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00:00 C'est quoi Time for the Planet ?
00:02 On vous écoute, vous avez une minute.
00:04 Yes, alors Time for the Planet, ça permet à n'importe qui d'agir pour le climat à l'échelle mondiale.
00:09 En fait, ça part d'un constat simple.
00:11 Aujourd'hui, quand on est juste un citoyen, quand on n'est pas un milliardaire ou président de la République,
00:14 c'est très difficile d'avoir de l'impact à grande échelle.
00:17 Alors on peut et on doit faire un certain nombre de petits gestes,
00:20 mais on voit bien, si on caricature un peu, que faire pipi sous la douche, ça ne suffit pas.
00:23 Il faut qu'on décarbone nos sociétés structurellement, en profondeur.
00:27 Nous, on a misé sur le collectif pour faire ça, parce qu'on est convaincus que c'est vraiment une arme très puissante.
00:31 Et donc Time for the Planet, c'est un mouvement que tout le monde peut rejoindre,
00:34 à partir d'un euro en une minute, et en devenant copropriétaire,
00:37 on aide la mission du mouvement, qui est de déployer 100 innovations majeures
00:42 pour décarboner notre économie à très grande échelle.
00:45 Comment est-ce qu'on fait ça ?
00:46 On va recruter des entrepreneurs chevronnés qui ont roulé leur bosse dans l'entreprenariat
00:50 pour aller s'occuper de transformer ces innovations en entreprises,
00:53 de faire en sorte qu'elles passent dans nos quotidiens à toutes et tous, et qu'elles changent nos vies.
00:57 Et la deuxième spécificité, c'est qu'on les met en open source,
00:59 donc on les rend disponibles partout dans le monde, gratuitement,
01:02 pour maximiser l'impact, parce qu'on est convaincus qu'aujourd'hui, il faut jouer collectif.
01:05 Merci Arthur, merci Arthur Reboeuf pour Time for the Planet.
01:09 Donc vous, vous recrutez, vous avez des entrepreneurs chevronnés,
01:12 vous avez des exemples, donc ce sont des projets un peu isolés,
01:16 et vous vous dites, tiens, ça va avoir un impact, on va le professionnaliser en quelque sorte ?
01:22 Exactement, en fait les innovations dont on a besoin aujourd'hui pour faire la transition,
01:26 elles existent déjà toutes, elles sont déjà là, le sujet c'est qu'elles ne passent pas à l'échelle,
01:30 et la raison pour laquelle elles ne passent pas à l'échelle, c'est qu'elles sont portées par des gens
01:33 qui sont des ingénieurs, des chercheurs, des scientifiques.
01:35 Et donc ces gens-là, faire en sorte que l'innovation devienne une entreprise,
01:38 trouver un modèle économique, faire en sorte qu'il y ait vraiment de l'impact,
01:41 c'est pas leur métier et c'est pas ce qu'ils veulent faire.
01:43 Donc nous, notre mission, c'est d'aller leur adjoindre.
01:45 Un entrepreneur, c'est de faire le Tinder du climat, d'aller faire matcher d'un côté
01:48 des innovations à impact qui peuvent changer la donne au niveau mondial,
01:51 avec des très bons entrepreneurs qui sont capables de faire en sorte que ces innovations,
01:54 elles puissent vraiment déployer leur plein potentiel.
01:57 Donc vous avez accompagné des projets internationaux,
02:00 vous pouvez nous en donner un ou deux exemples, je crois qu'il y a Beyond the Sea ?
02:04 Ouais, par exemple, Beyond the Sea qui est porté par Yves Parlier, le navigateur du Vendée Globe.
02:08 En fait, l'idée c'est qu'aujourd'hui on utilise très mal le vent,
02:11 par rapport à nos connaissances, faire des bateaux à voile, ça serait très très mal utiliser le vent.
02:14 Maintenant on sait qu'on peut utiliser le vent autrement,
02:17 c'est ce que lui propose avec ce qu'il appelle de la traction Vélique.
