A la tête de deux programmes phare de M6, Stéphane Rotenberg fait une escale sur le plateau du "Bon Dimanche Show" ! Hélène Darroze, Philippe Etchebest, son ami Frédéric Lopez, ou plus rare, sa fille Emma, donnent leur propre définition de l'invité. Il se confie comme jamais...
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Alors je m'appelle Stéphane Rotenberg, aujourd'hui je suis animateur de télévision sur M6,
00:00:13 mais c'est vrai que j'ai été dans le passé, l'un de mes premiers métiers, ça a été journaliste automobile.
00:00:18 Cette semaine dans Fast Club, super production, super production parce que vous allez voir,
00:00:23 il y a des voitures de rêve, et vraiment exceptionnel, et aussi parce qu'on parle du nouveau film de Michael Youn,
00:00:28 réalisé par Michael Youn et dans lequel il joue.
00:00:30 Alors, le garde manger, pareil, c'est un décor, et ils sont en train de l'installer, voilà, ils se préparent.
00:00:39 Moi j'ai un petit préférence, j'ai de l'oeuvre. En fait, pourquoi est-ce que je suis bordélique ?
00:00:43 Alors, je mets mon bordel d'un côté, et un truc extrêmement clinique de l'autre.
00:00:48 Pour le premier épisode, on a quitté Paris le genre 23 août, il faisait très chaud, il faisait très beau,
00:00:55 et on est arrivé à 4000 mètres d'altitude, à La Paz, en hiver, il faisait froid,
00:01:00 les candidats se baignent dans le lac Zikaka à 6 degrés.
00:01:03 Bonjour tout le monde, ravi de vous retrouver ce vendredi matin, bonjour Stéphane !
00:01:16 Bonjour Bérenice, bonjour tout le monde, oh qu'est-ce que je suis content !
00:01:19 Quoi ?
00:01:19 Bah je sais pas, je suis content !
00:01:22 Je pourrais dire la même chose, qu'est-ce que je suis content !
00:01:24 Merci de nous accueillir en ce dimanche après-midi chez vous sur RTL,
00:01:27 et merci d'accueillir notre invité du bon dimanche chaud, c'est Stéphane Rottenberg !
00:01:32 Ça fait très plaisir Stéphane de vous avoir !
00:01:36 Moi aussi !
00:01:37 Pendant une heure et demie, alors c'est très intimidant, c'est toujours un exercice compliqué,
00:01:40 enfin qu'on se voie Stéphane, vous en êtes un autre !
00:01:43 Bon, difficile de passer à côté de Stéphane Rottenberg, surtout en ce moment avec Pékin Express qui cartonne,
00:01:49 avec Top Chef qui cartonne, on va parler bien entendu de ces deux programmes pendant cette émission Stéphane,
00:01:55 mais on a une petite coutume, quand on a un invité, on le présente !
00:01:59 Et alors c'est vrai que souvent les gens vont sur Wikipédia et disent des choses qui souvent sont fausses,
00:02:03 nous on est parti du principe de se dire, les gens qui connaissent l'invité sont peut-être ceux qui peuvent le mieux le présenter,
00:02:12 donc on est allé voir des gens et on leur a dit, Stéphane Rottenberg, pour vous c'est qui ?
00:02:18 On a posé la question à M. Etchebest, et voici la réponse de Philippe Etchebest.
00:02:23 Alors Stéphane Rottenberg, il y a plein de choses à dire en fait sur Stéphane,
00:02:28 c'est un vrai plaisir déjà de travailler à ses côtés depuis toutes ces années, c'est un grand professionnel,
00:02:33 il s'intéresse vraiment à tout et en particulier aux assiettes des candidats qu'il aime déguster à la fin des épreuves.
00:02:39 Mais alors, il y a une question que je me pose, comment fais-tu pour garder cette ligne Stéphane ?
00:02:44 Dis-moi ! Allez, salut, à très vite !
00:02:46 J'avoue que moi aussi je me pose des questions Stéphane.
00:02:49 Alors un, je triche, deux, j'ai pris quand même, je crois, il paraît que c'est normal physiologiquement,
00:02:55 j'ai maintenant bien tapé la cinquantaine, il paraît qu'on prend 10 kilos par décennie ou pas loin,
00:02:59 je dois pas être bien loin quand même, donc imperceptiblement j'engraisse.
00:03:03 D'accord.
00:03:04 Voilà, d'année en année.
00:03:06 Et avant j'eus reperdé sur Pékin Express, c'était ma manière de faire,
00:03:10 deux, trois bonnes touristas pendant Pékin, te permettre normalement de gérer le problème.
00:03:14 Faire un top chef derrière.
00:03:16 Mais là, je perds.
00:03:20 Chaque année, voilà, et si on regarde, c'est une cruauté noire,
00:03:23 les émissions d'il y a 10 ou 15 ans, on voit que mine de rien, tout ça s'empate légèrement.
00:03:28 Donc, et le costume arrange, parce que la veste permet quand même de cacher un peu la misère,
00:03:34 et en promo je rentre le ventre.
00:03:35 C'est pas mal.
00:03:36 Voilà.
00:03:37 Faudra que je note tout ça, ça peut m'aider pour plus tard.
00:03:39 C'est qui pour vous Stéphane Rottenberg ?
00:03:41 On a posé la question à Hélène Darroze.
00:03:44 Stéphane, pour moi, c'est l'élégance avec un grand E.
00:03:47 Alors bien sûr, il y a l'élégance du présentateur de télé, du présentateur de top chef,
00:03:52 mais c'est pas de cette élégance-là que je veux parler.
00:03:56 C'est bien sûr l'élégance de Stéphane, l'élégance du savoir-vivre, du savoir-être,
00:04:01 l'élégance de la bienveillance, l'élégance du cœur.
00:04:05 S'il n'y en avait qu'un exemple, ce serait ces jours difficiles que j'ai passés l'année
00:04:12 dernière sur le tournage de top chef, quand mon papa nous a quittés.
00:04:15 Et dans ces moments difficiles, Stéphane était toujours là à m'envoyer le petit message
00:04:22 qu'il fallait avoir sur le plateau, le petit sourire, le petit clin d'œil, qui me disait
00:04:29 "je sais que c'est dur, mais c'est bien, t'y arrives".
00:04:32 Et voilà, ces moments-là, ce soutien-là, cette élégance-là, je ne l'oublierai jamais.
00:04:37 - C'est très gentil. - C'est beau. - Ça me touche beaucoup.
00:04:40 - Très beau message. Pour vous, c'est qui Stéphane Rottenberg ?
00:04:43 On a posé la question à Frédéric Lopez.
00:04:46 - Salut Bruno, c'est Frédéric Lopez, très enrhumé.
00:04:49 Et pour moi Stéphane Rottenberg, c'est quelqu'un de très important, puisqu'il a littéralement
00:04:53 changé ma vie. Il était adjoint de la direction des magazines de France 2, à l'époque,
00:04:58 avec Christine Hentz, et il m'a repéré sur LCI, et ensemble ils ont décidé de m'embaucher
00:05:03 pour Comme au cinéma, ma première émission sur France 2, c'était le début de ma carrière.
00:05:07 Donc ça, on ne peut pas l'oublier. Et ce que je ne peux pas oublier non plus,
00:05:10 c'est que j'ai pu assister exactement à la sienne.
00:05:13 Parce que je l'ai vue se métamorphoser, passer de l'ombre à la lumière,
00:05:16 et donc des coulisses à l'antenne, et ça, ça ne s'oublie pas non plus.
00:05:20 Voilà pourquoi Stéphane Rottenberg est très important pour moi.
00:05:25 - Là aussi, beau message. - Oui, c'est très gentil.
00:05:28 On s'est marqués mutuellement parce que j'étais petit chef à France 2,
00:05:32 et on devait repérer des nouveaux animateurs, ou remettre à l'antenne des anciens,
00:05:36 parce qu'on a remis Christine Bravo et Thierry Ardisson, qui étaient un peu au placard.
00:05:39 Mais effectivement, il fallait aussi trouver des nouveaux, et moi je regardais les chaînes
00:05:43 de Cam' etc., et donc je ne sais pas combien de temps j'ai pour en parler, mais j'ai vu...
00:05:46 - Vous avez tout votre temps, c'est votre émission, on a une heure et demie.
00:05:48 - Alors j'ai vu Frédéric Lopez, à l'époque, qui était sur LCI, lui aussi un peu placardisé.
00:05:52 Et il était au service culture, dirigé par Daniel Alambroso,
00:05:56 et à un moment, il fait le tapis rouge du festival de Cannes.
00:06:00 Mais à l'époque, c'est Canal+ qui est surpuissante, et qui gère tout, et qui a tous les avantages.
00:06:05 Frédéric Lopez, avec LCI, avait vraiment un mauvais côté, un angle, 80% des artistes qui ne venaient pas, etc.
00:06:12 Et du coup, il était obligé de meubler, il était obligé d'être là, etc.
00:06:15 Et il y avait déjà quelque chose de très singulier.
00:06:18 Et j'ai vu ce garçon, c'était hypnotique, je regardais ce garçon, qui avait une petite trentaine, même pas, 28, 29 ans peut-être,
00:06:24 on a le même âge, et je le voyais, comment il fait, la maîtrise, le truc.
00:06:28 Et quand il avait un artiste, il se passait quelque chose de différent.
00:06:31 Déjà, donc, je tente le coup, et j'essaie de convaincre mes patronnes,
00:06:36 Christine Nen, c'est Michel Kota, la grande Michel Kota, la patronne à l'époque, de l'embaucher.
00:06:41 Et donc, ça s'est fait, et c'est vrai qu'ensuite, donc moi mon petit, c'était le paradoxe,
00:06:45 j'embauchais les animateurs, c'est mon métier.
00:06:47 Et j'avais quasiment renoncé à être animateur moi-même, en me disant, ben voilà.
00:06:52 Et en plus, mes potes ou mes collègues de l'époque, je l'ai dit souvent, mais Christine Bravo considérait que c'était tellement stupide
00:06:59 que je veuille être animateur, et que je n'avais aucune prédisposition pour ça.
00:07:02 D'autres me disaient que le métier en lui-même n'avait aucun intérêt,
00:07:05 et que j'étais beaucoup mieux dans les coulisses, où j'aurais une grande destinée, etc.
00:07:09 Et j'en parle à Frédéric un jour, mais vraiment le rouge au front, j'avais un peu honte.
00:07:13 J'ai un truc à te raconter, etc. J'osais pas lui dire.
00:07:15 Quand je lui ai raconté le truc, il a explosé de rire, il a dit "mais c'est ça ton truc ?"
00:07:19 Et il m'a fait passer un casting en direct. Il m'a dit "ben écoute, vas-y, feu ! Vas-y !
00:07:24 De quoi tu veux parler, etc. Et je te dirai, je te dirai, on est suffisamment potes, je te dirai,
00:07:28 si c'est bien, si c'est pas bien, etc."
00:07:30 Et moi j'avais dans ma tête Christine Bravo qui me dit "mais t'as aucune chance, t'as aucune chance."
00:07:34 Et je lui fais, je sais pas ce que je fais, j'improvise, et là, est-ce qu'il ment ?
00:07:39 Est-ce qu'il dit la vérité ? Il dit "c'est super, vas-y, fonce."
00:07:43 Je lui dis "mais tu sais que dans ces cas-là, je suis au chômage de main,
00:07:45 c'est-à-dire que je peux pas être à la fois jugé parti, je peux pas embaucher du monde, etc.
00:07:49 Donc il faut que je quitte France 2, sans rien."
00:07:52 Alors que j'avais déjà charge de famille, alors que j'avais tout ça.
00:07:54 Et j'avais donc 29 ans, je pense.
00:07:56 Mais il dit "vas-y, etc." Il me donne le courage de le faire.
00:07:59 Donc lui aussi, alors j'ai peut-être changé sa vie, mais lui aussi, parce qu'il m'a donné...
00:08:03 Je l'ai cru lui, et j'ai pas cru Christine ou d'autres grands patrons, que j'adore quand même.
00:08:08 C'est bien que les gens soient sincères et disent ce qu'ils pensent.
00:08:10 Moi je préfère. Peut-être qu'il m'a menti d'ailleurs, et qu'il m'a boosté.
00:08:14 En tous les cas, il m'a donné la petite énergie nécessaire pour oser.
00:08:17 - Frédéric Lopez qu'on embrasse. Un dimanche à la compagne, c'est tous les dimanches sur France 2.
00:08:22 D'ailleurs, tout à l'heure, à 16h55, il recevra Vianney Michel Thor et Alexis Michalik.
00:08:26 Vous parliez de famille, il y a quelques instants, ça tombe bien.
00:08:30 La dernière personne à qui j'ai demandé "c'est qui pour vous, Stéphane Rottenberg ?"
00:08:33 C'est une créatrice de mode, qui commence à cartonner de plus en plus,
00:08:39 qui répond au doux prénom d'Emma.
00:08:42 Emma Rottenberg, votre fille, vous a laissé ce message.
00:08:46 - Pour moi, Stéphane c'est mon meilleur ami.
00:08:48 Mais si je devais le décrire aux autres, je dirais que c'est déjà une fontaine de savoirs.
00:08:53 Sa curiosité du monde est inégalable, et il maîtrise extrêmement bien un nombre incalculable de sujets,
00:08:59 ce qui est admirable et impressionnant à la fois.
00:09:02 Il dit ne pas avoir de mémoire en plus,
00:09:04 mais il maîtrise pourtant à la perfection tous les sujets qu'il passionne,
00:09:06 qui sont très très nombreux, l'histoire, la politique, l'automobile, le cinéma et tant d'autres.
00:09:11 Et vraiment, demander lui n'importe quoi, il saura.
00:09:13 Une culture folle.
00:09:15 Et ensuite, autre grande qualité, je dirais que c'est une oreille attentive,
00:09:19 une personne généreuse, fidèle, de bons conseils,
00:09:22 et très gentil, parfois même trop. Voilà.
00:09:25 - C'est très gentil, mais là forcément c'est les yeux de l'amour.
00:09:30 - Non, j'ai un... Philippe Bouvard disait ça, j'ai un vernis de culture.
00:09:33 C'est-à-dire que c'est effectivement, faut pas qu'on appuie trop fort.
00:09:37 Mais c'est vrai qu'ayant une curiosité, c'est un réflexe professionnel,
00:09:40 je suis un ancien journaliste, il y a plein de sujets que j'ai dû aborder,
00:09:43 ou qui m'intéressent, etc.
00:09:45 Et du coup, et comme j'ai beaucoup voyagé, c'est vrai que par curiosité, j'avance un peu.
00:09:49 J'avance un peu, et puis c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est magique,
00:09:51 parce que mine de rien, Internet permet quand même assez facilement de rentrer dans des trucs,
00:09:56 d'avoir accès à plein de choses, alors qu'avant il fallait quand même acheter des choses.
00:10:00 Donc, c'est vrai que même avant Internet, parce que je fais partie de cette génération
00:10:04 qui a connu l'avant Internet... - Oui, je connais un peu, oui.
00:10:07 - Je dirais, voilà, un vernis de culture, on connaît un peu les sujets,
00:10:13 faut pas... sauf deux, trois domaines.
00:10:15 J'ai une connaissance, pour le coup, mais qui sont pas les plus...
00:10:18 un peu triviaux, mais l'automobile, tout ça, c'est vrai, c'est un vrai truc.
00:10:22 Le cinéma, un peu, et encore, mais c'est vrai que...
00:10:26 sinon, faut pas trop appuyer.
00:10:27 - Non, mais on va appuyer sur deux sujets que vous êtes censés connaître pendant une heure et demie,
00:10:30 on va appuyer sur Top Chef et sur Pékin Express. - Oui, ça, ça va.
00:10:33 - Normalement, ça devrait aller. - Ça, ça va.
00:10:34 - C'est Stéphane Rottenberg qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:10:37 On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite !
00:10:39 [♫ Générique ♫]
00:10:42 Le Dalaï Lama a dit "Sème un acte, tu récolteras une habitude".
00:10:48 Et il a ajouté "Mais avant, écoute Bruno Guillon sur RTL".
00:10:53 Et puis, il a repris un peu de Cédric Remoulade.
00:10:56 Jusqu'à 15h30, Bruno Guillon sur RTL.
00:11:01 - Stéphane Rottenberg fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:11:03 Bon, on vient de parler de Cédric Remoulade, ça tombe bien, on va parler de Top Chef.
00:11:07 La saison 14 vient de commencer.
00:11:11 Question rapide, qui gagne ?
00:11:14 Je me dis d'entrée, tour de chauve, ça se tente, on sait jamais.
00:11:19 - Je ne le sais pas, je sais bien sûr qui sont les finalistes.
00:11:23 Mais il se trouve que l'urne dans laquelle il y a les votes des membres du jury,
00:11:27 donc les bénévoles de la Croix-Rouge et nos chefs,
00:11:30 l'urne n'est pas encore ouverte.
00:11:32 On va l'ouvrir, je pense, mi-mai.
00:11:35 On va mettre Nadjar, incontournable.
