Jean-Luc Reichmann - "Manifestations : cette violence est insupportable !" - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

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Transcript

00:00 Avec vous sur Sud Radio pour l'émission Média avec Gilles Gansman qui est en pleine forme.

00:04 Bonjour Gilles.

00:05 - Ça va très bien.

00:06 - Bah oui, on a un invité qui nous fait rire évidemment.

00:08 - Oh oui, tout de suite.

00:10 - Jean-Luc Rechman.

00:11 Bonjour, animateur, comédien, producteur.

00:15 Et on va parler de Léo Mathéi, Brigade des mineurs, 10ème saison.

00:19 - Bonjour.

00:20 - C'est jeudi, donc demain soir sur TF1.

00:22 Je me souviens que vous étiez venu la dernière fois, vous m'avez dit "moi je sais pas si

00:25 ça va continuer, on attend les audiences".

00:27 - C'est toujours pareil, vous savez TF1 c'est la même ritornelle.

00:31 - Enfin 10 ans c'est une chose qui marche.

00:35 - Oui oui, ça marche et puis en plus on se surprend en permanence.

00:39 C'est ce que je trouve extraordinaire, c'est ce lien entre toutes les générations.

00:43 Cette saison ce sont tous ces invités.

00:46 - Parce qu'il y a des stars pour la 10ème saison.

00:49 - Oui parce que j'avais envie d'un anniversaire.

00:52 - Laurie Pester, Estelle Lefebvre, Xavier Deluc, il y a plein de gens.

00:55 - Oui j'avais envie de réunir toutes ces générations-là et de continuer à parler

01:01 à nos enfants aussi.

01:02 Donc cette saison qui plus est, pas de crime, pas de meurtre, pas de sang pour avoir une

01:08 accessibilité et pour faire de la prévention encore pour les enfants.

01:11 - Ça c'est vachement important.

01:12 - Voilà, mes combats comme vous le savez ce sont la différence et les enfants, parce

01:16 que les enfants c'est le monde de demain.

01:18 Et puis la différence, par rapport à tous les guests qui sont là et même par rapport

01:24 à cette brigade que nous avons construite l'an dernier, Stomy Bugsy sur la différence,

01:29 que ce soit Lola Dubini.

01:31 - Ah oui c'était génial.

01:33 - Là il y a vraiment une représentation sur la différence qui est forte.

01:37 Et puis ces messages pour les enfants toujours présents puisque c'est Léo Mathé, Brigade

01:42 des mineurs.

01:43 - Brigade des mineurs, donc ça parle des mineurs.

01:44 Gilles on va passer aux Zappings.

01:45 - Oh là là, hier soir les chaînes Info ont encore filmé un avion et des voitures pendant

01:53 des heures et des heures.

01:55 On a vu l'avion atterrir, on a vu des voitures et des gyrophares.

02:00 - Des portes.

02:01 - Des portes.

02:02 Et oui ça en valait la peine car dans une des voitures Valérie, il y avait Donald Trump

02:07 à l'avion.

02:08 Mais oui, il est venu écouter son inculpation par le procureur.

02:11 - Dès l'incombattant, hier après-midi, Donald Trump part en direction du tribunal pénal

02:16 dans un cortège ultra sécurisé.

02:18 L'événement est filmé par les caméras du monde entier.

02:21 À son arrivée, un simple geste de la main pour ses soutiens les plus fidèles.

02:26 - Trump ne devrait pas être poursuivi pour un crime qu'il a commis.

02:29 Comme tout prévenu au tribunal, il doit alors décliner son identité et puis effectuer

02:33 un relevé d'empreinte digitale.

02:35 Une fois dans la salle d'audience, Donald Trump a le visage fermé, le regard noir.

02:41 - 34 fausses déclarations faites pour dissimuler d'autres crimes.

02:44 Qui que vous soyez, nous ne pouvons pas normaliser et nous ne banaliserons pas les conduites

02:49 délictuelles graves.

02:50 - Moi, le fan de Donald Trump qui dit "il ne devrait pas être poursuivi pour un crime

02:54 qu'il a commis", c'est assez drôle comme phrase.

02:58 Vous avez suivi Donald ?

02:59 - Oui, mais pas le même.

03:00 - Dans les hauts métiers, Brigade des mineurs, vous sensibilisez à la violence.

03:06 Aujourd'hui, il faudrait alerter sur la problématique du signalement de la maltraitance.

