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Retrouvez le replay de la Flèche Brabançonne du 12/04/2023.

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00:00:00 Il n'avait plus gagné depuis le 19 juin dernier, la dernière étape de la route d'Occitanie.
00:00:14 Nicolo Bonifazio a maîtrisé son sprint pour venir s'imposer sur la deuxième étape du
00:00:18 Tour de Sicile.
00:00:19 L'ancien coureur bien sûr de la Total Energy, qu'il a quitté l'an dernier pour les rangs
00:00:25 d'Intermarché Circus.
00:00:26 Ou en petit gagne donc pour la première fois cette saison et d'une belle manière.
00:00:31 Derrière vous avez Albanese qui fait un petit rapproché au classement général.
00:00:36 On va faire d'ailleurs le classement général rapidement avec Nicolas Lotte encore et puis
00:00:40 on partira tout de suite ensuite direction la Flèche Brabantson que vous allez suivre
00:00:45 maintenant.
00:00:46 Je vous rappelle également que l'équipe de Greg sera un petit peu décalée.
00:00:49 Rendez-vous à 17h45, le temps de laisser bien sûr le peloton en Belgique arriver.
00:00:52 Nicolas, on fait le point avec vous sur le classement ?
00:00:55 Avec Nicolo Bonifazio qui s'impose dans l'étape du jour.
00:01:00 Mais attention effectivement à Vincenzo Albanese qui revient à 6 secondes du coup de Finn
00:01:08 Fischer-Black au classement général.
00:01:09 6 secondes quand on sait que demain il y aura 10 secondes, 6 secondes et 4 secondes de distribué
00:01:14 dans une arrivée qui pourrait lui aller comme un gant à Vincenzo Albanese.
00:01:18 Il pourrait pourquoi pas prendre le contrôle dès demain pour la suite du top 10 au classement
00:01:23 général.
00:01:24 Les deux grands rouseaux sont toujours là.
00:01:25 Kobe Gossens également.
00:01:26 Alexey Lutschenko a un petit peu reculé.
00:01:29 18 secondes de retard désormais mais ce qui ne sera pas du tout rédhibitoire quand on
00:01:34 sait ce qui attend les coureurs de ce Tour de Sicile pour les deux prochaines étapes
00:01:39 et surtout pour la dernière avec l'étape de l'Etna.
00:01:42 Exactement, étape de montagne vendredi.
00:01:44 13h35 pour le prochain rendez-vous avec le Tour de Sicile.
00:01:47 Ce sera demain sur la chaîne L'Equipe.
00:01:49 Allez en fil en Belgique, vous le voyez derrière moi.
00:01:52 Ce n'est pas la même météo, ce ne sera pas non plus les mêmes paysages mais le peloton
00:01:55 va avoir de sacrées choses à traverser, à affronter.
00:01:58 Également à commencer par les commentaires de Patrick Chassé.
00:02:01 Christophe Rivoli, Pierre Roland.
00:02:03 Bonjour messieurs, ravie de vous retrouver.
00:02:04 Elle ne peut pas s'en empêcher.
00:02:05 Pardon, on est à l'antenne.
00:02:06 On n'a pas fait exprès, vraiment.
00:02:09 Rebonjour Claire Bricoille.
00:02:11 Bonjour à tous et merci pour cet accueil chaleureux dont on ne se lasse jamais.
00:02:17 On est à 87 km de l'arrivée et oui, on est quand même dans les Flandres.
00:02:20 Alors attention, on est dans le Brabant, le Brabant, les Wallons, les Flamands, c'est
00:02:24 un peu l'imitrof.
00:02:25 Et d'ailleurs ce parcours est un petit peu entre les deux, mais plutôt côté Flandrien.
00:02:30 Effectivement, c'est un trait d'union, un trait d'union entre les classiques flandriennes
00:02:35 et les classiques dites wallonnes, Ardennes si vous préférez.
00:02:40 Quoi qu'il en soit, on va vivre justement une épreuve rugueuse, une épreuve difficile
00:02:47 parce qu'il y a d'abord le profil avec les 22 côtes dont seulement 5 ont été franchies,
00:02:55 les 22 côtes de ce parcours.
