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Dans son émission média, Philippe Vandel et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Jacques Pradel, journaliste et conseiller éditorial, pour le magazine "Chroniques criminelles".

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Transcription
00:00 Média avec l'invité, Média du jour, Philippe Vandel.
00:03 Bonjour Jacques Pradel.
00:05 Bonjour Philippe.
00:06 Vous êtes journaliste à la télévision, vous avez présenté trois émissions mythiques
00:09 de TF1, "Perdu de vue", "Témoin numéro 1" et "L'amour en danger", des émissions consacrées
00:12 aussi à des phénomènes étranges ou paranormaux, ou les deux à la fois.
00:15 Vous êtes d'abord un homme de radio, vous avez débuté sur Inter, vous êtes passé
00:18 par Europe 1, vous avez fini si j'ose dire sur RTL, vous présentiez une émission autour
00:23 du crime et du fait divers.
00:24 On voit aussi à la télévision, avec "Chronique criminelle" sur TFX et aussi à la télévision
00:29 belge, mais voici ce qui vous amène et qui vous met sur le pont, c'est un magazine de
00:33 presse écrite, un magazine mensuel, ça s'appelle "Les dossiers de Chronique criminelle", c'est
00:37 sous-titré et autres histoires extraordinaires.
00:40 Le numéro 1 vient de sortir, 3,99, c'est pas cher.
00:43 Alors Jacques Pradel, il y a six visages en une, Michel Fourniret et sa femme Monique
00:47 Olivier, la petite Estelle Mouzin, mais aussi Jonathan Daval, le docteur Petiot et le vôtre
00:52 de visage.
00:53 Vous êtes en une avec ces personnages.
00:55 Il est indiqué avec Jacques Pradel, quel est l'objet de ce nouveau magazine et quel
01:00 y est votre rôle ?
01:01 - Alors c'est le groupe CMI France qui avait ce projet dans ses tuyaux depuis pas mal de
01:07 mois.
01:08 - CMI France, c'est le groupe du milliardaire Daniel Katinsky ?
01:10 - Oui, entre autres bien sûr, mais c'était un projet qu'ils avaient au show depuis pas
01:16 mal de temps et ils m'ont proposé de venir en quelque sorte, pour employer un vocabulaire
01:24 un petit peu judiciaire, le parrain de ce nouveau magazine mensuel.
01:30 Et je suis également conseiller à la rédaction, voilà.
01:34 Et je commets tous les mois l'édito du mois.
01:38 - Conseiller éditorial, c'est ce qui est écrit dans l'ours.
01:41 L'ours c'est la liste du personnel si j'ose dire.
01:43 Vous êtes le cinquième nom.
01:44 Votre fonction exacte, ça consiste en quoi ? En plus d'écrire l'édito dont je vais parler.
01:48 - Justement d'être en dialogue avec cette rédaction et avec cette équipe, parce que
01:56 c'est même plutôt un équipage qu'une équipe si vous voulez, ou de passionnés, de gens
02:02 qui connaissent leur métier de journalistes et qui sont, à ma différence, eux, des habitués
02:08 de la presse écrite.
02:09 Parce que moi il m'est arrivé d'écrire évidemment dans la presse, mais jamais de mener avec
02:16 une équipe un projet tel que celui-là.
02:19 - Alors c'est vous qui écrivez l'édito, j'ai relevé cette phrase.
02:24 Aujourd'hui écrivez-vous Jacques Pradel.
02:25 Aujourd'hui on sait combien il y a de voitures volées chaque année en France, mais toujours
02:28 pas combien d'enfants ont disparu.
02:30 D'abord comment ça se fait ? Et qu'est-ce que ça change pour la presse ? D'abord comment
02:34 ça se fait qu'on ne connaisse pas le nombre de personnes disparues, le nombre d'enfants
02:36 disparus ?
02:37 - Parce qu'il n'y a pas de fichier.
02:39 Vous savez ce sont des décisions...
