Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
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00:00 Europe 1, la France bouge.
00:02 Elisabeth Assayag.
00:04 Bien sûr qu'elle bouge cette France, on le voit chaque jour sur Europe 1 entre 13h et 14h avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie.
00:12 Aujourd'hui on parle de chocolat évidemment puisque démarre le week-end de Pâques avec sa traditionnelle chasse aux oeufs.
00:19 On en consomme, c'est un des week-ends où l'on en consomme le plus en France et on en parle avec vous Charles Natti, vous êtes le fondateur
00:26 de Dengo. Dengo c'est cette nouvelle marque qui arrive en France, que vous êtes allé chercher au Brésil.
00:32 Vous vous êtes lancé dans cette aventure
00:34 brésilienne en prônant une transparence totale sur tout le circuit.
00:40 Derrière tout ça, vous souhaitez avant tout doubler aussi les revenus
00:44 pour les fermiers brésiliens, ça fait partie aussi de vos objectifs.
00:49 C'est notre engagement en fait, vous savez qu'on est certifié bicorps depuis la création de la société,
00:55 c'est l'équivalent français d'une entreprise à mission, et la mission qu'on s'est fixée c'est de convertir à l'agriculture
01:02 durable
01:05 3000 planteurs au Brésil et de doubler leurs revenus d'ici à 2030.
01:11 D'ici à 2030, c'est d'oublier leurs revenus. Quel est votre produit préféré ? Vous avez apporté des tablettes, je vois qu'il y a de la pâte à tartiner.
01:16 Alors il y a beaucoup de choses qui sont vraiment issues du terroir brésilien. Moi j'ai
01:24 une faiblesse pour le chocolat noir, qui est de chocolat noir monovariétal.
01:29 Tu veux dire quoi monovariétal ?
01:31 C'est à dire qu'on va sélectionner des fèves qui proviennent d'une plantation et avec une seule variété botanique.
01:38 Donc ce sont vraiment des petits bijoux.
01:40 C'est pur.
01:42 Qu'on va torréfier et dont on va faire une
01:44 tablette.
01:46 Comme les chocolats de Monique Feuille qui a fondé donc Cosmic Dealer, vous aussi moins de sucre, plus de cacao ?
01:51 Très important, très important. Je suis tout à fait d'accord avec Monique. C'est un des objectifs aussi, c'est de réduire la teneur en sucre
01:59 de nos produits et de substituer au sucre des substituts naturels, comme elle le fait d'ailleurs avec le sucre de date,
02:06 pour déshabituer les gens de manger trop de sucre en fait.
02:10 Après il y a des produits vegan, il y a un produit que j'adore qui est un chocolat au lait dans lequel il n'y a pas de lait.
02:18 C'est à dire il y a du lait d'avoine, donc c'est pas du lait.
02:20 Et du coup c'est un produit entièrement végétal et moi qui suis pas un grand fan de chocolat au lait, je reconnais,
02:27 ce produit là j'adore.
02:29 En tout cas vous nous faites saliver. On va poursuivre avec l'autre pépite du jour avec vous Stéphane Pétillon, vous êtes le cofondateur des
02:36 Copains de Bastien.
02:38 La France bouge,
02:40 la pépite du jour. Chaque année nous remettons les trophées au repas de l'avenir parce qu'ici on découvre des pépites des toutes petites entreprises
02:46 et aujourd'hui on a découvert une startup qui a été créée en 2021, c'est ça Stéphane ?
02:52 Vous avez 42 ans et tout démarre avec Bastien. Bastien c'est votre petit garçon,
02:56 il a l'heure âgée de 3 ans et quand vous provenez dans la rue il vous dit "mais pourquoi
03:00 est-ce que vos copains des rues n'ont pas de travail ?" Ça commence comme ça ?
03:04 Exactement, donc on allait faire nos petites courses classiquement et puis tout d'un coup il me dit "papa pourquoi le monsieur il dort dans la rue ?"
