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Chaque jour, des invités opposent leur point de vue sur l'actualité politique. Ce mardi, François Kalfon et Mathieu Bock-Côté.
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News
Transcription
00:00 8h44 sur Europe 1, dans un quart d'heure, Culture Média sur Europe 1, Philippe Vandel
00:06 au programme ce matin à Nice à Dadis.
00:08 Et bien ne manquez pas l'invité culture à partir de 10h Philippe Vandel reçoit Alex
00:12 Lutz, le comédien que vous avez découvert dans la peau de Catherine Elinian sur Canal
00:16 + qui viendra parler du film "En plein feu" avec André Dussolier, film impressionnant,
00:20 étouffant où ils sont tous les deux pris au piège dans une voiture au coeur d'un
00:23 feu dans la forêt des Landes.
00:25 Allez rendez-vous tout à l'heure à 9h, 8h44.
00:27 Pour l'heure, votre club de la presse européen, France à l'arrêt ce mardi et peut-être
00:34 au-delà, c'est en tout cas l'objectif des opposants à la réforme des retraites
00:37 dans plusieurs secteurs.
00:39 L'intersyndical appelle à la grève reconductible, ce sera très perturbé alors d'abord dans
00:44 les transports, dans l'électricité aussi depuis ce week-end.
00:47 Chez les routiers, on est ancré en grève depuis dimanche soir en ce qui concerne force
00:52 ouvrière.
00:53 En éducation, on annonce 60% d'enseignants du premier degré mobilisés.
00:57 Aujourd'hui, mobilisation aussi à la Confédération Paysanne, dans de nombreuses entreprises.
01:02 Je citerais Airbus, Stellantis avec d'ailleurs souvent collusion dans les entreprises entre
01:06 le mouvement pour les retraites et les négociations annuelles obligatoires sur les salaires.
01:10 Action en tout genre.
01:11 Alors question ce matin, est-ce qu'on est au début d'une réédition de la grande
01:15 grève de 95 ? Ça c'est le fantasme syndical par excellence.
01:19 Est-ce qu'on n'a encore rien vu ? Ou bien est-ce qu'à l'inverse, les syndicats sont
01:22 en train de faire tapis, de jouer leur vatou ?
01:24 Bonjour Eugénie Bastier.
01:25 Bonjour Dimitri.
01:26 Bienvenue sur Europe 1, essayiste, auteur, journaliste au Figaro.
01:29 François Calfon est avec nous également, éditorialiste politique, membre du bureau
01:32 national du PS.
01:33 Bonjour François.
01:34 Bonjour Dimitri, bonjour Eugénie.
01:35 Alors comment vous situez les choses ? Est-ce qu'on est au début de quelque chose d'énorme
01:40 ou bien est-ce qu'on va plafonner ? Je vous ai posé la même question je crois il y a
01:43 trois semaines François.
01:44 Non mais de toute façon, on pose un peu tous les mêmes questions à tout le monde en ce
01:46 moment donc c'est pas…
01:47 Mais bien malin, on peut savoir comment ça va évoluer.
01:49 Bien malin, moi ce que je vois c'est… je vais faire durer et en même temps, c'est
01:53 pas dans mes habitudes, d'un côté une mobilisation classique et en même temps je vois que ça
01:56 déborde, c'est-à-dire que vous venez de le dire sur la question des salaires, on
02:00 voit qu'on nous a quand même enfumés, c'est le mot qui s'impose sur l'inflation,
02:04 c'est-à-dire qu'on a vu au moins cinq conférences de presse avec les boucliers
02:07 anti-inflation de M.
02:08 Le Maire et on s'aperçoit que sur les produits alimentaires on est à des évolutions à
02:14 deux chiffres, 15%, 20%.
02:15 Vous pensez que c'est le vrai sujet ? Bon, Le Maire dit ça, il dit la vraie crise,
02:18 c'est pas la retraite, c'est l'inflation.