03:11 Écoutez cette histoire, c'était sur BFM.

03:13 Tout le monde entendait Tony hurler, battu par ses parents.

03:19 Personne n'a prévenu la police, il en est mort.

03:21 - Tony aurait-il pu être sauvé ? C'est la question que tout le monde se pose après

03:25 la deuxième journée du procès qui se tient devant la cour d'assises de Reims.

03:29 Car hier, pendant leur audition, des voisins ont affirmé avoir entendu des cris et des

03:33 hurlements provenant du domicile familial.

03:35 Une amie de la mère a même vu le petit garçon de 3 ans tu méfier, un gros zématome

03:39 sous l'oeil.

03:40 Pourtant, personne n'a décidé d'alerter les autorités.

03:42 - Elle n'a pas considéré que c'était suffisant comme signe de maltraitance.

03:46 Donc beaucoup de gens ont entendu des cris, ont entendu des coups.

03:51 Mais pour eux, ce n'était pas de la maltraitance.

03:54 Donc on peut taper un enfant sans que personne ne s'inquiète.

03:57 - Ca vous choque ? - Moi je suis scandalisé.

04:01 - C'est attirant.

04:02 - Oui c'est attirant.

04:03 Vous savez bien évidemment que je me bats pour cela.

04:07 Et ce que je me dis, excusez-moi parce qu'il fait un peu chaud dans notre studio.

04:10 En fait, ce que je me dis, c'est que plus on va en parler, alors nous à TF1, c'est

04:14 vrai que ça fait 10 ans que je me bats pour cette série.

04:18 Mais à un moment donné, il faut qu'on se sente utile.

04:21 Vous comprenez ce que je veux dire.

04:22 C'est que ça, ça ne peut plus exister.

04:24 Donc si nous à TF1, on a juste une petite pierre mise à l'édifice en disant "mais

04:30 on va en parler dans les cours de récré, on va en parler le lendemain à l'école".

04:34 Ce petit gamin, comment on ne peut pas réagir en 2023 ?

04:38 - Mais on n'a pas de dénoncer peut-être ? De dire "je vais dénoncer".

04:43 - C'est un enfant.

04:44 - Non, mais c'est un enfant.

04:45 Elle a raison Valérie.

04:46 C'est qu'il y a un gamin qui souffre, il y a un gamin, on le voit tue méfier.

04:50 Les voisins, il faut alerter tout de suite, il faut en parler.

04:53 - Le problème, c'est aussi, vous le savez, la protection des mineurs.

04:56 C'est-à-dire la façon dont sont gérés.

04:58 Là, je parle des enfants placés ou des choses comme celle-là où on voit qu'il y a beaucoup,

05:04 beaucoup de choses à faire.

05:05 Il y a eu ce document incroyable sur M6.

05:08 Visiblement, les choses n'ont pas changé.

05:09 Vous savez, quand on a commencé cette série, on a travaillé beaucoup avec la Brigade

05:14 des mineurs de Paris, qui est quand même réputée vraiment mondialement.

05:17 Et ce que m'avait dit le commandant Larridan à l'époque, elle m'avait dit "tu sais Jean-Luc,

05:23 tu verras, tout le monde protège tout le monde".

05:27 - Bien sûr.

05:28 - Tout le monde protège tout le monde.

05:29 C'est-à-dire que la maman va défendre son enfant, le grand-parent va défendre la maman,

05:34 le voisin va défendre sa voisine, etc.

05:36 Donc, au infini, ce que me disait le commandant, c'est qu'il n'y a que la vérité qui ne se

05:42 tord pas.

05:43 Donc, au final, on va la connaître la vérité.

05:45 Et c'est ce que je trouve assez merveilleux dans ses propos.

05:48 Ça veut dire que plus on va en parler, Gilles, plus on va essayer de dire "mais attention,

05:54 le danger est partout, les prédateurs sont partout".

05:56 Peut-être que plus on se sentira utile et que ça se sensibilisera.

06:00 Les gens disent "mais il y en a de plus en plus".

06:02 Non ! Parce qu'on libère la parole.

06:04 Alors qu'il y a 10-20 ans, on n'osait pas en parler.

06:07 Vous voyez ?

06:08 Est-ce que vous avez regardé la série de Nagui, produite par Nagui, "L'école de la

06:11 vie" ?

06:12 Non, elle arrive ce soir.

