Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, on est très heureux de vous accueillir comme tous les samedis avec Félicité Kinnocki, bonjour Félicité, vous êtes en forme ?
00:07Bonjour Thierry, je suis ravie de vous accompagner bien sûr.
00:09Allez c'est parti pour ce Midi News Week-end avec la présentation de nos invités du jour.
00:14J'accueille avec beaucoup de plaisir Sabrina Agresti Rouba, je suis ancienne secrétaire d'Etat, je suis très heureux de vous accueillir.
00:19Moi aussi, heureux de te voir.
00:20C'est un plaisir de vous avoir.
00:21Nathan Devers, écrivez-nous.
00:23Bonjour cher Thierry, on se quitte plus.
00:24On se quitte plus désolément, c'est un plaisir.
00:26C'est un plaisir, oui.
00:27Karima Brick, fidèle au Combien évidemment.
00:29Bonjour Thierry.
00:30Et puis Amaury Boilet, gentilheur de l'émission.
00:33Et vous le savez, à midi, on commence toujours par un tour complet, 360 de l'information avec vous, Félicité Kinnocki.
00:39Merci Thierry.
00:40Un sommet virtuel de près de 25 dirigeants sont rassemblés autour de la question de l'aide au maintien de la paix en Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie.
00:51Ce matin, depuis Londres, l'initiateur Keir Starmer, le Premier ministre britannique, estime que Vladimir Poutine ne prend pas la paix au sérieux.
00:58Appuyé par Emmanuel Macron, Keir Starmer s'efforce de constituer une coalition de pays volontaires dont le but serait de dissuader la Russie de violer une éventuelle trêve.
01:06La France échappe à une dégradation de sa note.
01:09L'agence de notation Fitch a maintenu hier soir la note souveraine de A à moins de la France qu'elle avait assortie en octobre d'une perspective négative.
01:17En réaction, le gouvernement s'était aussitôt dit déterminé à poursuivre le redressement des finances publiques.
01:22Selon Fitch, malgré le dérapage budgétaire de 2024, la France conserve une économie vaste et diversifiée avec des institutions fortes et efficaces.
01:31La Serbie retient son souffle avant une manifestation sous haute tension attendue aujourd'hui à Belgrade.
01:38Un mouvement contre la corruption qui gangrène de plus en plus les institutions et les travaux publics.
01:43Après des mois de mouvements pacifiques quotidiens, ils étaient près de 31 000 personnes hier soir rassemblées.
01:48Aujourd'hui, ce sera l'une des manifestations les plus importantes de l'histoire du pays.
01:52L'ONU appelle le gouvernement à ne pas interférer et à respecter le droit à la liberté d'expression.
01:58Et vous êtes terminé ?
01:59C'est à vous Thierry.
02:00Et on vous retrouve à ?
02:01En 30 minutes.
02:0230 minutes. Le rendez-vous est pris. Allez, à tout de suite.
02:04On va débuter notre émission, si vous le voulez bien, par une séquence forte.
02:07Une séquence qui symbolise peut-être l'état de la France en 2025.
02:11Je dirais le climat ambiant. Vous me direz ce que vous en pensez.
02:14On va se parler de la gaieté lyrique à Paris.
02:16On vous en a déjà longuement parlé sur notre antenne.
02:18Toujours occupé par plusieurs centaines de migrants.
02:20Et ce, malgré l'ordre du tribunal administratif d'évacuer les lieux.
02:23C'est important de le rappeler.
02:25La situation sur place est très tendue.
02:27C'est le moins que l'on puisse dire.
02:28Hier, on a décidé d'envoyer l'une de nos équipes et regarder ce qui s'est passé.
02:34L'accueil réservé à notre équipe, à notre journaliste.
02:37Ça se passe de commentaires.
02:38Ou plutôt, ça risque de susciter quelques commentaires de votre part.
02:41Regardez.
03:08Il n'a rien supprimé.
03:09Il n'a rien supprimé.
03:10Il supprime.
03:11Il supprime.
03:12Il n'a rien supprimé.
03:13Il n'a rien supprimé.
03:14Il n'a rien supprimé.
03:15Il n'a rien supprimé.
03:16Il n'a rien supprimé.
03:17Il n'a rien supprimé.
03:18Il n'a rien supprimé.
03:19Il n'a rien supprimé.
03:20Il n'a rien supprimé.
03:21Il n'a rien supprimé.
03:22Il n'a rien supprimé.
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03:25Il n'a rien supprimé.
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03:29Il n'a rien supprimé.
03:30Il n'a rien supprimé.
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03:34Il n'a rien supprimé.
03:35Il n'a rien supprimé.
03:36Il n'a rien supprimé.
03:37Il n'a rien supprimé.
03:38Il n'a rien supprimé.
03:39Il n'a rien supprimé.
03:40Il n'a rien supprimé.
03:41Il n'a rien supprimé.
03:42Il n'a rien supprimé.
03:43Il n'a rien supprimé.
03:44Il n'a rien supprimé.
03:45Il n'a rien supprimé.
03:46Il n'a rien supprimé.
03:47Il n'a rien supprimé.
03:49Les gars ! Les gars !
03:50Tu me laisses mon bras !
03:56Il est malade !
03:58Voilà dans quelles conditions notre confrère a essayé d'exercer tout simplement son métier.
04:04Il y a une autre petite séquence prise d'un peu plus loin par un témoin, regardez.
04:18Voilà, Sabouina Agassi-Robach, je commence avec vous,
04:29évidemment, ancienne secrétaire d'État, dossier que vous connaissez ô combien,
04:33que vous inspire cette séquence.
04:36Nous sommes à Paris en 2025 et encore, je le rappelle,
04:40on verra un petit peu le climat sur place autour de la gaieté lyrique,
04:44avec un témoignage très fort également de la restauratrice qui est juste
04:49traumatisée, pour ne pas dire davantage, que vous inspire cette séquence ?
04:52Écoutez, déjà, il faut ne pas hésiter en termes de mots,
04:58je n'ai pas de mots assez durs, on ne s'attaque pas aux journalistes,
05:00on ne s'attaque pas à la liberté d'expression,
05:03on ne touche pas aux journalistes, on peut être d'accord, pas d'accord,
05:05on est dans un état de droit, on est en France,
05:08on est la France quoi, on n'est pas rien, on est la France.
05:10Je le disais, je rentre d'un long voyage, en pleine de quatre jours,
05:13en Albanie, enfin, ils nous regardent avec des yeux…
05:17Qu'est-ce qui se passe chez vous ?
05:19Alors, qu'est-ce qui se passe chez vous, mais avec quand même beaucoup de…
05:22la liberté d'expression, votre capacité économique, votre résilience,
05:27en fait, ils nous regardent quand même comme le pays des lumières,
05:28ils nous regardent quand même comme le pays…
05:29On a encore cette image, Sabouine, la question aux vaches ?
05:31Oui, franchement, oui, oui, oui, moi qui voyage beaucoup
05:34et qui ai toujours beaucoup voyagé, clairement, oui,
05:37mais en revanche, comment est-ce qu'on peut accepter,
05:39enfin, je vous dis, je condamne, mais avec la plus grande fermeté,
05:43je vous dis, je n'ai pas de mots assez durs,
05:46on ne peut pas accepter qu'un journaliste se fasse attaquer,
05:50agresser, quel que soit le média auquel il appartient.
