Selon un sondage Cnews, 83% des Français se disent en colère contre la politique économique et sociale du gouvernement. La réponse du Président de la République, Emmanuel Macron, à la contestation était donc particulièrement attendue.
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00:00 La réponse du président de la République à la contestation était attendue.
00:03 Pour Emmanuel Macron, cette réforme était nécessaire.
00:06 Au moment où je vous parle,
00:08 est-ce que vous pensez que ça me fait plaisir de faire cette réforme ?
00:10 Dites-le nous.
00:11 Non.
00:12 Est-ce que vous pensez que j'aurais pas pu faire comme tant avant moi,
00:15 mettre la poussière sous le tapis ?
00:16 Oui.
00:17 Mais entre les sondages et le court terme,
00:20 et l'intérêt général du pays, je choisis l'intérêt général du pays.
00:23 Et s'il faut derrière endosser l'impopularité aujourd'hui,
00:26 je l'endosserai.
00:27 Le président veut garder son cap.
00:28 Il a notamment répété son soutien à sa première ministre, Elisabeth Borne.
00:31 Est-ce qu'Elisabeth Borne a toujours votre confiance ?
00:33 Oui, j'ai nommé Elisabeth Borne.
00:36 Elle doit ensuite avoir la confiance du Parlement,
00:37 c'est là aussi nos institutions.
00:39 Si Emmanuel Macron entend la colère,
00:41 il n'accepte ni les violences, ni les blocages.
00:44 Quand les États-Unis d'Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole,
00:47 quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu,
00:48 quand vous avez eu l'extrême violence en Allemagne,
00:51 aux Pays-Bas, ou parfois par le passé chez nous,
00:53 je vous le dis très nettement,
00:54 il faut dire, on respecte, on écoute,
00:57 on essaie d'avancer pour le pays,
00:58 et je vais y revenir parce que je veux qu'on parle du fond de cette réforme,
01:01 mais on ne peut accepter ni les factions, ni les factions.
01:06 Et il y a les blocages,
01:08 et les blocages, il faut pouvoir les lever quand ils empêchent l'activité normale.
01:12 Et c'est pourquoi d'ailleurs,
01:13 c'est pourquoi j'ai demandé au gouvernement d'essayer au maximum de négocier,
01:18 et ensuite de réquisitionner.
01:20 Emmanuel Macron a aussi affirmé sa volonté de dialogue.
01:23 Moi je souhaite qu'on engage avec les partenaires sociaux
01:25 dès qu'ils seront prêts à le faire.
01:26 Là, ils vont continuer demain de se poser,
01:27 mais je les invite à se réengager très vite avec nous.
01:30 Une main tendue au syndicat,
01:32 mais également un regard tourné vers les futurs projets de loi,
01:34 notamment celui sur l'immigration.
01:36 Initialement présenté au Sénat la semaine prochaine,
01:39 les textes seront finalement découpés
01:41 et examinés par le Parlement prochainement.
01:43 [Musique]