Le commissaire Sébastien Malzieu, adjoint au chef d'État-major de la direction centrale des CRS, réagit sur BFMTV aux débordements en marge des manifestations contre la réforme des retraites.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 vous ciblez tout particulièrement Paris, mais enfin dans d'autres villes de France,
00:03 ils avaient des gens particulièrement déterminés et nombreux pour s'en prendre,
00:09 en effet, au symbole d'abord, et puis pour s'en prendre aux policiers,
00:12 pour s'en prendre aussi par pillage éventuellement ou par dégradation
00:17 à des commerces de toute nature. Nous avions des gens déterminés.
00:21 D'ailleurs, nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs.
00:23 Plus nombreux que d'habitude ? Plus nombreux que les gens déplacés dans le domicile ?
00:26 Des gens à risque, on va dire, des gens dangereux, hostiles,
00:31 comme étant des actes hostiles, plus nombreux que les épisodes
00:35 qui viennent de se dérouler les jours précédents.
00:37 La question qui se pose, c'est que ce risque-là, partout en France,
00:41 il était vu, il était ciblé, il était repéré par les services de renseignement.
00:44 Qu'est-ce qui fait qu'on n'arrive pas malgré tout à empêcher ces scènes-là,
00:49 à empêcher ces émeutiers-là ?
00:51 Alors, vous avez pu le remarquer, on agit énormément, en définitive,
00:54 et c'est aussi pour ça qu'un certain nombre de nos effectifs,
00:58 de nos collègues, sont blessés.
01:00 Parce qu'on a des capacités de résistance au choc qui sont extrêmement élevées
01:04 et que notre travail, c'est justement d'aller au contact
01:08 quand il y a des événements dangereux ou extrêmement violents.
01:12 Et donc, au contraire, toute la journée, nous avons passé notre temps,
01:16 et on continue encore dans certaines villes, notamment à Paris,
01:19 à aller au contact des éléments hostiles, encore une fois,
01:23 pour pouvoir protéger le reste de la manifestation.