00:02:58 Et puis il y a cette arrivée, je vous le décris d'abord vite fait, ça c'est pour
00:03:03 Christophe Riblon et Pierre Roland qu'on peut le temps de bien regarder.
00:03:06 Voilà un aller-retour du côté de Bercel.
00:03:09 On revient en direction d'Overijs qui est un peu le point névralgique de cette épreuve.
00:03:16 Et puis ensuite, on va aller chercher une boucle qu'il faudra faire 3 fois après un
00:03:22 premier passage à Overijs sur la ligne.
00:03:24 3 fois avec à chaque fois les mêmes difficultés depuis 2020 il me semble.
00:03:29 C'est le même parcours que l'on propose dans le final, exactement le même, avec 4
00:03:35 côtes à franchir.
00:03:37 Le Herstrad, le Mokestrad, le Holsted et enfin Bruxelles-Sesteenweg.
00:03:44 J'essaie de parler en flamand mais alors pardon pour la prononciation pour ceux qui
00:03:49 maîtrisent cette langue parce que ce n'est évidemment pas mon cas.
00:03:52 4 coureurs sont échappés.
00:03:54 Ils ont fait le départ et on leur a laissé quand même plus de 5 minutes d'avance, même
00:04:00 si l'écart a fléchi ces derniers temps.
00:04:02 5 minutes d'avance pour ces 4 coureurs que vous apercevez ici à l'image.
00:04:09 Alors on va les décrire.
00:04:10 Parmi ces 4 coureurs il y a 2 Belges, ici Johan Meijens.
00:04:14 Rappelez-vous il était échappé sur le région Pays de la Loire-Tours lors de la première
00:04:18 étape en direction de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
00:04:20 L'autre Belge c'est Sander de Pestel, il était en deuxième position.
00:04:25 Il appartient à l'équipe Flanders-Baloise.
00:04:27 Et puis on a un Irlandais, Rory Towsend qui est présent, le vainqueur cette saison de
00:04:34 la route orangelle.
00:04:35 Et enfin, Tord Gudmestad, un Norvégien de la formation Uno X.
00:04:41 4 coureurs et derrière le peloton qui roule en tête d'un peloton.
00:04:45 Difficile à dire sur cette image, on a vu l'équipe Ineos.
00:04:48 Mais attention, ce que vous n'avez peut-être pas remarqué c'est que le peloton a perdu
00:04:52 beaucoup d'unités.
00:04:53 Christophe Riblon, on n'est pas tellement surpris parce qu'on sait que cette course
00:04:57 a pour habitude de se décanter quand même assez tôt.
00:05:00 Dire qu'elle est déjà décantée ce serait aller vite en besogne.
00:05:03 Mais en général, dès que l'on arrive sur le circuit final, oui, là, à ce moment-là,
00:05:08 on voit très vite sur ces côtes sélectives les meilleurs coureurs entrer en action.
00:05:14 Oui, tout à fait, le parcours est hyper exigeant.
00:05:17 Donc c'est clair que sur le final, on retrouve souvent, très souvent même, tout le temps
00:05:22 que des hommes forts.
00:05:23 D'autant plus qu'aujourd'hui, on le voit actuellement, du temps qui n'est pas très
00:05:27 bon.
00:05:28 On a eu de la pluie, on a même eu des averses de grêle pour les coureurs.
00:05:31 On le voit, la plupart des coureurs, on a encore les imperméables.
00:05:34 Regardez, à l'avant, on est encore très bien couvert.
00:05:36 Donc ça roule très vite aujourd'hui.
00:05:37 Effectivement, on a déjà perdu.
00:05:38 On a vu, tout à l'heure, une vue d'hélicoptère.
00:05:40 Le peloton était bien amégré déjà.
00:05:42 On a déjà roulé très vite.
00:05:45 Il y a déjà eu une sélection.
00:05:46 Il y a déjà beaucoup de fatigue dans ce peloton.
00:05:47 - En ce qui concerne les principaux favoris, bien écoutez, ils sont là.
00:05:51 On va les citer quand même.
00:05:52 On va revenir sur les principaux favoris de cette épreuve.
