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00:00 Pour l'adoption, 278.
00:04 La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée.
00:08 À 9 voix près, le gouvernement évite le coup près et déjà ses opposants de la NUPES
00:13 affichent leur intention avec ses pancartes RIP, référendum d'initiative partagée,
00:18 manière de dire que faute de motion de censure, ils utiliseront tous les recours pour bloquer
00:22 la réforme.
00:23 À 15h vous pourrez suivre notre édition spéciale consacrée aux motions de censure
00:29 déposées à l'Assemblée nationale.
00:31 Aujourd'hui, en France, des millions de personnes âgées sont restées en état de choc.
00:35 Des hommes et des femmes abasourdis à l'annonce de cette catastrophe qui a chamboulé leur
00:39 quotidien jamais, ils ne sauront à combien a été estimé le guéridon de Jean-Louis.
00:43 Aujourd'hui, à cause d'Elisabeth Borne, France 2 a déprogrammé à faire conclue
00:47 chienne de viande.
00:48 49,3 000 abonnés.
00:51 Hier en fin de journée, le compte Instagram d'Elisabeth Borne affichait ce nombre symbolique
00:56 de followers.
00:57 Il ne s'agit pas d'une coïncidence mais d'une blague d'un internaute qui a déboursé
01:00 quelques euros pour acheter des abonnés à la première ministre.
01:03 La nouvelle se répand et beaucoup immortalise le canular.
01:07 Une bonne idée car dans la soirée, l'équipe de communication d'Elisabeth Borne supprime
01:11 ses nouveaux followers pour effacer la référence à l'article 49.3.
01:15 Emmanuel Macron il avait dit c'est moi ou le chaos et actuellement on a Emmanuel Macron
01:20 et le chaos.
01:21 Quelle chute !
01:23 Si vous me permettez de finir hier, je vais finir mon propos.
01:27 Je ne vous dérange pas.
01:28 Non pas après cette logorée, je ne cèderai pas aux chances.
01:30 Mais quels que soient les propos, monsieur Guiraud, insultes, menaces de mort, on condamne.
01:37 Je veux dire c'est ça.
01:38 Ne banalisez pas la violence monsieur Guiraud.
01:40 Vous avez pris l'habitude de banaliser la violence.
01:43 Vous l'avez introduite dans l'hémicycle, dans vos propos et dans vos gestes.
01:47 C'est bien beau maintenant d'aller faire les ouin-ouins dans la rue et de vouloir quitter
01:51 quand on a eu l'occasion de voter les trois quarts qui avaient voté François Hollande à l'époque.
01:57 Ils ont vu ce que ça a donné, ils nous ont mis Macron, ils nous remettent Macron
02:02 et ils s'étonnent de la merde dans laquelle on est alors que le mec au final,
02:05 que je l'aime ou que je ne l'aime pas, il a été transparent.
02:09 Il ne peut pas dire que cette mesure il n'allait pas la passer.
02:12 Je suis désolé, je vais vous apprendre quelque chose.
02:16 Quand quelqu'un sort de garde à vue et qu'il n'y a pas de poursuite,
02:18 ça veut dire qu'il a été en garde à vue de manière arbitraire.
02:20 Mais qu'est-ce que vous en savez ?
02:22 Qu'est-ce que vous en savez ?
02:23 Parce que je sais que les gens qui sont en garde à vue,
02:25 oui madame, j'ai des plans de ce que j'avance, je connais des gens qui ont été en garde à vue.
02:29 Après ne pas avoir condamné les violences, les menaces de mort ?
02:32 Non, non, on ne peut pas parler.
02:33 Vous nous êtes habitués à ça, monsieur Guiraud ?
02:36 Dès que tu dis en gros "j'aime la France, c'est compliqué",
02:39 dès que tu dis "je suis paysan, c'est compliqué",
02:41 non, le fait est que j'avais de la famille dans le Médoc et dans le Béarnes.
02:47 Je viens de là, j'ai un nez à la Henri IV, je suppose que c'est lié.
02:51 Mais le fait est que oui, je ne peux pas faire autrement.
02:54 Je ne sais plus comment le dire, en fait.
02:57 Je ne sais plus comment le dire sans que ça s'énerve.
02:59 Madame, pour des salariés, des gens qui conduisent les gens,
03:04 qui font ça, je suis assez sérieux.
03:07 Permettez-moi de finir.
03:08 Bien.
03:09 Non mais attendez, moi j'aimerais finir en phrase.
03:10 Non mais c'est peut-être trop en demander.
03:11 Écoutez, quand vous aurez fini de parler les uns sur les autres,
03:15 en hurlant sans que personne ne comprenne rien à ce qui se passe,
03:18 sans respecter qui que ce soit, je dis ça pour vous deux, pardonnez-moi,
03:22 on vous renvoie dos à dos tous les deux.