00:11:38 - Le fameux.
00:11:39 - Le fameux, et du coup on aura le résultat,
00:11:41 on va pouvoir ensuite tourner les 5 dernières minutes du dernier épisode,
00:11:45 qu'on va monter au dernier moment,
00:11:47 et on va livrer au cul du camion, juste avant la finale.
00:11:50 Mais non, je ne connais pas encore le résultat.
00:11:52 - Vous êtes à la tête du programme depuis sa toute première saison, c'était en 2010.
00:11:55 Est-ce que vous prenez toujours autant de plaisir à l'anime ?
00:11:58 - Oui, ce qui est marrant, c'est à chaque fois les nouvelles promotions.
00:12:02 C'est découvrir à chaque fois ces nouveaux visages,
00:12:06 voir, faire un peu les pronostics,
00:12:09 qui va s'en sortir, qui va se révéler,
00:12:11 qui va pas réussir, parce qu'il est compliqué ce concours, il est difficile.
00:12:14 Et en fait, c'est un petit peu comme Pékin,
00:12:16 avec les nouvelles routes et les nouveaux candidats,
00:12:18 là, chaque promotion a ses singularités, ses spécificités.
00:12:23 Nous, bien sûr, on s'arrache un peu la tête à trouver de nouvelles épreuves.
00:12:27 Moi, j'aime bien l'idée d'épreuves emblématiques qui reviennent chaque année,
00:12:30 la boîte noire, la guerre des restos, tout ça.
00:12:32 J'aime bien l'idée qu'on trouve à chaque fois des nouveaux chefs invités, des choses comme ça.
00:12:36 C'est ça qui est intéressant, finalement, dans ces programmes.
00:12:39 Alors, déjà, c'est tellement dur de trouver une émission qui marche en télévision.
00:12:43 On va quand même pas se dire "Allez, on va changer, juste pour changer".
00:12:48 J'ai la chance, quasiment à chaque fois, mais forcément ça marque moins,
00:12:52 de faire quasiment chaque année des nouvelles émissions,
00:12:54 qui se trouvent qui marchent moins.
00:12:56 C'est comme ça, c'est la réalité de ce métier.
00:12:59 Mais cette idée d'avoir comme ça des émissions,
00:13:01 ça paraît incroyable, 14 ans pour l'une, 17 ans pour l'autre.
00:13:03 C'est dingue.
00:13:04 On ne l'imaginait pas.
00:13:05 Puis en plus, moi, à l'époque où ces émissions ont commencé,
00:13:09 on était encore dans la croyance,
00:13:11 désavouée depuis,
00:13:13 que les émissions avaient 4-5 ans,
00:13:15 mais qu'il y avait tellement une richesse de création dans la télévision,
00:13:18 que ça allait se remplacer.
00:13:20 Et d'ailleurs, très vite, dès que ça marchait un peu moins, on arrêtait.
00:13:23 Ça a été des grosses erreurs.
00:13:24 Après, il a fallu relancer certaines émissions, et ce n'est pas si facile.
00:13:26 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, et il n'y a pas que sur M6,
00:13:29 dans quel autre pays dans le monde,
00:13:31 on se rend compte qu'il y a des émissions qui ont 15, 20, 25 ans,
00:13:34 alors qu'on pensait que ça, c'était l'apanage des émissions du matin,
00:13:37 ou des émissions du week-end,
00:13:39 qui elles, depuis toujours, durent depuis très longtemps.
00:13:41 Il y a des émissions qui ont 30 ans, la télévision.
00:13:43 Mais le Prime, on pensait que le Prime usait les émissions,
00:13:46 que le public voulait toujours du nouveau, etc.
00:13:49 Et ce n'est pas si vrai.
00:13:50 Le public est aussi content de retrouver des émissions
00:13:52 qui lui rappellent des souvenirs,
00:13:54 ou qu'on regardait quand on était petit, ou qu'on regardait en famille, etc.
00:13:57 Donc j'ai la chance d'incarner
00:13:59 deux émissions qui sont dans ce truc-là.
00:14:02 - Mais c'est comment l'ambiance en coulisses ?
00:14:04 Parce que Top Chef, alors évidemment c'est la cuisine,
00:14:06 mais c'est également des personnages,
00:14:08 des candidats, des jurés.
00:14:11 L'ambiance en coulisses, c'est comment ?
00:14:13 Il y a un côté colonie de vacances, on est content de se retrouver,
00:14:15 je suppose évidemment, avec les chefs qui vous accompagnent,
00:14:17 mais vous, avec les candidats,
00:14:20 est-ce que vous avez aussi un rôle, entre guillemets, "tuteur" ?
00:14:22 Est-ce que vous allez les voir en coulisses en disant
00:14:24 "ça va, ne stresse pas, ça va bien se passer" ?
00:14:26 - Alors, l'ambiance générale de l'émission, c'est une ruche.
00:14:28 Parce que c'est 140 personnes à peu près.
00:14:30 Il y a carrément une régie cuisine.
00:14:32 C'est-à-dire qu'il y a carrément une brigade de restaurants.
00:14:34 À la fin de chaque épreuve, il faut tout nettoyer,
00:14:36 il faut faire la plonge, il faut remettre de la vaisselle,
00:14:38 il faut refaire le garde-manger.
00:14:40 Donc ça c'est une équipe quasiment de restaurants, de grands restaurants,
00:14:42 qui se met en place. Il y a toutes les équipes techniques,
00:14:44 c'est un bar d'hommes sans fin, il faut monter, démonter,
00:14:46 il faut mettre de la lumière. On n'imagine pas tout ce qui,
00:14:48 au-delà du culinaire,
00:14:50 tout est contraint de ce qu'on couvre.
00:14:52 Et du coup, on sent ça.
00:14:54 On sent qu'à chaque fois qu'on se prend dans les couloirs,
00:14:56 ça avance, ça dépasse des trucs.
00:14:58 Il y a un garde-manger, il y a un énorme frigo,
00:15:00 on rentre dedans,
00:15:02 qui doit faire 12 mètres carrés,
00:15:04 imaginez,
00:15:06 avec des grosses portes, etc.
00:15:08 Et des camions de livraison en permanence.
00:15:10 Donc, déjà, il y a cette ruche-là.
00:15:12 Ensuite, il y a des candidats qui en permanence
00:15:14 passent, vont et viennent,
00:15:16 parce qu'ils font des interviews avant, des interviews après, etc.
00:15:18 Moi, à l'inverse, comme je suis
00:15:20 arbitre,
00:15:22 je fais un petit peu attention. J'y vais plutôt
00:15:24 après, où c'est dur
00:15:26 un peu quand ils sont éliminés, quand ils sont en truc.
00:15:28 Je ne veux pas intervenir. Pour une raison simple,
00:15:30 c'est que si je commence à en parler,
00:15:32 alors un peu avant,
00:15:34 quand ils sont tous ensemble, mais si je parle
00:15:36 à un,
00:15:38 c'est un concours quand même. - Il y a des équilibres,
00:15:40 oui, c'est ça. - Donc je ne veux pas donner l'impression.
00:15:42 Les chefs font un peu ça aussi. Ils ont leur brigade.
00:15:44 Alors, il y a les chouchous qui sont avec eux, etc.
00:15:46 Donc moi, alors j'ai peut-être tort, mais ça a toujours
00:15:48 été ma manière de faire, parce que je me suis rendu
00:15:50 compte que dès que je commence, je ne sais pas, à faire
00:15:52 de, voilà, à discuter
00:15:54 avec certains, les autres, ils regardent et disent "mais pourquoi
00:15:56 il parle, etc." Je ne veux pas...
00:15:58 C'est un concours quand même. - Ouais. - Donc c'est quand même
00:16:00 super. Il y a 100 000 euros
00:16:02 au bout, il ne faut jamais l'oublier. Et puis,
00:16:04 net d'impôts. - Il ne faut jamais l'oublier
00:16:06 non plus. - Il ne faut jamais l'oublier.
00:16:08 Et puis, il y a effectivement
00:16:10 ce truc du titre, de tout ça. Donc,
00:16:12 je fais attention parce que ça reste un concours
00:16:14 et l'arbitre d'un concours,
00:16:16 enfin, le maître de cérémonie, parce que moi
00:16:18 j'arrive pas à grand chose, mais
00:16:20 a quand même un statut un peu particulier.
00:16:22 Donc, je fais un petit peu attention. Mais oui,
00:16:24 l'avantage, c'est que comme je ne les juge pas, j'ai un rapport
00:16:26 très facile avec eux.
00:16:28 Les chefs, c'est autre chose.
00:16:30 - Ouais. Alors, la langue française
00:16:32 regorge d'expressions culinaires.
00:16:34 On s'est dit "tiens, on va vous faire l'interview
00:16:36 culinaire, c'est que des questions
00:16:38 en rapport avec la nourriture.
00:16:40 Stéphane, la dernière fois où vous avez été
00:16:42 beurré comme un petit loup, vous vous en souvenez ?
00:16:44 - J'essaie. Alors,
00:16:46 ça va faire chier le monde.
00:16:48 Pardon pour la tête.
00:16:50 Je ne bois pas d'alcool.
00:16:52 Beurré comme un petit loup,
00:16:54 c'est être bourré, c'est ça ? - Ouais.
00:16:56 - Donc, effectivement,
00:16:58 c'est pas facile
00:17:00 d'avoir ça. Alors, moi, j'essaye.
00:17:02 Avant, je jouais aux cartes. Je ne joue plus.
00:17:04 Et donc, quand on joue aux cartes,
00:17:06 on se dit "bon, c'est bien d'avoir de l'alcool".
00:17:08 Alors, de guerre lasse,
00:17:10 mes potes me disaient "écoute, on peut pas
00:17:12 citer le nom de l'alcool". Alors, c'est un
00:17:14 alcool vert, avec un chiffre.
00:17:16 - Oui, très bien. OK. Et quel nom d'un avion ?
00:17:18 - Voilà. Ah oui, c'est ça. - Une réaction.
00:17:20 - Exactement. Et c'est le seul truc... - Et c'est pas le 28ème,
00:17:22 c'est celui d'abord. - Voilà. Et c'est le seul truc que
00:17:24 j'arrive à boire. - D'accord. - Et je me suis dit
00:17:26 "je vais me bourrer avec ça". - Ouais.
00:17:28 - Tentative... Voilà. Parce qu'on a tout essayé
00:17:30 de me faire boire. Mais comme j'aime pas ça, j'arrive pas à bourrer. Je le bois tellement doucement,
00:17:33 que j'arrive pas à attendre l'ivresse.
00:17:35 J'aimerais avoir l'ivresse. L'ivresse me plaît,
00:17:37 bourrer me plaît pas. Je vois bien dans quel état
00:17:39 ils sont. Donc j'essaye. J'essaye,
00:17:41 mais ça a un peu un goût de...
00:17:43 C'est pas très bon quand même. - Oui, j'avoue, j'avoue.
00:17:45 - C'est pas terrible. - Pourquoi ? Parce que moi, vous pensez
00:17:47 que je bois de l'alcool ? C'est ça que vous êtes en train de dire ? - Oui.
00:17:49 Mais pas ça. Je vois bien que quand je bois ça,
00:17:51 tout le monde me dit "mais tu bois ça ?"
00:17:53 Alors moi je dis "Gainsbourg, buvez ça."
00:17:55 - C'est vrai. - C'est mon téléphone. On va l'éteindre.
00:17:57 Vas-y, vas-y, sort le.
00:17:59 Je sais pas si on l'entend.
00:18:01 Mais du coup, je me dis
00:18:03 "Gainsbourg, buvez ça, c'est pas si mal."
00:18:05 - Ouais, c'est un côté chef. - Et ben je n'arrive pas à...
00:18:07 Je le bois trop doucement. - Interview
00:18:09 culinaire. La dernière fois, vous avez
00:18:11 fait du boudin. C'était quand ?
00:18:13 Est-ce que vous êtes du genre à bouder ?
00:18:15 - Non. Je suis du genre à avoir des déprimes
00:18:17 passagères. Bouder, pas tellement.
00:18:19 - D'accord.
00:18:21 - Ma fille disait un peu...
00:18:23 Genre, un peu le savoir-vivre.
00:18:25 J'essaye de pas faire ça.
00:18:27 En revanche, des mini-déprimes
00:18:29 passagères, oui, et dans ces cas-là...
00:18:31 Euh...
00:18:33 Et dans ces cas-là,
00:18:35 j'ai la retenue
00:18:37 de pas faire partager ça à mon entourage.
00:18:39 Je m'isole. Je me claque mûr.
00:18:41 Ça dure deux jours, maxi.
00:18:43 Et après, je reviens. - Est-ce que vous chantez
00:18:45 comme une casserole ? - Je crois pas.
00:18:47 Mais pas bien non plus. Je crois qu'il y a...
00:18:49 J'ai chanté dans les...
00:18:51 Alors, c'est plus partiste, mais...
00:18:53 Les gens chantent contre... L'association à la contrôle cancer.
00:18:55 J'ai fait l'Olympia, quand même, en duo.
00:18:57 - Vous avez chanté avec qui ?
00:18:59 - Avec Vincent Niclot, quand même.
00:19:01 - Ah, classe ! - Et...
00:19:03 Et ensuite, avec Gérôme Anthony,
00:19:05 qui a une sorte de passion absolue,
00:19:07 et qui lui pousse la voix.
00:19:09 Moi, je le fais avec une telle intimidation.
00:19:11 Vincent me dit "Mais vas-y, lâche-toi", etc.
00:19:13 Donc, c'est à peine juste. C'est pas terrible.
00:19:15 Je suis vitrifié de trac.
00:19:17 C'est pas terrible. En revanche,
00:19:19 dans la voiture, je roule énormément.
00:19:21 Alors là, je suis un chanteur hors pair, bien évidemment.
00:19:23 J'y vais, je me lance.
00:19:25 Mais je réserve ça à ma voiture.
00:19:27 - La dernière fois que la moutarde vous est montée au nez ?
00:19:29 - Alors, je ne suis pas soupolé.
00:19:31 J'ai plutôt des colères froides.
00:19:33 - Ouais.
00:19:35 - Mais... Allez, je peux
00:19:37 exploser une fois par an.
00:19:39 Mais toujours en m'excusant
00:19:41 d'exploser. - Ouais, d'accord.
00:19:43 - Donc, ça fait marrer tout le monde, parce que je m'énerve
00:19:45 en disant "Bon, c'est pas mon genre, hein !"
00:19:47 Mais, etc.
00:19:49 Donc, c'est le mec qui gueule en s'excusant
00:19:51 de gueuler. Donc, c'est un peu pathétique.
00:19:53 - C'est Stéphane Rottenberg qui fait son Bon Dimanche Chaud
00:19:55 sur RTL. On va se retrouver dans quelques instants.
00:19:57 À tout de suite.
00:19:59 ...
00:20:01 ...
00:20:03 ...
00:20:05 ...
00:20:07 ...
00:20:09 ...
00:20:11 ...
00:20:13 ...
00:20:15 ...
00:20:17 C'est Stéphane Rottenberg qui fait son Bon Dimanche Chaud
00:20:19 sur RTL. Alors, Stéphane,
00:20:21 on a une rubrique dans l'émission qui s'appelle "Les critiques
00:20:23 du web". J'explique comment ça se passe.
00:20:25 On prend pour chaque invité qui est un chanteur,
00:20:27 qui est un acteur, qui est un animateur,
00:20:29 des critiques laissées
00:20:31 sur Internet par rapport à une
00:20:33 oeuvre concernant la personne. Et là, en l'occurrence,
00:20:35 on a choisi un livre qui s'appelle
00:20:37 "Les plus belles routes de France" que vous avez co-écrit
00:20:39 avec Mélanie Cominec
00:20:41 chez Casa Editions,
00:20:43 qui est dispo sur Amazon.
00:20:45 Je crois, de mémoire, qu'il n'y a plus que
00:20:47 8 exemplaires en stock, mais vous pouvez
00:20:49 le l'acheter. - Oui, ça s'est bien vendu ! J'étais surpris,
00:20:51 mais ça s'est bien vendu ! - Et donc,
00:20:53 on est allé sur Amazon et on a regardé les critiques
00:20:55 laissées par les gens qui ont acheté le livre.
00:20:57 D'accord ? Donc, en général,
00:20:59 ils donnent de 1 à 5 étoiles.
00:21:01 On a pris les critiques. On prend en général
00:21:03 celles qui nous font rire, bonnes comme mauvaises.
00:21:05 Mais plutôt que de vous les lire telles quelles,
00:21:07 je vais vous les faire écouter dans une autre langue.
00:21:09 D'accord ? - D'accord. Mais que je parle ?
00:21:11 - Non, sinon ce ne serait pas drôle.
00:21:13 Mais à l'oreille, vous allez essayer,
00:21:15 via l'intelligence artificielle que vous allez écouter,
00:21:17 de me dire si c'est une bonne ou une mauvaise critique
00:21:19 et après on la découvre. D'accord ? - D'accord.
00:21:21 La première critique, on l'a traduite en vietnamien.
