Qualifications à l'Euro 2024 : la débrief d'Irlande-France après la victoire des Bleus (1-0)

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Sport
Transcription
00:00 1 à 0 le but de Pavard sur lequel on va revenir, le match de Pavard bien sûr est ce but salvateur,
00:05 mais surtout, surtout l'arrêt miraculeux,
00:08 spectaculaire, extraordinaire et peut-être l'un des plus beaux. Franchement, de ces dix dernières années, je n'ai pas en mémoire
00:13 un arrêt aussi spectaculaire. Même Lloris en finale de la Coupe du Monde en 2018 nous avait sauvés sur des arrêts
00:21 extraordinaires et spectaculaires, mais celui de Mégnan, il y a la classe, en plus il y a ce côté
00:27 félin et spectaculaire qui détonnent véritablement.
00:30 Avant d'ailleurs de parler plus globalement du match, moi j'aimerais avoir votre avis et faire un petit tour de table sur cet arrêt de Mégnan
00:36 qu'on peut considérer comme étant un but parce qu'il permet à la France de s'imposer Anthony Tobellème.
00:41 Ah oui, clairement, il sauve la victoire de l'équipe de France. Son arrêt, il est fabuleux, c'est un gardien
00:47 fabuleux.
00:49 Maintenant, moi je me refuse à rentrer dans un débat qui consisterait à se dire "et s'il avait fallu plus
00:56 rapidement titulariser une équipe de France". Non, Hugo Lloris a été
01:00 extraordinaire, vous parliez de 2018, pour moi il a été un des grands artisans du titre de champion du monde.
01:07 Je veux dire, Hugo Lloris, la seule chose qu'on retiendra
01:10 entre guillemets de négatif, parce que c'est un exercice très particulier, c'est cette séance de tir au but lors de la dernière finale de la
01:15 Coupe du Monde. Pour le reste, il a été
01:17 magnifique, un super capitaine et on a une chance extraordinaire, c'est d'avoir un immense gardien. On a eu une époque où on avait Barthez Lama,
01:25 là on a Lloris qui part, Mégnan qui prend la relève, et Mandanda aussi.
01:29 Ce que je veux dire c'est par rapport au côté titulaire à part entière, donc à partir de là il faut être extrêmement heureux
01:35 d'avoir un gardien comme celui-là,
01:38 parce qu'on peut déjà se dire qu'on a un gardien de classe mondiale
01:40 qui peut nous permettre d'assouvir nos ambitions. - Mais on peut faire un petit peu de spéculation aussi par rapport à la finale de la Coupe
01:45 du Monde, la dernière, dont parle Anthony Tobell, c'est un chasseur, il était blessé malheureusement Mike Mégnan, donc il n'y a pas participé.
01:51 Mais s'il avait été là, peut-être qu'il aurait pu
01:54 entrer en cours de séance de tir au but et faire la différence. - Ça aurait pu changer les changements de Didier Deschamps pendant la
02:00 prolongation notamment, c'est sûr, maintenant ça me fait aussi penser que
02:06 j'espère de tout mon cœur qu'il restera en santé, que les pépins musculaires, notamment au mollet,
02:14 le laisseront tranquille, et qu'il pourra poursuivre une carrière limpide,
02:20 un peu comme l'a vécu Uris d'ailleurs, sans blessures musculaires à répétition,
02:24 parce que la France en aura besoin, derrière il y a du
02:29 potentiel, mais pas à ce niveau là, donc il faut vraiment qu'on garde ce Mike Mégnan en santé,
02:35 parce qu'il fera gagner des points précieux,
02:39 plus qu'il n'en fera perdre à l'équipe de France dans les prochaines années. - Et il s'est tout de suite intégré avec cette équipe de France,
02:45 en tout cas dans son rôle de titulaire Jimmy Algérino. - Oui, et puis je crois que ce soir,
02:49 l'équipe de France a trouvé un patron,
02:51 en plus de Kylian Mbappé, on en parlait, on parlait aussi de Rabiot, mais c'est vrai que ce soir, je pense que Mike Mégnan
02:58 va devenir un des patrons de l'équipe de France, donc ça c'est très intéressant, parce que c'est
03:03 déjà, on a le collectif, et puis c'est bien d'en avoir un quasiment dans chaque ligne, donc voilà, il a la confiance du
03:10 sélectionneur, il a la confiance aussi de ses joueurs, tous sont allés le voir, ont même mimé un petit peu son
03:18 son arrêt, donc c'est bien parce que voilà, après Loris et ce qu'il représentait pour l'équipe de France, Mégnan
03:23 prend sa place dans les buts, mais aussi en tant que leader. - Super Mike, et quand on
03:29 se remémore, Jean-François Perret, cet arrêt, cette détente sans élan, avec un plongeon
03:35 latéral, ça va très très vite, c'est à mi-hauteur,
03:39 c'est même plus haut que la mi-hauteur, il y a du Lama, il y a du Barthez, il y a du René Vignal.