03:25 Non, monsieur Guiraud, ce n'est pas honnête ce que vous faites.
03:26 Les gens pleurnichent parce qu'ils vont bosser deux ans de plus.
03:29 Je crois que ça me désespère un peu.
03:31 Le Bureau international du travail dit que la moyenne de temps travaillé
03:36 par semaine dans le monde, c'est 60 heures.
03:38 Nous, on est à 35.
03:40 On est très très loin.
03:42 Quand j'entends dire par exemple que, ah oui, mais les éboueurs, c'est terrible,
03:45 parce qu'ils partent à 57 ans au chômage, à la retraite,
03:49 ils vont partir à 59 ans.
03:50 Eh bien, personne n'est obligé d'être éboueur toute sa vie.
03:53 Vous voyez ce tas-là.
03:55 Il y a dix minutes encore, il y avait un camion de poubelle de la ville de Paris
03:59 avec six ou sept agents qui étaient en train d'entamer les poubelles
04:03 qui étaient sur le passage piéton.
04:04 Et ils ont dû s'arrêter parce que le camion était plein.
04:06 Et ça, évidemment, c'est une donnée importante du problème,
04:08 parce qu'il y a tellement de poubelles qui se sont accumulées en 15 jours
04:11 qu'ils ne peuvent même pas nettoyer toute la rue.
04:13 Au bout de quelques centaines de mètres, il faut aller vider le camion.
04:16 Et ça, évidemment, ça prend du temps.
04:18 Il faudrait au moins trois jours de ramassage à plein régime
04:22 pour évacuer les 9000 tonnes de poubelle encore dans Paris.
04:25 - Il y a un mec qui joue au téléscope. - Qu'est-ce qui se passe ?
04:27 - Non, attendez les mecs. Qu'est-ce qui se passe ?
04:29 - Oh, ça recommence !
04:31 - Qu'est-ce qui se passe ? - Qu'est-ce qu'il va faire ?
04:33 - Oh, putain, merde !
04:34 Un rat, putain !
04:36 Ils ont attrapé un rat, merde !
04:37 - Il va chasser les rats.
04:38 - Allez, arrêtez.
04:40 Arrêtez, s'il vous plaît.
04:41 - Et à chaque fois, je dis "j'aime la France"
04:49 ou c'est récupéré par un autre.
04:50 - C'est un peu comme un truc de la vie.
04:51 - C'est un peu comme un truc de la vie.
04:52 - C'est un peu comme un truc de la vie.
04:53 - Quand je dis "j'aime la France" ou c'est récupéré par un parti politique
04:56 ou t'es suspect,
04:57 ou alors il faut avoir un maillot de foot pour le dire, en fait.
05:00 Quand tu dis "j'aime la France" et "j'ai un maillot de foot",
05:02 il n'y a aucun problème.
05:03 Les drapeaux se dressent.
05:04 Dès que tu sors du stade, il n'y a plus de drapeau et t'es suspect.
05:06 Et donc, bon.
05:07 En 2018, afin de rédiger un article sur la campagne des Jeux Olympiques à Paris,
05:12 un journaliste avait demandé les notes de frais d'Anne Hidalgo.
05:14 - La transparence, la déontologie, c'est un point clé de ma pratique politique.
05:21 Depuis 25 ans, impossible pour lui d'obtenir ses précieux documents de la maire de Paris.
05:24 Beaucoup s'interrogent et pointent alors son manque de transparence.
05:27 - Quel exemple donnez-vous à chaque citoyen en bafouant ainsi nos règles de droit ?
05:32 - Dans Paris, Paris dégoûtant,
05:36 seuls les rats sont contents.
05:39 Ils savent qu'ici, les végans n'ont pas idiot.
05:43 Les nourrissent qu'avec du bio.
05:46 - Le hashtag #ÇaCacheParis, Pierre Perret en a fait une chanson.
05:50 - Pouf Paris, Paris en lait digne.
05:53 - Et tout y passe, les rats, les poubelles,
05:56 - Les plastocs jaunes, les affreux d'Itogneau.
05:59 - Et le mobilier urbain.
06:00 - Les banques publiques et les fontaines oielasses, c'était pas si dégueulasse.
06:05 - Un titre.
06:06 - Pouf Paris.
06:07 - Et un clip qui divise et dénonce.
06:09 - On sait bien qui t'a fait ça.
06:12 - Dans sa chanson, il s'en prend aussi bien à la pollution qu'aux pistes à vélo.
06:16 - Il ne nomme pas la maire de Paris, Anne Hidalgo, mais il chante.
06:20 - On sait bien qui est responsable de tout cela, ce sont les crânes de piaf
06:24 - qui bouffent des graines à la mairie, autrement dit les bobos écolo.