00:21:23 "Il y a plus de 1,2 kg sur le couvercle d'un livre
00:21:25 qui me permet de garder le poids sur mon chaussette.
00:21:27 Je vous le conseille."
00:21:29 Bonne ou mauvaise critique ?
00:21:31 - Ah, ça a quand même pas...
00:21:33 Ça a l'air un peu... Je sens qu'on m'engueule un peu, non ?
00:21:35 - C'est moyen.
00:21:37 - C'est moyen. Bobère vous a mis...
00:21:39 Non, non, c'est bien plutôt. Bobère vous a mis 5/5.
00:21:41 - Ah oui, c'est bon. - Mais c'est le contenu qui est moyen.
00:21:43 Il a dit "Avec plus d'un kilo de sang au compteur,
00:21:45 un livre qui m'a permis d'équilibrer une étagère un peu branlante,
00:21:47 je recommande."
00:21:49 - La première critique qui tombe à côté. - Ça sert aussi à ça.
00:21:51 - La deuxième critique, on l'a traduite en finnois.
00:21:53 "Pieni bonus,
00:21:55 hienoyen maïsemakuvien lisaksi on myos
00:21:57 erittayn moukavia kuvia
00:21:59 jouustoista."
00:22:01 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:22:03 - J'ai fasciné par le finlandais, j'ai écouté.
00:22:05 Allez, on va dire bonne. - C'est une bonne critique.
00:22:07 Mimi Mori a mis 4,5/5 avec cette citation.
00:22:09 "Petit bonus,
00:22:11 en plus de très belles photos de paysages,
00:22:13 il y a aussi de très belles photos de fromage."
00:22:15 - Pourquoi pas ? - C'est important, c'est important.
00:22:17 - Critique numéro 3, c'est du coréen.
00:22:19 "Stéphane Rothenberg
00:22:21 et ses chèques,
00:22:23 Stéphane Rothenberg et ses photos,
00:22:25 je ne les ai pas vu, je suis très déçu."
00:22:27 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:22:29 - Je pense qu'on va aller dans Squid Games.
00:22:31 Pour les éditiers.
00:22:33 Je ne sais pas, mauvaise.
00:22:35 - Mauvaise mais drôle. Sylvie a écrit
00:22:37 "Je suis très déçu de feuilleter tout un livre
00:22:39 de Stéphane Rothenberg sans une seule photo
00:22:41 de Stéphane Rothenberg, qui est pourtant
00:22:43 plutôt beau garçon." - Elle a un souvenir ancien,
00:22:45 c'est pour ça.
00:22:47 - L'avant-dernière, on l'a traduite
00:22:49 en marathi.
00:22:51 - Je l'ai parfaitement compris, c'est bon.
00:23:03 - Non, très mauvais.
00:23:05 Alain de Troyes a mis 0/5
00:23:07 avec cette critique. "Ma femme
00:23:09 me l'a offert après un week-end à Saint-Etienne en me disant
00:23:11 'Regarde tous les endroits
00:23:13 mille fois mieux où on aurait pu aller. Par ailleurs
00:23:15 je suis désormais célibataire'."
00:23:17 C'est une vraie. Et enfin la dernière,
00:23:21 on l'a traduite en birman.
00:23:23 - Bonne ou mauvaise critique ? - Bonne.
00:23:35 - Bonne critique. - Oui.
00:23:37 - 5/5. Critique livre remarquée. La numérotation des pages
00:23:39 est impeccable. Très bon choix de police de caractère,
00:23:41 en particulier pour les légendes des photos.
00:23:43 Il y en a qui sont très très pointues sur les bouquins.
00:23:45 Allez, vous restez avec nous, c'est Stéphane Rottenberg
00:23:47 qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL
00:23:49 et dans quelques instants, Valérie Zetoun
00:23:51 va venir nous rejoindre. A tout de suite.
00:24:09 - Stéphane Rottenberg fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:24:11 Bon, pour l'instant on parle de Top Chef.
00:24:13 Top Chef, la saison 14 qui vient de redémarrer.
00:24:15 C'est tous les mercredis à 21h10
00:24:17 sur M6.
00:24:19 Ça cartonne d'année en année.
00:24:21 La question que je me pose Stéphane, c'est est-ce qu'il est
00:24:23 facile encore aujourd'hui de trouver des nouveaux talents
00:24:25 de la cuisine ? Comment ça se passe la sélection ?
00:24:27 Parce qu'on a l'impression
00:24:29 qu'en temps d'année, on aurait fait le tour en fait.
00:24:31 - Ouais, ouais, non mais c'est vrai que
00:24:33 les lycées hôteliers sont pleins.
00:24:35 Les écoles hôtelières sont pleines.
00:24:37 Les lycées gastronomiques
00:24:39 et tout ça de cuisine.
00:24:41 Donc non, la génération
00:24:43 arrive, c'est sûr. Alors,
00:24:45 il y a des difficultés de rencontrement, on connaît tout ça,
00:24:47 etc. Mais je crois que
00:24:49 on a, nous et d'autres émissions,
00:24:51 on a rendu les mômes
00:24:53 fiers de dire dans leur famille
00:24:55 "Ok, je quitte l'école
00:24:57 à 14h, le truc général,
00:24:59 et je vais en CAP,
00:25:01 et j'y vais." Et aujourd'hui, ils sont
00:25:03 fiers, donc ils l'assument et c'est
00:25:05 beaucoup plus facile en famille aujourd'hui de dire ça,
00:25:07 alors qu'avant c'était entre guillemets une voie de garage,
00:25:09 "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? Vas-y, va en CAP."
00:25:11 Et donc, premier bon signe.
00:25:13 Et puis il y a des vrais passionnés. Moi je vois les mômes,
00:25:15 ils sont à fond,
00:25:17 on mange bien quand même en France aujourd'hui,
00:25:19 il y a plein de bons restaurants, il y a plein de petits restos, etc.
00:25:21 Non, non, alors, les
00:25:23 vieux de la vieille diront
00:25:25 "Ah, ils ont moins de techniques
00:25:27 qu'avant à voir.
00:25:29 Ah, ils connaissent pas les grands classiques." Alors c'est vrai que
00:25:31 les pommes-vapeur à sept facettes
00:25:33 comme il faut faire dans les anciens palaces,
00:25:35 peut-être qu'ils ont pas les trucs, tourner
00:25:37 un champignon, tout le monde sait pas le faire,
00:25:39 mais il y en a qui sont dans la folie de ces
00:25:41 gestes techniques. Non, non, il y a de quoi faire. Je suis tranquille.
00:25:43 - Et Stéphane Rottenberg, quand il a
00:25:45 fini de tourner, il rentre chez lui, il fait à bouffer un peu ou pas ?
00:25:47 Il cuisine bien ? - Je mange la cuisine des autres.
00:25:49 - Non, mais vous
00:25:51 cuisinez ou pas Stéphane ? - Non, non, non.
00:25:53 J'ai su faire à manger parce qu'ayant eu charge
00:25:55 de famille, forcément, ce soir, il faut faire.
00:25:57 Donc, je maîtrise
00:25:59 la flamme, comme disent les chefs, de manière un peu chic.
00:26:01 - C'est classe, c'est chic. - Je crame pas un truc,
00:26:03 etc. Mais j'ai aucune création,
00:26:05 etc. et ça m'embête.
00:26:07 Donc, non, je préfère manger,
00:26:09 voire commander à manger,
00:26:11 si je suis à la maison. Non, non, non, j'ai aucun plaisir à ça.
00:26:13 En revanche, j'ai acquis
00:26:15 une petite culture culinaire,
00:26:17 j'ai un palais acceptable, etc.
00:26:19 Non, non, non, j'ai cuisiné.
00:26:21 - Valérie Zetoun, nous rejoignons
00:26:23 comme chaque dimanche,
00:26:25 Zem comme Zetoun.
00:26:27 Bonjour Valérie. - Bonjour Bruno,
00:26:29 bonjour Stéphane. - Bonjour Valérie.
00:26:31 - Je peux balancer ? - Ouais, vas-y. - Bon, nous étions
00:26:33 à l'école ensemble avec Stéphane,
00:26:35 et c'est un passionné, vous l'avez
00:26:37 rappelé tout à l'heure, c'est un passionné de bagnole
00:26:39 aussi, puisqu'il a démarré journaliste automobile.
00:26:41 Et donc, on était à l'école,
00:26:43 et à 17 ans, il déboulait déjà en bagnole
00:26:45 au lycée.
00:26:47 - Sans permis, donc, il y a un répertoire.
00:26:49 - J'ai balancé, il y a prescription.
00:26:51 - Il y a prescription, normalement.
00:26:53 Bon, cher Valérie,
00:26:55 on parle de quoi, ce dimanche ? - Eh bien, Bruno,
00:26:57 ce mois-ci, nous fêtons les 50 ans d'un des
00:26:59 albums les plus incontournables de
00:27:01 l'histoire mondiale du rock.
00:27:03 "Dark Side of the Moon"
00:27:05 de Pink Floyd est sorti en mars
00:27:07 73, et il est difficile
00:27:09 d'imaginer que cet album a un demi-siècle,
00:27:11 tellement il est resté
00:27:13 moderne, tant dans le son, que dans
00:27:15 les sujets abordés. C'est l'huitième
00:27:17 album des Pink Floyd, peut-être
00:27:19 le plus abouti, certainement
00:27:21 le plus révolutionnaire, artistiquement
00:27:23 et technologiquement.
00:27:25 Un divin miracle
00:27:27 musical qui pourrait faire douter
00:27:29 le plus convaincu des athées.
00:27:31 Avec cet album, les Floyd
00:27:33 repoussent les limites du rock et cassent
00:27:35 tous ses codes en moins de 43
00:27:37 minutes de musique. Pour la
00:27:39 première fois de l'existence du groupe, c'est
00:27:41 le bassiste Roger Waters qui écrit
00:27:43 toutes les paroles de l'album. Il y
00:27:45 aborde des sujets plus que jamais
00:27:47 d'actualité, aujourd'hui encore,
00:27:49 à travers une critique du monde déshumanisé
00:27:51 qui l'entoure, déjà
00:27:53 en 1973.
00:27:55 "Dark Side of the Moon", la phase
00:27:57 cachée de la lune, parle des
00:27:59 rapports qu'entretiennent les humains avec
00:28:01 la vie, la mort, l'argent,
00:28:03 le temps, le travail
00:28:05 et la folie, très présente
00:28:07 dans l'oeuvre des Pink Floyd depuis que le
00:28:09 fondateur du groupe, Syd Barrett,
00:28:11 y a sombré, au point d'être
00:28:13 viré en 1968 et
00:28:15 remplacé par son meilleur ami, David
00:28:17 Gilmour. "Dark Side of
00:28:19 the Moon", c'est aussi une pochette culte
00:28:21 créée par Stom Torgerson.
00:28:23 Elle est noire, ornée
00:28:25 d'un triangle, traversée par une lumière
00:28:27 blanche sur la gauche, qui
00:28:29 se transforme en arc-en-ciel sur la droite.
00:28:31 Le graphiste travaille en direct
00:28:33 avec le groupe, pas de maison de disques
00:28:35 ou de manager pour faire chier.
00:28:37 Rick Wright, l'un des membres
00:28:39 du groupe, lui demande de livrer
00:28:41 quelque chose de simple, graphique et
00:28:43 élégant. Puis il rajoute
00:28:45 "Pas de putain de photos cette fois-ci, j'en
00:28:47 ai marre des photos". Cette pochette
00:28:49 qui va à l'encontre totale du
00:28:51 marketing, puisqu'il n'y a ni le nom
00:28:53 du groupe, ni leurs photos, ni le
00:28:55 titre de l'album, est encore
00:28:57 considérée aujourd'hui comme l'une des pochettes
00:28:59 les plus mystiques de l'histoire
00:29:01 de la musique. "Dark Side of
00:29:03 the Moon" est le premier album concept
00:29:05 du rock, où les titres s'enchaînent
00:29:07 sans laisser de blanc,
00:29:09 comme une sorte de film sonore.
00:29:11 Le titre le plus connu est "Money"
00:29:13 qui sera le premier single des Floyd
00:29:15 à être classé aux Etats-Unis.
00:29:17 Le groupe a avoué s'être inspiré
00:29:23 du fameux "Green Onions" des Booker
00:29:25 Stee pour le composer.
00:29:27 "Money" dénonce déjà en 1973
00:29:33 la société de consommation qui alimente
00:29:35 notre matérialisme. Rajoutez
00:29:37 à cela le mythique ingénieur du son
00:29:39 Alan Parsons, qui a largement
00:29:41 contribué à la réussite de cet album
00:29:43 et cela donne un chef-d'oeuvre du rock
00:29:45 battant tous les records de vente
00:29:47 et de longévité. L'album est
00:29:49 resté plus de 18 ans dans le prestigieux
00:29:51 Billboard, totalisant plus de
00:29:53 50 millions de copies et se
00:29:55 classant 3ème meilleur vente mondiale.
00:29:57 Bien que Roger Waters
00:29:59 dénonce le consumérisme dans
00:30:01 ses paroles, cet album va apporter
00:30:03 la gloire, l'argent et surtout
00:30:05 la postérité aux Floyd et
00:30:07 ce qu'on sait peu, c'est qu'ils
00:30:09 investiront une partie de leurs bénéfices
00:30:11 pour financer le premier mythique film
00:30:13 de Terry Gilliam, "Mantipython
00:30:15 Sacré Graal". C'est aussi le
00:30:17 dernier album où le groupe s'entendra
00:30:19 à merveille avant qu'une guerre fratricide
00:30:21 se déclare entre Roger Waters
00:30:23 et David Gilmour. Une guerre
00:30:25 qui dure encore aujourd'hui,
00:30:27 50 ans après. "Dark Side of
00:30:29 the Moon" est définitivement
00:30:31 un ovni impossible à refaire aujourd'hui
00:30:33 car le moule est cassé.
00:30:35 Bon dimanche !
00:30:37 Moi je pourrais écouter Valérie
00:30:39 Zetoun me parler de musique
00:30:41 pendant des heures. Merci
00:30:43 Valérie de nous replonger dans
00:30:45 ses souvenirs magnifiques albums de Pink Floyd.
00:30:47 C'est Stéphane Rottenberg
00:30:49 qui fait son bon dimanche show.
00:30:51 On a parlé de Top Chef, on va ouvrir la
00:30:53 porte Pékin Express dans quelques instants.
00:30:55 Je peux parler de Valérie un petit peu ou pas ? Avec plaisir !
00:30:57 Vous avez un dossier retour ?
00:30:59 Oui, très bien !
00:31:01 Pas de dossier mais c'est vrai qu'on
00:31:03 était à l'école, on était
00:31:05 un petit groupe, etc.
00:31:07 Valérie
00:31:09 arrivait soit en costume
00:31:11 soit en blazer, souvent.
00:31:13 On était môme !
00:31:15 Il avait la classe !
00:31:17 Mais il l'a toujours !
00:31:19 Elle était môme, moi j'étais un peu comme ça
00:31:21 presque adolescent, un peu mal dégrossi
00:31:23 je ne savais pas comment m'habiller,
00:31:25 un peu complexé. Et tu as eu Valérie qui était là
00:31:27 qui était à l'aise,
00:31:29 charismatique pour le coup,
00:31:31 il rayonnait, on ne voyait que lui.
00:31:33 Et c'est vrai que c'était étonnant parce qu'il y avait
00:31:35 alors ensuite on va, on a connu avec la télé
00:31:37 les émissions, etc. Mais
00:31:39 c'était incroyable de se dire que môme,
00:31:41 parce qu'on est vraiment des
00:31:43 mômes, peut-être un ou deux, plus que moi je ne sais pas.
00:31:45 On était vraiment des mômes ! De voir que
00:31:47 déjà, il y avait quand même
00:31:49 une manière d'être, une manière d'aborder
00:31:51 les choses, il était très drôle, vraiment
00:31:53 on se marrait,
00:31:55 on voyait que lui. Et c'est vrai que
00:31:57 c'est fou quand on voit
00:31:59 le métier que je faisais, moi j'étais presque
00:32:01 complexé. Alors à la fois on s'aimait bien,
00:32:03 mais j'étais presque complexé en me disant
00:32:05 "quel charisme, il est là,
00:32:07 il est dans le truc, etc." Et il me bluffait
00:32:09 vraiment, c'était vraiment
00:32:11 un truc qui me faisait
00:32:13 marrer parce que, ensuite
00:32:15 comme toujours à l'école,
00:32:17 chacun mène sa vie, et le fait de le
00:32:19 retrouver, je savais
00:32:21 qu'il faisait de la musique, qu'il faisait de la radio,
00:32:23 etc. Et qu'il avait un parcours
00:32:25 très singulier comme ça, qu'il a continué
00:32:27 à avoir après. Mais au fond,
00:32:29 quand tu regardes comment il
00:32:31 était à l'école, tu dis "ben oui en fait,
00:32:33 c'est normal". Voilà, c'était juste ce petit truc.
