Vincent Perrot, animateur mythique des années 90, revient sur sa carrière exceptionnelle !
Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
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00:00 - C'est vrai que je vous disais pendant le sujet, et c'est vrai, j'avais 20 ans de télé, donc j'en ai beaucoup vu des gens, je commençais à lire un peu dans les yeux.
00:07 Je crois sincèrement que vous êtes un homme très très très gentil.
00:11 - Alors il faut se méfier quand même du mot gentil aussi parce que... - Vous êtes un connard ?
00:14 - Il y a gentil, on n'est pas loin d'être un peu con. - Non, ce que j'entends par là, c'est que quand par hasard, vous avez, comme par exemple, vous avez dit "j'ai refusé de faire les grosses têtes, c'est pas que j'aime pas Laurent, c'est très bien et tout ça",
00:25 mais juste par amitié pour Philippe Bouvard, un animateur qui va pas prendre un cachet et qui va pas se mettre à l'antenne, juste par respect pour l'ancien animateur, j'en connais pas lourd.
00:35 - Moi ça me semble être la moindre des choses maintenant. - Je sais pas. - Peut-être, oui, je sais pas, mais ça me semblait évident en tout cas de réagir comme ça.
00:42 - Moi je serais pareil, Hanouna s'en va, elle prendra sa place du tout. - Oh bah non, qu'un mytho.
00:46 - Ah bah vous, je peux vous dire que... - Ah non, ne croyez pas ça.
00:51 - Même celle de Laurent Ruquier aux grosses têtes, tu pourrais la prendre. - Moi ? Oh non, non, vraiment, je suis un mec bien.
00:57 - Alors vous avez aimé RTL Petit Matin, week-end, 4h30, jusqu'à 6h et j'ai appris que vous habitez Cannes.
01:02 - Oui, alors je partage ma vie entre Paris et Cannes et Isabelle peut en témoigner parce qu'on se voit à RTL, on se voit à peu près tous les jours.
01:10 - On a bossé ensemble. - Donc on a bossé ensemble et puis nos bureaux sont juste à côté, l'un de l'autre quasiment.
01:15 - Et Adam l'a fait. - En fait, je partage ma vie professionnelle et ma vie personnelle avec ma femme et mes deux enfants.
01:21 - Oui. - J'ai une femme merveilleuse et deux enfants de 10 et 5 ans, donc il faut quand même être un petit peu là.
01:27 - Et comme je l'ai dit à Jordan l'autre jour, un jour je voudrais... - C'est qui ça ?
01:30 - Jordan le truc. - C'est un ami, un ami comme ça.
01:34 - Et je lui ai dit c'est vrai que j'aimerais pas un jour arriver chez moi, faire toc toc à la porte et que mes enfants disent qui êtes vous monsieur quoi.
01:39 - Ça m'embêterait un peu. - C'est bien ce que je dis, vous êtes un mec bien.
01:41 - Il faut essayer de partager sa vie et je fais des allers-retours, la ligne Paris-Nice me connaît assez bien.
01:48 - Heureusement vous avez quelques failles, j'ai travaillé un peu, là j'ai les boîtes Libertine, j'ai tout ça mais c'est vrai que sinon c'est un peu...
01:53 - Ah oui mais sinon on va pas y arriver les gars. - Non, je vais vous poser une question très honnête.
01:57 - Est-ce que vous pensez que vous avez en télé la carrière que vous méritez ?
02:02 - Alors je ne sais pas, c'est dur de répondre à ces questions. En tout cas je crois que j'ai la carrière que j'ai voulu.
02:07 - Ah oui ? - Parce qu'à un moment donné, pour tout vous dire, après avoir passé un petit peu plus de 20 ans à faire de la télé matin, midi et soir,
02:16 parfois même en quotidienne, l'été, l'automne, l'hiver, le printemps, l'été sur les plages, le reste du temps,
02:23 je reconnais qu'à un moment donné, j'ai commencé à 17 ans quand même la télévision, et j'ai saturé un peu,
02:30 et j'avais une envie de liberté, une envie de faire du dragster avec mes potes, j'ai découvert le milieu extraordinaire de la liberté de la radio.
02:39 - Oui mais là je me permets de vous couper. Vous étiez vraiment dans la lignée des...
02:42 C'était en plus une télé à l'époque très gentille, après elle s'est un peu violentée avec les Vogels, tout ça, et elle redevient bienveillante maintenant,
02:48 donc à mon avis, et je souhaite votre retour, mais c'est vrai qu'à l'époque vous étiez dans la lignée des Drucker, des Cyril Féraud, vous étiez vraiment pour faire ça.
02:58 Eux se sont installés sur le temps, vous il y a eu des émissions sur France 3, il y a eu des essais sur TF1 avec Mokshu Patamu aussi l'été, tout ça.
03:05 - Oui, l'émission des records aussi, qui avait été un groupe extrêmement bien connu.
03:08 - Et c'est vrai que quand on pense à vous, on vous connaît tous, 40 degrés, mais ça a été présenté par plusieurs animateurs,
03:12 si on est très honnête, on ne vous associe pas à une émission, on vous connaît tous, et on n'a pas réussi à vous accrocher on va dire.
