Jean-François Copé : « Aurélien Pradié veut mettre en difficulté sa famille politique » - Vidéo Dailymotion

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Le maire LR de Meaux Jean-François Copé était invité de notre matinale ce 8 mars. Il s'est attaqué à l'attitude d'Aurélien Pradié, qui rencontre Laurent Berger, le patron de la CFDT.   Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Retrouvez l'émission intégrale de Bonjour Chez vous ! ici : https://www.publicsenat.fr/emission/bonjour-chez-vous   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC   Suivez-nous sur les réseaux sociaux  Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 Vous citiez Laurent Wauquiez, il s'est très peu exprimé sur cette réforme.

00:03 Est-ce qu'il doit le faire plus fortement, justement, pour donner un cap ?

00:07 – Moi, ce n'est pas à moi de dire ce qu'il doit faire.

00:08 – Vous comprenez son silence ?

00:10 – Je ne comprends rien du tout, moi.

00:12 – Donc il devrait parler pour vous ?

00:14 – Je ne sais pas, c'est à lui de le décider.

00:16 Moi, personnellement, je me suis exprimé, oui, très clairement.

00:18 – Comment vous l'expliquez ?

00:20 – Je ne suis pas psychanalyste, moi.

00:22 – Ça relève de la politique en parlant ?

00:24 – Comment ?

00:24 – Ça relève de la politique pour vous ?

00:27 – C'est une matière très noble, la psychanalyse, c'est une matière majeure,

00:32 c'est ce qui permet de comprendre l'esprit humain, sa complexité,

00:35 c'est une matière passionnante et qui, en politique comme ailleurs,

00:38 est extrêmement utile.

00:39 L'avantage, c'est que quand on a un peu d'expérience,

00:41 on progresse dans cette matière-là aussi.

00:43 – Aurélien Pradié, puisqu'il s'agit de lui, rencontre ce matin Laurent Berger,

00:47 le secrétaire général de la CFDT, avec une conférence de presse à la sortie.

00:51 C'est un problème pour vous ?

00:53 – Je ne sais pas si c'est un problème, mais c'est un choix

00:55 qui vient confirmer sa volonté de mettre en difficulté sa famille politique,

01:01 oui, ça c'est sûr.

01:02 – Mais est-ce qu'il y a encore sa place ?

01:03 Est-ce qu'à un moment, Éric Ciotti, alors il a démis de son poste de numéro 2,

01:06 mais est-ce qu'il doit aller plus loin et électionner les Républicains ?

01:09 – Je crois que, en réalité, il y a le moment où,

01:11 quand on a ce type de comportement systématiquement hostile,

01:16 on perd en crédibilité quand même.

01:17 Je pense que ce n'est pas vis-à-vis d'un parti,

01:19 c'est vis-à-vis d'abord de soi-même,

01:21 puis c'est vis-à-vis des gens tout court qui regardent tout ça,

01:23 même des gens qui sont hostiles,

01:25 ne peuvent pas se reconnaître dans ce type de démarche.

01:27 Ce n'est pas estimable, parce qu'on voit bien que c'est un calcul.

01:32 Et donc, je pense que ce n'est pas l'idée que je me fais de l'engagement politique.

01:35 On peut être contre, on peut être rebelle.

01:39 On l'a tous été d'ailleurs, Pradié, tout le monde,

01:41 mais vous l'avez été aussi.

01:42 Oui, bien sûr, mais en réalité, ce n'est pas le fait d'être rebelle

01:47 ou d'être hostile ou d'être en différence,

01:49 c'est le fait de choisir des combats dont on sait pertinemment

01:53 qu'ils sont en contradiction totale avec notre philosophie politique.

01:56 Oui, mais ce combat, c'est la droite populaire,

01:58 et que cette ligne n'est pas incarnée.

02:00 Mais c'est faux, au nom de quoi est-il l'incarnation de la droite populaire

02:06 en étant contre une réforme des retraites qui va protéger

02:10 non seulement les plus modestes, mais les générations suivantes.

02:13 Mais où a-t-il entendu ça ?

02:14 Depuis quand être issu d'un milieu modeste,

02:19 comme c'est le cas de millions de Français,

02:21 interdit à ces millions de Français de se préoccuper de l'avenir de leurs enfants ?

02:25 C'est quand même dingue, ça !

02:26 C'est ça qui ne va pas et qui n'est pas logique.

02:30 Donc en réalité, le problème n'est pas d'être en hostilité.

02:33 J'ai été souvent en hostilité avec Sarkozy,

02:35 mais je l'ai été sur des sujets dont je conseille qu'à aucun moment

02:38 je ne reniais mes convictions.

02:39 Bien au contraire.

02:40 Et lui, il est renié.

02:41 Quand j'ai d'autres temps imposé la loi d'interdiction de la burqa,

02:45 je dis ça parce qu'on est le jour des droits des femmes,

02:49 et comme vous le savez, c'était une atteinte majeure.

02:51 J'avais contre moi l'hostilité avérée et de Fillon et de Sarkozy.

02:56 J'ai considéré qu'avec mes amis députés,

02:58 nous allions imposer ça parce que c'était nos convictions profondes.

03:02 Il y avait une logique à ça.

03:03 Donc ce n'est pas la même chose que d'être hostile à la réforme des retraites

03:06 que nous préconisons à droite depuis toujours, sans l'avoir toujours faite d'ailleurs.

03:11 Ou imparfaitement.

03:12 Donc là, on a une étape supplémentaire.

03:14 Y être hostile, c'est incompréhensible pour les Français.

Jean-François Copé : « Aurélien Pradié veut mettre en difficulté sa famille politique »

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