03:10 Je dis "bah je sais pas, peut-être parce qu'il n'a pas de travail". Il me dit "bah pourquoi tu ne lui donnes pas un travail puisque toi
03:14 tu as déjà une entreprise et comme ça il pourrait avoir un toit et puis ne pas être dans la rue."
03:19 Donc ça démarre comme ça, à l'époque vous n'étiez pas du tout dans le chocolat, vous étiez dans l'informatique, vous aviez une entreprise,
03:26 vous étiez déjà entrepreneur ? J'étais déjà dirigeant, on avait une soixantaine de collaborateurs, on travaillait avec des consultants expérimentés.
03:33 Donc tout allait bien, aucune raison de changer de métier, aucune raison de changer de vie.
03:37 Mais pourquoi le chocolat ? Alors le chocolat en fait c'est lié à une rencontre.
03:40 Donc quand Bastien m'a posé cette question,
03:44 j'aurais pu la balayer d'un revers de la main et en fait
03:47 cette question est vraiment restée longtemps dans ma tête.
03:50 Et puis pendant le premier confinement, comme beaucoup de personnes, ça a été le moment aussi de prendre un peu de recul.
03:56 Et puis tout d'un coup ce lien autour de la gourmandise et de la gastronomie
04:00 m'a fait tilte. On est en France, c'est des métiers où on peut apprendre à partir de rien.
04:04 Et donc je me suis dit "bah voilà un métier qu'on peut développer par passion, par plaisir,
04:09 et qui n'a finalement pas de limite dans le
04:13 développement. - Et cette rencontre c'est qui ? - Et cette rencontre donc c'est le chef Arnaud Norman,
04:17 que j'ai rencontré à ce moment-là.
04:20 Je lui ai parlé du projet.
04:21 Moi j'étais plutôt sur une dimension biscuit au départ parce que ça me semblait plus facile.
04:25 Et puis lui m'a amené sur cette filière chocolat en m'expliquant qu'effectivement aujourd'hui il y avait un mouvement qu'on appelle le "Bean to Bar".
04:30 Donc qui est effectivement la fabrication du chocolat directement à partir des fèves de cacao.
04:35 Et donc on a expérimenté ça dans ma cuisine pendant deux mois.
04:39 Parce que moi j'avais besoin de comprendre effectivement qu'est-ce que c'était que cette filière cacao, comment est-ce qu'on faisait pour sourcer des cacaos
04:44 propres. Parce que j'avais à peu près quand même la culture du
04:46 cacao en me disant que c'était pas les marchés les plus propres en soi.
04:49 Et puis je voulais surtout valider que c'était effectivement un métier qu'on allait pouvoir apprendre à n'importe qui.
04:54 Puisque nos critères de sélection aujourd'hui pour le recrutement c'est la motivation.
04:58 C'est pas un parcours
05:01 expérientiel dans le secteur de la food. - Donc c'est comme ça que ça démarre. On est en
05:06 2021, vous vous êtes installé dans un ancien garage de scooter en plein Paris. Et le reste vous allez nous le raconter. Les copains de Bastien, c'est quoi ?
05:13 On vous écoute. - Donc les copains de Bastien c'est donc une manufacture dans Paris
05:18 qui source des fèves de cacao dans différents pays. Donc exclusivement des cacao fins et des cacao grand cru.
05:24 On apporte un soin particulier effectivement à la traçabilité de nos fèves
05:29 pour être sûr effectivement que les fermiers soient correctement rémunérés.
05:33 Donc on achète nos fèves entre 6 et 8 fois le cours de bourse en moyenne. On travaille exclusivement des fèves de qualité grand cru.
05:40 Sur ce point là le chef est extrêmement exigeant. Et donc dans notre manufacture à Paris, à côté de la gare du nord, on
05:46 transforme de la fève à la tablette. Donc de la torréfaction, le broyage, le moulage des tablettes et tout l'emballage.
05:52 Et donc on travaille avec des associations partenaires qui nous proposent des candidats
05:57 qui ont déjà eu un parcours un petit peu compliqué et qui sont sur la voie de
06:02 la deuxième chance. Et donc nous on arrive pour leur proposer un CDI
06:06 et donc les former au métier de chocolatier de sorte à ce qu'ils puissent après reprendre une vie normale.