03:47 - Vous l'avez souvent vu jouer René Vignal ?
03:49 - Non, mais j'ai vu des photos et on était exactement
03:52 dans cette situation, c'est à dire qu'il était parallèle, par appel à la ligne, comme l'était Mégnan ce soir.
04:00 - D'accord, on va dire que c'est un condensé de tout ce que les gardiens français ont fait de mieux au fil des générations,
04:06 du Joel Batts, on va tous les prendre là, parce qu'il faut tous les convoquer, c'était une parade
04:11 inouïe, c'est une parade qui déjà à première vue, alors qu'on était à quelques mètres, nous a semblé
04:17 stupéfiante, et c'est vrai qu'on a revu les images là,
04:19 sur l'écran, et plus ça va, et plus on se dit en effet qu'il a fait une Gordon Banks, et que Nathan Collins,
04:25 le défenseur irlandais qui avait mis un coup de casque
04:28 monstrueux à 10-12 mètres de la cage française qui prenait donc la direction de la lucarne, il avait déjà vu un but et il pourra dire
04:36 "j'ai marqué un but que Mike Mégnan a arrêté", parce que là on est vraiment en effet sur une parade d'anthologie
04:40 de la part de Mégnan, on le disait pendant le commentaire,
04:42 s'il y a un joueur qui a vraiment gagné sa place de façon absolument incontestable sur ce stage là de deux matchs, c'est lui,
04:49 il arrête le pénalty contre les Pays-Bas à la dernière minute avec toutes les contractions,
04:53 il fait deux trois arrêts, parce qu'avant celui là, il a quand même deux trois autres, notamment un tir à ongles fermés,
04:58 qu'il fallait aller chercher, il fallait aller bien se mettre au sol avant que ça rentre, il fait tout bien, il a été nickel,
05:04 il n'y a rien à dire. - Qu'est ce qu'on retient Jean-François Pérez, à part cet arrêt extraordinaire dans cette rencontre, il s'est pas passé énormément
05:10 de choses, il y a évidemment la solidité des Bleus dont nous allons parler dans quelques instants, mais individuellement ou sur des phases
05:16 particulières, ce n'était pas le match si intense que cela que l'on attendait ?
05:21 - Non, parce que les Irlandais je pense avaient peur quand même de prendre plusieurs buts, tout le monde nous le disait ici, donc
05:27 certes ils nous avaient promis de jouer au foot, bon ils ont moyennement tenu leur promesse, mais en tout cas avec des vraies valeurs, ils se sont
05:34 projetés, ils sont allés physiquement vraiment chercher les Français, ça a été un tout autre match, on s'en doutait, on l'a eu,
05:39 que celui de vendredi dernier face aux Pays-Bas, maintenant c'est le type de match,
05:44 souvenez-vous, il y a quelques mois c'était déjà comme ça, on va retenir avant tout le résultat,
05:48 la sérénité, parce que jamais les Français n'ont paniqué dans ce match, vraiment jamais, même malgré la
05:54 pression du public, après j'ai envie de retenir, vous savez il faut regarder quand même les bonnes histoires, il y a celle de Mégnan bien
06:00 sûr, et puis il y a celle de Benjamin Pavard, parce qu'il revient de tellement loin, cette Coupe du Monde, ses doutes, ses problèmes personnels,
06:06 cette envie peut-être, quelque part, d'arrêter le football de haut niveau,
06:09 donc ce soir il est là, en plus il est dans le dur, il prend un carton jaune,
06:13 et c'est quand même lui qui donne le but vainqueur pour l'équipe de France, donc le retour de Benjamin Pavard ce soir,
06:18 au-delà de Mike Mégnan, c'est ça qui me fait le plus plaisir.
06:20 - Et Didier Deschamps, j'aurais adoré être une petite souris à côté de Didier Deschamps au moment où Pavard est sorti,
06:24 qui s'est attardé pour lui parler longuement, à l'oreille sans doute pour l'encourager,
06:30 pour lui dire qu'ils ont bien fait
06:32 déjà de se rabibocher un petit peu, parce qu'il y avait eu sans doute une rupture entre les deux, mais également de se faire confiance,
06:39 et que Pavard l'a bien rendu à l'équipe de France et à Didier Deschamps en marquant ce but.

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