A deux semaines « Générations Reconversion », Cécile Desjardins reçoit Mona Demarchelier, directrice adjointe Partenariats et Développement chez Transitions Pro Île-de-France, organisateur de l’événement.
Elle nous explique que les métiers les plus en tension aujourd’hui sont ceux du secteur de la santé et de l’action sociale – aide-soignants, infirmiers, auxiliaires de puériculture ou éducateurs spécialisés – mais aussi ceux du bâtiment et des travaux public, ou encore des transports. « Il y a des besoins considérables sur ces métiers et les entreprises peinent à recruter parce que les volumes sont très très conséquents. Mais ce sont aussi des métiers qui attirent les candidats », explique Mona Demarchelier.
A échéance deux ans ? « Il y aura des besoins importants dans les métiers de la data - data manager ou data scientist -, dans tous les métiers du numérique, autour de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité ou encore autour de l’industrie du futur, digitalisée ».
Heureusement, il est possible de changer totalement de métier ou de branche à la faveur d’une reconversion. « De croupier dans un casino à data scientist, de contrôleur RATP à chef de projet e-commerce ou encore de hôte de caisse à aide-soignant… », illustre la directrice adjointe Partenariats et Développement de Transitions Pro Île-de-France.
Pour aller plus loin : Rendez-vous les 14 et 15 avril au salon « Générations Reconversion », au Newcap Event Center (métro Bir-Hakeim), entrée gratuite.
Elle nous explique que les métiers les plus en tension aujourd’hui sont ceux du secteur de la santé et de l’action sociale – aide-soignants, infirmiers, auxiliaires de puériculture ou éducateurs spécialisés – mais aussi ceux du bâtiment et des travaux public, ou encore des transports. « Il y a des besoins considérables sur ces métiers et les entreprises peinent à recruter parce que les volumes sont très très conséquents. Mais ce sont aussi des métiers qui attirent les candidats », explique Mona Demarchelier.
A échéance deux ans ? « Il y aura des besoins importants dans les métiers de la data - data manager ou data scientist -, dans tous les métiers du numérique, autour de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité ou encore autour de l’industrie du futur, digitalisée ».
Heureusement, il est possible de changer totalement de métier ou de branche à la faveur d’une reconversion. « De croupier dans un casino à data scientist, de contrôleur RATP à chef de projet e-commerce ou encore de hôte de caisse à aide-soignant… », illustre la directrice adjointe Partenariats et Développement de Transitions Pro Île-de-France.
Pour aller plus loin : Rendez-vous les 14 et 15 avril au salon « Générations Reconversion », au Newcap Event Center (métro Bir-Hakeim), entrée gratuite.
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NewsTranscription
00:00 Bonjour à tous, à deux semaines de l'événement Génération Reconversion, je reçois aujourd'hui
00:08 Mona Demarchelier. Bonjour Mona. Mona, vous êtes directrice adjointe partenariat et développement
00:14 chez Transition Pro Île-de-France et donc vous organisez les 14 et 15 avril un événement
00:20 consacré à la reconversion. Tout à fait. Alors l'objectif est de créer des passerelles entre
00:25 ceux qui cherchent à changer et ceux qui pourraient être intéressés de les récupérer. Très
00:32 concrètement quels sont les acteurs de la reconversion que vous attendez les 14 et 15 avril ?
00:36 Effectivement on a la chance à l'occasion de ce bel événement d'accueillir beaucoup de partenaires.
00:40 Je vais peut-être citer en premier lieu les acteurs de l'orientation et de l'accompagnement,
00:44 donc les CEP, le Conseil en évolution professionnelle, mais aussi la toute nouvelle
00:48 agence de l'orientation francilienne qui s'appelle Oriane. On va également compter parmi nous
00:53 plutôt les acteurs des grands secteurs économiques que sont les OPCO, les opérateurs de compétences,
00:59 mais aussi les branches et les fédérations professionnelles et bien sûr seront présentes
01:03 les grandes entreprises franciliennes qui ont des grands enjeux face au recrutement et à l'emploi
01:08 et qui se joindront à ce bel événement. Vous avez évoqué les CEP, certains sont très connus,
01:13 d'autres moins, expliquez-nous un peu ce qu'il y aura et qu'est-ce qu'ils nous proposent.