02:20 Alors si je vulgarise, c'est des grandes voiles de kitesurf qui sont déployées
02:23 avec de l'air comprimé sur les navires gros porteurs, qui montent en très haute altitude,
02:26 et qui vont faire des mouvements, donc des 8.
02:29 C'est piloté par une intelligence artificielle, donc c'est un mélange entre low tech et high tech,
02:32 et ça va réduire de plusieurs dizaines de pourcents la consommation des navires.
02:36 Donc vous lui avez trouvé un entrepreneur ?
02:40 Tout à fait, Marc qui gère aujourd'hui, qui est l'entrepreneur à la tête de Beyond the Sea,
02:44 qui est en duo avec Yves Parlier, et qui lui avait été,
02:47 qu'à de travailler avec des armateurs, des grands armateurs pendant longtemps,
02:50 qui maîtrisent très très bien ce milieu là, notamment au niveau industriel,
02:53 et qui aujourd'hui a fait passer Beyond the Sea,
02:56 vraiment d'une phase à une autre. Et c'est tout l'intérêt de Time for the Planet,
02:59 c'est de débloquer ces innovations, qui sont souvent dans une phase de R&D, de laboratoire,
03:04 encore niche, une toute petite, et de les faire vite aller sur le terrain,
03:07 parce qu'en fait il y a une petite urgence climatique quand même !
03:10 Frédéric Mazella ?
03:11 Oui c'est une super idée ! C'est aussi à la fois l'innovation, l'exploration,
03:17 mais aussi la construction et la perspective d'avoir un impact.
03:20 C'est-à-dire que faire des choses nouvelles c'est bien,
03:23 mais quand elles ont un impact et encore plus positif, c'est mieux.
03:26 Et c'est vrai qu'il y a une différence entre avoir une bonne idée
03:29 et réussir à la faire exister dans notre monde aujourd'hui.
03:33 Avoir une idée c'est plus du ressort effectivement des chercheurs, de la science,
03:37 et puis de réussir à faire un premier prototype, quelque chose qui marche ou qui marchouille.
03:43 Et ensuite le déployer et faire en sorte que ça ait un impact,
03:47 surtout quand on voit les échelles des problématiques auxquelles on s'attaque,
03:51 c'est un autre métier, c'est un métier de "scaler" on dirait,
03:55 c'est-à-dire de passage à l'échelle, et ça c'est plus les entrepreneurs généralement,
03:59 et surtout ceux qui l'ont déjà fait, qui connaissent la recette et qui peuvent le faire.
04:03 Donc faire ce mariage-là c'est extrêmement positif, ça comporte toujours beaucoup de risques,
04:07 puisqu'évidemment on n'est jamais sûr de réussir à faire marcher la chose.
04:10 Mais enfin en tout cas, on va dire 100% des projets qui ont marché ont essayé.
04:15 - On connaît ça !
04:17 - Elle est de Frédéric Madiala cette fois-ci !
04:19 - On va la noter ! Arthur, comment vous les trouvez tous ces entrepreneurs ?
04:23 - Alors les innovateurs et les entrepreneurs viennent du fait qu'on a beaucoup d'associés aujourd'hui,
04:28 d'actionnaires, donc des gens qui ont investi chez nous, il y en a plus de 100 000.
04:31 - 100 000 actionnaires, c'est ça aussi qui fait de votre modèle un modèle quasiment unique ?
04:35 - Oui c'est génial, on est aujourd'hui le plus gros crowdfunding en Europe,
04:38 donc le plus gros financement participatif,
04:40 et c'est cette mobilisation citoyenne qui nous aide à trouver les meilleurs projets,
04:44 à sélectionner les meilleurs projets, à trouver les meilleurs entrepreneurs,
04:46 mais aussi une fois que les boîtes sont lancées, à leur trouver des clients,
04:49 à leur trouver des talents, et en fait l'effet réseau est incroyable,
04:52 ça dépasse de très très loin l'argent qu'on peut investir tous ensemble
04:55 en créant cette grande cagnotte qui est nécessaire,
04:57 mais qui est en fait juste un outil au service du déploiement de ces innovations.