06:13 C'est la saison 2.

06:14 Mais pareil, c'est la même chose.

06:16 À chaque fois, il y a des histoires dans un collège où on parle de fugues, d'agressions,

06:24 et c'est le même principe.

06:27 Le même combat.

06:28 Il y a quelques jours, à l'Olympia, l'artiste novergienne Girl In Red a demandé à son

06:32 public de lui apprendre quelques mots en français.

06:35 Vous avez vu la séquence ?

06:36 Oui, j'en ai parlé lundi.

06:37 Oh, Gilles vient d'en prendre une en direct.

06:40 Merci.

06:41 C'était hier dans "Quotidien".

06:42 Candidat suivant.

06:43 Moi j'en ai parlé lundi, "Quotidien" était en retard.

06:46 La réponse du public a choqué Jean-Michel Apathy.

06:49 Oui, parce que le public a crié "Macron démission".

06:52 Elle demande au public français de lui apprendre quelques mots en français.

06:55 Et voici ce qui se passe dans la salle.

06:56 C'est très fort quand même.

07:00 Une grande partie de la salle, visiblement, ce n'est pas deux personnes, spontanément

07:04 crie "Macron démission".

07:05 Ça leur pèse sur l'estomac.

07:07 J'ai trouvé que c'était un fait politique très important.

07:11 Vous pensez quoi de tout ce qui se passe ? Les manifs ?

07:14 Moi je trouve que la violence est insupportable.

07:17 Mais alors sincèrement...

07:18 La violence des policiers ?

07:19 Mais la violence en général.

07:21 Comment on peut en arriver là, Gilles ? Comment on ne peut pas parler avant ? On sait qu'on

07:25 va se prendre un mur.

07:26 On en parle depuis des lustres et des lustres.

07:29 On sait que la grève des poubelles c'est un problème.

07:32 Et en même temps, derrière, on va parler des retraites.

07:34 Comment on ne peut pas en parler avant ? Il y a une pénibilité au travail.

07:39 Je crois qu'à un moment donné, c'est au cas par cas.

07:41 Mais on arrive, on va se prendre le mur, on va se prendre le mur, on va se prendre le

07:44 mur, et là on est dans le mur.

07:45 Donc comment on ne peut pas faire de prévention à ça ? C'est dingue.

07:49 Voilà ce que j'en pense, Gilles.

07:50 Il a à peine 21 ans, c'est un prodige du violon.

07:53 Vous savez que la musique adoucit les mœurs.

07:55 Je vous ai mis un extrait de Luca Folisi.

07:56 Vous n'en avez pas parlé lundi, Luca Folisi ?

07:58 Non.

07:59 Mais je l'ai vu.

08:00 Il est vexé, vous avez vu ? Il est vexé comme un pou.

08:04 Il peut toujours me surprendre.

08:05 Et ce franc-cosserv était hier en live sur France 5.

08:09 Vous jouez d'un instrument ? Mon micro n'est pas ouvert.

08:23 Vous jouez d'un instrument ? Je joue du piano.

08:27 Et je joue du piano.

08:30 Ça dépend de l'heure de la journée.

08:34 J'ai joué énormément de pipo dans ma vie.

08:37 Et là, je joue du piano depuis longtemps.

08:41 Chez Nico Saliagas, on avait vu votre frère jouer du piano.

08:44 C'est beau ça.

08:45 J'étais très très ému.

08:47 Il joue super bien.

08:50 C'était un grand moment d'émotion.

08:53 En fait, toute la famille joue du piano.

08:55 Et vos enfants aussi ? Ça s'est arrêté à vous ?

08:59 Non.

09:00 Les garçons, oui.

09:01 Les filles, non.

09:02 C'est marrant ce que vous dites d'ailleurs.

09:04 Les garçons, ils aiment bien.

09:06 Et puis, ils se sont remis.

09:07 Mais les filles, non.

09:09 C'est bizarre ce que vous dites.

09:11 Je vais en parler ce week-end.

09:13 Léo Mathilly, Brigade des mineurs.

09:15 Jean-Luc Rechman est avec nous.

09:16 On en parle dans un instant sur Sud Radio.

09:18 Sud Radio Média, l'invité du jour.

09:22 L'invité du jour, c'est Jean-Luc Rechman.

09:24 Tous les jours sur TF1, les 12 coups de midi à midi.