05:53C'est clair, c'est ça la liberté d'expression,
05:55c'est ça notre pays, c'est ça la démocratie.
05:57Ça, c'est comme ça.
05:58Deuxième chose, force est à la loi.
06:00Je connais par cœur le dossier de la gaieté lyrique,
06:03puisque moi, dans mon portefeuille, sur le volet citoyenneté,
06:05donc j'avais la citoyenneté et la ville rattachées au ministère de l'Intérieur,
06:09donc j'avais, entre autres, l'accueil des réfugiés, les demandeurs d'asile,
06:12j'avais l'apprentissage du français, l'intégration, j'avais tout ce volet-là.
06:18Plusieurs choses, la mairie de Paris ne peut pas se dédouaner de ses responsabilités,
06:22c'est une évidence, c'est une évidence.
06:24On ne peut pas accepter que des associations militantes,
06:28comment dire, nous emmènent à ne pas respecter la loi,
06:31c'est-à-dire ne veulent pas respecter la loi, s'émanciper en fait de notre droit.
06:34Nous sommes un État de droit, donc comme tous les États de droit,
06:38notre droit doit s'appliquer.
06:39Donc essayer de forcer l'État de régulariser tout le monde
06:44juste parce qu'ils l'ont décidé et en s'émancipant de toutes nos règles,
06:48ce n'est pas acceptable.
06:49Deuxième chose, les conditions inhumaines dans lesquelles, quand même,
06:52il faut aussi le rappeler, sont maintenues là-bas,
06:56grâce à ces associations, ces 400 migrants.
06:59Autre chose, vous imaginez ce que le personnel de la Gaieté Lyrique,
07:03la restauratrice dont vous parlez, ce qu'ils vivent quotidiennement.
07:06Vous avez raison, le TA, donc le tribunal administratif,
07:09a dit et a donné une injonction pour évacuer les lieux.
07:13Donc, ils demandent à la préfecture, et c'est normal à l'État,
07:16d'apporter le concours de la force publique.
07:19La réalité, c'est que ces associations militantes font, enfin comment dire,
07:24elles roulent pour leurs propres intérêts.
07:25Elles ne roulent pas pour les intérêts des migrants.
07:27Parce que si on devait juste un peu respecter la loi,
07:31on regarde l'État de leur demande d'asile,
07:34est-ce qu'ils sont mineurs ou pas,
07:35puisque beaucoup font appel sur la non-reconnaissance de leur minorité.
07:40Et le résultat de tout ça, c'est qu'on est en train d'exacerber des tensions,
07:45déporter le débat, c'est-à-dire comme ça irrite tout le monde,
07:48ça rend dingue tout le monde, plus personne n'accepte
07:50et plus personne ne comprend ce qui est en train de se passer.
07:52Donc, la réalité, c'est qu'il faut regarder au cas par cas,
07:55on est capable de le faire, enfin quand même, l'offre pas, l'offre y est.
07:57Nous avons des administrations puissantes qui savent faire ça.
08:00Regardez au cas par cas et expulsez quand les gens sont expulsables.
08:05Encore une fois, je vous dis, j'arrive, j'ai passé 3 à 4 jours en Albanie,
08:08comme dans tous les pays du monde,
08:10quand vous êtes un irrégulier sur un territoire,
08:12on regarde votre État, donc les demandeurs d'asile.
08:15Moi, par exemple, j'avais ce portefeuille
08:17qui était un portefeuille d'une sensibilité absolue,
08:20mais dans le beau sens du terme.
08:22On accueille des gens qui viennent de pays en guerre.
08:25Et la réalité, c'est qu'on ne peut plus continuer en France à faire semblant
08:30qu'on ne connaît pas ces associations,
08:31qui sont financées aussi avec de l'argent public, et il faut le rappeler.
08:34Mais qui manipulent ces migrants.
08:36Mais qui les manipulent.
08:36On le voit bien dans les échanges.
08:38J'ai passé un an et demi au ministère de l'Intérieur
08:41à expliquer que ces associations ne roulaient que pour elles-mêmes,
08:44qu'elles faisaient de la politique et qu'elles se servaient de ces migrants,
08:46mais comme d'autres partis politiques pour les jeunes des quartiers,
08:49comme de la chair à canon et rien d'autre.
08:52Et demain, leurs intérêts changeront et ils changeront de combat
08:56et ils abandonneront ces pauvres migrants à leur terrible sort.
09:00Et qu'en réalité, maintenant, je sais que Bruno Retailleau,
09:03le ministre de l'Intérieur, et à notre époque, Gérald Darmanin,
09:07on ne peut pas leur enlever qu'ils sont capables de prendre des mesures fortes.
09:11Mais il est temps, je pense, de mettre fin à cette situation.
09:14Et le pire, c'est qu'on a les outils juridiques.
09:16Mais ça ne fonctionne pas.
09:17Force, mais force est à la loi.
09:19Et que maintenant aussi, la mairie de Paris ne peut pas se laver les mains de ce problème.
09:23C'est son problème aussi.
09:25Je précise que notre journaliste était accompagné,
09:27et c'est important, par un agent de sécurité qui a été lui aussi malmené.
09:30Exactement.
09:31Hier, chez Jean-Marc Mondigny, vous avez été nombreux et touchés par le témoignage.
09:35On en parle avec vous, Sabrina, de cette gérante du Café Mitoyen,
09:38qui n'en peut plus, évidemment.
09:40Le chiffre d'affaires est en chute libre.
09:41Son témoignage sera retrouvé dans notre documentaire,
09:44qui passera donc ce mercredi,
09:46Submersion migratoire, mythe ou réalité,
09:48qui sera diffusé ce mercredi à 21h sur CNews.
09:51Nathan, quelques mots avant de voir notre reportage sur le climat ambiant,
09:56sur ce que vous avez vu.
09:57Je voulais revenir d'abord sur l'agression du journaliste.
10:00Lui dire mon soutien, c'est une évidence.
10:03Il faut rappeler que pour les journalistes qui sont des preneurs d'images,
10:07qui sont envoyés pour faire des reportages sur le terrain,
10:10alors le terrain, c'est un mot très vague,
10:11mais ça peut désigner des manifestations, ça peut désigner...
10:14C'est l'essence même de notre métier, raconter, observer, regarder, raconter.
10:19Aujourd'hui, ça devient de plus en plus dangereux.
10:21Tous médias confondus, toutes chaînes de télé,
10:23et celle-ci peut-être particulièrement,
10:25on s'en souvient, pendant plusieurs mouvements sociaux,
10:28mouvements sur les retraites, les gilets jaunes,
10:30les journalistes étaient souvent pris à partie,
10:32étaient souvent insultés, étaient souvent chassés,
10:35étaient souvent même agressés, en tout cas à plusieurs reprises.
10:39On sait qu'il arrive fréquemment, je me souviens, il n'y a pas très longtemps,
10:44il y avait un journaliste de CNews qui faisait un sujet,
10:47je crois devant la gare du Nord, et qui était embêté,
10:49alors ce n'était pas une agression physique,
10:51mais qui était embêté par un piédon, et nous étions ensemble.