00:05:56 Bon allez, tiens, moi, je vais citer les trois Français les plus cités.
00:05:59 Puis vous, je vous laisse les autres.
00:06:00 Ça va être simple.
00:06:01 Pierre Roland, vous êtes prévenu.
00:06:02 Donc, Benoît Coste-Neufroy, parce que c'est une épreuve qui lui convient, parce qu'il
00:06:06 a à plusieurs reprises joué la gagne dans cette épreuve au cours de ces dernières années.
00:06:12 Deuxième l'an passé, Axel Zinglet pour l'équipe coffidiste, un jeune coureur en devenir, mais
00:06:17 que l'on a déjà remarqué et qu'il faudra attendre.
00:06:19 Et puis Warren Barguil, qui aime ses courses.
00:06:23 Il avait découvert, c'était il y a deux ans, je crois, le Tour des Flandres.
00:06:27 Et puis il a appris goût à ses courses en Belgique et il y revient dès qu'on lui en
00:06:31 laisse la possibilité.
00:06:33 Lui qui, rappelons-le, à l'origine, cataloguait "grimpeur".
00:06:36 Ce sont les trois Français que l'on cite le plus souvent.
00:06:40 S'il y avait trois noms, pourquoi pas citer dans l'opposition ou en tout cas dans les
00:06:45 équipes belges ou autres présentes dans ce plateau qui aligne 11 World Team.
00:06:51 Lesquels citeriez-vous ?
00:06:52 Alors moi j'ai mis, pour la Alpecine de Queninck, Quinten Hermans et Greg Andersen.
00:07:00 Parce que je trouve que ce sont des coureurs qui ont le profil pour cette étape.
00:07:04 Du côté de l'équipe Soudal Quick-Step, j'ai surligné Andrea Baggioli.
00:07:10 Et après, pour une autre équipe belge, à l'Auto-Destini, moi j'ai bien envie de voir
00:07:16 un Arnaud Delis avec une météo comme il y a aujourd'hui.
00:07:20 Certes, ça paraît peut-être un petit peu difficile avec ses 25 ascensions répertoriées,
00:07:25 mais je pense que c'est un coureur qui devrait briller, surtout au vu de la mauvaise météo
00:07:30 du jour.
00:07:31 Arnaud Delis, vainqueur sur la chaîne d'équipe, c'était lors de l'étoile de Bessèges.
00:07:35 Mais l'étoile de Bessèges, ça commence à dater, puisque c'était en tout début
00:07:39 de saison, la course par étapes qui ouvre le calendrier en France.
00:07:44 C'était au tout début du mois de février.
00:07:47 Arnaud Delis qui avait l'année dernière remporté 9 victoires l'an passé pour sa
00:07:54 première saison chez les professionnels.
00:07:56 Ce qui est quand même assez remarquable.
00:07:59 Christophe Riblon, quel nom n'a-t-on pas cité et qui s'impose selon vous parmi les
00:08:04 favoris ou les outsiders de cette Flèche Brabant-Saône ?
00:08:08 Là, maintenant, on va aller chercher plus des outsiders.
00:08:11 Mathéo Trentin, Marc Hirschi pour le team UAE.
00:08:15 Du côté de l'équipe IF, on l'a vu en grande forme la semaine dernière sur le région
00:08:18 Pays de la Loire-Tour, Ben Illy, à voir ce qu'il est capable de faire.
00:08:21 Mikel Froli, Chonoré aussi.
00:08:22 Ça peut aussi être une bonne carte.
00:08:24 Dans l'équipe Loto-Destiny, on n'a pas juste Arnaud Delis.
00:08:26 Je pense à André Ascroon, Florian Vermerch aussi, qui marche fort en ce moment.
00:08:31 De l'équipe AG2 Astruen, j'ai quand même envie de voir Dorian Godon, voir ce qu'il
00:08:37 peut faire sur ce type de parcours, même s'il y a peut-être un petit peu trop de dénivelé.
00:08:40 Axel Zingli, on en a déjà parlé.
00:08:43 Voilà, après, après, après, après.
