• l’année dernière
La contestation contre la réforme des retraites « ne veut pas dire que tout doit s'arrêter », et n'empêche pas le chef de l'Etat « d'aller à la rencontre des Français », a affirmé Emmanuel Macron jeudi à Savines-Le-Lac en marge de la présentation d'un plan eau dans les Hautes-Alpes. Pour l’accueillir, des manifestants scandant « Macron démission », « Macron fumier, on va te composter » et agitant des drapeaux de la CGT et de la Confédération paysanne étaient encadrés par des gendarmes. Deux d’entre eux ont été interpellés. « Il y a 200 manifestants: est-ce que ça veut
pour autant dire que la République doit s'arrêter ? La réponse est non »,
a déclaré le président.

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Transcription
00:00 il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme,
00:03 mais ça ne veut pas dire que tout doit s'arrêter.
00:05 Et c'est normal, on continue à travailler.
00:07 Parce qu'il se trouve qu'il y a toujours des problèmes d'inflation,
00:10 on doit continuer à réduire le chômage dans notre pays,
00:12 on doit répondre aux problèmes de sécheresse,
00:14 on doit préparer la saison à venir,
00:17 on doit faire face aux sujets alimentaires.
00:19 On a la géopolitique qui continue, donc c'est normal.
00:21 Je ne m'empêche pas d'aller à la rencontre des Français
00:23 ni d'aller sur le territoire.
00:24 Et je l'ai eu l'occasion de le dire,
00:27 il y a eu des scènes d'une violence inacceptable
00:30 ces dernières semaines.
00:31 Qu'il y ait des contestations, c'est une chose,
00:33 rien ne peut justifier la violence.
00:35 Il y a des gens qui venaient contester
00:37 et qui étaient là en famille,
00:38 qui d'ailleurs, à Mel, le lendemain,
00:40 ont tenu un moment plus festif
00:42 qui n'a donné lieu à aucun débordement.
00:44 Mais vous avez des milliers de gens
00:46 qui étaient simplement venus pour faire la guerre.
00:49 C'est inacceptable.
00:51 Et donc je réaffirme mon soutien aux élus et aux forces de l'ordre,
00:56 et nos forces de l'ordre, avec beaucoup de courage, ont avancé.
00:58 Et ça montre bien qu'il y a, chez certains,
01:01 une forme d'habitude de la violence qui s'installe.
01:03 Il faut la combattre avec beaucoup de fermeté.
01:05 Et je demande à toutes les forces politiques républicaines
01:09 d'être parfaitement claires sur ce sujet.

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