10:54Et donc, ça devient dangereux.
10:55Il faut poser la question de la haine qui s'abat sur les journalistes.
10:59Alors, je ne mets pas en cause la responsabilité de certains politiques,
11:04mais quand même, j'aimerais relever que dans le débat public,
11:07cette haine, elle peut prendre deux visages.
11:08Elle peut prendre le visage d'un piéton qui agresse un journaliste dans la rue,
11:11et elle peut prendre le visage plus policé, plus élégant,
11:15de certaines personnes qui appartiennent aux élites,
11:17aux élites politiques, et qui, dans le débat public, déploient cette haine.
11:21Il y a certains politiques qui ont théorisé le fait,
11:24je pense notamment à un, que quand on parle aux journalistes,
11:26quand on fait des interviews, il faut les humilier,
11:29il faut les insulter, il faut les recadrer,
11:31il faut les intimider, il faut les agresser verbalement.
11:34Tout ça crée un climat qui n'est vraiment pas sain.
11:36Alors, dans ces images, il y a une chose qui m'a interpellé,
11:38c'est que le monsieur qui agresse le journaliste,
11:40il lui dit que c'est interdit de filmer.
11:42C'est d'abord…
11:43C'est un lieu public.
11:43Il faut rappeler bien sûr que les journalistes ont le droit de filmer dans l'espace public,
11:47ensuite, il peut y avoir des sujets de flouter les visages,
11:50donc il y a une méconnaissance sur ces sujets.
11:51Mais surtout, c'est assez paradoxal parce que cette occupation,
11:54vous m'arrêtez si je me trompe…
11:55Elle est illégale.
11:56Elle est illégale.
11:57Donc c'est quand même assez amusant de ne pas respecter la loi dans une logique…
12:01Par les gens irréguliers, pardon.
12:02Oui, dans une logique de désobéissance civile,
12:04vous pouvez m'entendre,
12:06mais d'invoquer la loi pour un autre sujet tout en commettant une agression.
12:09Je crois que là, ces trois dérèglements que j'ai expliqués
12:14méritent qu'on apporte tout notre soutien à ce journaliste
12:17et pas seulement parce qu'il travaille dans la chaîne,
12:18je veux dire parce que c'est un journaliste.
12:19Mais il fait son job.
12:20Il fait son job.
12:21Et quand il part le matin pour aller faire des sujets et des reportages,
12:25il ne sait pas ce qui va lui arriver dans la journée,
12:26sur qui il va tomber, s'il va se faire insulter,
12:28s'il va se faire cracher dessus, s'il va se faire agresser.
12:30Et ça, c'est évidemment insupportable.
12:31Et ça en dit long sur un certain mal-être qui règne dans la société française.
12:35Karima, Karima Bouik.
12:36Non, je pense évidemment que ces agressions envers les journalistes
12:40sont absolument insupportables.
12:41Mais le problème, c'est qu'on a l'impression qu'on n'a pas véritablement le soutien.
12:45Ça devrait faire l'unanimité de condamner ces agressions.
12:49Et vous avez mentionné un peu plus tôt que, bon,
12:51oui, il y a cette liberté d'expression et tout ça.
12:54Je suis désolée, mais oui, il y a peut-être,
12:57mais il y a beaucoup de menaces à tout ça.
12:58Écoutez, je me rappelle, rappelez-vous,
13:00quand Reporter sans frontières, qui doit défendre des journalistes,
13:04s'en est pris à la chaîne CNews en disant,
13:07« Bon, manque de pluralisme ici ou ça. »
13:09Donc, encore une fois, on en fait une cible.
13:11Quand on voit les affiches de LFI sur les manifestations,
13:15on va y revenir plus tard, il y a des affiches avec tous les codes.
13:18On pointe une cible dans le dos des journalistes.
13:20Et en fait, on affiche et on devrait se taire.
13:24C'est-à-dire qu'on indique dans l'espace public
13:27que ces personnes, finalement,
13:29elles devraient être finalement balayées de l'espace public.
13:32Et presque, on peut s'en prendre à elles moralement et voir qui c'est.
13:36Ça encourage aussi physiquement.
13:38Donc, quand on voit ces images-là, je trouve ça extrêmement troublant.
13:43Et aussi, ça voudrait dire ne pas parler de certains sujets.
13:47Parce que si vous parlez de certains sujets,
13:49ça c'est un vrai enjeu.
13:50C'est quoi, vous faites le jeu de l'extrême droite, de l'intolérance.
13:57C'est absurde et je pense que ça mériterait une condamnation unanime.
14:01Oui, on les entend.
14:04Oui, voilà.
14:04Ou on les attend.
14:06Exact.
14:06Amoré.
14:07Oui, le silence de nos confrères est absolument scandaleux.
14:09Aucune condamnation des associations professionnelles.
14:12Vous l'avez dit, Pascal Praud lui-même est visé
14:14par cette campagne scandaleuse de la France insoumise.
14:16En plus de Cyril Hanouna.
14:18Donc, c'est absolument une honte.
14:19C'est un festival, cette affaire de la gaieté lyrique,
14:22d'impunité, de laxisme et de lâcheté.
14:25On a affaire à des migrants qui sont clandestins sur le sol français,
14:28qui n'ont rien à faire en France, qui occupent illégalement ce théâtre,
14:32qui font régner la loi, qui font régner leur loi depuis des mois au cœur de Paris.
14:36Alors même qu'une décision judiciaire les oblige à quitter ces lieux.
14:41Tout cela soutenu, évidemment, avec la complicité de ces associations
14:45ultra politisées d'extrême gauche.
14:48Mais c'est la même chanli que l'on a observé il y a plus d'une semaine
14:51au pied de la Tour Eiffel, lorsqu'on a vu des policiers obligés de fuir,
14:54caillassés par des vendeurs à la sauvette, eux aussi 99% clandestins.
14:59Et c'est la même chanli que l'on constate depuis des années dans le nord de Paris,
15:02où vous avez des quartiers entiers où règne la terreur,
15:05où les habitants sont obligés de vivre quasiment calfeutrés
15:07parce qu'ils sont menacés par des migrants plus ou moins camés.
15:10Donc, la vérité, c'est que l'État de droit, il n'est pas menacé par Bruno Retailleau.
15:14Il est menacé par la lâcheté de nos gouvernants depuis 30 ans.
15:17Et alors justement, parce qu'on fait notre métier,
15:19on va vous raconter ce qui se passe dans le quartier.
15:22On a quand même fait notre reportage.
15:24On a encore le droit, monsieur Blouty, on a encore le droit de raconter les faits.
15:28Regardez, c'est le reportage de notre équipe.
15:31Trois mois d'occupation et de calvaire pour les riverains de la gaieté lyrique.
15:35450 migrants ont investi les lieux et ne montrent pas de signe de vouloir partir,
15:40malgré un ordre du tribunal administratif de Paris d'évacuer les lieux.
15:44Une situation que les riverains ont du mal à comprendre.
15:47Il y a quand même une décision qui a été prise, une décision en référé.
15:51Normalement, ils devaient partir hier.
15:53Donc, on est dans un pays où les décisions de justice ne sont pas appliquées.
