants d'aider leur père,
00:11 ce n'est pas à nous de faire ce rôle-là.
00:13 Moi je suis santé étudiée, tous les bénévoles de Copain sont censés se consacrer à leurs études
00:18 et ne devraient pas avoir à faire ce qu'on fait tous les soirs de la semaine,
00:21 c'est-à-dire distribuer des paniers alimentaires.
00:23 Et donc il y a un enjeu très fort à trouver des solutions politiques.
00:27 Ces solutions politiques, ça pouvait être leur part à un euro,
00:29 mais parmi tout un panel d'aide, une aide qui aurait pu être apportée aux étudiants.
00:35 Et l'universalité, c'est important, le fait de ne pas demander forcément des conditions de ressources précises
00:41 telles que sont, telles que demandent les critères de bourse aujourd'hui.
00:45 Ça permet à tous et toutes d'être aidés.
00:47 Et donc ce qu'on considère nous, c'est que c'est une opportunité gâchée,
00:52 que ça a permis des débats sur le monde étudiant, des débats sur la précarité étudiante,
00:56 et que ça c'était bien de pouvoir avoir pris le débat de ça.
01:00 Et que du coup, c'est une opportunité un peu gâchée d'avoir pu trouver des solutions rapidement
01:05 et des solutions d'urgence à l'explosion de la précarité étudiante.
01:08 Merci.
01:09 [Musique]
01:13 [SILENCE]

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