00:08:46 Alexander Kamp, il me semble, qui a gagné le région Pays de la Loire-Tour la semaine
00:08:52 dernière, le classement général.
00:08:53 On a une douzaine de coureurs qui étaient présents sur le région Pays de la Loire-Tour,
00:08:56 qui ont fait le déplacement.
00:08:57 Et on a une trentaine de coureurs, si j'ai bien compté, qui ont fait Paris-Roubaix
00:09:02 dimanche et qui sont présents sur cette épreuve où l'on retrouve des pavés, mais rien
00:09:06 à voir avec les pavés de l'Enfer du Nord.
00:09:08 Oui, non, rien à voir.
00:09:09 C'est des pavés beaucoup plus gentils, on va dire.
00:09:12 Et puis, il y en a aussi beaucoup moins.
00:09:13 Alors là, on a Crevaison, roi arrière pour le 25, pour Xandro Meurice.
00:09:17 Voilà, et pour finir un petit peu, pour l'équipe israélienne, première tech aussi, Simon
00:09:22 Clark, Nick Zolo.
00:09:23 Simon Clark qui fait sa rentrée, qui n'a plus couru depuis le tout début de cette
00:09:29 vête, les Strade Bianche, sa dernière course.
00:09:31 Et puis, voilà, après, moi, j'ai aussi quand même surligné du côté de l'équipe
00:09:34 Inuix, même si pour l'instant, il n'y a pas de gros résultats.
00:09:36 Attention toujours au frère Johansen et notamment à Tobias qui, par le passé, nous
00:09:40 a montré des très belles dispositions sur ce type de course.
00:09:44 Dépannage express pour Xandro Meurice de l'équipe Alpecin de Queninck.
00:09:50 Un équipier de Sören Kragh-Andersen, de Quinten Hermanns que vous avez cité.
00:09:54 Et d'Axel Lawrence également, qui on le sait, ancien coéquipier de Pierre Roland,
00:09:59 a rejoint cette formation Alpecin en tout début d'année.
00:10:03 Si Pierre ne l'a pas cité, c'est peut-être qu'il a des infos qui ne sont pas super.
00:10:08 Non, il sort du course à étapes et bon, après là, je pense qu'il va plus avoir
00:10:11 un rôle auprès de ses équipiers.
00:10:13 Alors que là, c'est Arnaud Delis, pardon Pierre, qui a un souci, qui rentre dans les
00:10:17 voitures.
00:10:18 Ce n'est pas le moment tip top pour avoir un problème mécanique.
00:10:23 Il est loin.
00:10:24 Regardez, le peloton, on ne l'aperçoit même pas tout au fond là-bas.
00:10:25 Là, on est au moins en voiture 15.
00:10:26 Je ne sais pas ce qui s'est passé pour Arnaud Delis, mais il est loin.
00:10:29 En plus, on voit que ça roule très vite dans le peloton.
00:10:31 Ça roule très vite parce que là, les coureurs vont arriver dans la côte de Herstrat.
00:10:35 Excusez-moi pour mon prononciation.
00:10:37 Si on commence à s'excuser, on va le faire.
00:10:40 Je l'ai fait collectivement tout à l'heure.
00:10:42 Cette côte est vraiment très particulière parce qu'elle est pavée et en fait, sur
00:10:46 la droite de la route, seulement à droite de la route, il y a un caniveau assez large.
00:10:50 En fait, c'est la guerre de position pour rouler dans ce caniveau parce que sur les
00:10:53 pavés, entre le caniveau et les pavés, la différence de rendement est énorme.
00:10:56 Et on se bat pour rouler sur ces 20 petits centimètres et en fait, la sélection se
00:11:02 fait sur le placement et on voit l'échappé qui a perdu une minute juste à l'accélération
00:11:06 du peloton pour arriver en bonne position.
00:11:08 L'année dernière, la course s'est décantée au premier passage dans ce mont.
00:11:13 Donc voilà, c'est un point stratégique de la course.
00:11:16 Et on voit, ça roule vite et ils vont tourner.
00:11:19 Et on va arriver dans le mont Pavé.
00:11:22 Vous allez voir les coureurs sauter dans le caniveau.
