Sa prise de parole était attendue ce jeudi 30 mars à Savines-le-Lac, dans les Hautes-Alpes, en marge d’un déplacement pour la présentation d’un plan visant à améliorer la gestion de l’eau. Emmanuel Macron y a affirmé que des « milliers de gens » étaient « simplement venus pour faire la guerre » à Sainte-Soline.
« Vous avez des milliers de gens qui étaient simplement venus pour faire la guerre. C’est inacceptable », a déclaré le chef de l’Etat alors que la manifestation interdite, samedi, contre la méga-bassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), a été ponctuée d’affrontements très violents entre militants et forces de l’ordre avec deux manifestants toujours dans le coma.
Le président a dénoncé « des scènes de violences inacceptables » du côté des manifestants. « Chez certains une forme d’habitude de la violence s’installe, il faut la combattre avec beaucoup de fermeté », a-t-il commenté, demandant à « toutes les forces politiques républicaines d’être parfaitement clair sur ce sujet ».
De 6.000 à 8.000 personnes selon les autorités, 30.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi.
Dans deux rapports, préfecture et gendarmerie défendent une riposte ciblée et proportionnée face à 800 à 1.000 manifestants « radicaux ».
La Ligue des droits de l’homme dénonce au contraire « un usage immodéré » de la force sur l’ensemble des manifestants, dès qu’ils ont approché la réserve d’eau. Les organisateurs ont dénombré 200 blessés, dont au moins une personne éborgnée en plus des deux manifestants dans le coma.
Les familles des deux hommes ont déposé plainte notamment pour « tentative de meurtre ».
« Vous avez des milliers de gens qui étaient simplement venus pour faire la guerre. C’est inacceptable », a déclaré le chef de l’Etat alors que la manifestation interdite, samedi, contre la méga-bassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), a été ponctuée d’affrontements très violents entre militants et forces de l’ordre avec deux manifestants toujours dans le coma.
Le président a dénoncé « des scènes de violences inacceptables » du côté des manifestants. « Chez certains une forme d’habitude de la violence s’installe, il faut la combattre avec beaucoup de fermeté », a-t-il commenté, demandant à « toutes les forces politiques républicaines d’être parfaitement clair sur ce sujet ».
De 6.000 à 8.000 personnes selon les autorités, 30.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi.
Dans deux rapports, préfecture et gendarmerie défendent une riposte ciblée et proportionnée face à 800 à 1.000 manifestants « radicaux ».
La Ligue des droits de l’homme dénonce au contraire « un usage immodéré » de la force sur l’ensemble des manifestants, dès qu’ils ont approché la réserve d’eau. Les organisateurs ont dénombré 200 blessés, dont au moins une personne éborgnée en plus des deux manifestants dans le coma.
Les familles des deux hommes ont déposé plainte notamment pour « tentative de meurtre ».
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NewsTranscription
00:00 sur ce qui s'est passé à Saint-Sauline,
00:01 parce qu'il y a eu des blessés
00:02 aussi bien du côté des manifestants
00:04 que des forces de l'ordre.
00:05 Vous avez sûrement observé cela.
00:06 Il y a aussi une polémique sur l'accès des anglois...
00:09 -Il croit être levé par le SAMU lui-même, cette polémique.
00:12 Non. Je vais vous dire.
00:15 Il s'agit justement d'un projet
00:17 qui correspond aux critères que nous évoquions tout à l'heure.
00:20 On en a besoin pour, justement, avancer sur les questions d'eau.
00:24 Il faut le faire avec des concertations.
00:26 Elles ont eu lieu avec beaucoup de respect
00:28 pour les parties prenantes.
00:29 Et c'est aussi pour ça que je remercie tous nos élus
00:31 de mener ce travail.
00:33 Qu'il y ait des contestations, c'est une chose.
00:35 Rien ne peut justifier la violence.
00:37 Il y a des gens qui venaient contester
00:39 et qui étaient là en famille,
00:41 qui, d'ailleurs, à Mel, le lendemain,
00:43 ont tenu un moment plus festif
00:44 qui n'a donné lieu à aucun débordement.
00:47 Mais vous avez des milliers de gens
00:48 qui étaient simplement venus pour faire la guerre.
00:52 C'est inacceptable.
00:53 Et donc je réaffirme mon soutien aux élus et aux forces de l'ordre,
00:58 et nos forces de l'ordre, avec beaucoup de courage, ont avancé.
01:01 Et ça montre bien qu'il y a, chez certains,
01:03 une forme d'habitude de la violence qui s'installe.
01:05 Il faut la combattre avec beaucoup de fermeté.
01:07 Et je demande à toutes les forces politiques républicaines
01:11 d'être parfaitement claires sur ce sujet.
01:13 Il n'y a rien qui justifie la violence
01:15 dans une société démocrate.
01:16 -Merci.
01:17 ...