06:10 Merci.
06:12 Pile une minute. Bravo. Merci pour votre pitch Stéphane Pétillon, cofondateur des copains de Bastien. Donc ce sont les associations qui vous les envoient.
06:21 Elles sont un peu éloignées de l'emploi, elles essayent de se réinsérer.
06:24 Elles s'installent, elles observent le fonctionnement de l'entreprise et ensuite CDI directement.
06:29 C'est beau. Moi je voulais pas qu'on leur offre trop de précarité. Je pense que déjà quand on a eu un parcours un petit peu
06:34 difficile, il est temps à un moment donné de retirer certaines problématiques de la tête.
06:38 Donc leur proposer des CDD ou des stages ou des choses comme ça, c'est finalement repousser la précarité.
06:43 Donc j'ai dit voilà on leur offre un CDI
06:46 immédiatement et comme ça la
06:48 contrainte ou la pression finalement de l'emploi,
06:51 ils peuvent la mettre de côté et se concentrer sur le travail. Le travail vous avez apporté des
06:57 petites choses ? On a commencé par des gammes de tablettes.
07:00 Donc on a une dizaine d'origines aujourd'hui de cacao qui viennent de différents pays, pas encore le Brésil, on va y travailler.
07:06 Mais effectivement,
07:08 c'est le produit on va dire le plus simple techniquement à mettre au point et à apprendre.
07:12 Et puis on a développé tout un tas d'autres produits au fur et à mesure du temps. Maintenant on va sur un peu tous les
07:18 classiques du chocolatier, à savoir les bonbons pralinés enrobés.
07:21 Et puis là je suis venu aujourd'hui avec les produits un peu de saison,
07:24 donc les produits de Pâques, donc on appelle nous dans le jargon les moulages,
07:27 qu'on va décliner d'un moulage simple jusqu'à des choses un petit peu colorées, un petit peu plus créatives.
07:32 Et on a notre pièce un peu totem qu'on a lancée il y a un an à peu près à la même période,
07:37 qui est le pavé de Paname. C'est quoi ? C'est la pierre ?
07:40 Voilà, c'est un pavé creux
07:43 en chocolat, donc 70% pure origine Colombie,
07:47 et que l'on a recouvert d'un beurre de cacao teinté et qui amène un effet trompe l'œil en pavé parisien.
07:52 Vous ne crêtez pas l'informatique ?
07:53 Pas du tout.
07:54 Quel regard portez-vous, Charles Natti, sur les copains de Bastien ?
07:59 Moi j'adore, je trouve ça fascinant.
08:01 D'abord, je suis en tant que président du MEDEF Paris.
08:06 J'irige un business club de 10 000 entreprises dans lequel on encourage vraiment l'entreprenariat.
08:13 Le fait de fabriquer à Paris aussi c'est très très important.
08:15 La chambre de commerce et d'industrie de Paris, de la région, la préfecture de région,
08:21 tous ces organismes sont extrêmement impliqués dans le fait de revitaliser l'activité manufacturière,
08:28 y compris au sein de la capitale.
08:30 Donc c'est formidable, je vous admire.
08:32 C'est fou parce que tous les trois vous avez le même point commun,
08:36 oui il y a cet amour pour le chocolat, mais vous avez tous donné un sens,
08:39 quel que soit votre niveau dans l'entreprenariat,
08:42 un sens à votre boîte.
08:46 C'est-à-dire que vous c'est moins de sucre,
08:49 Monique Foy, Charles Naty, c'est la transparence totale de la filière du chocolat,
08:54 et vous c'est recruter des sans-abri.
08:58 Donc tous les trois vous avez su donner ce sens à cette filière du chocolat.
09:04 Charles Naty évoquait la chambre de commerce et d'industrie, ça tombe bien,
09:08 on va en parler avec vous Nathalie Carré, bonjour.