00:32:35 - Merci pour ce panagérique,
00:32:37 Stéphane, je sais pas combien je vous dois,
00:32:39 mais en tout cas je voulais vous dire un truc qui est marrant,
00:32:41 c'est que moi, à l'inverse de vous,
00:32:43 à l'époque je voulais être Michel Deniso,
00:32:45 et puis j'ai fini dans l'ombre.
00:32:47 Voilà.
00:32:49 - Allez, restez sur RTL, on se retrouve dans quelques
00:32:51 instants, c'est Stéphane Rottenberg qui fait son
00:32:53 Bon Dimanche Show, à tout de suite !
00:32:55 ...
00:32:57 ...
00:32:59 - Il est beau, il chante bien,
00:33:01 il sent bon,
00:33:03 il cuisine divinement bien, et pas trop
00:33:05 épicé. Il est talentueux.
00:33:07 Mais c'est bête, il a pas pu venir
00:33:09 aujourd'hui. Donc on a pris Bruno Guillon.
00:33:11 Jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:33:13 - Stéphane Rottenberg
00:33:15 fait son Bon Dimanche Show sur RTL. Bon, on a
00:33:17 parlé de Top Chef tout à l'heure, Stéphane, on va
00:33:19 revenir sur Top Chef dans quelques
00:33:21 minutes, mais j'aimerais qu'on ouvre le dossier
00:33:23 Pékin Express,
00:33:25 puisque ça y est, la nouvelle saison
00:33:27 a démarré depuis le
00:33:29 16 février.
00:33:31 17ème saison. Tiens, d'ailleurs, qui gagne à la fin ?
00:33:33 - Ah ah ah ! Bien tenté !
00:33:35 Ça je le sais ! Qu'est-ce qu'on
00:33:37 galère pour garder la confidentialité ?
00:33:39 - Je me doute. - Avant, on était dans des endroits
00:33:41 emblématiques, les plus
00:33:43 grands sites du monde, etc.
00:33:45 Et forcément, le succès de l'émission, il y a des Français
00:33:47 partout dans le monde, avec les réseaux, c'est devenu impossible.
00:33:49 Maintenant, on privatise des lieux.
00:33:51 Donc, tranquille.
00:33:53 Là, on a privatisé, pour cette année,
00:33:55 le lieu où ils font,
00:33:57 c'est une arène
00:33:59 droite, où ils font le défilé
00:34:01 du Carnaval de Rio. C'est comme un stade, mais en ligne droite.
00:34:03 Donc, il y a une tribune
00:34:05 de 60 000 personnes, une grande avenue.
00:34:07 Et on a privatisé cet endroit-là pour
00:34:09 faire l'arrivée, donc voilà, c'est dommage
00:34:11 parce que, moi, j'aimais bien aller
00:34:13 dans les... Mais voilà, comme ça, pour essayer de garder
00:34:15 confidentiel le résultat final
00:34:17 de Pékin. - Alors, vous le disiez, cette année, ça se passe en Amérique latine,
00:34:19 entre La Paz et Rio de Janeiro.
00:34:21 Pourquoi ce choix ? Ça se fait comment, en fait ?
00:34:23 Ça se choisit comment,
00:34:25 le lieu de tournage ? - Alors, ça se choisit
00:34:27 pendant la saison précédente.
00:34:29 On roule en voiture sur des heures
00:34:31 et des heures avec le producteur Thierry Guillaume.
00:34:33 Et puis, on jette
00:34:35 des idées en l'air, en sachant, bien sûr, qu'on va
00:34:37 sans doute changer de continent d'une saison à l'autre.
00:34:39 Et ensuite, on sait qu'on va proposer,
00:34:41 parce que c'est la règle, de route à M6.
00:34:43 Donc, parce qu'ils veulent
00:34:45 avoir le choix. Donc,
00:34:47 on tente de route
00:34:49 en améliorant un peu le travail sur l'une
00:34:51 pour les orienter,
00:34:53 histoire qu'ils choisissent celle qu'on aimerait faire.
00:34:55 Donc, voilà. Et ensuite,
00:34:57 avant, on faisait des...
00:34:59 Alors, l'idée, c'est de changer
00:35:01 de continent. L'idée, c'est de
00:35:03 trouver un parcours
00:35:05 avec des choses inédites.
00:35:07 Mais on aime bien aussi revenir sur des endroits
00:35:09 où on a été... Maintenant, c'est ça,
00:35:11 17 ans, des endroits qui nous ont
00:35:13 marqués. Donc, voilà, c'est comme ça.
00:35:15 - Vous n'avez pas envie de lancer un melin poitier,
00:35:17 une fois, pour rentrer chez vous tous les soirs, un peu à la coule ?
00:35:19 - Alors, c'est vrai que l'idée
00:35:21 de tourner autour de la porte d'Orléans
00:35:23 pourrait être une solution, mais on va
00:35:25 y réfléchir. Mais,
00:35:27 pas gagné avec les bouchons.
00:35:29 - Pékin Express,
00:35:31 les téléspectateurs le savent,
00:35:33 c'est un peu comme les livres de Martine, c'est-à-dire qu'il y a
00:35:35 les versions dérivées, Pékin Express chez les Incas,
00:35:37 Pékin Express en Thaïlande, Pékin Express fait du cheval.
00:35:39 En fait, on s'est amusé à récupérer
00:35:41 les sous-titres
00:35:43 de Pékin Express,
00:35:45 et on va essayer de les adapter à votre parcours.
00:35:47 Vous allez comprendre.
00:35:49 Avril 2010, c'était Pékin Express,
00:35:51 la route du bout du monde.
00:35:53 Alors, j'ai cette question de toutes les routes
00:35:55 que vous avez visitées partout dans le monde,
00:35:57 celle qui vous a le plus marquée, c'est laquelle ?
00:35:59 - Alors, c'est pas
00:36:01 parce que c'est cette saison, parce que, je l'ai souvent
00:36:03 dit, il y a deux endroits...
00:36:05 Alors, il y a plein d'endroits fulgurants dans le monde.
00:36:07 Cette partie de la Bolivie
00:36:09 qu'on fait cette année,
00:36:11 le désert d'Uyuni,
00:36:13 c'est absolument incroyable.
00:36:15 Enfin, vraiment,
00:36:17 ensuite, il y a un peu plus loin, mais...
00:36:19 Cette partie-là, la route
00:36:21 3, qui était Rio-Lima,
00:36:23 mais à partir de la Bolivie
00:36:25 jusqu'au début du Pérou, c'est fou.
00:36:27 Ensuite, une partie de l'Argentine,
00:36:29 le Perito Moreno, qui est un glacier
00:36:31 qui avance et qui se fracasse
00:36:33 en arrivant en Patagonie, comme ça.
00:36:35 C'est des murs de glace qui tombent
00:36:37 dans l'eau, etc. C'est absolument fascinant.
00:36:39 Moi, cette partie de l'Amérique latine, comme ça,
00:36:41 il y a aussi le désert d'Atacama,
00:36:43 parce que c'est un désert,
00:36:45 pareil, très très haut, on est très haut dans ces pays-là,
00:36:47 à 3 milles des poussières,
00:36:49 et le désert d'Atacama, il a un truc incroyable,
00:36:51 c'est quand on marche dans le désert,
00:36:53 on est tellement haut,
00:36:55 il y a tellement peu de grandes villes autour, qu'il n'y a pas de pollution lumineuse,
00:36:57 quand on regarde devant soi,
00:36:59 on voit les étoiles.
00:37:01 On regarde pas en l'air, on regarde devant soi.
00:37:03 C'est là qu'on se rend compte que les étoiles, effectivement,
00:37:05 nous entourent, nous englobent.
00:37:07 Et c'est juste qu'on les voit pas
00:37:09 chez nous, parce qu'on est un peu bas, et surtout parce qu'il y a une pollution lumineuse.
00:37:11 Et ce truc,
00:37:13 quand on marche,
00:37:15 et qu'on voit les étoiles en marchant, c'est un truc
00:37:17 incroyable. Donc, désert d'Atacama,
00:37:19 et voilà, donc, avec le temps, j'ai réalisé
00:37:21 que c'est quand même cette partie-là
00:37:23 du monde,
00:37:25 qui est quand même assez incroyable, et en plus,
00:37:27 j'aime l'idée
00:37:29 d'un continent assez
00:37:31 inhabité, depuis toujours, depuis que le monde est monde,
00:37:33 en Amérique latine, c'est pour ça
00:37:35 que les conquistadors à 12 000, ils ont réussi
00:37:37 à y aller, quoi.
00:37:39 C'est que c'est très peu peuplé. Il y a bien sûr
00:37:41 Mexico, des grandes villes, Sao Paulo,
00:37:43 mais globalement,
00:37:45 le continent sud-américain est plutôt peu peuplé.
00:37:47 Et cette idée de...
00:37:49 On peut parfois des heures entières
00:37:51 sans voir personne.
00:37:53 Ou des petits villages, je trouve ça fascinant.
00:37:55 - Avril 2014,
00:37:57 Pékin Express à la découverte des mondes inconnus,
00:37:59 quel monde il vous reste encore à découvrir ?
00:38:01 - Oh, plein ! On a fait, quoi, 40...
00:38:03 Moi, dans ma vie, j'ai dû faire 75 pays,
00:38:05 à peu près, quand on rajoute tout ce que j'ai fait
00:38:07 au-delà de Pékin. Peut-être 80.
00:38:09 Il y a une application, mais ça fait longtemps
00:38:11 que je n'ai pas allé pour...
00:38:13 Il y en a 200.
00:38:15 Donc, il y a de quoi faire, hein ? Encore.
00:38:17 Alors, plein, plein, plein, plein, plein.
00:38:19 Alors, il y a des pays en guerre, il ne faut pas aller,
00:38:21 il y a des pays, etc. Mais non, non, il y a de quoi faire. On n'y arrivera pas.
00:38:23 - Novembre 2019,
00:38:25 2009, pardon, Pékin Express, duo de choc.
00:38:27 Avec qui vous formez un duo de choc,
00:38:29 cher Stéphane ?
00:38:31 - Dans la vie ou alors sur Pékin, ce qui m'amuserait de faire ?
00:38:33 Parce que c'est vrai que sur le...
00:38:35 le...
00:38:37 le...
00:38:39 le...
00:38:41 On me dit souvent,
00:38:43 "Tu ferais Pékin avec qui ?"
00:38:45 Et ce n'est pas évident, parce que
00:38:47 je pense toujours à mes collègues de travail,
00:38:49 et je me dis, si je le fais avec Stéphane Claza,
00:38:51 je sais que je perds !
00:38:53 - Mais vous vous marrez !
00:38:55 - Mais je sais que je me marre !
00:38:57 - Avec Mike Horn, là normalement, ça peut passer.
00:38:59 - Oh ouais, mais il va me défoncer !
00:39:01 [Rires]
00:39:03 Non, non, je sais, parce que
00:39:05 il a un truc de...
00:39:07 "Ouais, ouais, ouais, ouais, non !"
00:39:09 C'est compliqué !
00:39:11 Mais, cela dit, Stéphane Claza,
00:39:13 il a un vrai instinct de compétition,
00:39:15 parce qu'il l'a fait, Pékin, en duo de choc, justement,
00:39:17 et au début, c'était une cata !
00:39:19 Il oubliait son sac, il perdait le truc,
00:39:21 il tombait, etc. Mais à l'arrivée,
00:39:23 il avait la main à faire, mine de rien !
00:39:25 Mais, ouais, ouais, nos chances de victoire
00:39:27 sont quand même faibles.
00:39:29 - Février 2023, Pékin Express, le choix secret.
00:39:31 Bon, vous êtes obligé, Stéphane, il faut choisir
00:39:33 entre Pékin Express et Top Chef, vous gardez lequel ?
00:39:35 - Ah ! Alors, le...
00:39:37 Pour m'en sortir,
00:39:39 je joue
00:39:41 souvent sur l'antériorité,
00:39:43 en disant "respect de l'aîné",
00:39:45 et du coup,
00:39:47 voilà, c'est le premier.
00:39:49 C'est ma seule pirouette.
00:39:51 Ensuite,
00:39:53 la lassitude des touristas,
00:39:55 et le fait qu'en vieillissant,
00:39:57 on ne devient plus
00:39:59 casanier,
00:40:01 je pourrais dire "j'ai plus l'âge",
00:40:03 entre guillemets, même si, bon, voilà,
00:40:05 et donc, on fait plutôt celui...
00:40:07 C'est à peine Saint-Denis, Top Chef, c'est pas l'aventure la plus...
00:40:09 Donc, voilà,
00:40:11 on peut se dire, voilà, donc,
00:40:13 le respect de la
00:40:15 tradition, enfin, voilà, la tradition de...
00:40:17 On pourrait dire, voilà, place à Top Chef,
00:40:19 quelqu'un, et puis, la...
00:40:21 Enfin, la fainéantise, mais le fait de se dire,
00:40:23 bon, on va voyager au bout du monde
00:40:25 à 55 ans passés, voilà. Je ne sais pas, voilà.
00:40:27 Réponse de Normand. - Réponse de Normand, très bien,
00:40:29 mais écoutez, je la prends, je la prends avec plaisir.
00:40:31 C'est Stéphane Rottenberg qui fait son Bon Dimanche Show
00:40:33 sur RTL. On va se retrouver dans quelques
00:40:35 instants, à tout de suite !
00:40:37 [Musique]
00:40:39 [Musique]
00:40:41 RTL, le Bon Dimanche Show.
00:40:43 L'émission recommandée par l'Union Française
00:40:45 pour la santé buccodentaire.
00:40:47 [Musique]
00:40:49 C'est Stéphane Rottenberg
00:40:51 qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:40:53 On parlait de Pékin Express tout à l'heure,
00:40:55 j'aimerais quand même qu'on revienne
00:40:57 sur cette édition
00:40:59 de 2012, l'accident que vous aviez eu
00:41:01 au Philippines, et ces images
00:41:03 qu'ils nous avaient tous, mais... - Ouais !
00:41:05 - Vous avez pris ça, mais en pleine figure,
00:41:07 et c'est quoi l'histoire ?
00:41:09 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:41:11 - Alors déjà, c'est spectaculaire, je crois, déjà, parce que
00:41:13 comme j'ai mon micro sur moi, c'est rare lorsqu'on voit
00:41:15 un accident, souvent on voit les accidents
00:41:17 filmés de l'extérieur, et donc les micros
00:41:19 sont à distance. Là,
00:41:21 je crois que c'est rare d'avoir un accident
00:41:23 où on a le... et au cinéma,
00:41:25 tout est faux, les bruits sont faux,
00:41:27 ils sont refaits complètement, il n'y a pas un bruit au cinéma
00:41:29 d'un choc qui est réel.
00:41:31 Donc là, on a, pour le coup,
00:41:33 pour ceux qui n'ont pas suivi, je me prends une voiture
00:41:35 alors que je suis dans un tuktuk, - Exactement ! - à 5 karts,
00:41:37 et comme j'ai mon micro
00:41:39 sur moi, on entend vraiment le choc,
00:41:41 et ensuite la tôle qui se froisse, donc voilà.
00:41:43 Donc c'est ça, je pense, qui donne le truc,
00:41:45 il y avait beaucoup de démoglobines, c'était un peu impressionnant.
00:41:47 La réalité, elle est un peu...
00:41:49 elle n'est pas très glorieuse pour moi, c'est que
00:41:51 je suis un honorable conducteur
00:41:53 de voiture, parce que c'est mon métier, d'essayer des voitures,
00:41:55 je suis un motard, je veux dire, beaucoup moins bon,
00:41:57 mais, les 5 karts, j'avais essayé
00:41:59 des Ural en Union Soviétique, enfin en Russie,
00:42:01 mais c'est en époque d'Union Soviétique,
00:42:03 et je ne connaissais pas les 5 karts, et tous les 5 karts
00:42:05 russes le savent, en fait, surtout
00:42:07 les 5 karts un peu rustiques,
00:42:09 c'est très simple,
00:42:11 si j'explique, il y a la moto,
00:42:13 puis il y a une nacelle à côté,
00:42:15 et lorsqu'on freine sur ces
00:42:17 petits tuktuks, en fait on freine que la moto,
00:42:19 la nacelle n'a pas de disque de frein,
00:42:21 et donc la nacelle, elle ne freine pas.
00:42:23 - Et donc avec l'inertie de la nacelle ? - Et du coup, avec l'inertie, elle t'emmène à gauche.
00:42:25 Et donc il faut, tous les 5 karts
00:42:27 russes le savent, ce sont des vieux 5 karts, au moment
00:42:29 où on freine, il faut braquer,
00:42:31 pour freiner en ligne droite, il faut braquer dans le sens opposé
00:42:33 des autres. Là, on fait le dernier
00:42:35 plateau, j'accélère,
00:42:37 et donc je suis censé, pour créer
00:42:39 un mouvement d'un caméra,
00:42:41 la voiture devant moi accélère,
00:42:43 et moi je suis censé freiner pour créer un moment de distance,
00:42:45 "Bonsoir et bienvenue dans Pékin Express",
00:42:47 et choc ! Voilà, pour que je sois en tout petit
00:42:49 sur la fin. Et donc pour accélérer
00:42:51 ce mouvement, que je sais qu'il va être au montage,
00:42:53 la voiture devant moi accélère, et je coupe les gaz
00:42:55 avec une violence, tac ! Là je suis à 40/50,
00:42:57 pas 60, pas 80, et je coupe les gaz.