01:17 Alors déjà on va commencer par se dire qu'est-ce que c'est que le CEP. Le CEP,
01:21 donc le Conseil en évolution professionnelle, c'est un service qui est gratuit, confidentiel et
01:26 sur mesure et qui permet d'accompagner une personne qui s'interroge sur sa carrière
01:29 professionnelle. Ce service effectivement, il est parfois très connu et parfois complètement
01:34 méconnu. Connu, je vais prendre un grand exemple, Pôle emploi. Pôle emploi est un CEP. Il y en a
01:39 d'autres qui sont connus, nous avons le réseau des missions locales qui accompagne les jeunes
01:43 en assertion, nous avons également le Cap emploi qui accompagne les salariés en situation de
01:49 handicap mais dont le handicap constitue un frein professionnel, l'APEC qui accompagne les cadres ou
01:55 les cadres en devenir et un qui est souvent un peu méconnu et pourtant qui accompagne beaucoup
02:00 beaucoup d'actifs, c'est le groupement évolution qui sera également parmi nous. Pourquoi est-ce
02:04 que certains sont mal connus, peu connus ? Alors malheureusement, contrairement au CPF,
02:09 le compte personnel formation, on a eu une énorme campagne nationale et du coup tout le
02:13 monde s'en est emparé et ça n'a pas été forcément le cas pour le CEP. Donc Pôle emploi incontournable,
02:18 tout le monde le connaît. En revanche pour le CEP, effectivement, il est moins connu. Alors
02:22 c'est quand même une vraie avancée. Désormais, à l'occasion des entretiens annuels, les employés
02:28 ont l'obligation de parler du CEP aux salariés pour qu'ils puissent en emparer mais certains
02:32 sont un petit peu frûlés, ils veulent garder leurs salariés avec eux et donc ils peinent un
02:37 petit peu à le diffuser. Et c'est bien dommage parce que c'est un dispositif qui est très peu
02:42 connu, seulement 1 français sur 10 le connaît et en revanche quand on en parle, 6 sur 10 se disent
02:48 être très intéressés par ce dispositif. Donc il y a une vraie marge de progression et un vrai enjeu
02:52 pour ces acteurs d'être présents sur le salon pour faire connaître ce dispositif. Vous avez évoqué
02:57 les grandes entreprises, alors est-ce que vous pouvez nous donner quelques noms, qui viendra
03:02 dans les grandes entreprises et qu'est-ce qu'elles viennent chercher ? Alors je vais vous donner
03:05 quelques noms, on a la chance d'accueillir par exemple De Richebourg qui est une énorme entreprise,
03:09 Babylou pour la petite enfance, Europecar, Accor mais aussi Emmaüs par exemple et il y en a bien
03:16 évidemment bien d'autres. Après leurs enjeux sont différents, certains sont vraiment dans une logique
03:21 de se faire connaître, faire connaître leur macro-employeur existé et gagné en visibilité.
