Les ministres n’ont pas oublié les déclarations du PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné sur une nouvelle remise à la pompe. Et alors que l’entreprise tarde à préciser ce geste, le gouvernement n’hésite pas à mettre un petit coup de pression en ce début de semaine.
Lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a souri : « Je dis simplement (à Patrick Pouyanné, NDLR) qu’il a fait des promesses, et qu’il vaut mieux en général que les promesses soient tenues », a-t-il glissé sur RTL. Presque en même temps, son collègue de Bercy Gabriel Attal en rajoutait sur le plateau de France 2 : « Je souhaite que les entreprises qui le peuvent et notamment Total si c’est le cas, fassent un nouveau geste pour les Français qui vont travailler tous les jours et ont besoin de leur véhicule », déclarait le ministre des Comptes Publics.
Ce mardi 14 février, c’est le porte-parole du gouvernement Olivier Véran qui en remet une couche : « Nous souhaitons qu’il puisse y avoir en plus des dispositifs d’état (...) des dispositifs portés par les vendeurs de carburants », insiste-t-il sur Télématin.
Le 8 février, parallèlement à l’annonce de profits historiques pour l’entreprise, Patrick Pouyanné a déclaré dans une interview au Parisien que « si le litre de gazole dépasse deux euros, TotalEnergies pourrait mener de nouvelles actions ciblées de rabais à la pompe. » « On est prêts à regarder ce qu’il faut faire », avait-il assuré. Sans plus de détail. Le gouvernement a saisi la main tendue au vol, Olivier Véran affirmant le jour même à la sortie du Conseil des ministres qu’un nouveau rabais sur les prix du carburant par le géant de l’énergie serait « accueilli favorablement ».
Mais ensuite, TotalÉnergie n’a plus officiellement communiqué sur le sujet. De combien pourrait être cette ristourne ? Sera-t-elle appliquée à tout le monde ? À partir de quand et pour combien de temps ? Au gouvernement, on laisse carte blanche au géant de l’énergie et Bruno Le Maire comme Olivier Véran estime qu’il revient à l’entreprise de « déterminer » les modalités. Mais « le plus vite possible » donc, selon le porte-parole du gouvernement ce mardi.
Après la relance du ministre de l’Économie lundi, le groupe a indiqué à l’AFP que l’entreprise « explicitera dans les prochaines semaines.» « Patrick Pouyanné a lié l’intervention de TotalEnergies au seuil de 2 euros le litre or le diesel n’est pas à ce niveau », a précisé lundi le groupe à l’AFP. La directrice France du groupe Isabelle Patrier a, elle, reconnu qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (...) dans les têtes des Français » mais elle a fait savoir qu’une remise n’était « pas tout de suite ».
Lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a souri : « Je dis simplement (à Patrick Pouyanné, NDLR) qu’il a fait des promesses, et qu’il vaut mieux en général que les promesses soient tenues », a-t-il glissé sur RTL. Presque en même temps, son collègue de Bercy Gabriel Attal en rajoutait sur le plateau de France 2 : « Je souhaite que les entreprises qui le peuvent et notamment Total si c’est le cas, fassent un nouveau geste pour les Français qui vont travailler tous les jours et ont besoin de leur véhicule », déclarait le ministre des Comptes Publics.
Ce mardi 14 février, c’est le porte-parole du gouvernement Olivier Véran qui en remet une couche : « Nous souhaitons qu’il puisse y avoir en plus des dispositifs d’état (...) des dispositifs portés par les vendeurs de carburants », insiste-t-il sur Télématin.
Le 8 février, parallèlement à l’annonce de profits historiques pour l’entreprise, Patrick Pouyanné a déclaré dans une interview au Parisien que « si le litre de gazole dépasse deux euros, TotalEnergies pourrait mener de nouvelles actions ciblées de rabais à la pompe. » « On est prêts à regarder ce qu’il faut faire », avait-il assuré. Sans plus de détail. Le gouvernement a saisi la main tendue au vol, Olivier Véran affirmant le jour même à la sortie du Conseil des ministres qu’un nouveau rabais sur les prix du carburant par le géant de l’énergie serait « accueilli favorablement ».