05:00 - Vous gagnez bien votre vie aujourd'hui avec Rime First of Planet ?
05:02 - Alors nous on a capé nos salaires à 4 SMIC maximum,
05:04 parce que voilà c'est ce dont on a besoin pour être heureux,
05:06 on considère que ça sert à rien de faire plus,
05:08 on se paye maintenant depuis un an,
05:10 donc on a fait les deux premières années bénévolement,
05:12 c'est un modèle où on prend 10% de l'argent qu'on lève pour faire fonctionner la boîte,
05:16 donc au démarrage évidemment c'était pas forcément viable de se payer,
05:18 et depuis on se paye, alors on gagne bien notre vie,
05:20 oui on gagne 2 SMIC quoi en gros, c'est un début,
05:23 et puis on ira jusqu'à 4 SMIC dans le futur si ça marche bien.
05:25 - On va demander à Nathalie Carré qui est en charge de l'entrepreneuriat à la Chambre de Commerce et d'Industrie,
05:29 c'est son métier, elle accompagne les boîtes dans leur développement.
05:34 Bonjour Nathalie.
05:35 - Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
05:37 - Donc vous avez regardé Rime First of Planet, je suis sûre que ça vous a plu.
05:40 - Beaucoup effectivement.
05:42 - Alors aujourd'hui Arthur vous avez des besoins,
05:46 je crois qu'hier vous étiez à 111 277 000 membres actionnaires.
05:52 - Vous êtes chirurgical dans la précision sur les chiffres.
05:54 - Non on étudie tout, mais vous souhaitez atteindre 1 milliard de fonds.
05:58 - Alors 1 milliard d'euros, tout à fait, levé, pour pouvoir vraiment avoir l'impact qu'on aimerait avoir,
06:03 et le nombre d'actionnaires ce sera le plus possible,
06:05 puisque le dérèglement climatique n'a pas de frontières,
06:07 donc si ça peut fonctionner à l'international ce sera avec plaisir.
06:09 - Nathalie je crois que vous avez une idée.
06:11 - Alors moi j'ai sorti ma calculette,
06:13 donc vous avez 111 000 actionnaires, vous avez collecté 17 millions d'euros,
06:16 ça fait donc un don moyen de 150 euros,
06:18 pour arriver à 1 milliard ça fait juste 6,6 millions de donateurs,
06:23 donc il y a un peu de boulot.
06:24 Pour démarrer vous cherchez 100 millions d'euros d'ici 2025,
06:27 ça fait quand même toujours 500 000 nouveaux fondateurs à trouver,
06:31 moi j'ai une chronique de 3 minutes, donc je tente quand même.
06:34 Alors il y a toutes ces personnes engagées, motivées,
06:37 qui ont envie de se lancer dans cette aventure,
06:39 parce qu'elle est différente, et pour qu'ils verront bien comment ça se déroule dans le temps,
06:42 c'est ce qu'on appelle dans le jargon les « early adopteurs »,
06:45 ils sont convaincus par l'innovation,
06:47 mais vous le savez bien pour changer d'échelle et passer à plusieurs centaines de donateurs,
06:50 il va falloir convaincre les autres.
06:52 Alors la question est, est-ce que Time for the Planet peut séduire les donateurs réguliers,
06:56 qui donnent déjà des associations des ONG,
06:58 ou faudra-t-il trouver de nouveaux donateurs ?
07:00 Pensons d'abord à toutes ces personnes qui souhaitent participer à la protection de l'environnement,
07:04 mais qui sont prudentes.
07:05 Peut-être faut-il leur expliquer concrètement pourquoi donner chez vous,
07:08 et pas aux nombreuses associations et ONG qui oeuvrent depuis longtemps
07:11 sur les sujets de protection de la planète.
07:13 Comment pouvez-vous certifier à ces personnes que donner 150 euros chez vous
07:17 a plus d'impact que donner 150 euros ailleurs ?
07:19 Bien sûr, il y a votre modèle open source, mais vu de la fenêtre de beaucoup,
07:23 ça peut rester assez flou.
