« Extrapolations » sur Apple TV+, une série blockbuster sur la crise climatique
SÉRIE - En 2006, Scott Z. Burns produisait le documentaire choc Une vérité qui dérange d’Al Gore. 17 ans plus tard, c’est à travers une série de fiction qu’il entend « réveiller les consciences » sur l’impact de nos actions d’aujourd’hui sur le changement climatique. La série Extrapolations, en 8 épisodes, est disponible à partir de ce vendredi 17 mars sur AppleTV+ à grand renfort d’un casting XXL : de Tahar Rahim à Sienna Miller, en passant par Edward Norton, Meryl Streep ou Marion Cotillard.
Immenses feux de forêts qui causent des fumées toxiques, inondations majeures... La série démarre en 2037 et pourtant elle décrit un quotidien que beaucoup de pays, la France y compris, vivent depuis quelque temps. Puis au fur et à mesure que les épisodes avancent jusqu’en 2070, la température sur le globe augmente et les « extrapolations » - basées sur ce que dit la science des conséquences à venir du changement climatique - se multiplient.
En 2046, l’acidification des océans a causé la mort de toute la population (sauf une) des baleines de la planète. En 2047, les habitants de Miami ont les pieds dans l’eau un jour sur quatre et l’on dénombre 23 millions de réfugiés climatiques. En 2059, des « éco-terroristes » adeptes de géo-ingénierie envoient plusieurs tonnes de carbonate de calcium dans l’atmosphère pour provoquer un refroidissement de la Terre.
Immenses feux de forêts qui causent des fumées toxiques, inondations majeures... La série démarre en 2037 et pourtant elle décrit un quotidien que beaucoup de pays, la France y compris, vivent depuis quelque temps. Puis au fur et à mesure que les épisodes avancent jusqu’en 2070, la température sur le globe augmente et les « extrapolations » - basées sur ce que dit la science des conséquences à venir du changement climatique - se multiplient.
En 2046, l’acidification des océans a causé la mort de toute la population (sauf une) des baleines de la planète. En 2047, les habitants de Miami ont les pieds dans l’eau un jour sur quatre et l’on dénombre 23 millions de réfugiés climatiques. En 2059, des « éco-terroristes » adeptes de géo-ingénierie envoient plusieurs tonnes de carbonate de calcium dans l’atmosphère pour provoquer un refroidissement de la Terre.
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00:00 C'est un moyen sublime pour pouvoir réveiller des consciences
00:03 sur un sujet qui est plus important que tout,
00:06 qui est notre maison.
00:07 On n'en a qu'une.
00:08 Je vais te donner un scoop sur le réchauffement climatique.
00:18 Aucune importance à la fin du siècle,
00:21 on ne sera plus là.
00:22 On va tout louper,
00:23 mais on se marrera bien dans nos magnifiques cercueils en or.
00:27 Ce n'est pas la vie qu'on avait imaginée.
00:30 Un homme dont la maison est en feu
00:33 est généralement ouvert aux négociations.
00:35 Chaque épisode est une opportunité de regarder un aspect du changement climatique
00:52 et de se dire, si on ne fait pas de choix différents,
00:56 c'est notre avenir.
00:57 Ça implique une forme d'écriture et des schémas
01:00 qui permettent aux spectateurs de s'identifier,
01:02 de ressentir des choses,
01:03 d'être impliqués émotionnellement.
01:05 Je trouve que c'est un moyen sublime
01:07 pour pouvoir réveiller des consciences
01:09 sur un sujet qui est plus important que tout,
01:12 qui est notre maison.
01:14 On n'en a qu'une.
01:15 Ça met la responsabilité sur nos épaules.
01:18 Et j'espère que les spectateurs qui verront ceci
01:21 vont ressentir cette responsabilité.
01:23 Parce que, à travers l'empathie,
01:25 la racontation,
01:26 l'engagement avec les personnages,
01:27 ils vont ressentir cette responsabilité
01:30 et ça va affecter le changement.
01:31 L'espérons.
01:33 [Musique]
01:41 Les choses qui se passent dans le pilote
01:43 se passent quelque part sur Terre
01:45 presque tous les jours de chaque année.
01:48 Le premier épisode avec les feuilles qui s'allument,
01:50 et ensuite l'épisode de Marshall,
01:52 le troisième avec les flammes.
01:53 Je vis à Los Angeles,
01:56 avec un type de métier différent de celui que nous avions avant.
01:58 On voit des feuilles partout dans le monde,
02:00 et je travaillais à Vancouver
02:01 quand une énorme quantité de ces forêts
02:04 s'est brûlée pendant presque un an.
02:07 Donc, on voit déjà ça.
02:09 Comme son nom l'indique,
02:10 c'est une extrapolation.
02:13 Par définition, ce n'est pas de la science-fiction,
02:16 mais c'est de la science non-fiction.
02:18 Ça ne veut pas dire que ça va forcément arriver,
02:20 mais si on continue comme ça, ça arrivera.
02:22 Nous, parfois, on utilise l'anticipation.
02:24 [Musique]
02:33 Ce que nous avions hâté de montrer,
02:35 c'était les différents niveaux de société,
02:37 les différents groupes de personnes,
02:38 les personnes qui avaient de grandes quantités de pouvoir
02:41 pour affronter ce problème,
02:42 et ensuite les personnes qui essayaient,
02:45 malgré les limitations qu'elles avaient,
02:47 de toujours trouver la bonne chose à faire.
02:49 Les entreprises doivent changer leur investissement,
02:53 et les gens regardent comment les gens sont traités
02:57 quand ils travaillent, sous quels conditions,
03:00 le marge de profit de ces entreprises.
03:03 Basta così, pas plus.
03:06 Il faut faire les choses à l'instant,
03:09 mais non, pas plus tard.
03:11 [Musique]
03:15 [Musique]
03:18 Merci à tous !
03:20 [SILENCE]