Mais ensuite, TotalÉnergie n’a plus officiellement communiqué sur le sujet. De combien pourrait être cette ristourne ? Sera-t-elle appliquée à tout le monde ? À partir de quand et pour combien de temps ? Au gouvernement, on laisse carte blanche au géant de l’énergie et Bruno Le Maire comme Olivier Véran estime qu’il revient à l’entreprise de « déterminer » les modalités. Mais « le plus vite possible » donc, selon le porte-parole du gouvernement ce mardi.
Après la relance du ministre de l’Économie lundi, le groupe a indiqué à l’AFP que l’entreprise « explicitera dans les prochaines semaines.» « Patrick Pouyanné a lié l’intervention de TotalEnergies au seuil de 2 euros le litre or le diesel n’est pas à ce niveau », a précisé lundi le groupe à l’AFP. La directrice France du groupe Isabelle Patrier a, elle, reconnu qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (...) dans les têtes des Français » mais elle a fait savoir qu’une remise n’était « pas tout de suite ».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 il y a une aide supplémentaire qui pourrait intervenir de la part totale.
00:03 Vous le savez, nous demandons de faire un effort, c'est à eux de se déterminer.
00:06 [Musique]
00:20 Nous allons regarder dans les semaines et dans les mois qui viennent
00:24 comment évoluent les cours
00:26 et de façon à pouvoir regarder si nous devons et nous sommes prêts à l'envisager
00:33 faire des soutiens à la pompe pour alléger le porte-monnaie des français.
00:38 Nous allons regarder ça en fonction de l'évolution des cours de ces prochaines semaines et prochains mois.
00:43 Ça veut dire qu'il a promis que je ferai une remise, je pense qu'il est bon que les promesses soient tenues
00:48 par tout le monde, qu'on soit responsable politique, responsable syndical ou chez l'entreprise.
00:53 Quel type de restaurant de 20 centimes comme il l'avait fait à l'automne ?
00:55 Ce sera à lui de le déterminer. Ce que je peux vous dire en revanche,
00:58 c'est que nous, le gouvernement, nous avons fait notre part du chemin,
01:01 nous avons mis en place une indemnité carburant travailleurs.
01:04 Il y a une aide supplémentaire qui pourrait intervenir de la part totale.
01:07 Vous le savez, nous demandons de faire un effort, c'est à eux de se déterminer.
01:10 Ils ont annoncé, je crois, qu'ils y réfléchissaient activement.
01:14 Donc nous souhaitons qu'il puisse y avoir en plus des dispositifs d'État
01:18 qui viennent aider au pouvoir d'achat des français,
01:20 des dispositifs portés par les vendeurs de carburant.
01:22 Où est-ce que vous mettez la jauge ? Parce que Patrick Pouilladé, il a dit dans la presse
01:25 "oui, on réfléchit à quelque chose". Vous lui demandez de s'engager clairement ce matin ?
01:29 On lui demande depuis quelques jours.
01:31 Et il vous répond quoi alors ? Parce que ça va vite en fait,
01:33 s'il décide en cinq minutes, on change les prix à la pompe.
01:36 Il fait face à pas mal d'enjeux de mise en application.
01:40 Je ne pense pas que ça se décide en 24 heures, mais j'ai entendu ses propos.
01:44 Il a dit que si le prix du carburant monte, on fera à nouveau un geste.
01:46 Qu'est-ce qui vous semble raisonnable ?
01:48 Nous pensons qu'ils le feront par le futur.
01:49 C'est 10 centimes, 20 centimes par litre ?
01:51 On attend déjà de voir ce qu'il propose.
01:52 Quand ?
01:53 Le plus vite possible.
01:54 Le plus vite possible.
01:55 Cette semaine ?
01:57 Je ne vais pas vous poser une date sur la mise en place de l'arrivée sourde.
02:00 Vous pouvez mettre une petite pression.
02:01 Ça allait assez vite cette information.
02:02 Je crois que je viens de la mettre.
02:03 Je crois que je viens de la mettre.
02:05 Merci.
02:07 Merci.
02:09 [SILENCE]