• il y a 2 ans
Robert Ménard, le maire divers droite de Béziers, est l'invité de BFM Politique.

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Transcription
00:00 comment cette haine, cette violence est encore,
00:04 finalement, d'une certaine façon, tolérée dans notre pays.
00:07 Parce que je pense sincèrement,
00:09 alors qu'on est revenu sur le fascisme, le nazisme,
00:15 et donc toutes ces paroles racistes, antisémites
00:18 sont discréditées définitivement dans notre pays,
00:21 ceux qui s'amusent à les tenir sont discrédités,
00:24 autant la haine de classe que traduit ces propos-là,
00:29 elle n'a jamais été discréditée.
00:32 Personne ne parle aujourd'hui, personne n'appellerait son parti,
00:36 je ne sais pas, un parti fasciste ou nazi,
00:38 ça ne te viendrait pas la tête.
00:40 Mais il y a des partis communistes en Europe,
00:42 quand on sait ce que ça a été.
00:44 Et cette violence-là, elle est le produit de ça.
00:47 Je pense, ça va vous paraître un peu loin,
00:50 je pense qu'il n'y a pas eu de Nuremberg sur ce que ça a été
00:54 l'extrême-gauche et les dangers de l'extrême-gauche dans ce pays.
00:56 – Donc vous pensez que tout ça, les échos de cette histoire
01:00 que vous dénoncez se traduisent aujourd'hui dans la rassemblée ?
01:02 – Parfait, attendez, vous dites ça d'un ministre,
01:05 je croyais que plus personne,
01:07 tu avais trois fous furieux de gauchistes,
01:08 normalement on ne les entend plus, qui pouvaient dire ça.
01:11 – C'est qui les fous furieux de gauchistes ?
01:13 – Attendez, le ballon, mettre le pied sur le ballon,
01:16 quand ça rappelle exactement des images de Daech et tout,
01:20 comment tu fais ça ?
01:21 Imaginez un instant, imaginez un instant
01:24 que ce soit le Rassemblement national,
01:26 vous voyez ce que je ne me suis pas trompé,
01:27 le Rassemblement national qui ait tenu ces propos-là
01:30 et qui nous ait fait l'image avec un député du RN,
01:33 le pied sur un ballon, on aurait dit,
01:36 vous imaginez les commentaires ?
01:37 Mais ça les discréditerait.
01:39 – Qu'est-ce que vous dites d'Avril Mélenchon
01:40 alors qu'il a tout fait pour chauffer ses troupes ?
01:43 – Mais il est un danger pour la démocratie.
01:46 – Pourquoi ?
01:47 – Il est d'une démagogie à toute épreuve,
01:49 il est prêt à reculer devant rien, rien.
01:54 Ce qu'on a vu là, l'huile qu'il a jetée sur le feu,
01:56 les appels qu'il a faits, même quand les autres
01:58 se calmaient à l'intérieur, ses députés,
02:00 vous avez vu, il en a rajouté des couches et tout.
02:03 C'est un danger, c'est un…
02:06 j'essaye de ne pas être exagéré.
02:09 Honnêtement, il met le feu et il met en danger
02:12 ce qu'on a en commun.

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