00:42:59 Cette décélération provoque,
00:43:01 du coup j'aurais dû, le fait de la
00:43:03 nacelle, de partir sur la gauche.
00:43:05 Et là, je vois un 4x4
00:43:07 gentiment, qui n'a rien demandé lui, comme dirait le sège
00:43:09 de Scoluche, il était à droite, il tenait sa droite,
00:43:11 et il voit à moi. Et franchement
00:43:13 le choc est inévitable, il n'y a pas d'autre
00:43:15 solution, et donc
00:43:17 mais moi comme j'ai un réflexe de voiture,
00:43:19 en voiture, et c'est tellement de voiture,
00:43:21 je me suis pris quelques boîtes sur circuit notamment,
00:43:23 comme on dit, et dans ma tête,
00:43:25 quand on tape en voiture, on sait que
00:43:27 ça va taper, on attend un peu, et puis voilà, le choc se fait.
00:43:29 Et donc moi dans ma tête, franchement, je pense
00:43:31 vraiment que je vais avoir un choc tout à fait banal,
00:43:33 et je ne réalise pas que je suis en moto,
00:43:35 et donc très exposé devant moi.
00:43:37 Et effectivement le choc c'est là, c'est pas un grand choc,
00:43:39 mais effectivement je me prends à la tronche.
00:43:41 Et comme c'est un tuktuk, il y a une petite armature
00:43:43 en aluminium au-dessus pour protéger du soleil,
00:43:45 etc, et donc c'est ça qui me
00:43:47 découpe le crâne, et le choc
00:43:49 fait quelques côtes cassées
00:43:51 que je ressens encore aujourd'hui.
00:43:53 C'est pas grand chose au fond.
00:43:55 - Ça a dû être un peu la panique
00:43:57 pour le preneur de son
00:43:59 qui était derrière, et les caméras, etc.
00:44:01 - Les équipes pensaient que c'était fini.
00:44:03 Et le problème c'est que bien sûr
00:44:05 je tourne trois heures plus tard, et que du coup,
00:44:07 comme j'ai neuf points de suture,
00:44:09 on ne peut pas le cacher.
00:44:11 On ne peut pas le cacher, et du coup
00:44:13 il va falloir qu'on raconte, sinon on ne l'aurait jamais raconté.
00:44:15 Mais après,
00:44:17 je crois que Thierry, le producteur,
00:44:19 regrette, parce qu'on a les images,
00:44:21 et dit, finalement, avec le recul,
00:44:23 j'aurais peut-être dû dire
00:44:25 Stéphane avait un accident et ne pas montrer l'image.
00:44:27 Nous, la seule chose, c'est que dans le plateau d'après,
00:44:29 j'ai un possement, j'ai un œil au bord noir,
00:44:31 je marche forcément parce que
00:44:33 j'ai un genou en vrac, j'ai quatre côtes cassées,
00:44:35 etc, et ça va durer comme ça jusqu'à
00:44:37 la fin de la saison.
00:44:39 Ça s'améliore un peu au fur et à mesure.
00:44:41 Et donc,
00:44:43 pour expliquer le truc, on a dû le raconter,
00:44:45 parce que bien évidemment, j'arrive dans le mauvais état.
00:44:47 Et c'est un peu particulier,
00:44:49 parce que c'est rare que
00:44:51 ça arrive en plein tournage et qu'il faut
00:44:53 qu'on l'explique à ce point-là. Je m'étais pété la cheville
00:44:55 à Jakarta
00:44:57 deux ans avant,
00:44:59 on ne montrait pas que je bougeais, et puis je n'avais jamais raconté,
00:45:01 j'avais marché dans un trou,
00:45:03 mais on ne raconte pas normalement.
00:45:05 Mais là, tu ne pouvais pas faire passer autrement.
00:45:07 - Ton comité d'animateur, ce n'est pas si simple.
00:45:09 - Par contre, la sanction de ce truc-là,
00:45:11 et ça, ça m'ennuie,
00:45:13 c'est qu'avant, je faisais des plateaux
00:45:15 avec des hélicoptères, portes ouvertes,
00:45:17 je faisais des plateaux
00:45:19 en ULM, je faisais des plateaux où je me jetais
00:45:21 dans le vide avec un élastique, etc.
00:45:23 Tout ça, les assurances, maintenant, l'interdisent.
00:45:25 Et le producteur ne veut plus que je le fasse.
00:45:27 Je suis très furté, parce que j'ai fait plein de trucs marrants sur Pékin,
00:45:29 et je n'ai plus le droit de tester.
00:45:31 Notamment,
00:45:33 moi, j'aime bien cette idée de
00:45:35 sauter en parachute, moi, ça me fait marrer.
00:45:37 Je n'ai plus le droit de le faire. Ça, c'est chiant.
00:45:39 Parce que les assurances disent "on veut bien couvrir Stéphane,
00:45:41 mais il arrête ses conneries".
00:45:43 Donc maintenant, piéton.
00:45:45 - Il y a moins de risques sur Top Chef, pour le coup.
00:45:47 Bon, Stéphane, vous connaissez Thierry sur l'iPhone.
00:45:49 - Oui.
00:45:51 - Je vais vous présenter quelqu'un d'autre. Je vais vous présenter Thierry.
00:45:53 Alors, Thierry, c'est une intelligence artificielle
00:45:55 d'assez haut niveau.
00:45:57 - En même temps, point de vue intelligence,
00:45:59 le niveau dans ce studio
00:46:01 reste relativement accessible.
00:46:03 On ne va pas se mentir.
00:46:05 - Merci, Thierry.
00:46:07 Parlez-moi plutôt... Non, mais là, il parle de moi, je vous rassure.
00:46:09 Parlez-moi plutôt de mon invité. Il a commencé comme journaliste,
00:46:11 je crois, Thierry.
00:46:13 - Exact. Et à la sortie de l'école,
00:46:15 il a même commencé par la radio.
00:46:17 Il a révélé en juillet 2019
00:46:19 dans Nice Matin
00:46:21 qu'il avait commencé comme stagiaire
00:46:23 sur France Bleu Côte d'Azur.
00:46:25 - Donc, stagiaire, vous faisiez quoi ?
00:46:27 Vous photocopiez les cafés ?
00:46:29 - Ah non, pour le coup... Non, parce qu'en fait, c'est des petites équipes.
00:46:31 Et donc, on m'envoyait... Non, non, j'ai tout fait.
00:46:33 Un nouvel député du coin...
00:46:35 Euh...
00:46:37 Vraiment, en fait, c'est le micro-trottoir.
00:46:39 C'est un cliché. Premier truc, tiens, allez,
00:46:41 micro-trottoir. Bon. Comme je m'en suis sorti,
00:46:43 on m'a envoyé... Non, non, j'ai tout fait. Des incendies, des machins, des trucs...
00:46:45 Non, très formateur.
00:46:47 - Pour rester dans le domaine du son, Stéphane assure l'animation
00:46:49 aussi, euh...
00:46:51 La voix off sur la plupart de ses émissions.
00:46:53 - Il en parlait dans le journal
00:46:55 20 minutes de mars 2022.
00:46:57 Je cite.
00:46:59 "Je crois beaucoup à l'intensité de la voix."
00:47:01 - Oui, c'est vrai.
00:47:03 - Ça, c'est une phrase définitive.
00:47:05 Non, oui, euh...
00:47:07 Alors, je pense qu'ils m'ont demandé
00:47:09 pour des raisons d'économie.
00:47:11 [Rires]
00:47:13 - Pas con.
00:47:15 - Mais du coup, oui, je fais la voix off.
00:47:17 Alors, de la plupart de mes émissions...
00:47:19 Alors maintenant, il paraît que c'est tellement assimilé
00:47:21 à Pékin et Top Chef
00:47:23 que sur les autres émissions que je peux faire,
00:47:25 ils disent "Ah, on va pas le faire, ça fait trop Pékin, ça fait trop Top Chef."
00:47:27 Donc je crois que sur les prochaines...
00:47:29 Or, Top Chef Pékin, ce serait pas ma voix, mais voilà.
00:47:31 - Alors justement, parmi les émissions de Stéphane Rottenberg,
00:47:33 on en parle depuis le début, il y a Top Chef.
00:47:35 - En juillet 2015,
00:47:37 dans Le Figaro, Stéphane racontait
00:47:39 que chaque saison de Top Chef,
00:47:41 c'est une machine de guerre
00:47:43 qui se met en place.
00:47:45 - C'est ce que vous disiez tout à l'heure, le Barnum en coulisses,
00:47:47 qui est complètement dingue. Mais alors d'ailleurs,
00:47:49 une anecdote peut-être méconnue sur Top Chef, Thierry.
00:47:51 - Dans Téléstar, en février 2022,
00:47:53 Stéphane Rottenberg racontait
00:47:55 "Lors de la guerre des restos,
00:47:57 je suis le seul à manger
00:47:59 dans le resto qui n'ouvre pas."
00:48:01 Pour accompagner l'équipe éliminée
00:48:03 pendant que l'épreuve continue
00:48:05 pour les autres.
00:48:07 - C'est horrible. - C'est l'altruisme,
00:48:09 Stéphane, on en parlait tout à l'heure avec votre fille.
00:48:11 C'est là le côté très sympa de Stéphane.
00:48:13 - La guerre des restos, on explique,
00:48:15 c'est trois équipes, généralement trois brigades,
00:48:17 ils essaient d'ouvrir, etc. Puis ensuite,
00:48:19 uniquement sur le menu
00:48:21 et le look du resto, les membres du jury
00:48:23 décident de fermer un resto et de n'en ouvrir que deux.
00:48:25 Et les autres, ils ont commencé à avancer,
00:48:27 ils ont commencé à cuisiner tout ça. Et c'est tellement dur,
00:48:29 ils ont commencé pendant deux jours.
00:48:31 Donc moi, effectivement, je pousse la porte.
00:48:33 Ils ont envie d'étrangler les membres du jury,
00:48:35 ils sont vraiment en colère,
00:48:37 parce qu'ils sont persuadés
00:48:39 qu'ils auraient gagné avec leur menu.
00:48:41 Et du coup, on commence, "Tiens, goûte ça,
00:48:43 regarde !"
00:48:45 Comme pour avoir une sorte d'approbation,
00:48:47 "Regarde ce qu'on avait préparé !"
00:48:49 Et c'est vrai que je viens,
00:48:51 je passe un peu de temps, je goûte un peu ce qu'ils ont fait,
00:48:53 et c'est pas un moment facile.
00:48:55 - A part les émissions connues, est-ce que
00:48:57 Thierry, Stéphane a aussi animé des choses
00:48:59 peut-être moins avoibles ?
00:49:01 - Il en parlait il y a quelques jours
00:49:03 chez votre collègue Eric
00:49:05 du Sars, ici même.
00:49:07 Stéphane a animé le championnat de France
00:49:09 de SMS.
00:49:11 - Ça consiste en quoi ?
00:49:13 - Il en faut !
00:49:15 Alors, je ne surprendrai personne,
00:49:17 en disant que c'est un concept belge.
00:49:19 Et alors, coproduction, et c'était vrai,
00:49:23 c'est le début, c'est avant les smartphones,
00:49:25 à l'époque, c'était un clavier
00:49:27 avec un, deux, trois, quatre, cinq,
00:49:29 et donc il fallait appuyer deux fois
00:49:31 sur un pour avoir B.
00:49:33 C'était une technique.
00:49:35 Et donc,
00:49:37 un art. Et comme toujours,
00:49:39 des gens étaient meilleurs que d'autres,
00:49:41 et l'idée a été de créer un championnat de France
00:49:43 de SMS,
00:49:45 avec genre, envoie le plus
00:49:47 rapidement possible un SMS avec des trucs
00:49:49 compliqués, plein d'épreuves, dans le dos,
00:49:51 à une main,
00:49:53 avec des phrases compliquées,
00:49:55 avec des trucs, avec la rapidité.
00:49:57 Mais on a eu des candidats !
00:49:59 Et donc, effectivement,
00:50:01 ça me parait fou, alors c'était sur W9,
00:50:03 pas sur M600 Prime,
00:50:05 c'est W9 en Prime,
00:50:07 avec une codiffusion sur la RTBF,
00:50:09 ça rigolait pas !
00:50:11 - Bien sûr !
00:50:13 - Et je ne me rappelle plus de l'audience,
00:50:15 mais sachant qu'il n'y a pas eu de saison 2,
00:50:17 on peut imaginer que voilà !
00:50:19 Mais non, il y a eu
00:50:21 un producteur, mais attends,
00:50:23 il y a eu un producteur qui a eu cette idée,
00:50:25 et il y a eu des diffuseurs qui ont dit "ouais super !"
00:50:27 Moi j'y suis pour rien !
00:50:29 Et après, qui pourrait animer cette connerie ? Stéphane !
00:50:31 Voilà, donc c'était ça l'idée,
00:50:33 mais non, c'était étonnant !
00:50:35 - Merci beaucoup Thierry, ce sera tout pour aujourd'hui, vous pouvez disposer.
00:50:37 - Ce sera terminé
00:50:39 quand j'aurai décidé que c'est terminé.
00:50:41 - Voilà !
00:50:43 C'est le problème de l'intelligence artificielle,
00:50:47 on ne gère plus rien du tout !
00:50:49 - Voilà, c'est terminé !
00:50:51 - Salut les fifrelins !
00:50:53 - Merci beaucoup Thierry ! C'est Stéphane Rottenberg
00:50:55 qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL, à tout de suite !
00:50:57 - RTL
00:51:05 14h15 à 30
00:51:07 Le Bon Dimanche Show
00:51:09 avec Bruno Guillaume
00:51:11 - Merci d'être toujours aussi
00:51:13 nombreux à nous écouter chaque dimanche sur RTL,
00:51:15 c'est le Bon Dimanche Show de Stéphane
00:51:17 Rottenberg jusqu'à 15h30 !
00:51:19 Alors Stéphane, j'aimerais qu'on revienne
00:51:21 quand même sur Top Chef,
00:51:23 c'est la 14ème saison,
00:51:25 qu'on peut suivre tous les mercredis à 21h10 sur M6,
00:51:27 et dans le domaine culinaire,
00:51:29 il y a eu un événement, là, il y a quelques jours,
00:51:31 c'est la sortie du Guide Michelin.
00:51:33 Et alors, j'ai trouvé sur Internet,
00:51:35 Stéphane, un diagramme du nombre d'étoiles
00:51:37 si on additionne tous les chefs qui sont
00:51:39 passés dans l'émission, un total de
00:51:41 10 étoiles dans la saison 1,
00:51:43 plus d'une centaine
00:51:45 dans la saison 10,
00:51:47 et je me disais aujourd'hui que
00:51:49 limite, Top Chef a plus d'impact
00:51:51 que ce genre de guide.
00:51:53 - C'est difficile à dire, en tous les cas,
00:51:55 ce qui est sûr, c'est que
00:51:57 pour le coup, nous,
00:51:59 c'est vrai que les étoiles, on continue à
00:52:01 considérer que c'est intéressant pour nous,
00:52:03 dans la sélection des chefs, pas que, des chefs invités,
00:52:05 pas les candidats, les candidats parfois
00:52:07 sont des étoilés, mais c'est les jeunes en devenir.
00:52:09 Mais c'est vrai que nos invités,
00:52:11 c'est la promesse qu'on fait aux candidats,
00:52:13 vous venez dans le concours, vous allez faire goûter
00:52:15 votre cuisine à des chefs
00:52:17 du monde entier, et
00:52:19 des chefs qui vont vous apprendre des trucs,
00:52:21 qui sont incroyables, etc.
00:52:23 Donc c'est vrai qu'on va
00:52:25 chercher les étoiles, ça c'est sûr.
00:52:27 Au début, la première saison,
00:52:29 ils étaient un peu réfractaires à venir,
00:52:31 aujourd'hui, je crois qu'on a ça, on a une honnête
00:52:33 noblesse, tout le monde vient, c'est plus un sujet.
00:52:35 Il y a un ou deux réfractaires, parce qu'on ne les avait pas invités avant les autres,
00:52:37 tout ça, bon, il y a des publicités, on peut tout faire,
00:52:39 mais globalement, même
00:52:41 dans le monde entier, on a eu des chefs,
00:52:43 pendant le Covid, on a pu inviter, comme les restaurants étaient fermés,
00:52:45 on a invité des chefs américains, des chefs asiatiques,
00:52:47 etc. Beaucoup d'espagnols, parce que
00:52:49 on se fait moins bien en Espagne, etc.
00:52:51 Donc oui, ils viennent, ils viennent.