00:11:25 Ils vont vraiment rouler dans cette bande sur le côté.
00:11:30 C'est vraiment très particulier et c'est vraiment typique à cette ascension.
00:11:35 Vous voyez, ils se battent pour prendre la première position sur la gauche de la route.
00:11:39 Le rendement est vraiment… c'est du béton, ça roule très bien.
00:11:42 La gouliche, comme on l'appelle.
00:11:43 La gouliche et les pavés.
00:11:45 En plus, les pavés sont humides, ça saute beaucoup.
00:11:48 L'année dernière, le vainqueur était déjà sorti une première fois à cet endroit
00:11:53 de la course.
00:11:54 Donc on peut faire déjà des efforts.
00:11:56 Ce n'est pas préjudiciable pour la fin de la course, bien au contraire.
00:12:00 C'est Marcus Hulgaard qui emmène pour les coups de track.
00:12:04 Alors qu'il y a eu une chute au pied avec plusieurs coureurs, notamment L217.
00:12:10 Langhen, Vegard Langhen de l'équipe UAE.
00:12:13 On a d'autres coureurs aussi là-bas, un petit peu plus haut.
00:12:16 Alors je n'ai pas réussi à identifier.
00:12:18 Mais regardez, ça fait mal.
00:12:19 Ça fait mal tout simplement parce que Pierre l'a bien expliqué.
00:12:21 Tout le monde veut essayer d'avoir le meilleur rendement.
00:12:23 Donc de rouler sur le bas côté.
00:12:24 Et du coup, il n'y a pas la place pour tout le monde.
00:12:27 Donc ça étire énormément le peloton.
00:12:28 Alors que là, c'est le...
00:12:29 C'est le...
00:12:30 Greg Van Avermaet.
00:12:31 Non, ce n'est pas Greg Van Avermaet.
00:12:32 Non, c'est le frère d'Oliver.
00:12:33 Ah, alors c'est Lawrence.
00:12:34 C'est Lawrence, oui.
00:12:35 Lawrence Neisen qui est tombé.
00:12:38 Il va même changer de vélo.
00:12:41 A mon avis, son vélo est cassé.
00:12:42 On le voit en train d'attendre.
00:12:43 Il enlève son compteur.
00:12:44 Je pense qu'on attend la voiture pour changer de vélo.
00:12:48 Regardez, il y a des cassures de partout dans cette bosse.
00:12:50 Ça va être compliqué pour Arnaud Delis qui n'était pas dans le peloton à ce moment-là.
00:12:55 Il ne va rattraper que des petits groupes.
00:12:57 Le peloton est très étiré.
00:12:58 Donc c'est mal embarqué pour Arnaud Delis de la Lotto Destini.
00:13:02 Et ces micro-cassures qui se sont créées qu'il va falloir combler.
00:13:13 Oh là là ! Une lourde chute ! Oh mon Dieu !
00:13:16 Là, on s'est vraiment fait mal probablement.
00:13:20 Pourtant, celui qui a fait le coureur d'Alpecin se relève où il souffre de la hanche.
00:13:24 Il a fait un soleil tout simplement.
00:13:26 Et le premier coureur qui est tombé est encore au sol.
00:13:30 Et il est tombé vraiment très lourdement.
00:13:33 On va revoir ça au ralenti.
00:13:34 Au moment où l'hélicoptère nous montrait justement un petit peu l'étendue des dégâts.
00:13:38 Et ces cassures.
00:13:41 Queen-Simon qui a certainement été pris dans la chute aussi au pied de ce mont.
00:13:46 Et on voit aussi la difficulté de ce mont.
00:13:48 Ce qu'on voit bien sur cette image-là, c'est que c'est en faux plein-mont.
00:13:50 Juste après, ça continue de monter.
00:13:51 Alors regardez, deux coureurs se sont accrochés.
00:13:54 Et puis il y a un des deux coureurs qui a tapé la tête par terre.
00:13:57 On a un casque, mais ça a fait du dégât cette chute.
00:14:01 On était pourtant à l'arrière.
00:14:05 C'est un manque un peu de lucidité.
00:14:08 On regarde la route devant soi.