15:57Nous, ça nous pose problème quand même d'habiter au quotidien.
16:01Les quelques 450 squatteurs sont régulièrement visités
16:03par les associations et militants qui les soutiennent.
16:06Une solidarité à géométrie variable que déplorent les habitants du quartier.
16:11C'est un engrenage, en fait, par des associations
16:14qui leur expliquent tous leurs droits, toutes les lois, etc.
16:17Ils sont de leur camp.
16:19Même sur des choses où on aurait envie de leur dire,
16:21mais vous ouvrez les yeux, nous aussi, on a besoin de soutien.
16:24En fait, le soutien est toujours du même côté.
16:26Alors qu'en fait, il y a un moment donné, maintenant,
16:28je crois qu'on a, nous aussi, besoin de soutien.
16:30Malgré le non-respect de l'injonction du tribunal qui leur ordonne de quitter les lieux,
16:34la mairie de Paris a indiqué qu'elle ne ferait pas appel à la force publique
16:38pour expulser ces migrants.
16:39Les employés de la gaieté lyrique, quant à eux, sont au chômage technique
16:43et la salle a fermé ses portes au public jusqu'à nouvel ordre.
16:48Sabrina, il y a deux choses qui me frappent et qui vous frappent, sans doute.
16:52Évidemment.
16:52Mes cheveux blancs trahissent peut-être mon âge, mais il y a deux choses.
16:55C'est ça que vous avez remarqué.
16:56Je lance le reportage sans déjà donner le nom de notre équipe.
17:00Absolument.
17:00Ça, c'est le premier point.
17:02Le deuxième point.
17:03Est-ce que vous imaginez le nombre de personnes qu'on est obligé d'interviewer ?
17:07À visage masqué.
17:08À visage masqué.
17:10C'est quand même... Je suis journaliste depuis très longtemps.
17:12Et plus ça va, plus on est obligé d'effectuer ce type de reportage.
17:17Et moi, qui suis un journaliste de l'ancienne génération,
17:20je trouve que le monde a changé, sincèrement.
17:22Alors, le monde a changé, mais est-ce que l'on doit
17:26accepter de le laisser changer vers quelque chose qu'on refuse ?
17:31On s'est battu pour des libertés.
17:34Moi, mes parents, les vôtres, mais moi, je suis une enfant d'immigrés,
17:37mes parents eux-mêmes, enfants d'immigrés,
17:39donc on s'est battu quand même pour certaines valeurs,
17:42pour une certaine idée de la République.
17:45Et ce qui fait le plus de mal, ce qui fait le plus de mal, c'est de laisser faire.
17:49Encore une fois, je reviens sur les associations qui manipulent politiquement,
17:53qui leur expliquent leurs droits, vous avez raison, mais surtout,
17:57qui s'émancipent elles-mêmes de toute forme de respect de la loi.
18:02C'est-à-dire, moi, je vous dis, j'ai eu affaire à elles, donc je les connais par cœur.
18:05Et ce qu'il y a de terrible, c'est que malheureusement,
18:10là, on parle de 400 migrants, et ça va donner l'impression à nos concitoyens
18:15que ça, c'est à chaque coin de rue.
18:17Et ce n'est pas vrai, ce n'est pas à chaque coin de rue.
18:19Vous n'avez pas une gaieté lyrique dans tout le territoire, de partout.
18:22Mais le problème, c'est que maintenant, le ressenti,
18:24puisque j'ai regardé ça avec beaucoup d'attention, vous imaginez ?
18:28Je me dis, voilà l'image maintenant que nos concitoyens vont avoir de la loi,
18:33c'est-à-dire l'application de la loi, d'une décision de justice.
18:35Regardez ce que dit la dame à visage masqué.
18:37Et moi-même, qui ai occupé des fonctions importantes quand même
18:41au ministère de l'Intérieur en étant secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la Ville,
18:45je suis moi-même tout le temps menacée, tout le temps insultée sur les réseaux.
18:49C'est pour ça que je suis très, très peu sur les réseaux sociaux.
18:51C'est pour ça que je donne le moins d'informations possibles sur ma vie en général.
18:55Non pas parce que j'ai peur, mais parce que je connais la puissance
19:00de la cible dans le dos.
19:03Je sais ce que c'est avoir une cible dans le dos.
19:05Et pourtant, je suis la ministre qui, le soir des législatives, le 30 juin,
19:10la première à m'être retirée pour faire le front républicain
19:13et pour m'opposer à un passage, en tout cas dans ma ville, à Marseille,
19:19du Rassemblement National.
19:20Vous imaginez où on en est ?
19:22Et la réalité, c'est que, encore une fois, et on va parler probablement tout à l'heure
19:27un petit peu de LFI, je l'avais dit, pour eux, les jeunes des quartiers,
19:31ce sont de la chair à voter, rien d'autre.
19:33Un jour, j'espère que les jeunes des quartiers se réveilleront.
19:35Ils les essentialisent, ils les manipulent, ils les utilisent.
19:38Le jour où ils n'auront plus aucune utilité électorale pour LFI,
19:42pour Jean-Luc Mélenchon et ses amis, ils les jetteront à la poubelle
19:44et ils passeront à un autre combat.
19:46Et j'invite, j'invite vraiment ceux qui nous regardent,
19:48ceux qui nous entendent, ceux qui vont passer peut-être leur temps aussi
19:51à nous insulter et à m'insulter sur les réseaux sociaux,
19:55de dire, allez regarder les positions de Jean-Luc Mélenchon il y a 20 ans,
19:58sur le voile, sur la laïcité.
20:00Je les invite vraiment à les regarder.
20:01Oui, vous avez raison.
20:03Nathan.
20:03Moi, je voulais réagir à une chose qui m'a gêné dans votre sujet,
20:06dans ce que vous montrez.
20:07Bien sûr.
20:08Donc, on filme des riverains de la Gaîté-les-Rigues
20:11qui disent que la situation est insupportable et qu'il faut que ces gens partent.
20:15Je rappelle que ce sont des migrants qui sont en demande de reconnaissance
20:19de minorité et qui se plaignent, en gros, comme vous l'avez dit,
20:22du fait que la mairie de Paris ne leur donne pas des lieux d'habitation.
20:25Les riverains en question, alors moi, je ne les connais pas personnellement,
20:27mais ils habitent un arrondissement de Paris
20:29qui repose sur une grande contradiction politique.
20:32C'est que d'une part, c'est un des arrondissements les plus chers de la ville.
20:35Le mètre carré, qu'on soit propriétaire ou locataire, est à des prix hallucinants.
20:39Et de l'autre, c'est un arrondissement qui vote massivement à gauche.
20:42Alors, je ne sais pas si la Gaîté-les-Rigues est dans la cinquième
20:44ou la troisième circonscription de Paris, mais aux dernières élections législatives,
20:48donc, EELV était élue à 54 % dans la cinquième
20:52et dans la troisième, c'était l'Union de la gauche à 50,80 %
20:57aux dernières législatives.
20:58Ce que je veux dire par là, c'est que c'est quand même très étonnant
21:00de voir une population qui est à la fois extrêmement privilégiée,
21:04extrêmement bourgeoise, qui est humaniste dans l'urne.