00:52:53 Et puis maintenant, les anciens candidats,
00:52:55 eux aussi, renforcent le rang
00:52:57 des étoilés, et je crois que maintenant, avec la nouvelle promotion,
00:52:59 là, Mallory Gabsy qui a une étoile,
00:53:01 qui est la compagnonne de la 3 saisons, je crois qu'il y a
00:53:03 19 chefs étoilés,
00:53:05 une, il y a des chefs deux étoiles,
00:53:07 bientôt peut-être,
00:53:09 un chef 3 étoiles qui aura fait
00:53:11 Top Chef, ce serait fou. - Alors justement, vous parliez
00:53:13 de ces chefs qui viennent du monde entier,
00:53:15 au départ, Top Chef, c'est un format étranger,
00:53:17 il y a des spécificités
00:53:19 françaises, ou alors les épreuves telles que
00:53:21 la boîte noire, la gare des restos, etc.
00:53:23 C'est des épreuves qu'on trouve également dans les versions étrangères.
00:53:25 - On a pris, d'entrée de jeu,
00:53:27 et c'était rare à l'époque, une
00:53:29 totale liberté par rapport à la version américaine.
00:53:31 Qui n'est pas du tout dans le truc, d'abord, elle dure 52
00:53:33 minutes, elle est diffusée sur
00:53:35 Bravo, qui n'est pas une chaîne historique,
00:53:37 qui est une chaîne importante,
00:53:39 mais qui est pas...
00:53:41 une chaîne équivalente TNT pour nous.
00:53:43 Et donc nous, on a tout changé,
00:53:45 on a une longueur de double,
00:53:47 on a créé les brigades, avec les chefs
00:53:49 qui gèrent une brigade, ça, et avec nous,
00:53:51 etc. Ils nous ont laissé faire, c'est pas évident,
00:53:53 mais les américains nous ont laissé faire, au début,
00:53:55 ils nous ont dit "vous êtes fous,
00:53:57 vous êtes trop dans le culinaire, vous parlez
00:53:59 trop des recettes,
00:54:01 parlez pas trop des recettes, parlez de la compétition
00:54:03 entre les candidats, etc.
00:54:05 Les gens ne vont pas être intéressés,
00:54:07 et nous, on a quand même des moments où
00:54:09 "mais alors, comment tu fais ta mayonnaise ?
00:54:11 Mais alors, comment tu vas rajouter ?" etc.
00:54:13 Et les américains nous disent "non mais vous coupez ça au montage, c'est pas possible,
00:54:15 allez plutôt dans l'émotion, etc."
00:54:17 Nous, on a pris le pari
00:54:19 que les gens étaient intéressés, alors,
00:54:21 on rentre pas dans le détail, mais on a fait ça,
00:54:23 on est très très différents.
00:54:25 Et c'est notre singularité, maintenant ils nous laissent faire,
00:54:27 mais oui, on est...
00:54:29 C'est saisissant quand on regarde les deux,
00:54:31 alors Forme Américaine marche très bien, il a plus de 20 ans aux Etats-Unis,
00:54:33 mais c'est encourageant pour nous,
00:54:35 mais non, on est très très différents.
00:54:37 - Vous êtes conscient quand même qu'avant vous, à la télé,
00:54:39 personne ne savait ce que c'était un chromeski ?
00:54:41 - Non mais voilà, les gens connaissent...
00:54:43 - Un trompe-l'œil, jamais, jamais !
00:54:45 D'ailleurs, dans les épreuves, là, je vois cette semaine,
00:54:47 parce que je suis un grand fan de Top Chef,
00:54:49 il y avait
00:54:51 la transparence,
00:54:53 à un moment, je me dis "mais jusqu'où ils vont aller ?"
00:54:55 - Alors, cette année,
00:54:57 c'est vrai qu'on aime bien les choses un peu perchées,
00:54:59 parce qu'il faut être dans l'excellence, et donc on y va.
00:55:01 Attention, cette année, il y aura aussi la street food,
00:55:03 il y a aussi l'épreuve des enfants,
00:55:05 où généralement, il faut revenir un peu aux basiques,
00:55:07 il y a des choses...
00:55:09 On a aussi sur l'économie,
00:55:11 il y a une épreuve où il va falloir
00:55:13 être capable de dépenser le moins d'argent possible
00:55:15 et c'est lui, les membres du jury, donc c'est pas...
00:55:17 On est parfois sur quelques euros, voire quelques centimes.
00:55:19 Donc, mais c'est vrai
00:55:21 qu'on aime bien aussi les pousser dans leur retranchement,
00:55:23 et dès qu'il y a un chef
00:55:25 dans le monde qui fait un truc
00:55:27 un peu délirant, on aime bien l'inviter dans le programme.
00:55:29 La transparence, il fallait oser.
00:55:31 Donc, c'est un chef
00:55:33 qui est un singe en bois, qui fait
00:55:35 des cuisses de grenouilles transparentes, comme une tuile.
00:55:37 Tu le manges comme ça, et hop, c'est les cuisses de grenouilles.
00:55:39 Ça a inspiré les candidats, ouais ouais,
00:55:41 on aime bien ça. Mais pas que, hein.
00:55:43 - Alors, je tiens à dire, d'ailleurs, pour les fans
00:55:45 de Top Chef comme moi, qu'en plus de l'émission
00:55:47 diffusée tous les mercredis
00:55:49 sur M6, il y a un contenu audio
00:55:51 exclusif qui a été créé,
00:55:53 dans lequel vous êtes extrêmement impliqué,
00:55:55 Stéphane, c'est le podcast Top Chef.
00:55:57 - Ouais, l'idée c'était d'interviewer
00:55:59 tous ces mômes, et puis aussi les grands chefs
00:56:01 qui viennent. Les podcasts, c'est bien
00:56:03 parce qu'on a le temps de parler, etc. Et c'est vrai que
00:56:05 les candidats, ils sont en interview narrative, ils racontent
00:56:07 ce qu'ils vivent, mais on a des portraits qui font 40 secondes.
00:56:09 On les connaît pas. Et il y a
00:56:11 des mômes qui ont des parcours déjà hallucinants,
00:56:13 des gens qui ont changé de vie, des gens qui ont déjà
00:56:15 des parcours incroyables. Et donc,
00:56:17 l'idée, c'est de les rencontrer un peu,
00:56:19 de les connaître un peu mieux, et puis aussi en profiter
00:56:21 tous les chefs, mes chefs de bande du jury,
00:56:23 les grands chefs qui sont dans le Top Chef.
00:56:25 Allez, on a une demi-heure, on a 40 minutes, on discute
00:56:27 et on parle un peu de leur parcours.
00:56:29 Donc, ouais, c'est le podcast Top Chef.
00:56:31 - Que vous pouvez retrouver sur
00:56:33 rtl.fr. Alors,
00:56:35 vous avez animé énormément
00:56:37 d'émissions depuis 23 ans,
00:56:39 Stéphane, on a pris votre CV,
00:56:41 on a vu des émissions que vous avez animées dans une roue,
00:56:43 et donc on a appelé cette roue
00:56:45 la "Roue Tenberg".
00:56:47 Je vais faire tourner la "Roue Tenberg",
00:56:49 et la roue va s'arrêter sur une émission
00:56:51 que vous avez présentée.
00:56:53 Je vous poserai une question en rapport avec
00:56:55 l'émission, d'accord ? Et puis je vous demanderai une anecdote.
00:56:57 - Ok. - On y va ? - Si ça me rappelle. - Allez, c'est parti.
00:56:59 Magnifique "Roue Tenberg".
00:57:03 - J'ai une belle tronche, là.
00:57:05 Alors... - Première émission,
00:57:09 normale, paranormal.
00:57:11 - C'est la toute première. - Et alors, c'est pas forcément
00:57:13 par rapport à l'émission, je vous pose une question
00:57:15 en rapport avec le titre.
00:57:17 La chose la plus
00:57:19 anormale, improbable, que vous ayez
00:57:21 vécue dans ce métier depuis que vous le faites, c'est quoi ?
00:57:23 - Alors...
00:57:25 Il faut savoir, normale, paranormal, c'est une émission où on demandait à des gens
00:57:27 qui affirmaient avoir des pouvoirs
00:57:29 surnaturels, d'essayer de les tester à l'image.
00:57:31 La plupart, ils disent "c'est pas possible", etc. Et on mettait un scientifique
00:57:33 en face.
00:57:35 Je dois reconnaître.
00:57:37 On va parler de ça, parce que
00:57:39 ça m'a plutôt fait faire
00:57:41 beaucoup de recul avec tout ça, quand même.
00:57:43 Tout simplement parce que des magiciens
00:57:45 arrivaient à faire la même chose.
00:57:47 Et quand un magicien est capable de faire la même chose,
00:57:49 c'est-à-dire, par exemple, on avait fait des séances de voyances,
00:57:51 et on mettait un mentaliste
00:57:53 qui faisait croire qu'il était voyant,
00:57:55 et on le faisait faire juger par des gens.
00:57:57 On disait "à votre avis, qui est le meilleur voyant ?" Et à chaque fois, ils disaient "je suis le mentaliste".
00:57:59 Etc.
00:58:01 Mais quand même,
00:58:03 je reconnais, un jour,
00:58:05 une voyante, arrivée dans un endroit
00:58:07 qui était un appartement
00:58:09 tout à fait normal,
00:58:11 avec la locataire de l'appartement,
00:58:13 et en arrivant,
00:58:15 elle devait sentir les ondes, et savoir
00:58:17 ce qu'il y avait avant, ce que faisait cette locataire,
00:58:19 et ce qu'était l'endroit.
00:58:21 Quelqu'un de très intelligent.
00:58:23 Et cette voyante est arrivée,
00:58:25 elle a regardé,
00:58:27 elle a fait, elle a réfléchi,
00:58:29 etc.
00:58:31 Et elle a trouvé.
00:58:33 Cette personne était,
00:58:35 cet immeuble avait été créé sur le lieu du Cirque Medrano,
00:58:37 c'était un cirque qui était à Paris,
00:58:39 qui a été détruit, on a fait un bâtiment
00:58:41 aux années 70 dessus.
00:58:43 Et ils ont relogé les artistes du cirque
00:58:45 dans cet immeuble.
00:58:47 Et cette femme était une ancienne
00:58:49 écurière, qui faisait
00:58:51 des incroyables choses sur les chevaux,
00:58:53 sur le cirque.
00:58:55 Et elle a dit
00:58:57 "je sais pas, je sens, etc."
00:58:59 Et elle a décrit le voile rouge,
00:59:01 l'ambiance, le public,
00:59:03 le truc, elle a senti.
00:59:05 Tout le monde était scotché, l'artiste
00:59:07 était en larmes, etc.
00:59:09 Pas dans le détail.
00:59:11 Et après je me suis dit "la vache".
00:59:13 Et ensuite, j'ai regardé,
00:59:15 les magiciens m'ont toujours dit
00:59:17 "fait attention, certains voyants sont incroyablement
00:59:19 intelligents, ils sont capables de faire
00:59:21 parler les gens sans qu'ils parlent, etc."
00:59:23 Et j'ai repéré quand même une photo
00:59:25 à droite, j'ai repéré deux-trois trucs,
00:59:27 et du coup, je peux pas dire
00:59:29 est-ce que cette personne a une fulgurance
00:59:31 et a un talent, ou est-ce
00:59:33 qu'elle est d'une incroyable... ou peut-être qu'elle connaissait le quartier
00:59:35 avant, et qu'elle savait qu'avant il y avait le cirque,
00:59:37 et qu'elle a pigé le truc.
00:59:39 En tous les cas, j'ai été bluffé.
00:59:41 Mais peut-être que c'est un tour de magie,
00:59:43 je saurais jamais. - On refait tourner
00:59:45 la Rutenberg, si vous le voulez bien.
00:59:47 "Bachelor, le gentleman
00:59:57 célibataire".
00:59:59 Alors, dans le Bachelor, il y avait un homme courtisé par une quinzaine
01:00:01 de femmes.
01:00:03 Vous, vous êtes quel genre
01:00:05 de célibataire ? Vous êtes du genre
01:00:07 timide ou offensif, Stéphane ?
01:00:09 - Oui, alors c'est ça. Moi, c'était
01:00:11 incroyable le Bachelor, parce que c'était
01:00:13 la première émission, aujourd'hui ça paraît,
01:00:15 la première émission de rencontre,
01:00:17 de dating, on peut dire, pour utiliser un mot en anglais,
01:00:19 de l'histoire de la télé. Donc les succès étaient
01:00:21 énormes, et ensuite après, il y a eu plein
01:00:23 d'avatars et de versions différentes.
01:00:25 Et c'est vrai que moi je regardais ça.
01:00:27 Je voyais, c'était
01:00:29 des gars qui étaient assez élégants,
01:00:31 enfin, assez... même s'ils étaient parfois
01:00:33 mufles, mais ils essayaient quand même de faire genre.
01:00:35 Et...
01:00:37 Mais ils avaient quand même
01:00:39 une tchatche fascinante.
01:00:41 Et moi je regardais ça, je me disais "je serais capable de faire ça".
01:00:43 Moi alors là,
01:00:45 et c'est vrai que
01:00:47 quand, dans la vie, t'as plutôt été
01:00:49 timide dans ta
01:00:51 manière d'aborder la séduction
01:00:53 et la drague et tout ça,
01:00:55 quand tu vois à l'œuvre, que ce soit en
01:00:57 boîte de nuit, mais en plus
01:00:59 devant 17 caméras de télévision,
01:01:01 des gens,
01:01:03 des artistes du genre, à l'œuvre,
01:01:05 tu dis "ah vraiment, c'est..."
01:01:07 Il y a quand même deux catégories.
01:01:09 Ceux qui savent faire, et ceux qui
01:01:11 savent pas faire. - Vous avez regardé "La Flamme" ?
01:01:13 - Non, je sais pas... - Sur Canal+ avec
01:01:15 Vincent Denienne qui jouait un peu votre rôle.
01:01:17 - Je sais pas si c'est inspiré de moi, parce qu'il est très jeune
01:01:19 et est-ce que vraiment il s'est pas inspiré de la version américaine,
01:01:21 peut-être que c'est inspiré de moi. Moi j'étais l'administrateur
01:01:23 effectivement, totalement
01:01:25 raide et
01:01:27 intimidé et totalement...
01:01:29 On voit bien que je suis à contre-emploi sur l'exercice.
01:01:31 Mais bon,
01:01:33 on a oublié. Mais
01:01:35 en tous les cas
01:01:37 c'est vrai que
01:01:39 j'avais une réelle...
01:01:41 vraiment, admiration
01:01:43 parce que je disais "mais comment il fait ?"
01:01:45 "Vraiment, comment il fait ?" Parce que
01:01:47 c'est un art. La séduction est un art,
01:01:49 je crois.
01:01:51 Tu peux le faire comme un mouf, et ça devient effectivement quelque chose
01:01:53 d'insupportable. Si tu le fais bien,
01:01:55 si tu le fais
01:01:57 et que ça marche, ça sera pour l'artiste.
01:01:59 Mais ça peut être aussi la muflerie, attention.
01:02:01 - On refait tourner la Rottenberg.
01:02:03 [Musique]
01:02:05 [Musique]
01:02:07 [Musique]
01:02:09 [Musique]
01:02:11 - Star intime !
01:02:13 Ça c'était sur M6 avec Le Hanna en 2003.
01:02:15 Ça vous fait quoi de
01:02:17 vous voir parfois dans les magazines
01:02:19 People, en photo, et est-ce que vous lisez ce qu'on lit sur vous ?
01:02:21 - Non, alors pas du tout.
01:02:23 D'abord, je pense que ça m'est pas beaucoup arrivé.
01:02:25 - Oui, c'est vrai.
01:02:27 - J'ai la chance d'avoir
01:02:29 ce que je crois être une notoriété douce.
01:02:31 C'est-à-dire qu'on me chasse pas.
01:02:33 Et puis après, il suffit d'éviter
01:02:35 4-5 endroits dans le monde
01:02:37 l'été et l'hiver
01:02:39 pour ne pas être...
01:02:41 Alors, il y a une fraction
01:02:43 très rare de gens
01:02:45 qui, partout où ils vont,
01:02:47 sont suffisamment "bankable" dans ce domaine
01:02:49 pour qu'on aille les chercher.
01:02:51 Mais c'est très très peu.
01:02:53 Les Rois, les Reines et les Fées, quelques-unes.
01:02:55 Quelques superstars du rock.
01:02:57 Mais la plupart des gens,
01:02:59 il faut juste éviter
01:03:01 4-5 endroits dans le monde et on n'a plus de problèmes.
01:03:03 Donc,
01:03:05 je sais peut-être que ça ne me va pas très bien,
01:03:07 mais il suffit d'éviter
01:03:09 Saint-Tropez, etc.
01:03:11 C'est dommage,
01:03:13 parce que c'est super.
01:03:15 Donc, en dehors de ça,
01:03:17 alors ensuite, t'as quand même les rumeurs,
01:03:19 les gossips, les machins, les trucs, etc.
01:03:21 Mais, j'ai cette...
01:03:23 On me poursuit pas.
01:03:25 Ensuite, c'est vrai que les gens sont très gentils avec moi.