07:25 Oui, il y a beaucoup d'explications sur votre site,
07:27 mais pour l'heure, il s'agit de projets et d'ambitions.
07:29 Or, pour convaincre autant de personnes, vous devez nécessairement convaincre
07:32 monsieur et madame Tout-le-Monde, et pas uniquement des personnes averties.
07:35 Alors concrètement, vous avez investi 1,5 million en août 2021
07:39 dans l'entreprise Carbon Time par exemple.
07:41 Que pouvez-vous dire à monsieur et madame Tout-le-Monde
07:43 pour lui expliquer l'utilité de ces 150 euros chez vous ?
07:46 Vous avez la réponse Arthur ?
07:47 Oui, c'est bon, on est en direct là ?
07:49 Oui, on est complètement direct.
07:51 Ok, parfait. Eh bien oui, j'ai la réponse.
07:53 En fait, ce qui est très important déjà, c'est que ce n'est pas un don.
07:55 Les gens deviennent copropriétaires, donc ils coparticipent avec nous à tout ça.
07:58 Ils font plus que faire un don, puisqu'ils sont associés au même titre que nous.
08:01 Si on va sur Carbon Time, là c'est une roche volcanique
08:04 qui s'appelle l'olivine et qui minéralise le CO2 dans l'atmosphère.
08:07 Donc elle le capture dans l'atmosphère, elle le transforme en roche,
08:10 notamment quand elle est disposée sur les plages ou dans les océans.
08:13 Donc ça, c'est un consortium de scientifiques qui travaille là-dessus
08:15 depuis 25 années à San Francisco,
08:17 pour s'assurer qu'il n'y a pas d'éco-toxicité,
08:20 c'est-à-dire que ce n'est pas dangereux pour la biodiversité, etc.
08:22 pour faire tous ces tests.
08:23 Malheureusement, aujourd'hui, on n'utilise pas l'olivine,
08:26 on plante des arbres alors que c'est à peu près la même fonction
08:29 qu'appeler du carbone, mais c'est beaucoup plus efficient du côté de l'olivine.
08:32 Et on ne le fait pas parce qu'on n'est pas arrivé à un consensus
08:35 au niveau scientifique à l'international.
08:37 Nous, on a fait venir Yvan Comuneau, qui est donc le CEO maintenant de cette entreprise,
08:40 le directeur, le PDG, qui lui est un entrepreneur depuis longtemps,
08:44 qui avait monté une offre triple play, un peu comme Xavier Niel avec Free en Espagne.
08:48 Rien à voir, mais qui est un entrepreneur.
08:50 Donc lui, il a vraiment tout de suite pris le taureau par les cornes.
08:53 Et en un an, il a réussi à obtenir un certain nombre de documents internationaux,
08:57 de créer une plateforme justement d'open data
09:00 pour mettre toutes les données sur l'olivine en lien partout dans le monde.
09:03 Il travaille avec le plus grand laboratoire qui est en Belgique aujourd'hui,
09:05 dans le monde, sur ce sujet-là.
09:07 Et en fait, il a fait accélérer d'un pas de géant le sujet de l'olivine
09:10 pour dire est-ce que oui ou non, on peut avancer avec l'olivine ?
09:12 Est-ce que oui ou non, on peut aller mettre de l'olivine sur des plages et décarboner ?
09:15 Juste pour donner un chiffre sur l'olivine pour qu'on se rende compte,
09:18 quand on la broie sous forme de grains très fins, en fait, la captation est beaucoup plus forte.
09:21 Et si on en mettait sur 2% des plages du monde,
09:24 ça suffirait à annuler les émissions mondiales de l'humanité.
09:26 - Vous connaissez chaque dossier comme ça ?
09:28 - Je les connais, ceux sur lesquels on a investi, je les connais bien.
09:30 - Vous avez investi sur combien de boîtes ?
09:33 - Pour l'instant, 6 projets, un peu plus de 10 millions d'euros d'investis.
09:35 Et c'était un peu la preuve de concept.
09:37 Maintenant, on va changer de typologie d'investisseur.
09:39 On va répondre aussi à la première partie de la question.