09:10 Bonjour Elisabeth, quelle transition !
09:12 Vous êtes en charge de l'entrepreneuriat à la chambre de commerce et d'industrie,
09:15 votre boulot c'est donc d'accompagner le développement de ces entreprises,
09:18 si Stéphane est parmi nous aujourd'hui c'est parce qu'il a des besoins,
09:22 vous avez besoin de lever des fonds, de financement.
09:24 Nathalie, je crois que vous avez des conseils à lui donner.
09:27 Sur la partie financement, vous avez démarré avec un prêt d'honneur et un prêt bancaire,
09:32 mais pour le développement tout va dépendre de vos ambitions à moyen et long terme.
09:36 Est-ce que vous souhaitez créer des ateliers boutique sur tout le territoire en votre nom,
09:40 peut-être en franchise ?
09:41 Est-ce que vous souhaitez avoir une unité de production et distribuer partout à partir de là ?
09:46 Est-ce que vous souhaitez fabriquer d'autres produits demain avec les copains de Bastien ?
09:49 Vous avez parlé des biscuits tout à l'heure, ou bien rester sur le chocolat ?
09:52 En fonction de ça, les financeurs peuvent être très différents,
09:55 par exemple si vous envisagez une seule usine qui devra donc être évolutive
09:59 pour s'adapter à l'évolution de vos besoins de production,
10:01 la Banque des Territoires sera une alliée,
10:03 pour un modèle de franchise bien sûr ça sera des financements individuels par franchisé.
10:07 Mais dans tous les cas, plusieurs fondations interviennent dans les domaines de l'économie sociale et solidaire,
10:11 de l'insertion professionnelle ou de l'éducation,
10:13 comme la Fondation d'entreprise La Mondiale, Veolia Environnement, la Société Générale ou Vinci.
10:18 D'ailleurs, ce qui pourrait être un plus pour ces fondations, comme pour vos salariés,
10:22 ce sera un partenariat avec des CFA pour que vos salariés puissent être diplômés.
10:26 Ils auraient alors un bagage utile toute leur vie.
10:29 Effectivement, on a un plan de développement, je dirais,
10:32 qui est plus orienté sur le fait de développer différentes manufactures et points de vente sur le territoire,
10:38 puisqu'on a un enjeu de proximité, les personnes qu'on va recruter ne sont pas forcément toujours mobiles
10:42 ou ont un véhicule, etc.
10:44 Donc aller implanter une usine, je dirais, dans un territoire difficilement accessible,
10:49 mais où le mètre carré n'est pas cher, ce n'est pas notre volonté.
10:51 Donc on veut rester visibles également.
10:53 On travaille beaucoup avec des grandes entreprises partenaires pour leur fournir en chocolat.
10:58 Donc pour nous, c'est aussi important de pouvoir les accueillir,
11:00 de leur présenter finalement notre travail et nos équipes.
11:02 Donc voilà, on est sur un projet dans les trois années à venir
11:06 qui va déjà consister à optimiser un maximum notre lieu de production,
11:10 puisqu'on n'est qu'au début de ce qu'on peut faire dans ce lieu-là.
11:13 Et après, le sujet, ça va être effectivement de développer dans d'autres villes le même modèle.
11:17 - Charles, pouvez-vous le conseiller ?
11:19 Vous êtes entrepreneur depuis de nombreuses années. Un petit conseil là-dessus.
11:23 - Bravo pour le diagnostic qu'on vit qui vient d'être fait, parce que c'était vraiment extrêmement complet.
11:29 Moi, le conseil que je peux vous donner, c'est aussi de rejoindre...
11:34 Pardon, je fais la promotion de mon organisation patronale,
11:38 Medef Paris, comme d'autres, c'est le cas aussi de la CPME.
11:42 On est aussi des business club et on est là pour s'entraider,
11:46 pour mettre en relation les gens et justement permettre de rencontrer des investisseurs.
11:52 - Parlez-vous après l'émission pour pouvoir nouer des ponts.