02:19 - Moi je pense que la vraie crise c'est aussi… la politique c'est un choix d'opportunité.
02:23 Est-ce qu'il y avait besoin de faire cette retraite, cette réforme des retraites ? Avec
02:26 une certaine forme d'entêtement pendant que les Français vivent une angoisse de la
02:30 fin de mois qui n'est pas une angoisse portée dans dix ans, qui est une angoisse immédiate.
02:35 Quand on gouverne, on gouverne avec empathie et je constate que c'est pas le gouvernement,
02:39 il est bien malin finalement le M.
02:41 Macron, mais quand vous voyez comment il se comporte avec les chefs d'État africains,
02:45 comment il se comporte avec les Français, il y a aussi une sorte de ras-le-bol face
02:49 à une façon extrêmement verticale et sans empathie de gérer le pays et c'est ça qui
02:54 peut créer un débordement.
02:55 - C'est intéressant ce que vous dites sur les chefs d'État africains, j'aurais bien
02:57 aimé qu'on puisse en discuter.
02:58 - Moi j'étais choqué franchement.
02:59 - C'est un autre sujet.
03:00 - Oui, mais voilà.
03:01 - Pour le facteur commun c'est M.
03:04 Macron et son attitude.
03:05 - Eugénie Bastier, comment regardez-vous les choses ? Est-ce que vous pensez qu'on
03:09 est au début d'un grand mouvement type 95 ou est-ce qu'on va vite plafonner d'après
03:13 vous ?
03:14 - L'exécutif depuis le début fait le pari de la résignation des Français, c'est-à-dire
03:17 qu'il constate que cette réforme est impopulaire, c'est montré de sondage en sondage, mais
03:23 il se dit que cette réforme est impopulaire mais les Français y sont résignés, ce sont
03:26 deux choses différentes et on le voit d'ailleurs dans les sondages puisque la majorité des
03:29 Français, 60% je crois, pensent que cette réforme va passer.
03:32 Donc il y a une forme de résignation et je crois que c'est la grande différence avec
03:35 1995 et avec les années 90, on était quand même dans une période déjà de libéralisation
03:40 de l'économie, de croissance assez forte etc.
03:43 Aujourd'hui, on est quand même sur une période de déclin économique, de déclassement,
03:48 d'affaissement économique de l'Occident et en particulier de la France et donc il
03:53 y a une forme de résignation face au fait que finalement on va vivre moins bien et la
03:58 réforme des retraites fait partie des contraintes sur l'équipage, sur l'avenir mais qui
04:02 sont aussi des contraintes qui sont écologiques, enfin il y a un changement de vie qui fait
04:06 qu'on n'est pas du tout en même contexte que 1995 je pense et c'est pour ça que moi
04:10 je pense que la manifestation sera forte mais elle n'empêchera pas que cette réforme sera votée.
04:16 - N'empêche que je n'arrive toujours pas à savoir l'orientation des choses parce
04:21 que d'un côté je vais lire sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, lui, sa certitude
04:25 qu'il emportera, il tirera les marrons du feu et de l'autre côté je lis partout qu'en
04:30 fait non, non, les grands gagnants du mouvement social c'est le Rassemblement National qui
04:33 lui semble croire que la réforme passera et que jouer la stratégie de l'ordre est
04:37 encore ce qu'il y a de mieux à faire.
04:38 - En fait à chaque fois puisque c'est une sorte de marronnier les réformes des retraites
04:43 dans le jeu social et politique français, chacun joue une partition et finalement la
04:49 variable, l'inconnu c'est le comportement des français, on parlait tout à l'heure.
04:53 Au fond il y a trois types d'acteurs qu'on a connus à la présidentielle, il y a la
04:57 tripartition avec une gauche mélenchonisée, ce que je regrette et qui finalement même
05:01 si le mouvement est en échec arrivera à capter la frange la plus radicalisée, c'est
05:06 ce qu'il espère, finalement capter à la fois la gauche modérée qui deviendrait la
05:10 gauche radicale, capter les gilets jaunes, ça c'est la stratégie de Mélenchon.