21:08Ça veut dire quand elle vote, elle dit qu'elle est pour l'accueil des migrants,
21:11pour des valeurs humanistes, pour des valeurs progressistes.
21:14Et quand l'humanisme se retrouve en bas de chez elle, cesse d'être humaniste.
21:18Et vous voyez, je crois que là, il y a une vraie contradiction.
21:21Alors, il y a deux manières d'analyser ça.
21:22Soit il y a la réponse, entre guillemets, anti-immigration,
21:25consistant à dire oui, mais ça prouve bien qu'il ne faut pas les accueillir
21:28puisque vous n'êtes pas capable de le faire.
21:29Soit il y a une réponse, je dirais, et c'est plutôt là-dessus que je m'inscris,
21:32c'est de dire cette gauche-là, cette gauche, si vous voulez,
21:35qui a des principes qui sont abstraits et qu'elle n'applique pas dans les faits,
21:38c'est une gauche qui fait 2 % à la présidentielle
21:40parce que c'est une gauche de privilégiée abstraite.
21:43Ça, oui, Nathan, et Amaury Boëlle.
21:44Je remercie vraiment Nathan de soulever ce point et ça aurait dû être,
21:47en réalité, la fin de mon propos.
21:48On a les élus qu'on mérite, on a les élus qu'on mérite.
21:51Et moi, je l'ai vu, je l'ai vu pareil en Marseille en étant ministre de la Ville,
21:55mais je l'ai vu sur tout notre territoire.
21:56Le nombre de gens qui votent LFI, notamment,
21:59qui votent LFI, notamment, ou Europe Écologie-Les Verts, c'est vrai.
22:03Les mêmes viennent vous expliquer en catimini au ministère
22:07qu'ils ne préfèrent pas, par exemple, qu'il y ait un CRA pas à côté de chez eux,
22:12donc un centre...
22:13Mais c'est toujours comme ça, c'est toujours mieux à côté.
22:14Absolument, non, mais c'est pour ça que ce que dit Nathan Nover
22:19est très, très, très important.
22:21On a les élus qu'on mérite et, encore une fois, ils ont,
22:24comme d'habitude, un humanisme, une charité.
22:28À deux vitesses.
22:29Mais oui, il faut les accueillir, mais pas chez nous.
22:33C'est pire qu'une contradiction.
22:34C'est une hypocrisie la plus totale, non seulement des élus,
22:36des habitants de cet arrondissement, des salariés aussi de la direction
22:39de la Gaieté qui, au début, ont soutenu l'occupation des migrants
22:43et qui en ont payé les frais, évidemment.
22:44Et puis, l'hypocrisie scandaleuse de la mairie de Paris.
22:47Anne Hidalgo, qui, pendant des mois avant les Jeux Olympiques,
22:50a agi de concert avec la préfecture de police de Paris
22:53pour évacuer partout les migrants dans Paris.
22:55On les a dégagés à coups de bus partout dans le pays,
22:58à Orléans, jusqu'à Bordeaux, parce qu'ils faisaient tâche.
23:02Évidemment, il fallait embellir la carte postale.
23:04On les a même dégagés sur le parvis,
23:06puisque certains s'étaient installés sur le parvis de l'hôtel de ville.
23:09On les a dégagés malmus militari devant les caméras.
23:12Et aujourd'hui, elle les instrumentalise comme les associations d'extrême gauche.
23:16On marque une première pause dans ce Midi News Weekend.
23:18On se retrouve dans quelques instants.
23:19On reparlera et on se reparlera de l'affiche de la honte,
23:23l'affiche antisémite contre Cyril Hanouna.
23:25On parlera des défis.
23:27On écoutera également Philippe Schreck du Rassemblement national,
23:31qui a fait une analyse bien particulière de cette affiche.
23:33Vous verrez, on écoutera à nouveau l'avocat de Cyril Hanouna,
23:38Stéphane Asbagnan, qui évoquera et nous racontera
23:41comment les Insoumis ont travaillé également cette affiche.
23:45Vous verrez, elle reste avec nous.
23:47On a encore beaucoup de choses à vous raconter sur ces news.
23:48Première chaîne d'information, encore faut-il le rappeler.
23:51Merci.
23:55Il est 12h30.
23:55Merci de nous accueillir ce samedi.
23:57Je vous présente notre équipe qui nous accompagne ce samedi dans quelques instants.
24:00Mais tout de suite, un nouveau tour de l'information avec vous.
24:02Félicités, Kim Docky.
24:03Merci Thierry.
24:04Rebonjour à tous.
24:05Le bras de fer continue entre la France et l'Algérie.
24:08À présent, Paris est sur le point d'envoyer à Alger
24:11une liste d'une soixantaine d'Algériens à expulser du territoire français
24:15dans le viseur des autorités françaises.
24:17Des profils de type « trouble à l'ordre public » ou « sortant de prison »
24:20ou encore « dit dangereux ».
24:22Le ministre de l'Intérieur précise que sur cette liste
24:24ne figurent que les noms de ressortissants algériens
24:27dont ils possèdent la preuve de la nationalité algérienne.
24:30Et si Elon Musk inspirait la politique française ?
24:32En tout cas, Jordan Bardella semble prêt à importer la méthode américaine
24:36si son parti arrivait au pouvoir.
24:38Son idée ? Mettre en place un ministère chargé de l'efficacité gouvernementale.
24:42L'objectif ? Faire des économies.
24:45Le président du Rassemblement national a déclaré
24:47« Il faut que l'on arrête de dépenser de l'argent dans tout et n'importe quoi.
24:51Il faut dégrossir la bureaucratie de l'État. »
24:53Et l'on ne finit pas de parler d'Elon Musk.
24:55Car il faut le dire, l'homme a de l'influence jusque dans l'espace.
24:59La fusée Falcon 9 de son entreprise SpaceX a décollé hier en début de soirée
25:03depuis le centre spatial Kennedy en Floride avec quatre astronautes à son bord.
25:07La mission initiée par la NASA est d'aller vers la station spatiale internationale
25:11pour permettre le retour des deux astronautes américains
25:13coincés dans l'espace depuis neuf mois.
25:15Merci beaucoup.
25:17Merci Thierry.
25:18Notre équipe du vendredi, Sabrina Agresti-Robach est notre invite exceptionnelle,
25:21Nathan Devere, Karima Abri, Cameron Ibrelle,
25:24et Harold Imane, que je salue, qui nous a rejoints.
25:26On parlera de ce qui se passe à Londres à la fin de cette émission.
25:29Mon cher Harold, on va se reparler, je vous le disais,
25:31de cette affiche de la honte, Sabrina Agresti-Robach.
25:34On va largement y consacrer une partie de cette deuxième partie de notre émission,
25:38l'affiche antisémite contre Cyril Hanouna.
25:41Mais il y a un certain malaise au sein de la France insoumise.
25:44Certain malaise, je ne mets pas de guillemets, mais il y a un certain malaise.
25:47On voit tout ça avec Mathieu Deveze et on ouvre le débat avec nos amis.
25:52Au centre de l'image, l'affiche mise en ligne mardi par la France insoumise
25:56sur ses réseaux sociaux.
25:58Sourcils français, rictus haineux,
26:00le visage de Cyril Hanouna est volontairement déformé.