09:28 Et jeudi prochain, donc demain, 21h10, Léo Mathilly, Brigade des mineurs, 10e saison.

09:36 Un mot sur les 12 coups de midi, c'est toujours le même carton.

09:39 Oui, je trouve que c'est devenu une émission un peu de société.

09:44 J'ai une petite réclamation.

09:46 J'adore Gilles.

09:47 Vous êtes sadique.

09:48 Vous êtes sadique, il parait.

09:50 Vous avez une toute petite photo maintenant.

09:52 Vous avez changé la règle de quand c'est révélé.

09:55 Résultat, vous avez eu une candidate alors qu'il y avait la photo de la personne à trouver et qui ne trouvait pas.

10:01 Et la photo n'était pas très reconnaissable.

10:03 Oui, je suis totalement d'accord avec vous.

10:05 C'est scandaleux, je vais appeler la production.

10:07 Non mais en revanche, il y a une nouvelle règle du jeu, c'est pour ça.

10:11 C'est pas fouillé, je regarde.

10:13 Ok, je vais répondre.

10:15 On vous accusait d'être sadique, d'avoir changé la règle et que les candidats souffrent à cause de vous.

10:21 Voilà, ils souffrent.

10:23 Je vais vous expliquer ce qui s'est passé.

10:25 A un moment donné, on avait quelqu'un extraordinaire de la Haute-Marne qui s'appelait Stéphane.

10:29 Quelqu'un qui se lavait tous les matins à 2h pour aller devant les hauts fourneaux à 1600°C.

10:35 C'est un truc de fou.

10:37 Et le monsieur tombe, il râle.

10:39 Bon, tant pis, il tombe comme n'importe quel candidat peut tomber d'un jeu.

10:44 Et donc il est éliminé, il s'en va.

10:46 Il avait fait tout le boulot, le lendemain, il y a quelqu'un qui arrive et qui pique les toiles avec tous les cadeaux alors qu'il n'avait rien fait.

10:52 Donc ce n'était pas méritant du tout.

10:54 Donc j'ai pris un tollé, une volée de bois vert sur les réseaux sociaux.

10:59 Et d'un seul coup, on s'est dit "ouais, mais c'est totalement injuste".

11:02 Alors je réponds aujourd'hui sur ce radio.

11:04 Ce n'est pas moi qui suis sadique, mais c'était injuste.

11:07 Alors il y a eu cette injustice qui a été réparée.

11:10 Donc s'il y a une personne qui arrive au dernier moment, il faut que je sois méritant pour faire un coup de maître,

11:15 pour gagner tous ces cadeaux et non pas d'un coup de baguette magique en disant

11:19 "Oh bah tiens, c'est Valérie Expert que je vois dans les toiles".

11:22 D'ailleurs je vais vous mettre dans les toiles bientôt, comme ça tout le monde est au courant.

11:25 Et vous verrez.

11:26 Donc voilà, ce n'est pas du sadisme, c'est un phénomène d'être méritant.

11:30 Je ne m'attendais pas à répondre à cette question.

11:32 Eh bien c'est sur ce radio, radio cher à mon cœur, puisqu'elle vient de Toulouse à la base.

11:37 Vos débats, vos débuts.

11:40 Et peut-être vos débats aussi.

11:41 Il y a-t-il un objet dans la vitrine que vous avez adoré, que vous vous êtes acheté pour vous ?

11:46 Non, mais en revanche, écoutez bien...

11:50 Vous me posez des questions, mais je ne m'attendais pas à ce matin.

11:53 On n'est pas chez les autres radios.

11:55 Ah oui c'est ça, on n'est pas chez les autres radios.

11:57 Figurez-vous qu'il y avait un jeu à l'ancienne, je ne vais pas dire la marque, Atari, tout ça,

12:03 les anciennes, avec tous les jeux vidéo.

12:07 Et il y a une dame qui dit "mais moi ça ne va pas rentrer chez moi, c'est pas possible".

12:11 Eh bien je l'ai acheté prix fort à la dame.

12:13 Mais non, à la candidate ?

12:15 Si, c'était une candidate, bien sûr.

12:17 Elle dit à la personne "mais ça ne rentrera pas, j'habite un appartement tout petit,

12:22 elle avait gagné une voiture, elle avait gagné un écran géant".

12:27 Ah c'est les jeux vidéo qu'on voit, les grands jeux vidéo ?