03:19 - Mais je crois qu'à ce moment-là, ce qui était vraiment sympa dans cette espèce d'âge d'or de la télévision, c'est qu'il y avait souvent des projets extrêmement intéressants.
03:27 C'est-à-dire qu'un jour on disait "Tiens, tu ne veux pas présenter les prime time de Tintin avec l'arrivée des dessins animés ?
03:33 Est-ce que tu ne veux pas faire l'émission des records ? Est-ce que tu ne veux pas aller sur les émissions de magie ? Partir à Las Vegas avec David Copperfield ?"
03:39 Ça fusait, vraiment, je me suis amusé comme un fou à ce moment-là.
03:44 Et j'ai senti nettement l'histoire de la télé, Isabelle la connaît bien.
03:48 Au moment où moi je commençais à saturer, c'était l'arrivée de la télé-réalité, puis on m'a dit "Tu ne veux pas commencer à présenter la truie dans..."
03:55 - Ah vous avez retrouvé des choses ? - Ah ouais, ouais, ouais.
03:57 - Donc c'est quoi ? - Je ne sais plus comment ça s'appelait parce que tout n'a pas abouti dans les maquettes que j'ai pu faire.
04:02 On a même... Tiens, l'émission de Nagui sur la chanson.
04:06 - "N'écoutez pas les paroles" ? - Voilà, "N'écoutez pas les paroles".
04:08 J'ai fait une première maquette il y a une quinzaine d'années avec Nagui qui produisait.
04:13 Et puis finalement ça n'a pas abouti tout de suite.
04:16 J'ai senti en fait que cette télé qui arrivait me branchait moins par rapport à la société de production que je voulais monter
04:23 pour faire des documentaires sur le cinéma et devenir enfin réalisateur, ce dont je rêvais quand j'étais gamin, faire plus de radio, etc.
04:31 - C'est là où vous l'envoyez. Parce que quand on vous voit, vous êtes tout gentil, tout doux, tout...
04:34 Et quand vous étiez petit, alors on a deux points communs, on est fan de Belmondo et on a perdu un de nos parents à 9 ans.
04:40 Quand vous écoutiez la radio, il y avait un critique radio qui critiquait le cinéma, ça ne vous amusait pas.
04:46 Vous preniez le téléphone pour l'engueuler et vous avez fini par le rencontrer, donc vous étiez téméraire quand même.
04:50 - Oui, c'est vrai que le but c'était d'aller de l'avant et je me disais que...
04:54 - Pourquoi vous n'avez pas fait du cinéma ? Vous perdez la télé ?
04:56 - En tant que comédien ? - Oui.
04:57 - Oh mais non, j'aurais été incapable. Je suis sûr que j'aurais été hyper mauvais.
05:00 Moi, je voulais faire de la réalisation, être derrière, faire du montage, éventuellement diriger des acteurs, mais c'est vrai que...
05:07 - Et vous en avez fait plein. Un doc sur Godard, un doc sur Belmondo.
05:10 Mais est-ce qu'on peut regarder un petit peu sur la télé ?
05:12 Parce que moi, 40 degrés, c'est l'émission, vraiment, s'il y en a une qui doit revenir à la télé pour moi, c'est 40 degrés à l'ombre de la radio.
05:17 - Oui, vous m'associez à une émission quand même. 40 degrés à l'ombre, c'est un peu incontournable.
05:22 - C'est vrai qu'on continue à beaucoup m'en parler.
05:24 - Bien sûr. Et puis toute la séquence séduction, les gens viennent dire que c'était le jeu de la séduction.
05:28 - Et vous avez reçu Jean-Claude Van Damme. Et ça, c'est mythique.
05:31 - Oui.
05:33 - 2 minutes pour le séduire.
05:36 - Je le trouve très charmant, mais je suis sûre que derrière le bel homme que vous êtes, se cache un homme romantique et sensible.
05:44 Vous avez fait de la danse, je crois ?
05:46 - 4 ans de danse classique, oui.
05:48 - Ça me tourne la tête trop, là. Je préfère arrêter, vraiment. Je suis très émue.
05:59 - C'est très gentil, ça.
06:00 - Je suppose qu'après un entraînement, vous aimeriez vous faire masser vos muscles.
06:06 Ça serait vraiment un des plus grands plaisirs que vous puissiez me faire.
06:10 - C'est très gentil. J'adore les massages.
06:12 - C'est super. Ça fait énormément de bien, je crois.
06:16 - Il n'y a pas l'extrait où il fait le grand écart. Je ne sais pas si on l'a, celui-là aussi.
06:21 - Non, là, il fait le grand écart.
06:22 - Le coup de pied qui lui est passé à 1 cm du nez. C'était assez impressionnant.
06:27 Mais c'était quand même une télé absolument incroyable de liberté, à ce moment-là.
06:31 Passer 2 heures de direct par jour sur les plages pendant tout un été, se permettre tout ça.
06:36 Et avec des stars qui jouaient le jeu. Parce que c'était quand même déjà une très grande star, Jean-Claude Van Damme.