26:03À gauche, la photographie originale de l'animateur.
26:06Et à droite, l'affiche du film antisémite, le juif éternel.
26:10Créée pour appeler à manifester le 22 mars
26:13contre l'extrême droite, ses idées et ses relais,
26:15le visuel de la France insoumise divise au sein même du parti politique.
26:19Questionnée sur le sujet ce vendredi,
26:21Manon Aubry a du mal à cacher son agacement.
26:24On va passer dix minutes sur une affiche qui, par ailleurs, a été retirée,
26:28dont je vous dis qu'elle était maladroite et qu'elle n'aurait pas dû être là.
26:31Face aux accusations d'antisémitisme,
26:34le député Eric Coquerel évoque une maladresse,
26:36tandis que Jean-Luc Mélenchon balaie la polémique.
26:39Ce que je dis à mes camarades, c'est qu'il va falloir vérifier
26:41tout le temps la religion des gens qui ont caricature.
26:44Des caricatures sur M. Hanouna,
26:46il y en a qui sont mille fois pires dans le journal Charlie.
26:48Le malaise est pourtant bien présent au sein du parti.
26:51Plusieurs députés, dont Aymeric Caron,
26:53manifestent leur désaccord dans une boucle WhatsApp interne.
26:56Merci de tenir compte du fait que chaque membre du groupe est impacté,
27:00une fois de plus par ces communications catastrophiques qui se multiplient.
27:04Cyril Hanouna annonce porte et plainte.
27:06Et dénonce une caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres.
27:10Alors, pour que Aymeric Caron soit choqué,
27:12évidemment, c'est dire qu'il se passe quelque chose, vraiment.
27:15Je confirme, pour une fois, je suis à peu près d'accord avec lui.
27:18Jamais j'aurais pu prononcer ces mots-là.
27:20Il se passe quelque chose.
27:22Avant d'ouvrir le débat, je voudrais vous faire écouter Philippe Chrec
27:24du Rassemblement national, parce que c'est intéressant à écouter
27:28et vous allez comprendre pourquoi je veux vous faire entendre Philippe Chrec.
27:33Moi, je me suis demandé comment sont-ils parvenus à cette photo?
27:36Puisque celle-ci n'existe pas.
27:38Eh bien, avec mes équipes, on a travaillé un petit peu
27:41et ils ont accouché de cette photo grâce à l'intelligence artificielle.
27:46Vous savez, l'intelligence artificielle, vous rentrez ce que vous voulez,
27:48vous rentrez ce que vous ressentez et vous avez un résultat.
27:51Donc, moi et mes équipes, on a rentré photos de Cyril Hanouna
27:55en méchant juif, agressive d'extrême droite sur fond noir.
27:59Et regardez le résultat, le même.
28:02Donc, je tire de ça trois enseignements.
28:04Le premier, dans la commande qu'ils ont fait,
28:07ils avaient mis le fait d'être juifs, ce qui en dit beaucoup.
28:13Deuxième enseignement, finalement, ils ont eu dans leur commande
28:16le même résultat que celle de Goebbels en 1935.
28:21Troisième enseignement, ils sont antisémites
28:24et nous savions quand c'est à la fille, c'est pourri.
28:28Vous comprenez pourquoi je voulais vous faire écouter ce que nous déclare M. Chrec?
28:33Oui, mais alors là, il y a juste une méconnaissance
28:36de la manière dont fonctionne ce logiciel, cette IA GROC.
28:40C'est que ce n'est pas parce que vous avez un résultat à partir d'une commande
28:44que c'est nécessairement cette commande qui a engendré le résultat.
28:47Je veux dire très concrètement, ce n'est pas parce que quand on écrit...
28:49En fait, il décrit ce qu'il a fait.
28:50Montréalement méchant juif, on peut obtenir un résultat proche avec d'autres mots.
28:54Ça ne veut pas forcément dire que le mot juif a été employé.
28:57En revanche, ce qui est certain, c'est que l'utilisation de l'IA,
29:01vous avez vu qu'il y a un député de lfi, Paul Vannier,
29:04qui a dit que ce qui était...
29:05Pourquoi il critiquait cette affiche?
29:07C'était parce qu'ils avaient utilisé l'IA d'Elon Musk.
29:10Autrement dit, le problème ne vient pas d'un imaginaire antisémite
29:13dans la France insoumise, mais il vient d'Elon Musk.
29:16Enfin, c'est complètement lunaire.
29:17Et en l'occurrence, qu'il y ait eu ou non le mot juif
29:21dans la commande qui a été faite à l'IA, ça ne change rien au fait
29:25que là, il s'agit de réactiver une représentation antisémite
29:29d'un individu juif en mettant en relief un certain nombre
29:33de stéréotypes qui sont extrêmement clairs.
29:36Kériva.
29:37Non, ce sont des affiches de la honte.
29:40Et pour moi, même d'un point de vue juridique,
29:42on verra pour la suite.
29:43Mais il y a quand même plusieurs problèmes.
29:44Il y a plusieurs problèmes.
29:45Premièrement, il y a l'aspect où les codes antisémites,
29:49donc cette référence, qui sont non seulement réels,
29:54on les voit, mais qui viennent faire appel à tout un imaginaire
29:58absolument, justement, horrible.
30:01Alors, c'est terrible.
30:03Et aussi sur la question du droit de l'image, de la diffamation,
30:07parce qu'on associe, on met un visage et on colle l'étiquette
30:11clairement d'extrême droite.
30:13Donc, on vient justement jouer sur ces pistes.
30:15C'est antisémite.
30:17Et aussi, il y a toutes sortes des codes qu'on va aller chercher.
30:21On a vu aussi qu'on avait mis sur ces affiches,
30:24il y avait Pascal Praud.
30:25Donc, on cible des gens.
30:26Il y a une incitation, pour moi, qui est assez claire à la haine
30:32et même qui peut conduire à la violence.
30:34Et c'est même pas un manque de courage, en fait,
30:36cette espèce de dissimulation, de dire, quand on écoute
30:40finalement certains représentants de LFI ou Manon Aubry,
30:42qui dit non, on ne va pas en parler, ça a été retiré.
30:46Ça va, ça suffit, on ne va pas en faire rire.
30:47Non, non, non, attendez.
30:49Écoutez, dans la chaîne, justement,
30:50quand on fait ce type d'affiches,
30:52ce n'est pas une personne qui est seule dans son bureau.
30:54Il y a plusieurs personnes qui ont vu, qui ont approuvé.
30:57Ensuite, donc, entre le moment où elle a été conçue,
31:00imaginée et au moment où elle est dans l'espace public.
31:03Excusez-moi, mais il y a certains qui ont reçu le message.
31:05Donc, peu importe qu'on l'enlève ou pas, le bal est déjà fait.
31:08Donc, non seulement on a mis une cible dans le dos
31:10de plusieurs personnes,
31:11non seulement on réactive ces codes antisémites
31:15et en plus, on envoie un message et on se demande justement
31:18à qui tout ça est destiné.
31:19Si on veut encourager justement ces codes antisémites,
31:22c'est extrêmement troublant et surtout condamnable.
31:25Sabrina, restez au bas, je trouve un certain silence
31:30de la classe politique.