12:29 Évidemment, les consoles et les machines à l'ancienne, vous savez qu'il y avait dans les bistrots.

12:33 Vous vous rappelez quand on était...

12:35 Et Pac-Man.

12:37 Et Pac-Man, vous vous rappelez William Limerci ?

12:39 C'est lui qui chantait à l'époque, Pac-Man.

12:43 Et donc ce grand meuble, il y a mon équipe qui dit "bon ben la dame elle ne le veut pas,

12:49 donc on va le vendre".

12:50 Je lui ai dit "mais comment ça elle ne le veut pas ?"

12:52 Il était floqué aux 12 coups de midi, on s'était vraiment cassé la nénette.

12:56 Et du coup vous vous l'avez racheté.

12:57 Et j'ai racheté plein pro et j'ai dit "écoutez..."

13:00 Et la dame m'a dit "non mais vous inquiétez pas, je vais vous faire un prix,

13:03 je vais vous le faire, je vais vous donner mes derniers torts de questions,

13:05 je paie tout, je ne veux pas du tout d'avoir de soucis".

13:08 Voilà pour cette petite digression.

13:10 Revenons à votre actualité, qui est Léo Mathéi, Brigade des mineurs,

13:15 dixième saison, je vous disais avant que vous arriviez,

13:17 enfin quand vous êtes arrivé, quand vous étiez venu en parler la dernière fois,

13:20 je ne sais pas si ça va être conduit, etc.

13:23 Ça cartonne, ça marche, ça plaît.

13:26 On a évoqué évidemment les guests qui sont avec vous.

13:31 Et puis surtout je trouve que depuis deux saisons ça a changé,

13:34 c'est-à-dire que c'est vraiment une brigade,

13:36 c'est-à-dire que Lola Dubini et Stomy Bugsy ont vraiment pris une place dans l'histoire

13:41 et ça devient vraiment...

13:43 Enfin je trouve que ça fait évoluer vraiment Léo Mathéi.

13:46 Comment on fait évoluer en dix ans ?

13:49 Alors juste, je me permets de répondre à l'une question et à l'autre,

13:52 c'est-à-dire que l'année dernière je ne savais pas parce que justement,

13:55 vous avez raison, on avait mis sur pied cette nouvelle brigade

13:58 pour essayer de tenter un petit peu toutes les générations avec ses ramifications.

14:03 Stomy Bugsy quand même, un homme phare des années 90.

14:09 Stomy Bugsy, mon papa à moi, était un gangster

14:12 et moi d'un seul coup je me dis "en commissaire".

14:16 Stomy Bugsy, alors que l'autre il a eu des problèmes avec la police,

14:21 voilà dans les années 90 de dingue,

14:23 Lola Dubini qui a souffert et on en a parlé de grossophobie pendant toute sa jeunesse

14:28 et puis en plus elle se sent hyper bien et puis elle est hyper belle comme ça.

14:32 Je me dis mais ce sont quand même ces improbabilités-là

14:36 qu'on va essayer de mettre en sauce et essayer de faire monter cette sauce.

14:42 Alors pour répondre à votre question, on essaye toujours d'étonner, de surprendre,

14:46 de nous auto-surprendre, que ce soit dans une quotidienneté

14:49 ou à la dixième saison de Léo Mathéi,

14:52 mais pour aller piquer au plus fort les enfants, les parents

14:57 et pour leur faire prendre conscience que le danger est partout Valérie.

15:01 C'est ça qui est important.

15:03 Donc on essaye à chaque fois d'aller chercher là où on ne nous attend pas en plus,

15:08 en disant "mais attends, Stomy Bugsy, commissaire, impossible".

15:12 - C'est ça qui est marrant.

15:13 - Et à l'inverse, vous qui connaissez désormais bien ce problème-là,

15:17 quand vous entendez des gens comme Karl Zero

15:19 qui dit qu'il existe des réseaux pédophiles,

15:22 que c'est un monde organisé, les enfants et tout ça.

15:25 - Je ne peux pas rentrer dans ce discours-là moi.

15:26 C'est impossible, je connais bien Karl Zero.

15:28 Il a fait son premier long-métrage, c'était "Le Tronc".

15:31 - Mais est-ce que vous vous croyez à ces théories autour de ces enfants ?

15:35 - Non, mais je ne peux pas entendre ce discours, je suis désolé.

