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Fabienne, une infirmière de 38 ans et mère de trois enfants, s'est lancé un défi osé : gravir l'Everest (8000m d'altitude). Mais la montpelliéraine est atteinte de deux pathologies: des douleurs chroniques aux articulations et la maladie des os de verre.

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Transcription
00:00 On prend un peu de hauteur, je vais vous raconter l'histoire de Fabienne, qui est une infirmière de 38 ans qui vit à Montpellier.
00:05 Elle a dû revoir ses trois enfants pour quelques mois parce qu'elle vient de s'envoler pour le Népal.
00:10 Elle a atterri avant-hier pour être précise.
00:12 Elle va y rester deux mois et demi pour gravir l'Everest.
00:16 L'Everest, c'est quand même plus de 8000 mètres d'altitude, donc c'est un défi en soi.
00:20 Mais Fabienne a un défi supplémentaire parce qu'elle souffre de deux pathologies.
00:23 La spondylatrite ankylosante, donc des douleurs chroniques aux articulations, et la maladie des os de verre.
00:29 Donc ces os sont extrêmement fragiles.
00:31 Elle a eu plus de 70 fractures au cours de sa vie et après elle a arrêté de compter.
00:35 Alors j'ai pu discuter avec Fabienne depuis le Népal, on a réussi à se coordonner, c'était pas simple, mais on a réussi.
00:39 Et elle m'a expliqué pourquoi c'était nécessaire de gravir l'Everest maintenant. Écoutez.
00:44 Mon autonomie que j'ai actuellement, grâce à mes traitements, est quelque chose de précaire.
00:50 Au-dessus de ma tête j'ai un timer qui à un moment donné va s'arrêter et me couper un petit peu les jambes dans mon élan.
00:57 Donc ça sera plus difficile pour moi de réaliser ce genre de projet.
01:00 Alors pour réaliser ce projet, Fabienne s'entraîne d'arrache-pied depuis plus d'un an et demi.
01:04 Bien entendu, il y a une préparation physique. Elle ne peut pas courir à cause de ses pathologies.
01:08 Donc elle fait du vélo avec une machine qui s'appelle un "altitrainer".
01:11 C'est pour ça que vous la voyez avec un masque. En fait c'est une machine qui simule une altitude qui peut aller jusqu'à 5500 mètres.
01:16 Elle a aussi toute une préparation psychologique.
01:19 Bon après elle a quand même une bonne expérience parce qu'elle a gravi le Mont Blanc l'été dernier.
01:23 Et ce qu'elle me disait c'est que cet entraînement intensif lui permet de repousser la maladie. On l'écoute.
01:29 Par exemple, ça fait plus d'un an et demi que je n'ai pas eu de fracture.
01:32 Chose qui n'était pas arrivée depuis fort longtemps.
01:34 On vit vraiment ce projet à fond.
01:36 Ça donne vraiment un lettre-motif hyper important quand on est malade.
01:41 Ça nous permet un peu de lever la tête d'un quotidien qui est un peu difficile.
01:45 Donc elle veut bien sûr gravir l'Everest pour elle. C'est un projet qui lui tient à cœur.
01:48 Elle veut aussi mettre le handicap à l'honneur. Montrer que ce n'est pas parce qu'on a des pathologies qu'on doit rester coincé dans son lit.
01:53 Et puis il y a aussi un autre objectif, c'est lever des fonds.
01:56 En fait elle veut lever des fonds pour la recherche, plus particulièrement pour l'Inserm qui est un organisme de recherche médicale. On l'écoute.
02:03 Je vais prétendre à tenter la sanction de l'Everest parce que je bénéficie de traitements qui sont issus de la recherche.
02:08 J'espère vraiment que cette cagnotte pourra exploser.
02:13 Pour pouvoir vraiment aider les chercheurs et pouvoir aider en parallèle les familles et les patients qui sont à l'attente.
02:20 Voilà, donc je vous mets ici le lien de la cagnotte si jamais vous souhaitez participer et faire un petit don pour la recherche médicale.
02:26 En tout cas en attendant on souhaite bonne chance à Fabienne.
02:28 Ah oui, on est tous avec elle.
02:29 On se livrera ça très près.
02:31 Et on espère qu'elle nous enverra des petits messages une fois qu'elle sera tout en haut.
02:34 La connexion n'est pas terrible mais je suis en contact avec son conjoint qui fait la liaison.

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