01:03:27 Je fais plein de photos, des machins, des trucs.
01:03:29 Mais c'est vrai que, ensuite,
01:03:31 les trucs, je les ai pas.
01:03:33 Mais j'ai l'impression,
01:03:35 ça va, qu'on se fout pas trop de ma gueule.
01:03:37 Mais, voilà.
01:03:39 C'est vrai que
01:03:41 ça serait embêté
01:03:43 si le truc le plus aidant,
01:03:45 c'est pas la photo,
01:03:47 c'est la photo sur la plage,
01:03:49 super disgracieuse,
01:03:51 où t'es "qu'est-ce qu'il a pris cher ?"
01:03:53 - Je l'ai eu, celle-ci. - C'est un truc comme ça.
01:03:55 - C'est moi qui l'ai, moi. - D'accord.
01:03:57 Voilà. Et puis, c'est vrai que
01:03:59 y'a un moment ou un autre, l'été,
01:04:01 à moins de passer
01:04:03 18 heures à la salle avant,
01:04:05 ça, j'aimerais pas.
01:04:07 Ça va peut-être m'arriver.
01:04:09 Mais ça, j'aimerais pas l'avoir, celle-là.
01:04:11 Alors qu'on s'en fout, en fait.
01:04:13 Mais tout le monde, là, ils disent "putain, la vache,
01:04:15 c'est pas comme à la télé". - J'avoue.
01:04:17 On refait tourner la Rutenberg une dernière fois.
01:04:19 [Musique]
01:04:27 - Fast Club. Alors là, on a parlé de voitures.
01:04:29 J'ai une question simple, puisque je sais que vous êtes
01:04:31 un passionné de voitures. Vous avez fait des
01:04:33 émissions sur les voitures.
01:04:35 Est-ce que vous avez tous vos points
01:04:37 sur votre permis, Stéphane ? - Alors,
01:04:39 jusqu'à présent, j'en avais 12, ça paraît incroyable.
01:04:41 Et là, je viens
01:04:43 d'en perdre deux d'un coup.
01:04:45 Donc j'ai 10.
01:04:47 - Deux, ça veut dire que c'est un petit excès de vitesse ?
01:04:49 - Deux fois une.
01:04:51 - Ouais, excès de vitesse léger. - Ouais, c'est ça.
01:04:53 Ça m'a énervé, d'ailleurs.
01:04:55 [Rires]
01:04:57 Ça m'a énervé.
01:04:59 Ouais, ouais, ouais, ouais.
01:05:01 C'est un truc...
01:05:03 Je reconnais que ça m'énerve.
01:05:05 Le permis à points m'énerve.
01:05:07 C'est pas bien de dire ça. Le permis à points
01:05:09 m'énerve. Mais voilà,
01:05:11 il paraît que c'est bien.
01:05:13 L'Amérique n'a pas de permis à points.
01:05:15 L'Amérique n'a pas de radar fixe.
01:05:17 L'Amérique, il y a des
01:05:19 policiers qui surveillent les routes.
01:05:21 - Et qui tirent à vue. - C'est vrai.
01:05:23 Mais,
01:05:25 il y a moins de morts en Amérique qu'en France.
01:05:27 Il n'y a pas un radar fixe en Amérique.
01:05:29 Il n'y a pas de truc. Il y a, en revanche, des flics,
01:05:31 des highway patrols avec leur voiture,
01:05:33 qui ne te pardonnent rien.
01:05:35 Mais voilà, c'est...
01:05:37 Pardon pour ma réaction.
01:05:39 - Le message est passé, Stéphane.
01:05:41 - Les boîtes à pognon, j'ai un peu de mal. Mais il paraît que c'est bien.
01:05:43 - C'est un peu votre émission. Quoi qu'il arrive.
01:05:45 Dans quelques instants, il y a quelqu'un qu'on aime beaucoup,
01:05:47 ici, qui s'appelle Thaïs, qui va venir faire
01:05:49 votre portrait. Ce sera le portrait de l'invité. Ça arrive sur RTL.
01:05:51 A tout de suite.
01:05:53 - Jusqu'à 15h30, la direction
01:05:59 de RTL décline toute responsabilité
01:06:01 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne.
01:06:03 Bruno Guillon, c'est
01:06:05 le Bon Dimanche Chaud.
01:06:07 - Et c'est Stéphane Rottenberg qui fait encore
01:06:09 pendant quelques minutes son Bon Dimanche Chaud
01:06:11 sur RTL. Pékin Express,
01:06:13 c'est tous les jeudis
01:06:15 à 21h10 sur M6.
01:06:17 Top Chef, c'est tous
01:06:19 les mercredis à 21h10
01:06:21 sur M6.
01:06:23 Et là, mon Stéphane, c'est un peu la cache-machine
01:06:25 d'M6.
01:06:27 Ça, à quoi on le sait ?
01:06:29 C'est que quand il est arrivé pour l'émission, le patron d'RTL
01:06:31 est venu le saluer. Et ça, je peux vous dire,
01:06:33 c'est rare qu'il descende.
01:06:35 Bon, Stéphane, c'est le moment d'accueillir
01:06:37 Thaïs Wauquière,
01:06:39 qui tous les dimanches, pour notre plus grand plaisir,
01:06:41 vient faire le portrait de l'invité.
01:06:43 - Bonjour Thaïs ! - Bonjour tout le monde, ça va ?
01:06:45 - Ouais !
01:06:47 - C'est pire en pire l'ambiance.
01:06:49 Qu'est-ce qui se passe ? Il y a Valérie Zaytoun qui a pris la parole
01:06:51 pour la journée des droits de la femme.
01:06:53 Alors, ça va, vous ? Vous avez passé
01:06:55 une bonne semaine ? - Ouais, ça va.
01:06:57 - On s'est déjà vu Stéphane à TVA, je sais pas
01:06:59 si vous vous souvenez. - Absolument. - Si ?
01:07:01 Ouais, mytho.
01:07:03 Bon, si vous avez passé une bonne semaine, tant mieux.
01:07:05 Moi, non, évidemment. Mon mec s'est acheté
01:07:07 un drone sur AliExpress.
01:07:09 Je le souhaite à personne. Il le teste dans le salon
01:07:11 pendant que j'écris cette chronique. Et du coup,
01:07:13 ma belle-mère pense qu'on est observé par les Chinois.
01:07:15 Alors, comment vous dire, à mon avis,
01:07:17 les mecs qui achètent des drones à 17 balles
01:07:19 et qui s'attendent avec à pouvoir
01:07:21 bloquer nos vacances en Corse,
01:07:23 parce qu'il a la définition d'un Nokia 3310
01:07:25 qui penche d'un côté, donc qui tourne en rond,
01:07:27 et quand il se décharge, il se crache sans prévenir à l'endroit
01:07:29 où il se trouve, je suis pas sûre que ce soit les gars
01:07:31 qui possèdent les codes nucléaires. Après, je peux m'avancer.
01:07:33 Je crois même que c'est les gars qui partent
01:07:35 seuls en Corse. Alors,
01:07:37 excusez-moi, je suis un peu sur les nerfs, parce que vous le sauriez aussi
01:07:39 si le drone s'était pris dans vos cheveux.
01:07:41 Mais, je suis tout de même de bonne humeur
01:07:43 puisque nous recevons Stéphane, je suis ravie
01:07:45 de vous revoir, j'insiste,
01:07:47 parce que, déjà,
01:07:49 vous avez l'air super sympa, et je pense que vous l'êtes.
01:07:51 Vous faites partie un peu du quotidien de beaucoup de Français.
01:07:53 D'ailleurs, sachez que pour vous resituer, ma grand-mère
01:07:55 vous appelle "Pacolanta l'autre".
01:07:57 (Rires)
01:07:59 (Rires)
01:08:01 Mais ne vous inquiétez pas,
01:08:03 Denis Brognard, elle appelle "l'autre connard"
01:08:05 par "Autenberg".
01:08:07 Vraiment, elle sait très bien qui vous êtes,
01:08:09 elle veut juste donner un genre auprès des autres,
01:08:11 elle les aimait de son Ehpad.
01:08:13 Vous avez cette image de gentil,
01:08:15 qui dans un accès de colère pourrait lâcher un "Aaah,
01:08:17 crotte de bique !"
01:08:19 Voilà, qui aboude un peu ça.
01:08:21 Et vous vous trouvez d'ailleurs lisse, à l'image en tout cas.
01:08:23 Mais en fait, je crois que vous n'êtes pas lisse, vous êtes cool.
01:08:25 Vous êtes "feng shui", vous êtes orienté
01:08:27 Nord. Mais oui, mais bien sûr.
01:08:29 Parce que petit, vous étiez un rebelle. Hein Stéphane ?
01:08:31 Fallait pas le croiser dans les couloirs, le Stéphane.
01:08:33 Le mérine du collège André Malraux.
01:08:35 C'était celui-là le collège ou pas ?
01:08:37 Non, mais je me suis dit, je l'attends, je l'attends.
01:08:39 Mais il y a un autre Stéphane Rottenberg au collège André Malraux.
01:08:41 Je vous le dis.
01:08:43 Donc vous signez vous-même les bulletins
01:08:45 qui arrivent chez vous. Et voilà, boum.
01:08:47 Et vous saviez obtenir des choses des profs.
01:08:49 Wow !
01:08:51 Ok Emmanuel Macron ! Bref !
01:08:53 (Rires)
01:08:55 Bref, bref, ok. Mais ce que vous aimez
01:08:57 très vite, c'est les belles bagnoles, voilà.
01:08:59 Pas les filles de votre âge, les belles bagnoles.
01:09:01 On peut dire que vous avez fait votre crise de la cinquantaine à 17 ans.
01:09:03 Ce qu'on appelle une Polanski inversée.
01:09:05 Et vous vous lancez comme pigiste
01:09:07 en rêvant d'avoir votre propre émission.
01:09:09 À ce sujet, en bossant avec elle, Christine Bravo
01:09:11 vous dira "Tu n'as aucun charisme".
01:09:13 Voilà.
01:09:15 Donc dis donc, pour quelqu'un qui s'appelle Bravo, on peut pas dire
01:09:17 qu'elle soit dans l'encouragement, ma cri-cri. Mais bon.
01:09:19 Nikos par contre vous dit "Fonce".
01:09:21 Enfin, il vous dit "Fonce Steven Rottenberg".
01:09:23 Parce qu'il sait
01:09:25 jamais dire les noms. C'est quand même fou.
01:09:27 Et puis donc, Turbo, voilà.
01:09:29 Et puis Pékin Express.
01:09:31 Et le premier jour de Pékin Express, vous attendez vos équipes
01:09:33 sur la place rouge. Vous n'êtes pas sûr qu'ils viendront
01:09:35 parce que vous le dites, vous n'aviez pas encore de GSM.
01:09:37 Et là, tout le choc dans le récit.
01:09:39 La place rouge, l'attente et surtout l'utilisation
01:09:41 du mot "GSM".
01:09:43 Vraiment un rebelle.
01:09:45 Mais moi, je vous le dis,
01:09:47 je pourrais pas faire Pékin Express.
01:09:49 Non. Déjà parce que j'ai un vrai problème, c'est qu'ils m'ont pas proposé.
01:09:51 Mais si c'est le cas,
01:09:53 non. En duo en plus.
01:09:55 C'est complètement fou.
01:09:57 Moi, ce sera avec mon mec, parce que c'est le seul qui sera OK.
01:09:59 Parce que je fais du chantage sexuel.
01:10:01 Mais déjà avec mon mec, on s'engueule pour des trucs
01:10:03 nuls au quotidien alors qu'on se voit pas beaucoup.
01:10:05 Genre, t'as laissé le beurre dehors pendant une heure,
01:10:07 il a un gourrance.
01:10:09 Il est où le bouchon du dentifrice, ça va sécher.
01:10:11 Ou encore, Thaïs, tu peux faire des rêves érotiques avec mes potes
01:10:13 mais arrête de les appeler pour leur demander si c'est prémonitoire.
01:10:15 Bref. Mais je me dis,
01:10:17 là c'est chaud. C'est un vrai test pour un couple.
01:10:19 Je dis pas que c'est au niveau d'un Ikea un samedi,
01:10:21 mais quand même, je trouve que c'est chaud.
01:10:23 Et puis Top Chef.
01:10:25 C'est bien parce que Top Chef, c'est ce que je réponds très souvent
01:10:27 à mon kebabier préféré. Quand il me fait les nuggets,
01:10:29 en échange, je lui envoie pas l'hygiène, ce qui arrange tout le monde.
01:10:31 Alors moi, j'aime bien regarder Top Chef,
01:10:33 mais c'est pour l'ambiance. Parce que moi, la bouffe,
01:10:35 c'est pas... Enfin, je suis une merde en bouffe.
01:10:37 Mais ça me fout la dalle par contre.
01:10:39 C'est affreux pour tenir mon régime. Je peux pas regarder Top Chef.
01:10:41 Donc du coup, j'ai trouvé une solution.
01:10:43 La dernière fois, je me suis regardée 3-4 épisodes de Top Chef
01:10:45 avec un smecta, 3 mon chéri
01:10:47 et de l'eau salée. Comme ça, j'associe ce programme
01:10:49 à un moment désagréable, et je n'ai plus faim.
01:10:51 Mais je crois que je suis allée un peu loin
01:10:53 parce qu'à la soirée annuelle d'MC, j'ai gerbé
01:10:55 sur les cheubestres. Donc voilà.
01:10:57 Je l'ai vue arriver, bam ! Je lui ai gerbé à la gueule.
01:10:59 L'exorciste. Tu me diras, j'ai aussi gerbé sur
01:11:01 Charlie Lelu, donc je devais juste être bourrée.
01:11:03 Mais du coup, je l'applique
01:11:05 à autre chose que la bouffe. Genre à mon mec,
01:11:07 par exemple, je suis la chérie. Ce que tu m'as fait hier,
01:11:09 c'était pas laser. On a pas fonctionné en équipe.
01:11:11 Et j'ai l'impression que tu t'es retrouvée tout seul sur la finition.
01:11:13 Voilà, ça marche très bien.
01:11:15 Bon, il y a des trucs que je pourrais faire, genre un chromeski.
01:11:17 Personne ne sait ce que c'est. J'ai l'impression que c'est un espèce
01:11:19 de fourre-tousse qu'il y a dans le fond du frigo.
01:11:21 Et la boîte noire, devinez ce que vous avez eu dans la bouche
01:11:23 dans le noir hier soir. Voilà, j'appelle ça un samedi.
01:11:25 Bref !
01:11:27 Bref, ce qu'on retient
01:11:29 de vous Stéphane,
01:11:31 c'est que vous êtes un fonceur. Vous avez dit
01:11:33 "Si jamais ça me fait envie, je ne réfléchis pas
01:11:35 et j'y vais". Alors, on est d'accord
01:11:37 qu'on parle d'émission. Parce que
01:11:39 Jean-Marc Morandine était là "Il est des nôtres".
01:11:41 Donc, on va éviter.
01:11:43 Bien sûr que non, c'est pas ça.
01:11:45 Mais vous allez quand même vite.
01:11:47 Voilà, comme vous, le fan de voiture, presque chauffeur
01:11:49 mais de salle parfois, qui faisait des pilotes
01:11:51 à la télé. Et puis la roue tourne
01:11:53 et discrets, mais élément moteur.
01:11:55 Stéphane s'invite le soir à table
01:11:57 chez nous pour un gastro ou plus pour un express.
01:11:59 Mais toujours souriant et définitivement
01:12:01 on y revient toujours. Car avec Stéphane,
01:12:03 le service est impeccable.
01:12:05 - Merci, merci beaucoup.
01:12:07 - Merci.
01:12:09 - Zoum, zam, zoum.
01:12:11 Quant à vous, chers éditeurs et auditrices,
01:12:13 je vous le disais, cette semaine, c'était la
01:12:15 journée internationale des droits des femmes.
01:12:17 Et c'est une très bonne nouvelle. Pourquoi ?
01:12:19 Parce qu'il y a encore 50% sur le petit
01:12:21 électroménager pendant quelques jours. On sait.
01:12:23 - Thaïs, on se retrouve la semaine prochaine.
01:12:25 - C'est pas vrai ! - Mais si !
01:12:27 - Je le fais toutes les semaines celui-là.
01:12:29 Je ne peux pas. - Pourquoi ? - Je ne peux pas parce qu'en ce moment, je suis DJ
01:12:31 à l'hôpital. J'essaie de mettre un peu d'ambiance.
01:12:33 J'ai toujours un concept, c'est que le lèpre.
01:12:35 Je leur passe des morceaux et eux aussi,
01:12:37 ils m'en donnent.
01:12:39 Je t'avais prévenu que j'allais la faire.
01:12:41 - Quand je pense maintenant qu'il y a des enfants
01:12:45 de 14-15 ans qui viennent la voir
01:12:47 en lui disant "je suis fan"
01:12:49 et qui comptent ce genre de choses. - Je fais l'éducation
01:12:51 et je vais vers Internet.