15:38 À un moment donné, on se bat contre un fléau qui s'appelle les prédateurs

15:41 qui sont partout, dans les classes, dans les cours.

15:45 - Dans les familles.

15:46 Vous vous rappelez l'année dernière de la famille Agrandé,

15:49 de tout ce qui s'était passé autour de ça.

15:51 Donc plus on en parle, plus on essaie de percer ces mystères.

15:54 Dans la deuxième soirée, je dis "dans une semaine",

15:57 c'est un mystère de famille, c'est un secret de famille

16:00 et un secret de village.

16:02 - Incroyable.

16:03 - Dans cette deuxième soirée, donc pas demain mais dans une semaine,

16:06 avec Estelle Lefebvre, Stéphane Hénon qui est magnifique,

16:09 avec Xavier Deluc.

16:11 C'est un secret de famille et de village.

16:16 En fait, dans un petit village de la région PACA, c'est magnifique.

16:20 Mais moi, ces discours, je suis là pour essayer de percer l'abcès

16:25 et ces discours, je ne peux pas les entendre.

16:27 - Et d'être au plus près de la réalité.

16:29 - Évidemment.

16:30 Et puis il faut faire parler.

16:32 Plus on en parle, et c'est ce que je me dis,

16:34 alors c'est peut-être utopique,

16:36 mais ce que je me dis, c'est que moi, mon petit Nivon,

16:39 plus j'aurais ce sentiment de me sentir utile à libérer la parole.

16:44 Plus on va en parler, plus ce sera naturel d'en parler avec papy, avec mamie.

16:49 Dans la dernière soirée, c'est sur le sport, et c'est Philippe Bas

16:55 sur de l'alpinisme, sur grimper, etc.

17:00 Et je trouve qu'à un moment, dans les salles de sport aussi,

17:04 il peut se passer des choses.

17:06 Dans les gymnases, etc.

17:07 - Est-ce que vous avez reçu des témoignages ?

17:09 - Bien sûr.

17:10 - Est-ce que vous avez reçu des lettres ou des mails maintenant

17:13 de gens qui témoignent en vous disant merci,

17:16 ou en disant "ça m'a aidé" ?

17:18 - Bien sûr.

17:19 - Ou "voilà ce qui se passe chez moi".

17:20 - Sur les réseaux sociaux, c'est ce qui se passe.

17:22 Et vendredi dernier, j'ai été vraiment touché au cœur,

17:26 parce qu'on a fait une avant-première ATF1,

17:29 et il y a des gens qui nous disent là "merci"

17:32 et qui pleurent parce qu'il leur est arrivé quelque chose.

17:35 Et ils nous disent "merci" de pouvoir prendre la parole.

17:39 Et si cette médiatisation, nous, elle peut servir à libérer cette parole,

17:43 en disant "mais moi j'étais harcelé quand j'étais gamin".

17:46 Et une fois de plus, je le redis,

17:48 moi j'ai mon prof à l'âge de 14 ans,

17:50 qui devant 32 élèves m'a dit "la tâche au tableau".

17:53 - C'est sûr.

17:54 - Je veux dire, c'est des choses...

17:55 - Des traumatismes qui sont marqués là.

17:57 - Des traumatismes.

17:58 Ma petite sœur qui est sourde profonde,

18:00 elle en a bavé des rangs de chapeau,

18:02 mais voilà, cette différence-là,

18:04 il faut la pointer.

18:06 Donc si Léomathéi avec cette brigade,

18:08 qui est flamboyante,

18:10 et vous m'avez fait d'ailleurs un compliment avant de rentrer,

18:13 Gilles, qui m'a vraiment touché par rapport à cette brigade.

18:15 - C'est ce que vous avez dit.

18:17 - Je sais pas, il m'a dit qu'il y avait eu un souffle nouveau,

18:20 comme vous l'avez dit.

18:21 - Oui exactement, le fait qu'il y ait eu une bande,

18:23 - Et puis que c'était lumineux, que c'était solaire.

18:25 - Et que c'était lumineux absolument.

18:26 - Voilà.

18:27 - C'est ce que j'ai bien aimé.

18:28 - Cette année, Valérie, il n'y a pas de sensationnalisme.

18:31 - Oui, on est plus dans la psychologie.

18:34 - Oui, dans la proximité,

18:36 on n'est pas dans le pathos,

18:37 mais on est dans la vraie vie.

