De grandes espérances : Rebecca Marder et Benjamin Lavernhe dans un thriller politique

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Je voulais pas casser l'ambiance.
00:01 Tu voulais pas spoiler le film non plus ?
00:02 Non, ça n'a rien à voir.
00:03 Rien à voir.
00:04 Et vous voulez faire quoi après l'ENA ?
00:07 Moi je suis persuadée que l'homme ou la femme politique
00:10 avec un vrai discours écologiste et féministe
00:11 ce sera le prochain président.
00:12 Ou la prochaine présidente.
00:13 Appelez-moi après votre mente orale.
00:15 Qu'on discute.
00:17 On peut parler de ces deux jeunes qui ont un rêve de politique.
00:20 Une vocation, en tout cas vissée au corps a priori
00:22 et qui viennent d'un milieu différent.
00:25 Madeleine vient d'un milieu populaire, presque prolétaire.
00:27 Moi je viens plus du Serail.
00:29 Mon père dirige un grand groupe
00:32 et donc ce sont deux personnalités très différentes
00:34 mais qui se rejoignent dans cette passion de la politique
00:36 et qui lors de vacances en Corse
00:39 vont connaître un drame,
00:41 quelque chose d'irréversible
00:43 qui va devenir leur secret
00:44 et qui va bousculer totalement leur destin
00:47 et contre lequel ils vont se battre
00:49 et ils vont réagir très différemment l'un et l'autre.
00:52 Et donc on entre dans le milieu de la politique
00:54 par cette histoire intime.
00:55 On avait dit qu'on était deux, qu'on était ensemble.
01:00 Y'a un problème ?
01:01 C'est un film qui parle à la fois d'amour, de politique, de secret.
01:06 Qu'est-ce qu'on est prêt à cacher aussi pour faire carrière ?
01:08 C'est un thriller palpitant.
01:10 C'est un peu la tragédie grecque
01:13 parce que comme disait Benjamin,
01:15 ils viennent de deux milieux assez différents
01:17 et en tout cas pour ma part,
01:19 mon personnage est quand même ramené à sa condition
01:23 par le fatum, c'est le coup du sort.
01:26 Et de là, alors que sa vie commençait bien
01:29 et s'annonçait en tout cas de bons hospices,
01:34 on pensait qu'elle avait un amoureux,
01:37 un futur plutôt brillant parce qu'elle est brillante
01:41 et qu'elle allait échapper à sa condition,
01:44 le destin la ramène.
01:45 C'est marrant parce que parfois on me dit
01:51 "tu joues souvent des salauds ou des cons"
01:54 mais c'est parce que c'est souvent les plus beaux rôles, je trouve.
01:57 Quand ils sont bien écrits
01:59 parce que ça peut être vraiment sinon d'un bloc
02:00 et ça ne peut n'avoir aucun intérêt.
02:02 Mais oui, je me suis dit ça,
02:04 je me suis dit "je n'ai jamais joué ça"
02:06 et j'ai la chance qu'on me le propose.
02:08 Et là, en voyant le film,
02:12 je suis vraiment heureux, c'est dur de se voir,
02:14 c'est jamais très agréable, on est un peu comme ça,
02:16 on n'aime pas trop.
02:18 Mais j'ai vu un personnage
02:21 et donc je suis trop content de ça.
02:22 Me dire "ah, je ne me reconnais pas vraiment,
02:25 je ne me suis jamais vu comme ça,
02:27 c'est nouveau dans ma filmographie".
02:29 C'est bizarre de dire ça,
02:30 mais j'ai la chance d'avoir fait plusieurs films.
02:33 Mais oui, ça participe de la fierté de ce film.
02:37 Il y a un truc que je ne sens pas chez toi.
02:39 Il y a quelque chose que tu ne dis pas.
02:41 Qu'est-ce que tu ne me dis pas ?
02:42 Faut que t'ailles jusqu'au bout, Mat.
02:49 Je t'aime, Mat.
02:50 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:55 [Musique]

Recommandée