09:41 Le but, ce n'est pas qu'il n'y ait que des gens qui mettent 150 euros.
09:43 Le but, c'est aussi qu'on ait des gens qui mettent des dizaines de millions d'euros demain.
09:46 - Et le but, c'est aussi, et là je m'adresse à vous Nathalie,
09:48 c'est qu'il y a tous ceux qui ne donnent pas encore,
09:50 notamment parce qu'ils ne savent pas à qui donner.
09:53 - Eh bien oui, en fait, on a 5 millions de Français,
09:56 100 000 entreprises mécènes qui donnent environ 8,5 milliards d'euros par an.
10:00 Mais il reste 14% des Français qui aimeraient bien donner,
10:03 mais qui ne savent pas à qui.
10:04 - Et comment ?
10:05 - Eh oui, alors, vous allez me dire, elle délire.
10:08 Vu que l'arrivée d'un premier enfant est souvent l'occasion
10:11 d'une prise de conscience des enjeux d'avenir,
10:13 vous pourriez convaincre ces nouveaux parents d'investir chez vous
10:15 pour l'avenir de leurs enfants par le biais d'un partenariat
10:17 avec les différentes marques d'articles de périculture de seconde main.
10:20 Un article de seconde main acheté, plus 150 euros chez vous, ou plus,
10:23 égale un cadeau pour leur enfant dans 10 ans,
10:26 puisque votre projet, effectivement, permet de récupérer sa mise à l'échéance.
10:29 Vous voyez, c'est la nouvelle version.
10:30 Moi, j'ai 49 ans, c'était un bébé, un arbre planté.
10:33 Maintenant, ça sera un bébé, un investissement chez Time for the Planet.
10:38 Et idéalement, il faudrait que l'entreprise abonde, évidemment,
10:41 le don des parents.
10:42 Et puis, il y a d'autres acteurs avec lesquels vous pouvez mener
10:45 des partenariats, comme les néobanques aussi.
10:47 Pareil, ça touche les minimums.
10:48 - Vous faites ça déjà ?
10:49 - Oui, ils le font.
10:50 - Ah, bon ben alors...
10:51 - On y travaille.
10:52 - On y travaille aussi.
10:53 - Un coucou à nos copains de GreenGoth, notamment.
10:56 - Exactement, exactement.
10:58 Puis peut-être une idée, c'est les gens qui font la fresque du climat,
11:01 qui est quand même dans 130 pays.
11:03 Ça fait aussi du monde qui sont déjà sensibilisés.
11:05 - Vous faites déjà aussi ?
11:06 - Non, mais ils sont déjà partout.
11:07 - Les idées sont très bonnes.
11:08 On travaille directement avec Cédric Ringgenbach,
11:11 le président de la fresque du climat.
11:13 - Au moins, mes idées n'étaient pas complètement délirantes.
11:16 - Non, vous ne délirez pas du tout, Nathalie.
11:18 - Mais en tout cas, vous innovez.
11:20 Il faut donc débroussailler et évangéliser,
11:22 tout en prouvant l'impact de votre action,
11:24 tout en rassurant toutes les parties prenantes,
11:26 notamment les actionnaires, mais aussi les structures
11:28 déjà en place, qui peuvent vous voir arriver d'un oeil
11:30 un peu inquiets.
11:31 Or, tout le monde a certainement sa place,
11:33 tout en faisant les bons choix d'investissement,
11:35 en ralliant toujours plus de membres.
11:36 Bref, les douze travaux d'Hercule pour que tout le monde
11:38 puisse vivre sereinement.
11:39 Merci à vous, et souhaitons que les entreprises
11:41 que vous allez soutenir réussissent et se développent
11:44 pour que notre belle planète verte et bleue
11:46 ne devienne pas grise et marron.
11:48 - Merci Nathalie Carré, merci pour vos précieux conseils.
11:51 Allez-vous rester avec moi, tous les trois,
11:53 autour de la table de la France Bouche ?
11:55 À suivre, on va prendre des nouvelles d'un membre
11:57 de la communauté de la France Bouche.

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