18:39 - C'est le fait que ce soit votre femme, votre compagne qui réalise.

18:42 - On l'a créé ensemble.

18:44 - Elle a réalisé quatre épisodes,

18:46 et Hervé Renaud les deux autres suivants.

18:50 - Bien sûr.

18:51 Il y a une élégance, parce que c'est la première fois,

18:54 alors je sais pas parce que c'est la mienne,

18:55 mais c'est la première fois qu'une femme réalise Léomathéi,

18:59 et il y a beaucoup moins de violence,

19:02 il y a plus de subtilité,

19:04 il y a plus de finesse dans l'approche de cette réalisation,

19:09 et je trouve que l'image est magnifique cette année.

19:11 Elle est lumineuse, elle est solaire,

19:13 je parle pas de Nathalie, mais je parle de l'image,

19:15 quoique...

19:16 - Elle aussi.

19:17 Mais tout va bien entre vous,

19:19 parce que j'ai vu sur les réseaux...

19:20 - Ah bon ?

19:21 - Ça va super bien.

19:22 - Oui, oui, non, non, mais j'ai vu je sais pas quoi...

19:23 - Qu'est-ce que vous disiez Valérie ?

19:24 - J'ai tapé Jean-Luc Reisman,

19:25 puis alors, vous savez, les putaclics comme on dit,

19:27 c'est-à-dire qu'il y a des accroches...

19:29 - Elle vous embrasse d'ailleurs.

19:30 - Rien d'en plus, mais on l'embrasse aussi.

19:32 - Elle embrasse votre mari,

19:33 elle embrasse tout le monde à sous la radio.

19:34 - Très bien, très bien, non, non.

19:35 - Et ce matin, elle était en pleine forme en plus.

19:37 - Vous êtes devenue une star,

19:39 de par votre position,

19:41 vous le vivez comment,

19:42 parce que vous avez été shooté dans un magazine People

19:44 il n'y a pas très longtemps.

19:45 - Oui, ben on est...

19:46 - Ça vous fait quoi ?

19:47 - Moi, non, en plus c'est avec Nathalie,

19:50 on est tous les deux,

19:51 alors d'un seul coup ils disent

19:53 "Ah, Nylonk, il a un bourrelet de plus de l'année dernière"

19:56 vous avez vu ?

19:57 C'est maintenant triple bourrelet sur la plage.

20:00 Mais bon, alors bon, alors bon, écoutez,

20:02 je veux dire, c'est pas grave,

20:03 ils ont développé la photo à l'envers.

20:05 Il aurait fallu qu'ils la mettent à l'intérieur et pas à l'extérieur.

20:08 Non, non, mais, non, mais, mais voilà,

20:10 ça veut dire que ça fait partie de la vie,

20:13 c'est un petit peu désagréable

20:14 de se sentir épié en permanence,

20:16 mais voilà, c'est le côté...

20:19 Bon, il faudrait peut-être que ce soit bienveillant

20:21 plutôt que malveillant.

20:22 Oui, il y a marqué "Jean-Luc Rechman avec Nathalie,

20:24 il ne se parle plus, c'est dans France Dimanche"

20:26 donc j'imagine que ça doit être...

20:28 Je me parle plus ? C'était quoi l'idée ?

20:29 Je ne sais pas, j'ai pas accès à l'article,

20:31 mais je pense que c'est un truc du genre...

20:33 Elle est en vacances...

20:34 Ou elle est en vacances, ou un truc comme ça.

20:36 D'accord.

20:37 Nous avons rétabli la vérité.

20:39 Ah, vous voyez, vive Sud Radio.

20:41 Et donc voilà.

20:42 Non mais tout va super bien, ne vous inquiétez pas.

20:44 On a pris le café ce matin ensemble.

20:46 Et bien on l'embrasse, Jean-Luc Rechman,

20:48 donc tous les jours, les 12 coups de midi,

20:50 Léo Mathis, l'abricot de 2009...

20:52 Donc vous serez bientôt l'étoile mystérieuse ?

20:54 Oui, bien sûr.

20:55 Et 10e saison, demain, qui va, à n'en pas douter,

20:58 cartonner, bravo en tout cas pour ce que vous faites,

21:00 Jean-Luc Rechman.

21:02 Et dans un instant, c'est Jean-Jacques Bourdin.

21:04 Merci à vous.

Jean-Luc Reichmann - "Manifestations : cette violence est insupportable !"

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