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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé lundi le lancement d'un "trimestre anti-inflation" avec une gamme de produits vendue à prix bas et reconnaissable grâce à un logo. Thierry Véron, président de la Fédération des associations de commerçants et artisans parisiens déplore que les petites enseignes soient écartées de ce dispositif.  

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Transcription
00:00 Est-ce que vous sentez de la colère chez les petits commerçants qui ne vont pas pouvoir de toute façon jouer à jeu égal en effet avec la grande distribution et notamment ce fameux logo trimestre inflation qui quand même sera visible et qui restera dans la tête des français ?
00:13 Oui il y a une colère parce qu'effectivement il n'y a pas d'équivalence, il n'y a pas de possibilité d'équivalence et on est toujours le dernier roue du carrosse.
00:22 Les commerçants sont vraiment désespérés parce qu'ils se posent vraiment la question, à chaque fois on fait le doron, on accumule tous les problèmes en ce moment.
00:31 On ne va pas refaire l'historique depuis 2015 mais la liste commence à être très longue.
00:39 Il faut vraiment qu'on puisse parler du petit commerce, du commerce de proximité, l'inciter à pouvoir se développer.
00:50 On nous met toujours des bâtons dans les roues, on parlait même aussi de faire des économies d'énergie.
00:57 On nous dit qu'on gaspille l'énergie en laissant les portes ouvertes. Je pense que c'est des économies d'énergie, ça fait longtemps qu'on en fait et on n'attend pas qu'on vienne nous dire de fermer les portes de nos boutiques pour faire des économies.

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