02:42 - Administratives ?
02:43 - Oui administratives.
02:44 Enfin je ne sais pas si ça dépend du ministère de la Justice ou du gouvernement, mais enfin
02:50 c'est quand même un état de fait.
02:53 - C'est extraordinaire alors qu'il y a un fichier pour les bagnoles.
02:55 Et alors on est une émission média, qu'est-ce que ça change pour la presse ? Est-ce que
02:58 c'est pour vous un formidable terrain d'investigation ? Est-ce que ce sont autant de dossiers à
03:03 ouvrir ou à réouvrir ?
03:04 - Oui mais ça change surtout les choses pour les familles de victimes.
03:09 C'est pour ça que je n'aime pas tellement le terme "faits divers" et que je parle toujours
03:14 d'affaires criminelles.
03:15 Il y a malheureusement en France et dans d'autres pays du monde bien sûr, mais puisqu'on est
03:19 en France on en parle, beaucoup d'enfants qui ont été enlevés, qui ont été massacrés
03:28 par des criminels etc.
03:31 Hommes ou femmes d'ailleurs.
03:32 Et parmi toutes ces affaires, il y a un certain nombre de ce qu'on appelle des "cold case",
03:37 c'est-à-dire des affaires non résolues.
03:39 Et donc vous avez vu qu'on fait la une de notre magazine "Le Dossier du Moi", c'est
03:46 le dossier Estelle Mouzain.
03:48 - Dont on sait désormais que c'est Fourniret qui a commis l'acte.
03:53 - Voilà, grâce à une juge d'instruction qui a été la 8ème ou la 9ème dans l'affaire
03:57 qui s'appelle Madame Sabine Kérys, et je cite toujours son nom parce que sans cette
04:02 femme on ne serait pas allé aussi près de la vérité pour ce qui concerne l'affaire
04:08 Estelle Mouzain.
04:09 Elle a su à la fois faire avouer Michel Fourniret, mais elle a su surtout, j'allais dire, puisque
04:16 c'est celle qui reste, faire avouer son épouse bien sûr, qui aura d'ailleurs à répondre
04:22 de sa responsabilité dans tous les crimes de ce couple diabolique en novembre prochain
04:29 dans un procès d'assises.
04:30 - Son nom c'est Monique Olivier.
04:31 Alors il est écrit "Nos révélations sur l'affaire Mouzain-Fourniret".
04:33 Je ne connais pas assez bien le dossier, j'ai vu la série parce qu'on avait reçu les
04:37 auteurs de Netflix sur cette affaire-là.
04:39 Qu'est-ce qu'il y a de nouveau dans votre magazine qu'on ne savait pas avant ?
04:42 Ou est-ce qu'on peut le dire les choses ou est-ce que c'est un titre un peu survendeur ?
04:45 - Non, ce n'est pas un titre survendeur, c'est un titre qui colle avec la réalité des faits.
04:51 Alors plutôt que, effectivement, ce qu'on savait depuis peu de temps dans cette affaire
04:57 qui a été quand même un gros coup de théâtre, c'est que Monique Olivier avait donné un
05:03 alibi à Michel Fourniret en passant elle-même un coup de téléphone qui avait permis à
05:10 Fourniret d'échapper à la justice.
05:13 Parce qu'il n'avait pas été pris en compte dans les auteurs potentiels parce qu'on avait
05:19 produit, vous savez, les fameuses fadettes en disant "ah bah oui mais ce jour-là, le
05:23 jour de l'enlèvement d'Estelle Mouzin à Guermante, il était chez lui puisqu'il passait
05:28 un coup de téléphone".
05:29 Et des années et des années plus tard, Monique Olivier a avoué à Madame Sabine Kérys que
05:36 c'était elle qui avait passé ce coup de fil.
05:38 - Alors au sommaire, il y a des sujets très forts au sommaire de tout ce numéro.