06:27 - Elle a acheté trois robes d'or, une à 1188 euros,
06:31 - une à 1840 et une à 1440.
06:34 - Une robe Courrèges à 720 balles.
06:36 - Deux robes Diane von Furstenberg.
06:39 - Pas mal ça.
06:41 - C'est Diane von Furstenberg, ça veut dire qu'elle vient de Furstenberg.
06:46 - Et leurs accessoires, une à 1660 euros et une à 895.
06:49 - Anne Hidalgo nous a toujours donné l'image d'une élue de gauche
06:54 - proche du peuple, qui défend les petits, qui défend les pauvres.
06:58 - Vous pouvez être de gauche et bien habillée, vous savez.
07:01 - Mais à quel prix ?
07:03 - Je connais des gens de gauche très bien habillés, qui sont habillés dans des enseignes très modestes.
07:07 - Surtout qu'elle remplace une municipalité à qui on a reproché les frais de bouche,
07:11 - les Chirac et Thibéry aussi.
07:13 - Et ils nous avaient dit "nous on va moraliser, on va faire quelque chose de propre".
07:16 - Elle se comporte comme une Gounia fière.
07:18 - Elle a acheté une paire de bottines qu'elle a acheté au BHV au bazar de l'hôtel de vie.
07:23 - À mon avis elle devait être à la mairie, elle s'est dit "tiens, j'ai de l'âge, j'ai envie de bottines".
07:27 - Elle a gardé le ticket de caisse.
07:28 - 320 balles.
07:29 - Elle a acheté une paire de chaussures Minelli, 109 balles.
07:32 - Un manteau apostrophe bleu marine, 650 euros.
07:35 - Mais également des pulls, des pantalons, des chemisiers et des collants monoprix.
07:39 - Ah ça va.
07:41 - On a eu la terre d'espérance, on a la valeur.
07:43 - Franchement les mecs, là on a tout.
07:44 - Elle est formidable, je veux dire, elle n'a pas de limites.
07:47 - Elle va se présenter en plus.
07:48 - Non mais moi j'étais persuadé que là-dessus, je pensais qu'elle roulait à vélo,
07:52 - que vous voyez qu'elle s'appliquait tout ce qu'elle impose aux autres parisiens,
07:55 - dans cette espèce de, pas de restriction mais de pudeur et de...
07:59 - S'obriéter.
08:00 - Elle se laisse aller. En fait elle est conforme à ce qu'elle est.
08:03 - C'est une idiote.
08:04 - Oh non, je ne peux pas dire ça maintenant, on ne peut pas dire ça maintenant.
08:07 - Elle est bête de faire ça.
08:09 - Est-ce que vous savez de quoi le 20 mars est la journée, plus précisément ?
08:12 - Je vais regarder là-dedans, normalement c'est probablement noté, c'est le printemps ?
08:16 - Non.
08:18 - Bon, expliquez-moi.
08:19 - C'est la journée internationale du bonheur.
08:21 - Youpi !
08:23 - Le nouveau cri d'alerte du GIEC dans leur nouvelle synthèse rendue publique aujourd'hui.
08:29 - Les experts du climat sont formels, les risques associés au réchauffement climatique sont plus graves
08:35 que ce qui avait été estimé jusqu'à là. Les années les plus chaudes que le monde a connues récemment
08:40 compteront parmi les plus fraîches d'ici une génération.
08:43 Le monde doit atteindre zéro émission nette de CO2 d'ici 2050 pour stabiliser la hausse des températures à 1,5 degré.
08:51 - Ouais, il paraît qu'on a en sécheresse hivernale.
08:54 - Alors on a en sécheresse estivale.
08:57 - Maintenant tu as de la sécheresse hivernale.
08:59 - Et ma sécheresse vaginale à moi c'est le réchauffement climatique.
09:03 - Hein ? Ma ménopause, mes bouffées de chaleur c'est le réchauffement climatique ?
09:06 - Non mais faut arrêter les conneries là franchement.
09:09 - Parce que pendant un mois il n'a pas plu, ça y est on a en sécheresse hivernale.
09:15 - Non mais...
09:16 - Hein ? Franchement.
09:17 - Déborah sans le H mais avec plein de courage.
09:20 - Oser nous rencontrer en télé sans même l'avoir tenté en privé.
09:24 - Tu peux arrêter, si c'est chiant tu le dis tout de suite.
09:27 - Non non non, je t'écoute.
09:28 - C'est cool.
09:29 - Déborah sans le H mais avec plein de courage.
09:31 - Quel début inattendu pour une femme détestant le superflu.
09:34 - Mais désireuse de vouloir employer ensemble le mot union avec un grand U.
09:38 - Tandis que par moments j'avais peut-être juste envie de te bouffer le...
09:42 *Réfléxion*
09:44 *Bruit de mouette*