05:14 La stratégie du Rassemblement National c'est l'autoroute, plus Mélenchon est radical,
05:19 plus l'opposition tranquille et c'est incroyable d'en être là, c'est le Rassemblement National,
05:25 ça lui profite et enfin le gouvernement qu'est-ce qu'il capte, on le voit bien avec la droite
05:28 sénatoriale, il capte la droite.
05:30 - Lui il est très inquiet en tout cas.
05:31 - Et donc dans ce jeu où finalement la conséquence est de travailler plus pour les français,
05:36 perdre beaucoup pour les femmes, perdre beaucoup pour les plus modestes, vous avez un jeu d'acteur
05:40 cynique, d'une tripartition de la vie politique qui finalement tente de capitaliser là-dessus.
05:45 - Je pense que la guignolisation de la France Insoumise sert l'exécutif in fine, c'est-à-dire
05:50 que l'exécutif a besoin de Jean-Luc Mélenchon, de Louis Bayard pour finalement incarner le
05:56 parti de l'ordre face au chaos que représenterait la France Insoumise, donc ça déjà je pense
06:00 que les deux se tiennent la main.
06:02 - Si il n'y avait pas la France Insoumise et ses débords, finalement le gouvernement
06:06 serait moins serein.
06:07 Et enfin, moi ce qui va être intéressant c'est après, parce que moi je pense que cette
06:11 réforme sera votée.
06:12 - Vous pensez qu'elle sera votée ?
06:13 - Après aucun gouvernement de gauche, vous m'arrêterez si je me trompe, n'est revenu
06:17 sur une réforme de droite des retraites.
06:19 - Aucun, aucun.
06:20 - Ou du centre, aucun n'est revenu en arrière.
06:22 Donc quelle va être la position des acteurs politiques, notamment Jean-Luc Mélenchon,
06:26 de Marine Le Pen pour 2027 ? Est-ce qu'ils vont promettre par exemple de retourner à
06:29 62 ans ? Est-ce qu'ils vont promettre de détricoter cette réforme Macron ou finalement ils vont
06:32 vous dire "bon, maintenant qu'elle a été faite, on ne revient pas en arrière".
06:35 Ça va aussi être intéressant de suivre ça pour voir si c'est les partis qui vaudront
06:39 incarner des partis de gouvernement ou ceux qui seront dans la contestation et dans le
06:43 blocage.
06:44 - Est-ce que vous ne croyez pas François Calfon que cette certitude majoritaire que la réforme
06:49 passera quoi qu'il arrive, et d'ailleurs on peut s'interroger, savoir s'il n'y a pas
06:52 un piège politique là-dedans.
06:53 Je vous poserai une question là-dessus à la lumière de ce que nous disait tout à
06:56 l'heure le sénateur Fabien Guay, il était notre invité sur Europe 1 tout à l'heure
06:59 à 7h10, mais cette certitude que la réforme passera, est-ce que ça ne pousse pas un peu
07:03 la tendance maximaliste aussi chez les syndicats ? Ceux qui disent par exemple "on va mettre
07:08 l'économie française à genoux", expression qui a choqué beaucoup de monde.
07:11 - Je pense qu'il y a à la fois ceux qui sont attendus dans leur jeu de figure, donc le
07:16 syndicalisme du type plus radical que ce soit la CGT ou Sud, encore que...
07:21 - Enfin une partie de la CGT, pas toute la CGT.
07:23 - Oui, encore que M. Martinez a quand même joué le front uni de manière assez modérée,
07:27 assez graduelle, et que d'une certaine manière ils ont radicalisé parce qu'ils ont vu que
07:31 les manifestations semaine en semaine n'avançaient pas.