31:31Il n'y a pas eu beaucoup de réaction.
31:32On va écouter quand même celle de Ségolène Royal.
31:33Vous me direz ce que vous en pensez.
31:35Et on poursuit le débat avec vous et avec nos autres invités.
31:38On écoute Ségolène Royal.
31:42Non, la France insoumise n'est pas antisémite
31:44ou alors il faut saisir les tribunaux.
31:46Mais cette affiche est abominable.
31:49On se demande même comment, dans une organisation politique,
31:52une erreur comme ça peut...
31:53C'est ça, parce qu'on est d'accord.
31:54Quelqu'un ne peut pas l'avoir faite tout seul, cette affiche.
31:56C'est extravagant.
31:58Elle n'est probablement pas antisémite dans le fond,
32:00mais elle instrumentalise l'antisémitisme de façon cynique.
32:02Et donc il y a quand même un moment...
32:03T'es inconsciente.
32:04Non, ce n'est pas inconscient, ce n'est pas inconscient.
32:06Je pense aussi que le contexte de la situation effroyable de Gaza
32:12suscite aussi une montée des tensions.
32:15Et donc...
32:17La France insoumise au lieu de la paiser, l'exacerbe.
32:21Oui, mais je veux dire par là, c'est qu'il y a une confusion
32:24chez ceux qui ne suivent pas forcément bien les choses,
32:26aussi entre la politique de Netanyahou,
32:28qui aujourd'hui est absolument effroyable,
32:30qui est d'ailleurs condamnée par l'Organisation des Nations Unies
32:33pour crime, et d'un autre côté, le fait qu'on reste quand même inerte
32:38par rapport à ça, qu'il y a quand même très peu de réaction politique
32:41pour la défense de Gaza.
32:42Vous avez vu, maintenant, on coupe l'électricité,
32:44on coupe les secours humanitaires.
32:47C'est effroyable.
32:49Hallucinant.
32:49C'est la réaction de Ségolène Royal.
32:51Je précise quand même que Ségolène Royal a participé
32:54très étroitement à l'émission avec Cyril Hanouna.
32:57Et il n'y a pas vraiment une condamnation.
32:59Elle voulait être Première ministre aussi, non ?
33:01Il me semble l'été dernier.
33:02Si, si, je crois.
33:04Non, il me semble qu'elle a fait une...
33:04Oui, c'est ça, c'est vrai.
33:06Elle a dit sur votre dossier.
33:07Mais elle était candidate.
33:08Absolument, exactement.
33:09Je m'en rappelle très bien, je m'en rappelle.
33:10Vous êtes ex-secrétaire d'État, quand même.
33:14Elle est ancienne ministre aussi.
33:15Elle est ancienne ministre aussi.
33:17Et il n'y a pas eu énormément...
33:18Et là, elle est dans la nuance.
33:20Elle est dans la nuance.
33:21Elle est dans la nuance.
33:22Il n'y a pas les mots, quoi.
33:24C'est Maitre Azbagnan à raison de porter plainte.
33:28Donc l'avocat de Cyril Hanouna.
33:30La deuxième chose, c'est que définitivement,
33:35comment dire, on peut dire beaucoup de choses de LFI.
33:39On peut débattre sur les idées.
33:41Mais là, ils ne peuvent plus se cacher derrière ces...
33:45Comment dire ?
33:45Un antisémitisme qu'il n'assume pas, en réalité.
33:48Ça se voit, quand même.
33:49Ça se voit un peu.
33:50Si on en est à ce qu'Henri Caron trouve la fiche catastrophique,
33:53je vous promets, c'est que vraiment, il y a un problème.
33:56Et j'ai eu à débattre avec lui, à partir avec lui,
33:59parce qu'on est opposé à peu près sur tout.
34:01C'est-à-dire, pour ne pas dire globalement sur tout.
34:03Mais la réalité, c'est qu'appel à la haine,
34:06parce que ça, c'est non seulement une cible dans le dos.
34:10C'est un appel à la haine.
34:11C'est scandaleux de manipuler,
34:13comment dire, l'intelligence artificielle.
34:15Et le président de la République a été le premier
34:18à mettre des warnings sur la mauvaise utilisation
34:22de l'intelligence artificielle sur, justement,
34:26cette provocation à la haine.
34:27Il faut évidemment condamner qu'LFI prenne ses responsabilités,
34:31qu'ils arrêtent de relativiser.
34:33Je les appelle le parti du relativisme.
34:34Ils relativisent tout. Tout est relatif avec eux.
34:37Quand Jean-Luc Mélenchon disait
34:39« Oui, il y a en France un antisémitisme résiduel »,
34:43je crois que c'était ça le mot.
34:44En plus, quand j'ai Ségolène Royal
34:47qui vient mêler le débat de Gaza à cette affiche,
34:50je vous dis honnêtement, on perd tout, on les perd tous.
34:53Et le silence de la classe politique, vous avez raison,
34:55probablement parce que ça concerne Cyril Hanouna,
34:58pareil, avec qui je ne partage pas toutes les idées.
35:00Il ne faut pas dire pratiquement aucune.
35:02Mais moi, je me battrai toujours pour que même ceux
35:05avec qui je suis très opposée politiquement,
35:08ils puissent avoir du respect, être traités correctement,
35:12c'est-à-dire ne pas être insultés et ne pas avoir leur tête.
35:15Vous le disiez, Karima, sur des affiches,
35:16c'est quand même le droit à l'image.
35:18On ne peut pas mettre le visage de quelqu'un
35:20et mettre le sous-texte qu'on veut.
35:22Deux mots, Nathan, parce qu'il faut qu'on parle
35:24de la situation de la trêve en Ukraine.
35:26Deux mots.
35:28La réaction de Ségolène Royal est symptomatique de deux choses.
35:32D'abord, elle est symptomatique d'une forme de dérive
35:33de Ségolène Royal qui est très différente
35:35de la candidate socialiste de jadis.
35:38Je pense que le début de cette dérive,
35:39ça a été quand, justement, sur la guerre en Ukraine,
35:41elle avait dit des horreurs sur Boucha et sur d'autres sujets.
35:44Et deuxièmement, c'est symptomatique,
35:45au-delà de Ségolène Royal, de la méthode de cette partie
35:49de la gauche qui, quand on parle d'un problème antisémite,
35:53fait de la diversion.
35:54Là, c'est très intéressant.
35:56On lui pose une question sur la caricature antisémite
35:59de Cyril Hanouna.
36:00Le gouvernement Netanyahou, c'est un autre sujet.
36:03On peut le condamner, on peut dire tout ce qu'on veut,
36:04mais elle ne répond quasiment pas sur ça.
36:07Et l'essentiel de son monologue,
36:08c'est sur le gouvernement de Netanyahou.
36:11Et ça, vous voyez, c'est exactement symptomatique
36:14d'un déni collectif qui existe dans cette partie de la gauche.
36:17L'échange de lettres, cette semaine,
36:18entre Blanche Gardin et la rabine Delphine Orvilleur,
36:20était passionnant aussi à ce sujet.
36:22C'est-à-dire, ce sont des gens, quand on leur dit
36:23vous avez un problème avec l'antisémitisme,
36:25ils invoquent pour les uns l'IA, pour les autres Netanyahou,
36:28pour les troisièmes, absolument tout et n'importe quoi,
36:30pour ne pas avoir cette réalité.
