• il y a 2 ans
l'emploi la circulation des informations, la démocratie, voila toutes les questions qui se posent concernant chat GPT.
Une pétition a été signé par des personnes qui investissent dans la technologie afin d'encadrer le robot Américain. 

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Transcription
00:00 Nicolas Dosson s'inquiète souvent des dangers de l'intelligence artificielle.
00:03 Eh bien, on n'est plus les seuls.
00:04 Les stars de la tech ont signé une pétition.
00:07 Ils sont plus de 1000 emmenés par Elon Musk.
00:09 Que disent-ils ?
00:10 On fait une pause de six mois sur l'intelligence artificielle.
00:12 On ne va pas au-delà de chat GPT-4, la quatrième version du robot conversationnel
00:18 lancé par l'américain OpenAI, tant qu'on n'est pas sûr des effets positifs.
00:22 Et ils appellent même à ce qu'il y ait un protocole de sécurité.
00:25 Alors, soit c'est le secteur qui s'en charge,
00:26 soit ce sont carrément les gouvernements qui doivent s'en emparer
00:29 pour réguler.
00:30 En fait, on a peur.
00:32 J'ai sûr qu'on a peur.
00:34 On a peur d'être dépassé.
00:35 Derrière ça, il y a cette idée qu'il faut un moratoire parce qu'on ne sait pas.
00:39 Et il ne faut pas aller trop vite, disent-ils.
00:40 On ne sait pas ce que ça va donner sur l'emploi.
00:43 On ne sait pas ce que ça va donner sur la circulation de fausses informations.
00:46 On ne sait pas ce que ça peut même donner pour la démocratie, disent-ils.
00:49 Il y a un côté un peu inconnu.
00:50 Là où c'est frappant, c'est le pédigree des signataires.
00:53 On n'est pas sur des anti-innovations.
00:54 On est sur des gens qui ne croient qu'à l'innovation,
00:58 qu'au progrès technique, qui consacrent leur vie.
01:00 Des chercheurs du MIT aux États-Unis, du CNRS,
01:03 des ingénieurs de Google, de Facebook, de Microsoft, des startups.
01:06 Des gens qui investissent là-dedans et qui vous disent
01:08 "Attention, Elon Musk dit que l'intelligence artificielle,
01:11 c'est potentiellement une arme nucléaire".
01:13 Alors, c'est vraiment un sujet ?
01:15 Oui, il y a un sujet.
01:16 Il y a une problématique nouvelle.
01:17 Le côté "les robots tu nous boulots",
01:19 c'est démenti par l'histoire depuis l'Antiquité.
01:22 Les pays qui ont le taux de chômage le plus bas sont les pays qui ont le plus de robots.
01:25 Là, ce n'est pas un bras articulé qui va s'occuper d'un boulon sur une chaîne de montage.
01:29 Ce n'est pas un robot qui va porter une palette dans un entrepôt.
01:32 C'est l'intelligence au silicium qui remplace l'intelligence carbonée.
01:35 On n'est plus sur une machine, on est sur du cerveau.
01:38 Qu'est-ce qui se passe à terme quand le cerveau ne fait plus que répéter les choses
01:43 comme le fait aujourd'hui Chad Gpt ?
01:45 C'est pour ça que notre ministre délégué au numérique a dit
01:47 "C'est un perroquet approximatif".
01:48 Qu'est-ce qui se passe quand il génère lui-même quelque chose ?
01:51 Quand on passe de la quantité à la qualité et qu'il a des émotions.
01:55 Qu'est-ce qui se passe par exemple s'il est capable de fabriquer une fake news mondiale ?
01:58 Qu'est-ce qui se passe s'il peut vous envoyer un mail de votre banque tellement bien fichu
02:02 que vous ne voyez plus que le mail est bidon ?
02:04 Qu'est-ce qui se passe s'il tombe dans les mains de la cybercriminalité ?
02:07 Plein de questions sont posées et c'est pour ça qu'effectivement,
02:10 aujourd'hui, il y a une nouvelle problématique quand on parle du progrès technique.
02:14 Ce n'est pas le moment si vous voulez où une machine remplace un bras,
02:17 c'est le moment où une machine remplace le cerveau.
02:19 Et ce ne sont pas que des emplois.
02:21 On peut avoir des quantités de réactions en chaîne.
02:25 Pour alerter d'ailleurs, il y a des députés qui ont déposé un amendement à un projet de loi
02:28 qui a été rédigé par le chat de GPT.

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