07:35 Et puis il y a bien évidemment une partie plus radicale, plus révolutionnaire, on le
07:40 voit au sein de la CGT avec des fractures à même pas dix jours de son congrès, qui
07:45 cherche à faire basculer dans une vieille tradition d'un syndicalisme révolutionnaire
07:50 la contestation.
07:52 Avec quand même un point qui est le spectre pour tout le monde, tant pour le pouvoir qui
07:56 est le game changer possible, c'est la gilet jaunisation de ce mouvement.
08:00 - Annoncé depuis des mois...
08:02 - Je ne sais pas, pour le coup je ne lis pas dans le nom de café.
08:05 - Prévision Beauvau, je vous les donne, cet après-midi il y aura, nous dit Beauvau,
08:09 entre 1 million et 1 million 400 000 personnes dans la rue, 90 000 à Paris, 400 à 800
08:14 ultra-gilets jaunes et entre 300 et 500 antifas.
08:17 - Le vrai sujet c'est est-ce que c'est le retour des ronds-points...
08:19 - C'est bon, c'est bien dit pour le gouvernement.
08:20 - Le vrai sujet c'est est-ce que c'est le retour des ronds-points et des blocages citoyens
08:24 en dehors du jeu traditionnel syndical ou pas ?
08:27 - Moi je pense que le problème de fond de cette réforme c'est qu'en réalité c'est
08:32 une réforme pour rien.
08:33 C'est-à-dire qu'il va y avoir des blocages, des manifestations, mais c'est un coup de gâchette
08:36 tiré pour rien puisqu'en finalement il y a eu tellement de concessions que les économies
08:40 ne sont pas tellement là.
08:41 - Il doit rester 8 milliards maximum.
08:42 - Voilà.
08:43 - C'est pas le lieu du sol, t'as 10 week-ends pour la première fois.
08:44 - Et le vrai problème de cette réforme c'est en même temps macronien, c'est-à-dire que
08:47 vous pouvez essayer de promettre à la fois une réforme qui soit juste et nécessaire,
08:50 il va y avoir deux discours, le discours de la justice sociale et le discours de la nécessité
08:52 de l'assainissement budgétaire qui sont deux discours incompatibles.
08:55 Il fallait choisir, soit dire on fait une réforme de justice sociale et donc faire
08:58 le fameux système de retraite à points qu'Emmanuel Macron voulait avant le Covid, soit faire
09:03 une réforme d'assainissement budgétaire et d'économie et dire c'est une réforme nécessaire.
09:07 Vous savez Churchill disait "Vous n'avez pas voulu la guerre, vous aurez le déshonneur
09:11 et la guerre" et bien là on aura une réforme à la fois injuste et inutile.
09:14 - Mais vous pensez Eugénie que finalement s'il y avait une réforme pour Emmanuel Macron
09:18 - Vous allez bien basculer, je note, on a nos duels chaque semaine, le ton a changé.
09:23 Elle n'est pas alignée sur les positions par exemple de la droite sénatoriale.
09:27 - Je pense que cette réforme était nécessaire, moi j'étais sur la ligne, cette réforme
09:32 est nécessaire mais aujourd'hui elle est devenue inutile puisqu'on a tellement fait
09:36 de concessions qu'elle est désaussée et que dans 5 ans, dans 10 ans on devra refaire
09:40 une nouvelle réforme des retraites et on remettra les gens dans la rue.
09:42 Tant qu'à mettre les gens dans la rue, tant qu'à bloquer le pays pendant une ou deux
09:44 semaines, autant que ce soit une réforme qui rapporte un peu d'économie, autant faire
09:49 sauter véritablement les régimes spéciaux et notamment la fonction publique.
09:52 - C'est exactement ce qu'a dit cette semaine Bruno Retailleau au Sénat, c'est ce qu'il
09:55 disait dimanche.
09:56 - Moi je suis assez frappé par un petit détour par la politique, c'est qu'on nous présentait
10:00 la nouvelle politique, le nouveau monde, c'était le macronisme en action et en réalité
10:04 il fait ce nouveau monde et en train de faire l'unanimité contre lui mais en ayant créé
10:10 entre temps dans la société française avec la destruction systématique des partis
10:13 politiques et des corps intermédiaires un champ de ruines.