03:25 D'autres ont un vrai enjeu, c'est de travailler sur l'attractivité de leur métier, je pense par
03:30 exemple au BTP et l'industrie qui sont des métiers un peu en mal d'activité, il y a un gros enjeu pour
03:34 se faire connaître, faire connaître leur métier et attirer. Et puis d'autres qui viennent très
03:38 clairement pour recruter, il y a un vivier énorme d'actifs en reconversion qui soit demandeurs
03:43 d'emplois ou salariés et ces entreprises veulent capter ce vivier. Alors justement on parlait
03:48 d'attractivité, il y a des métiers qui sont très en tension aujourd'hui, quels sont les métiers qui
03:52 sont le plus en tension aujourd'hui et puis si on se projette à échéance à un an, deux ans,
03:57 qui est peut-être le temps qu'il faut pour se reconvertir dans certains cas, quels sont ceux
04:00 qui vont attirer dans deux ans ? Alors pour les métiers qui aujourd'hui sont très en tension
04:05 et recrutent massivement, je vais bien sûr citer en premier lieu le secteur de la santé et de
04:09 l'action sociale, les aides-soignants, les infirmiers, les auxiliaires de périculture ou
04:14 les éducateurs spécialisés, il y a des besoins considérables sur ces métiers et les entreprises
04:18 peinent un petit peu à recruter parce que les volumes sont très très conséquents. Bien
04:22 évidemment le bâtiment et les travaux publics cherchent de manière régulière des couvreurs,
04:27 des plombiers chauffagistes ou des spécialistes de l'isolation par l'extérieur notamment. Les
04:32 transports, c'est un énorme secteur et ce qui est intéressant c'est de voir que même si ces
04:35 métiers sont très en tension, ils attirent. Nous on le constate, on le constate chez Transition
04:42 Pro Île de France, beaucoup de salariés souhaitent rejoindre ces secteurs, on a 22% de nos fonds en
04:46 direction du secteur sanitaire et social par exemple, c'est un très bon exemple de métier
04:50 en tension mais métier qui malgré tout attire. Je m'attendais à entendre hôtellerie, restauration,
04:55 non ? Alors c'est effectivement des métiers très en tension, notamment à l'heure des Jeux
04:59 Olympiques, alors ça a été un petit peu en creux au moment de la crise sanitaire, ça revient bien
05:03 évidemment et là les entreprises ont besoin de faire revenir à elles des professionnels formés,
05:09 les secteurs sont... il y en a tellement, je pourrais les citer tous, j'en oublie nécessairement. Et si
05:13 je vous parle peut-être des métiers qui sont les métiers de demain, on va avoir des besoins
05:18 considérables sur par exemple les métiers de la data, les data managers, les data scientists,
05:22 tous les métiers du numérique, l'intelligence artificielle, notamment la cybersécurité. On a
05:28 aussi tous les métiers de demain dans l'industrie, l'industrie de demain elle est digitalisée,
05:32 elle est dans des logiques vraiment d'amélioration des processus ou encore le BTP avec la maquette
05:37 numérique ou ce type de projet, voilà, qui ont vraiment un dimensionnement très différent.
05:41 On comprend bien ces nouveaux métiers, est-ce que c'est possible d'envisager une reconversion,
05:46 je vais dire grand écart ? Est-ce qu'on peut aujourd'hui venir du BTP de la restauration
05:54 et viser la cybersécurité, viser un métier qui n'a rien à voir ? Alors heureusement toutes les
05:59 reconversions comme ça sont tout à fait possibles. Alors j'en ai une qui est formidable, une personne
06:04 qui exerçait le métier de croupier, tout à fait, croupieux casino avec les jetons et les billets
06:11 et qui est devenue data scientist. On est vraiment sur un changement total de métier, on a des
06:18 contrôleurs RATP qui deviennent chefs de projet e-commerce, on a des hôtes de caisse qui deviennent
06:25 demain être soignants, donc bien sûr ce pas il est important. Il faut être accompagné, il faut bien
06:28 penser à son projet mais c'est tout à fait possible. A deux semaines de votre événement,
06:32 qu'est-ce qu'il faut retenir ? Alors on est ravis d'organiser cet événement qui aura lieu le 14 et
06:39 le 15 avril au New Cap Event Center en plein Paris. Les partenaires seront nombreux, il y a de forts
06:45 enjeux pour eux à être présents et à venir présenter leur structure et ce qu'ils proposent
06:51 en termes de services et recruter également, donc on espère compter les partenaires très très
06:55 nombreux à l'occasion de cet événement mais également le grand public. Vous attendez combien
06:58 de personnes ? On attend plus de 2000 visiteurs sur ce salon. Merci beaucoup Mona pour cette
07:03 présentation et donc à très bientôt sur ce salon. Merci infiniment.
07:06 [Musique]