01:12:53 - Thaïs, retour sur scène. - Retour sur scène.
01:12:55 Alors là, je suis en tournée
01:12:57 si je peux, vu que je n'ai pas trop de train.
01:12:59 Donc je fais du stop si vous voulez me prendre.
01:13:01 Et après, je reviens
01:13:03 à la rentrée et je ferai la cigale le 17 février.
01:13:05 - C'est la classe. - Voilà.
01:13:07 - Merci beaucoup. - Bisous. - Allez, on se retrouve dans
01:13:09 quelques instants avec notre amie
01:13:11 Stéphane Rottenberg sur RTL.
01:13:13 A tout de suite.
01:13:15 (Générique)
01:13:17 Le Bon Dimanche Show,
01:13:19 c'est l'émission préférée de Céline Dion.
01:13:21 - Bonjour, c'est Céline Dion
01:13:23 et j'écoute le Bon Dimanche Show.
01:13:25 - Exactement ce que je disais.
01:13:27 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30
01:13:29 sur RTL. - Stéphane Rottenberg
01:13:31 pendant encore quelques minutes sur RTL.
01:13:33 Top Chef, tous les mercredis à 21h10 sur M6.
01:13:35 Tous les jeudis, c'est Pékin Express.
01:13:37 Tiens, rapidement,
01:13:39 Top Chef, petite question de la personne qui regarde
01:13:41 l'émission. La bouffe, elle part où
01:13:43 après ? Tout est mangé ? - Croix-Rouge.
01:13:45 Alors déjà, le staff, on est 140.
01:13:47 Donc à la fin de la journée, chacun emmène des trucs
01:13:49 chez soi. - Très bien. - Voilà, donc tout ce qui a été ouvert
01:13:51 etc. - Très bien. - Et tout ce qui n'a pas été utilisé,
01:13:53 Croix-Rouge, c'est presque une tonne
01:13:55 deux je crois. - Non mais je voulais le dire parce que les gens sont
01:13:57 souvent en train de se poser des questions et
01:13:59 je savais que ça se passait comme ça et c'est important de le préciser.
01:14:01 - C'est important de le dire. - Il n'y a pas de gâchis alimentaires.
01:14:03 Bon, vous animez Top Chef depuis
01:14:05 de nombreuses années. On ne va pas faire une interview chef
01:14:07 monsieur. Bon, chef d'état préféré, ça n'intéresse
01:14:09 personne. On va faire une interview
01:14:11 top.
01:14:13 La top chanson qui vous met la pêche
01:14:15 Stéphane, c'est quoi ? Quand vous avez un petit coup de mou, vous montez
01:14:17 dans la voiture, bim, vous écoutez ça et vous êtes requinqué.
01:14:19 - Oh ! Il y en a
01:14:21 plein. C'est pas facile.
01:14:23 Allez, je vais dire...
01:14:25 C'est pas jeune, pardon. - On s'en fout.
01:14:27 - Ma culture musicale s'est arrêtée en 92. - Ouais.
01:14:29 - I'm still standing, Elton John, 83.
01:14:31 - I'm still standing like I am.
01:14:33 - Voilà, exactement. - Like a true survivor.
01:14:35 - Exactement. - On aime beaucoup.
01:14:37 La top émission que vous n'animez pas, mais alors que vous
01:14:39 vous adorez regarder.
01:14:41 - Ah, c'est bien ça.
01:14:43 - Chacun son temps sur France 2, je peux comprendre.
01:14:45 - Ah ah ah ! - Pardon, excusez-moi.
01:14:47 - Ah, pardon, je ne sais pas... - Ah, mais c'est parti.
01:14:49 - Je ne sais pas si j'aurais le talent des jeux de plateau.
01:14:51 Non, mais c'est vrai que ça, c'est...
01:14:53 J'ai fait des castings pour ça. Je me suis fait
01:14:55 toler.
01:14:57 Par Roland McDonnell.
01:14:59 - Hein ? - Non, mais je...
01:15:01 Parce qu'il y a les deux trucs.
01:15:03 - Ah, d'accord. - T'as raté un casting, voilà.
01:15:05 - Mais bon, bravo.
01:15:07 - Non, mais est-ce que vous aimez en vrai, est-ce que vous aimez regarder
01:15:09 et que vous ne pourriez pas animer ? - Que je pourrais pas ?
01:15:11 - Ouais, que vous ne l'animez pas.
01:15:13 C'est même pas que vous ne pourriez pas, c'est que vous ne l'animez pas.
01:15:15 - Que je pourrais pas, dès qu'il faut être drôle.
01:15:17 Je pense que...
01:15:19 C'est un tour d'esprit.
01:15:21 J'y arriverais pas, donc c'est vrai que c'est compliqué.
01:15:23 Voilà.
01:15:25 Mais non, en fait, ce qui est fou,
01:15:27 c'est que je pense que...
01:15:29 On en parlait à un moment en rentaine.
01:15:31 J'ai fait une émission, je me suis dit "Oh, c'est cool".
01:15:33 En fait, j'ai assez facilement ça, j'aime encore ça.
01:15:35 Et donc, il y a plein de trucs.
01:15:37 Un jeu de plateau, je pense pas que j'y arriverais.
01:15:39 Mais je me dis "Ouais, ce serait..."
01:15:41 Il y a pas grand chose, mis à part les infos.
01:15:43 Alors que j'ai fait, j'ai fait des flashs et tout ça.
01:15:45 Il y a quasiment
01:15:47 toutes les émissions, à chaque fois,
01:15:49 je me dis...
01:15:51 Et je vais te dire, même le Télé-H.
01:15:53 C'est-à-dire qu'il y a un côté battleur,
01:15:55 où je me dis "Putain, techniquement, c'est pas facile".
01:15:57 Je dis pas que je veux demain le faire.
01:15:59 (Rires)
01:16:01 Mais, je vois l'exercice,
01:16:03 la difficulté de l'exercice.
01:16:05 Et je me dis "J'aimerais bien essayer pour voir le côté un peu..."
01:16:07 (Rires)
01:16:09 Parce que je vois que c'est pas simple.
01:16:11 Donc, quasiment tous les genres.
01:16:13 Ensuite, le rêve,
01:16:15 totalement inaccessible,
01:16:17 et en plus c'est très bien fait, c'est commenter
01:16:19 les Grand Prix de Formule 1. - Ah oui, ça forcément.
01:16:21 - C'est ma passion. - On touche à un truc.
01:16:23 - C'est très bien fait, les équipes de Canada bossent bien.
01:16:25 Mais alors moi, j'adorerais commenter. Et parfois, quand j'étais moum,
01:16:27 j'éteignais le son et je commentais à la place.
01:16:29 - Alors justement, puisqu'on parle de bagnole, la meilleure voiture du monde,
01:16:31 la plus belle. - Ah, il y en a...
01:16:33 - On parle pas de prix, on parle pas forcément de voiture.
01:16:35 Pour vous, la voiture la plus belle.
01:16:37 - Non, alors, le truc c'est que
01:16:39 chaque voiture a son usage. C'est ça qui est génial.
01:16:41 C'est-à-dire qu'une voiture du quotidien
01:16:43 peut pas être une voiture de sport. Une voiture de sport
01:16:45 est un enfer au quotidien. - Ouais.
01:16:47 - Donc déjà, ça dépend de ce qu'on veut faire. La voiture du dimanche matin,
01:16:49 elle est pas la voiture pour aller bosser. - Oui, mais s'il devait en rester qu'une.
01:16:51 - Une ? - Une seule.
01:16:53 Un cliché absolu pour tous les passionnés,
01:16:55 je dirais
01:16:57 une Porsche 911. - Ouais.
01:16:59 - Un classique. Parce que c'est l'une des rares voitures
01:17:01 qui sait à peu près tout faire.
01:17:03 Donc... - Mais l'ancien modèle,
01:17:05 refroidissement... - Ah, tous les modèles,
01:17:07 ils ont toujours eu cette culture-là.
01:17:09 Moi, quand j'étais moum,
01:17:11 je m'étais endetté jusqu'au bout
01:17:13 pour acheter, etc.
01:17:15 J'en ai pas aujourd'hui. Mais...
01:17:17 C'est assez bluffant.
01:17:19 Après,
01:17:21 si on revient, parce que moi j'ai une passion
01:17:23 pour les populaires françaises. - Ouais. - Donc moi,
01:17:25 si moi je devais
01:17:27 avoir qu'une voiture...
01:17:29 Mais ça change,
01:17:31 les années changent. Aujourd'hui, je suis sur la Renault 5.
01:17:33 - Ouais, très bien. - Voilà, j'adore ça.
01:17:35 Mais voilà,
01:17:37 c'est comme ça. Ensuite,
01:17:39 dans l'exception, sans contrainte de budget,
01:17:41 sans rien, s'il faut en avoir qu'une,
01:17:43 911, c'est pas mal. - Le top film à avoir
01:17:45 absolument vu dans sa vie. Votre film
01:17:47 culte, c'est quoi Stéphane ? - Il y en a des
01:17:49 milliers.
01:17:51 Des milliers. - Il en faut un.
01:17:53 - Il en faut un. Alors, je vais faire un truc
01:17:55 très vieux. Tant pis, je m'en fous. - On s'en fout.
01:17:57 - OK. Alors, mais je l'ai fait découvrir à ma fille
01:17:59 quand elle avait 14 ans, ça a marché. Le film dure 1h10.
01:18:01 Je pense qu'on le trouve encore aujourd'hui.
01:18:03 Le film, alors, faites attention, c'est des
01:18:05 années 30.
01:18:07 36, je crois. Je crois.
01:18:09 Mais ce film est un
01:18:11 fulgurant. Ça s'appelle "Le roman d'un tricheur"
01:18:13 de Sacha Guitry. Ce film a
01:18:15 inventé la voix off.
01:18:17 Il raconte une vie
01:18:19 imaginaire, la vie d'un flambeur.
01:18:21 Il y a plein de films qui ont été repris là-dessus.
01:18:23 La vie de quelqu'un qui toute sa vie
01:18:25 va flamber et va tricher.
01:18:27 Ça va lui coûter très cher au début et ça va faire des choses
01:18:29 extraordinaires. T'as beau être
01:18:31 en noir et blanc, t'as beau être en voix off,
01:18:33 il y a quelques lignes de dialogue
01:18:35 mais quasiment tout est en voix off.
01:18:37 C'est fulgurant. Aujourd'hui, comme c'est restauré,
01:18:39 c'est assez facile à regarder. Je sais qu'il y a
01:18:41 plein de gens qui ont du mal à regarder le noir et blanc.
01:18:43 J'encourage tout le monde à regarder ce film.
01:18:45 C'est drôle, fin,
01:18:47 il y a du suspense, il se passe plein de choses.
01:18:49 On se demande comment ça va terminer.
01:18:51 Voilà, ça marche. Je reconnais
01:18:53 que par rapport à "Gladiator"
01:18:55 ou je sais pas...
01:18:57 - Oui, mais pourquoi pas ?
01:18:59 Et enfin, on finit, le top chef
01:19:01 pour le coup, qui vous a le plus bluffé
01:19:03 parmi tous ceux que vous avez vus lors de
01:19:05 vos 14 saisons.
01:19:07 Un chef vous a dit "ouais, alors là,
01:19:09 c'est compliqué". - En candidat ?
01:19:11 - Ouais, ou en... - Non, alors en chef.
01:19:13 - Alors en chef, je le fais parce que
01:19:15 c'est aujourd'hui une sorte
01:19:17 de chouchou absolu du monde de la cuisine.
01:19:19 Et c'est un...
01:19:21 Il transporte. C'est
01:19:23 Pierre Gagnère.
01:19:25 La première fois qu'il fait top chef,
01:19:27 je viens le voir dans la loge, il me dit
01:19:29 "je vous préviens, j'adhère pas au concept,
01:19:31 mais mes équipes m'ont dit que c'était super, alors je le fais".
01:19:33 - Il avance bien, quand même. - Il fait le truc,
01:19:35 à la fin de l'émission, il fait "c'est génial,
01:19:37 je reviens tous les ans". Donc déjà,
01:19:39 c'est pas valide qu'un mec change d'avis.
01:19:41 - Bien sûr. - Et...
01:19:43 il est incroyable. Il a une énergie.
01:19:45 Il emmène tout le monde.
01:19:47 Etc. Tiens, dans le podcast, je l'ai fait.
01:19:49 Il m'a raconté plein de choses dans sa vie où
01:19:51 je pensais pas qu'il avait à ce point-là douté.
01:19:53 Il a attendu d'avoir l'âge de 50 ans
01:19:55 avant de confier en lui, c'est fou.
01:19:57 Mais... incroyable.
01:19:59 Il arrive dans une pièce,
01:20:01 *bruit de vent*
01:20:03 - Il y a une aura. - L'atmosphère.
01:20:05 Il porte quelque chose,
01:20:07 et j'adore Pierre Gagnère. 17 étoiles,
01:20:09 je crois. Mais c'est même pas ça qui marche.
01:20:11 C'est tout le reste. - Dans quelques instants,
01:20:13 la fin de l'émission. Je sais ce que vous êtes en train de vous dire.
01:20:15 - Ah génial, merci, Patron Joël. - Déjà. Bah oui, le temps de le trouver.
01:20:17 Vous savez, ça arrive vite. François Touchard
01:20:19 qui réalise cette émission, c'est pas n'importe qui.
01:20:21 Dans quelques instants, c'est
01:20:23 la dernière interview, l'interview des 20 dernières secondes
01:20:25 avant les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:20:27 A tout de suite sur RTL.
01:20:29 *musique*
01:20:31 *musique*
01:20:33 *musique* - RTL.
01:20:35 *musique* 14h, 15h30,
01:20:37 c'est le Bon Dimanche Show.
01:20:39 *musique*
01:20:41 *musique* - Dernière ligne droite
01:20:43 du Bon Dimanche Show avec Stéphane Rottenberg.
01:20:45 Stéphane, on finit toujours l'émission
01:20:47 avec l'interview des 20 dernières secondes. C'est simple,
01:20:49 je lance un chrono, d'accord ?
01:20:51 Et pour le coup,
01:20:53 je vous demande de faire
01:20:55 un choix. C'est un choix manichéen, d'accord ?
01:20:57 C'est-à-dire que vous choisissez soit l'un, soit l'autre,
01:20:59 et il n'y a pas à épiloguer.
01:21:01 Il n'y a pas à expliquer le pourquoi du comment.
01:21:03 On y va ? Top chrono.
01:21:05 - Top chef ou Pékin Express ?
01:21:07 - Pékin. - Citron vert ou citron yousou ?
01:21:09 - Vert. - Autostop
01:21:11 ou autocar ? - Oh !
01:21:13 Autocar. Non, autostop, autostop,
01:21:15 le autocar, ça me fait gerber. - Zakouski ou
01:21:17 Amuse-Bouche ? - Amuse-Bouche.
01:21:19 - Boîte noire ou boîte blanche ? - Boîte noire.
01:21:21 - Voiture électrique ou voiture thermique ?
01:21:23 - Bizarre,
01:21:25 j'hésite, hein. Je dirais thermique, mais de peu.
01:21:27 - Sac à dos ou valise ?
01:21:29 - Sac à dos. - Manger
01:21:31 ou cuisiner ? - Manger.
01:21:33 - Aller au resto ou ouvrir un resto ?
01:21:35 - Hein ? Ouvrir un resto.
01:21:37 - Fromage ou dessert ? - Dessert.
01:21:39 - En salle ou en cuisine ?
01:21:41 - En salle. - Philippe Etchébest
01:21:43 ou Hélène Darroze ? - Ah, la salope !
01:21:45 - Ah, vous savez quoi ? C'est la fin
01:21:47 du chrono. Vous n'avez pas à choisir.
01:21:49 Merci beaucoup, Stéphane,
01:21:51 d'être venu. Voilà,
01:21:53 Pékin Express, ça cartonne, c'est la saison 17,
01:21:55 c'est tous les jeudis à 21h10
01:21:57 sur M6. Top Chef, la 14e saison,
01:21:59 tous les mercredis à 21h10 sur M6.
01:22:01 Et pour les fans de Top Chef comme moi, je vous rappelle
01:22:03 le podcast
01:22:05 de Top Chef,
01:22:07 vous retrouvez sur la plateforme d'RTL,
01:22:09 sur rtl.fr. C'était un vrai plaisir de vous avoir,
01:22:11 Stéphane. Merci beaucoup. - Merci.
01:22:13 - On va revenir dimanche prochain. Dimanche prochain,
01:22:15 c'est Michel Deniseau qui sera assis
01:22:17 sur ce fauteuil. Le temps pour moi
01:22:19 de remercier ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission,
01:22:21 Karina Siemmer, Thaïse Wauquière,
01:22:23 Agathe Deschamps, Véronique Meyou, François
01:22:25 Touchard et Valérie Zetoun.
01:22:27 Les meilleurs moments des Grosses Têtes,
01:22:29 c'est tout de suite sur RTL. À dimanche prochain.
01:22:31 Au revoir.
01:22:33 ♪ ♪ ♪