11:56 Vous avez aussi besoin Stéphane d'accélérer votre développement pour recruter plus de personnes,
12:02 acheter des machines. Nathalie, comment peut-il faire ?
12:05 - Oui, vous avez besoin de vous faire connaître pour vendre plus.
12:08 Alors, quelques idées. Déjà, le référencement sur les moteurs de recherche.
12:11 Et pour ça, deux actions à mener. Développer le contenu éditorial sur le chocolat.
12:15 Vous l'avez dit, vous les achetez du très bon chocolat.
12:17 Vous l'achetez, pourquoi ces fournisseurs ? Pourquoi acheter des cacahuces plutôt que de la pâte de cacao ?
12:21 Racontez l'histoire. Montrez votre atelier. Montrez toutes les étapes de fabrication.
12:25 Là, vous allez vous adresser à des amateurs de chocolat qui cherchent de nouveaux goûts,
12:29 qui ont envie de tester un nouveau fabricant.
12:31 Il faut donc les convaincre par le goût que votre chocolat est meilleur que celui qu'ils achètent habituellement.
12:35 Ce qui veut dire aussi expliquer ce qu'on achète pour nous aider à choisir.
12:38 Par exemple, avec un graphe du profil aromatique et un descriptif des saveurs.
12:42 Sur l'une de vos tablettes, vous dites "tablette pure, origine Mexique, 70%".
12:45 Moi, mon dealer, parce qu'à ce niveau d'achat, ça s'appelle un dealer.
12:48 Mon dealer de chocolat noir, il dit par exemple "attaque vive et acidulée,
12:53 notes florales ainsi que de noisettes fraîches, de noix de fèves fermentées".
12:56 Bon, ça aide à choisir. Et puis évidemment, à goût similaire,
13:00 ce qui fera pencher la balance de votre côté, c'est votre jolie histoire
13:03 qui vous a amené à créer votre entreprise. C'est touchant.
13:05 Et ça donne du sens à notre achat chez vous.
13:07 Donc, parlez-en, racontez cette histoire et tout ce que vous avez imaginé et mis en place
13:11 pour que le rêve de votre fils devienne réalité. Parce que le chocolat, c'est aussi des émotions.
13:16 Puis, tant donné que vous êtes dans une démarche solidaire,
13:19 vous pouvez vous rapprocher d'autres commerces solidaires pour leur proposer de distribuer vos tablettes.
13:24 Et n'oubliez pas la plateforme Pour de Bon, qui propose des ventes en circuit court en ligne,
13:28 puisque vous êtes vous-même fabricant.
13:30 Donc, rendez-vous dans dix ans et espérons que les copains de Bastien
13:33 soient devenus l'artisan chocolatiste solidaire qui transforme les rêves des galériens de la rue
13:37 en réalité, aujourd'hui et pour longtemps.
13:39 - Merci Nathalie Carré, on applaudit. Franchement, c'était formidable.
13:44 Il en pense quoi, Bastien ? Il doit être fier, votre fils, aujourd'hui.
13:46 - Bastien, il est fier, oui, parce que voilà, il est venu la semaine dernière avec moi à la boutique
13:50 parce qu'il fallait que je le garde. Et donc, il était sur le trottoir,
13:53 arrêtait les gens pour que les gens rentrent dans la boutique et achètent le chocolat.
13:56 - Il a tout compris. - Il a tout compris.
13:58 - Allez, vous restez avec moi, tous les trois, autour de la table de la France Bouge.
14:01 On va découvrir une belle histoire d'une entreprise qui s'appelle Angelina,
14:06 que vous connaissez peut-être, et vous Nathalie Carré,
14:07 je vous souhaite un excellent week-end de Pâques.
14:09 On vous retrouve lundi dans la France Bouge.
14:12 À suivre, vous connaissez sûrement son délicieux et traditionnel chocolat chaud.
14:21 Il s'agit de la maison Angelina.
14:23 Ça fait 120 ans et on va vous raconter l'histoire de cette maison française.
14:27 Elisabeth Assaïa Aguet sur Europe 1