06:41 - Il y a une partie de ces gens qui pensent aussi que la télé, de toute façon, aujourd'hui, ce n'est plus comme avant.
06:46 On ne peut plus en faire. On ne peut plus rien dire.
06:48 - Évidemment que ce n'est plus comme avant. Mais non, non, non. Je ne pense pas être vieux con encore.
06:51 Vieux, je le deviens. Con, je n'espère pas trop.
06:53 Mais non, en revanche, je crois que je suis conscient d'avoir vécu une période assez géniale de la télé
06:59 où il n'y avait pas de problème de moyens.
07:02 On pouvait avoir des idées débarquées dans le bureau du directeur des programmes en disant je propose ça, ça.
07:07 Les émissions pouvaient se faire en l'espace de 3 minutes.
07:10 - Aujourd'hui, tu es convoqué dans le bureau du directeur des programmes.
07:12 - Non, non, non. Mais tu es un piéteux qui te dit bébé, on n'a pas d'argent.
07:14 - Mais oui, mais c'est ça.
07:16 - Non, non, on n'a pas de rien avant 2028. Je te le dis.
07:19 - Non, en revanche, est-ce que vous aimez Vincent Lagaffe ?
07:24 - En tout cas, c'est un très bon copain. On a fait plein de choses ensemble.
07:27 On a fait du jet-ski ensemble. Oui, oui, oui. C'est un très bon copain.
07:30 - Ah bon ? Vous êtes sûr de ça ?
07:31 - Pourquoi ? Il m'a démonté ?
07:33 - Vincent Lagaffe, les gens ne le savent pas.
07:36 Vous avez fait Mokshu Patamu, qui était une sorte de jeu de lois à un été super.
07:39 Moi, j'avais adoré, sur l'été, qui n'a pas très bien marché.
07:42 - Le Lagaffe est allé derrière dans le bureau.
07:46 Il a dit moi, je te fais un jeu deux fois moins cher.
07:50 Ça va s'appeler l'or à la pelle.
07:52 Et ça y est, je te fais le jeu, je prends la place.
07:54 - Ah oui.
07:55 - Je me souviens de ça.
07:56 - Il est allé.
07:57 - Je me souviens de ça, mais je ne pense pas que c'était dirigé contre moi.
08:00 Parce que l'histoire de Mokshu Patamu... Mais non, Mathieu !
08:03 - Si, si.
08:04 - Mokshu Patamu, c'était pour deux mois.
08:06 C'était signé pour deux mois.
08:07 C'était produit par Gérard Louvain.
08:08 Et le décor, qui était un décor immense, unique au monde, partait en Allemagne après.
08:12 Et on savait qu'en commençant, on s'arrêtait à la fin de l'été.
08:16 Mais après, que Vincent, et peut-être avec un peu d'opportunisme et de malignité...
08:20 - Voilà, voilà !
08:21 - Et de professionnalisme, a dit et vendu à la chaîne un jeu pour moins cher.
08:25 - C'est là où dit que parfois on peut être un peu rageux.
08:26 Vous voyez ce que je veux dire ?
08:27 - Oui.
08:28 - On peut être un petit peu rageux.
08:29 - Je pense qu'il a...
08:30 - Mais il n'empêche qu'on s'entend bien.
08:32 - Oh, plus là, non.
08:33 Non, non, vraiment.
08:34 - Non.
08:35 - Plus là.
08:36 - Non, non, faut que je le vois.
08:37 - Non, je rigole.
08:38 Mais c'est là où je dis...
08:39 C'est ce que je disais.
08:40 Vous êtes tellement charmant, tellement souriant.
08:41 Je vous écoute à la radio.
08:42 Parfois, le soir, chez Éric Janjan, vous êtes cultivé en cinéma incroyable.
08:46 Vous faites des docs.
08:47 C'est vrai que vous avez l'air très heureux et que parfois, on se dit dans la télé...
08:50 Malheureusement, dans la télé, parfois, il faut écraser quelqu'un pour être là.
08:54 - Il faut peut-être un peu plus.
08:55 - Non, mais je veux dire...
08:56 Non, mais je veux dire...
08:57 J'ai la vérité.
08:58 - Pour ce qui est horrible.
08:59 - Je l'ai pris là.
09:00 - Ah, c'est ça.
09:01 - Il voulait animer.
09:02 - Oui, oui, oui.
09:03 - Il y a qu'une émission.
09:04 - Oui.
09:05 - Mais vous êtes vraiment...
09:06 Oui.
09:07 - Je peux citer un truc ?
09:08 Une émission qu'il a faite qui était géniale, à laquelle j'ai eu la chance de participer,
09:10 que Carole Rousseau voulait reprendre, ça s'appelait "C'est pas juste".
09:12 Un gamin venait dire un projet qu'il avait et il y avait un juré qui jugeait de l'intérêt
09:16 du projet du gamin et qui l'aidait à le réaliser, et c'était vrai.
09:31 - C'est vrai que ça a changé.
09:51 - Oui, c'est vrai que ça a changé.
10:14 - C'est vrai que ça a changé.
10:41 - C'est vrai que ça a changé.
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