10:16 Voilà à quoi aboutit le macronisme avec un Macron qui n'est pas en situation de se
10:20 représenter.
10:21 - Mais est-ce que c'est pas un problème de technique de gouvernement ?
10:22 - Oui parce que c'est un refus de choisir, c'est un refus de choisir.
10:25 Quand vous avez des dix fois qui disent "cette réforme est juste et nécessaire, c'est une
10:29 réforme de gauche", on refuse de dire la vérité aux français et d'avoir un discours
10:33 clair et net de vérité, c'est une réforme qui va...
10:35 Non oui il y aura des perdants, oui ça va demander des efforts aux français, du sang
10:39 et des larmes, oui mais nous sommes obligés de le faire.
10:41 Là on ment aux français, on leur fait croire que c'est une réforme qui va...
10:44 Les 1200 euros, vous savez les petites retraites à 1200 euros qu'on a mises en avant pour
10:48 faire passer la pilule, qui était un mensonge, on s'en est aperçu là.
10:51 - Un vrai mensonge.
10:52 - Un vrai mensonge.
10:53 Et pour ça, pour faire passer la pilule, c'est parce qu'il y a un manque de franchise,
10:56 ce gouvernement ne veut pas choisir et aujourd'hui c'est pour ça qu'on a une confusion généralisée.
11:01 - Malgré nous de droite, avec un surmoi de gauche, d'ailleurs c'est le laxus organisé
11:07 de M. Bissop.
11:08 - Débarrassez-vous de ce surmoi de gauche.
11:09 - C'est bien le problème de la droite, c'est qu'ils ne sont pas à droite jusqu'au bout,
11:13 c'est des malgré nous.
11:14 Et donc il vaut mieux, et c'est ce que nous faisons chaque mardi matin, il vaut mieux
11:19 une vraie confrontation saine entre des points de vue clair.
11:22 - Il se passe quelque chose dans le studio de l'Europe 1, vous allez tomber d'accord.
11:26 - Non, non, on tombe d'accord sur le fait que les désaccords sont sains, voilà, parce
11:30 que ça s'appelle la dialectique et la confrontation saine et les compromis ensuite dans l'intérêt
11:35 supérieur du pays.
11:36 - J'aurais aimé, mais en n'en aurons pas le temps, vous questionner sur ce qui s'apparente
11:39 peut-être au piège politique des sénateurs, c'est-à-dire cette idée, on va avancer dans
11:43 l'examen du texte, mais nous n'irons pas jusqu'au bout, pourquoi ? Parce qu'en commission
11:47 mixte paritaire, le gouvernement reprendra la main et à ce moment-là, on se retrouve
11:52 dans la situation où la réforme, qu'il voudrait passer, mais ça passerait pour un coup de
11:57 force.
11:58 Est-ce que c'est l'objectif ultime de la gauche parlementaire dans ce débat d'après vous
12:02 François Cachet ?
12:03 - Oui, on voit bien que la bataille parlementaire, c'est pas qu'elle est perdue, mais c'est qu'il
12:07 y a un corset institutionnel qui fait qu'il y a une majorité et une minorité.
12:10 Et à l'Assemblée, même si elle est très relative, je n'ai pas l'enthousiasme de mes
12:13 amis députés et au Sénat, on voit les très nettes avec le recours de M. Retaillot.
12:18 Donc ils s'en débrouillent comme ils peuvent et je trouve sur vos plateaux, plutôt avec
12:21 talent, mais en l'été maintenant, le troisième tour, il est social, il est citoyen, il est
12:26 dans la mobilisation.
12:27 - Merci à tous les deux, Eugénie Bastier du Figaro, François Calfour du Parti Socialiste,
12:31 C'était un plaisir !

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