Après deux mois de manifestations et de mouvement social contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron s'adresse ce mercredi aux Français lors d'une interview télévisée très attendue.
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00:00 il y a différentes formes de contestation et vous m'avez permis de le clarifier à l'instant.
00:04 Qu'il y ait des manifestations organisées pour dire "on est contre", c'est légitime.
00:11 Et je salue d'ailleurs l'esprit de responsabilité de l'ensemble des syndicats qui,
00:16 je l'ai dit, n'ont pas proposé de compromis, mais ont été contre avec clarté, je le respecte.
00:21 Mais ça a été fait de manière calme, organisé, le front de main, c'est normal.
00:26 À côté de ça, il y a des blocages, il y a des violences, les violences, il faut les condamner.
00:30 Je ne dis ni les factions, ni les factions dans la République.
00:33 Et il y a les blocages, et les blocages, il faut pouvoir les lever quand ils empêchent l'activité normale.
00:39 Et c'est pourquoi d'ailleurs, c'est pourquoi j'ai demandé au gouvernement d'essayer au maximum de négocier
00:46 et ensuite de réquisitionner ce que nous avons pu faire sur les ordures ménagères, par exemple,
00:53 dans certaines grandes villes, ou sur les raffineries, à chaque fois qu'il faut le faire, ça a commencé.
00:57 Et ce sera fait pour qu'il n'y ait pas de blocage. Souvent, ce sont très peu de gens d'ailleurs.
01:00 – À quand un retour à la normale dans la vie des Français ?
01:03 Un retour à l'ordre, même disent certains.
01:06 Est-ce que vous pouvez prendre un engagement aujourd'hui ?
01:07 – L'ordre républicain, c'est celui que je souhaite.
01:10 Je prends un engagement pour ce qui dépend de moi, je suis un peu stoïcien en la matière.
01:13 Donc, je pense qu'il faut qu'il y ait un chemin qui soit maintenant trouvé
01:16 et qu'on se remette autour de la table.
01:18 Mais…
01:20 – Les Français commencent à se lasser, on l'entend dans nos reportages.
01:22 – Mais ils ont raison. – Depuis le début de la semaine.
01:24 – Je le dis, on ne tolérera aucun débordement.
01:27 On fera en sorte qu'une vie la plus normale possible puisse reprendre
01:29 face à ceux qui bloquent à quelques-uns l'activité.
01:32 Et après, c'est aussi à nous, à moi, l'exécutif, d'essayer d'entendre la colère légitime,
01:42 qui n'est pas la violence, encore une fois, mais qui s'est exprimée au moment de ces contestations.