36:32Et on aurait pu attendre une défense plus forte
36:34de Madame Royal, puisqu'elle a participé quand même
36:38très régulièrement aux côtés de Cyril Hanouna dans son émission.
36:41On aurait pu attendre une défense plus ferme.
36:43On va parler de la trêve en Ukraine avec notre ami Harold Iman.
36:49Évidemment, avec ce qui se passe à Londres, mon cher Harold,
36:52le Premier ministre britannique, Kirsten Thurmer,
36:54organise un sommet virtuel avec quelques 25 dirigeants.
36:57On voit tout cela avec Sarah Bardi.
37:02C'est une nouvelle étape dans les négociations d'une trêve
37:05entre l'Ukraine et la Russie.
37:06Sous la pression des Etats-Unis, le président ukrainien
37:09Volodymyr Zelensky a accepté mardi une cessation des hostilités
37:13de 30 jours si la Russie s'y pliait également.
37:16Une avancée dont se félicite Donald Trump.
37:20Je pense que la Russie va conclure un accord avec nous.
37:23J'espère et l'Ukraine attend.
37:26Je suis très préoccupé par le front.
37:30Il y a actuellement au front un groupe très vulnérable
37:32de soldats ukrainiens qui sont encerclés et ce n'est pas bon.
37:36Le président américain veut maintenant que Moscou
37:39arrête les combats.
37:40Mais le président russe a exprimé des réserves sur cette question
37:43en cause de la région de Kursk dont s'était emparée
37:45l'armée ukrainienne en août dernier, dans le but d'en faire
37:48une monnaie d'échange.
37:50Depuis jeudi, les forces ukrainiennes ont reculé
37:52dans cette zone, laissant la Russie en reprendre la main.
37:55Un nouveau geste de l'Ukraine pour avancer vers la trêve.
38:00L'Ukraine accepte cette proposition.
38:02Il faut progresser rapidement vers une sécurité garantie.
38:05Vers la fin de cette guerre, vers une paix durable.
38:11Nos équipes ont très bien travaillé lors de la réunion
38:13en Arabie Saoudite.
38:16Les contacts avec la partie américaine se poursuivent.
38:21Afin de maintenir une paix durable en Ukraine,
38:23le premier ministre britannique, Keir Starmer, organise ce samedi
38:26un sommet virtuel avec près de 25 dirigeants.
38:29L'objectif de cette coalition serait de dissuader la Russie
38:33d'attaquer à nouveau l'Ukraine, qui pourrait prendre la forme
38:36d'un envoi de troupes ou d'un soutien plus logistique.
38:39Et justement, ça, Vernier vient d'en parler.
38:41Keir Starmer vient de s'exprimer.
38:43Il incite Vladimir Poutine à venir au table des négociations.
38:47On l'écoute.
38:51Ce que nous constatons aujourd'hui, c'est que c'est Poutine
38:55qui tente de retarder la paix.
38:59En un sens, et vous le savez, si Poutine veut vraiment
39:02la paix, c'est très simple.
39:07Il doit cesser ses attaques barbares contre l'Ukraine
39:10et accepter un cessez-le-feu.
39:14J'ai le sentiment qu'il devra tôt ou tard venir à la table
39:17des négociations et s'engager dans des discussions sérieuses.
39:23Et avant de vous donner la parole à Harold,
39:25cette information importante dans le climat ambiant
39:28et dans cette journée si importante à Londres,
39:30Vladimir Zelensky démonte tout encerclement des troupes
39:33ukrainiennes dans la région russe de Kursk.
39:36Alors, que faut-il attendre de ce rendez-vous londonien
39:39aujourd'hui, après les propos de Keir Starmer ?
39:42Alors, ce qui est intéressant, c'est cette histoire de Kursk,
39:45sinon on ne comprend rien, puisque Vladimir Poutine
39:49prétend qu'il est sur le point de prendre cette poche
39:53et qu'il pourrait être obligé de tuer tout le monde,
39:56sauf si ce sont des soldats ukrainiens.
40:00Mais du côté ukrainien, on dit non, non, c'est un retrait organisé.
40:05Donc, si vous voulez, Donald Trump, ayant réagi
40:09à ce fait que des soldats ukrainiens pourraient se faire
40:13annihiler, a demandé qu'on accélère le processus.
40:17Mais si c'est basé sur rien,
40:20il y a une espèce de, je dirais, glissement dans les intentions.
40:26Les 25 qui sont là vont parler d'envoyer des troupes,
40:32une fois qu'il y a un cessez-le-feu sur le sol ukrainien.
40:37Il y a pour l'instant la France et la Grande-Bretagne
40:39qui sont prêts à en envoyer peut-être un ou deux autres.
40:43Tous les autres hésitent, mais de moins en moins.
40:46Ils sont tous prêts à donner du matériel militaire.
40:49Déjà, Poutine avait demandé qu'on arrête de donner
40:52quelque matériel militaire que ce soit pendant les 30 jours,
40:56ni que l'Ukraine puisse recruter des soldats
41:01pendant les 30 jours du cessez-le-feu,
41:03alors que lui, il ne s'impose rien du tout.
41:05Donc, c'est très mal parti.
41:07C'est très mal parti.
41:08On n'est pas du tout raccord et il faudra trop tard
41:11qu'on entende la voix américaine pour qu'ils disent où ils en sont.
41:15Est-ce que Koursk est une question super grave?
41:18Est-ce que ça existe vraiment?
41:20Et est-ce qu'ils peuvent attendre indéfiniment?
41:23Et vous voyez même Donald Trump qui dit
41:25j'espère que Vladimir Poutine avancera.
41:27J'espère, j'espère, c'est la deuxième fois qu'il le dit.
41:30Deux mots pour conclure sur une agression bâche.
41:32Juste pour dire que le premier ministre britannique
41:36est absolument en phase avec le président de la République,
41:38Emmanuel Macron, sur le fait que Vladimir Poutine
41:42n'aura pas d'autre choix que de venir à la table des négociations.
41:46Il peut jouer la montre, retarder.
41:48C'est inéluctable pour lui.
41:50On l'a réussi.
41:51Merci d'être passés nous voir en ce samedi.
41:54Sabina Aghisti Rouba, je vous remets quand vous voulez, évidemment.
41:58Merci à vous, les amis, de nous avoir accompagnés.
41:59Félicités, Kindoki.
42:00On va se retrouver tout à l'heure, Karima, vous aussi.
42:04Félicités pour 180 minutes info.
42:06Merci à l'équipe qui nous a entourés pour préparer cette émission.
42:09Déborah Spadja, Patrick Urbant, Sébastien Cacchino,
42:12Margaux Nodin et Franziska Bamele pour la programmation.
42:16Donc dans quelques instants, c'est Michel Enfraye et Laurence Ferrei.
42:19Et on se retrouve donc, comme prévu, à 14 heures, dans une heure.
42:22Synchrosinez nos montres.
42:24On a beaucoup de choses à vous raconter cet après-midi.
42:25Une actualité très riche en ce samedi et tout à l'heure.
42:27Pour 180 minutes info, week-end, bye bye.