05:41 Youssouf Fofana, le tueur du gang des barbares, on apprend qu'il a voulu faire la peau d'un
05:45 avocat, Maître Cohen Saban qui parle dans le magazine, on est dans la tête de Jonathan
05:49 Daval, il y a un sujet sur le docteur Petiot, c'est formidable.
05:52 Comment vous allez tenir 12 numéros par an ? Est-ce qu'il y a assez d'affaires pour tenir
05:56 12 numéros de ce calibre-là ? Où est-ce que vous avez mis les meilleures pommes sur
06:01 le devant de l'étal ?
06:02 - Non, je dirais malheureusement oui, en matière criminelle, on a un peu que l'embarras du
06:06 choix à la fois dans les affaires qui ont, évidemment qui comptent dans les annales
06:11 judiciaires, Petiot est un des grands tueurs en série français.
06:16 - Oui mais une fois qu'on a fait les grands, il ne reste que des moyens ou il reste encore
06:19 des grands ?
06:20 - Il n'y a pas de petite affaire judiciaire, pour moi il n'y a pas de petite affaire.
06:24 Il y a des affaires qui sont plus ou moins marquantes pour le public par exemple...
06:28 - Oui mais quand on fait un journal, c'est fait pour le public, je ne juge pas du point
06:31 du judiciaire, je parle du point du médiatique.
06:33 Est-ce qu'il y a autant d'affaires aussi fortes ?
06:35 - Notre but ce n'est pas de faire du buzz autour des affaires criminelles et d'en rajouter
06:41 sur le côté spectaculaire.
06:42 Nous n'avons pas, non mais nous n'avons pas le goût du macabre, le goût du sang, le
06:49 goût de la violence et tout, nous avons le goût, s'il faut parler comme ça, nous avons
06:54 le goût du décryptage, raconter aux gens ce qui s'est vraiment passé.
06:58 - Il y a aussi dans ce magazine de vos passions, le paranormal, premier sujet, Enfil, la maison
07:01 de l'horreur, j'avoue que je ne connaissais pas cette histoire, ça vous fait marrer.
07:05 - C'est extraordinaire.
07:06 - Avec des photos de l'époque, attendez, on voit un oreiller qui flotte à quelques centimètres
07:09 du sol, une petite fille en lévitation, on a peine à y croire, les photos elles n'ont
07:13 pas été truquées, c'est une vieille histoire britannique d'il y a une cinquantaine d'années.
07:16 - Oui, et en prime, si j'ose dire, la police britannique, Scotland Yard, s'est intéressée
07:23 à la chose et parmi les témoins des événements extraordinaires qui se sont déroulés dans
07:27 cette maison, il y a trois policiers, deux femmes et un homme, qui ont vu un canapé
07:34 se déplacer à travers la pièce, d'ailleurs l'une des femmes a été même jusqu'à prendre
07:40 le sac de billes de son fils pour le mettre, parce qu'ils sont rationnels les flics.
07:45 - Ils se disent "si ça bouge dans la pièce, c'est qu'elle est en pente".
07:49 - Écoutez, on voit ça, on a vraiment peine à le croire, mais c'est absolument passionnant
07:52 parce que je connais votre rigueur.
07:53 C'est un titre lancé par CMI, vous l'avez dit, vous visez quelle diffusion ? Et j'ai
07:57 une deuxième question, est-ce que vous êtes intéressé aux ventes ?
07:58 - Alors non, une deuxième question non.
08:01 Je n'ai pas d'accord sur le nombre des royalties, sur le nombre d'exemplaires, mais par contre,
08:11 c'est le public qui va nous dire s'ils en ont intérêt, mais ce magazine, ce premier
08:16 numéro est diffusé à 150 000 exemplaires.
08:19 - Merci beaucoup Jacques Pradel, je rappelle ce mensuel, les dossiers de chroniques criminelles,
08:24 le numéro en vient de sortir pour la somme modique de 3,99.
08:27 Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:29 - Merci Philippe.
08:30 - Votre ancienne maison.

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