00:14:10 On essaye de s'accrocher.
00:14:11 On regarde pas au loin.
00:14:13 Voilà, il y a une clavicule ou quelque chose là.
00:14:15 Ou peut-être que c'est le coureur que j'ai vu qui a tapé la tête.
00:14:18 On est peut-être sur une...
00:14:19 On est en train certainement de lui faire un protocole commotion.
00:14:23 Il repartira pas.
00:14:24 Je pense qu'on peut mettre le vélo sur la galerie là.
00:14:27 Mon avis, c'est terminé.
00:14:29 Il a peut-être tapé la face aussi.
00:14:30 Je vois que les médecins sont en train de le regarder.
00:14:32 C'est Panik Schultz qui est au sol là.
00:14:34 C'est ça, Nicolas Schultz.
00:14:39 Alors que devant, évidemment, on continue.
00:14:42 La course est lancée.
00:14:43 On a beau être à 78 km de l'arrivée,
00:14:45 on est maintenant dans une phase de course où l'on sait
00:14:48 les meilleurs vont s'isoler à l'avant.
00:14:51 Axel Laurence, le jeune coureur de la Albessine de Queninck,
00:14:56 qui est devant.
00:14:57 Et on va voir si de l'arrière, les coureurs,
00:15:03 qui... il y avait déjà des cassures,
00:15:05 mais elles ont été amplifiées par la chute à laquelle
00:15:07 nous avons assisté il y a quelques instants.
00:15:09 Et là, pour l'instant, c'est une course poursuite derrière
00:15:11 pour revenir et recomposer le groupe principal,
00:15:14 qui, rappelons-le, est toujours à la poursuite d'une échappée
00:15:18 de quatre coureurs partis dès les tous premiers kilomètres,
00:15:22 composés des deux Belges, Johan Meijens et Sander de Pestel,
00:15:25 de l'Irlandais, le champion d'Irlande d'ailleurs,
00:15:27 Hori Thorsen, et du Norvégien, Tord Guttmestad.
00:15:31 Voilà donc la situation de la course.
00:15:32 Deux minutes trente d'avance pour l'instant.
00:15:34 En ce qui concerne les échappées, on laisse le peloton se reformer
00:15:37 s'il en a la possibilité.
00:15:39 On fait le point dans un instant après une page de publicité.
00:15:41 - L'échappée actuellement sur cette flèche Brabantson,
00:15:48 qui est toujours aussi passionnante,
00:15:50 parce que derrière, la course est en train d'éclater.
00:15:52 Et vous le voyez devant, imperturbable,
00:15:54 nous avons Hori Thorsen, le champion d'Irlande,
00:15:57 accompagné du Norvégien Guttmestad,
00:15:59 et des Belges Meijens et de Pestel qui poursuivent leur chemin.
00:16:03 C'est derrière, finalement, que la course se débride,
00:16:08 avec des tentatives, avec des accélérations,
00:16:11 avec également un passage dans Mokestad.
00:16:14 Pierre, je crois que vous souhaitiez, Pierre-Roland,
00:16:16 revoir une image, parce que c'est vrai qu'on devait passer
00:16:19 cette page de publicité.
00:16:20 On aura l'occasion de le revoir tout à l'heure,
00:16:22 puisqu'on est parti pour trois tours de circuit.
00:16:24 Mais ça mérite quand même qu'on y revienne.
00:16:26 Images enregistrées il y a quelques instants
00:16:28 sur ce premier passage à Mokestad.
00:16:30 Dans un instant.
00:16:37 Restez dans les starting blocks, Pierre.
00:16:40 Moi, je suis dans les starting blocks.
00:16:42 Tu vas avoir mal au dos, Pierre.
00:16:43 Oui, c'était pour revenir, je ne sais pas si l'image va arriver,
00:16:46 mais pour la côte du Hörstratt,
00:16:49 que les courants vont emprunter quatre fois,
00:16:51 où c'est vraiment très important de rouler dans le caniveau.
00:16:53 Il y a une gare de position.
00:16:55 Elle arrive, l'image.
00:17:02 On disait des choses en "all-stayed", mais voilà.
00:17:04 C'est pas ça qu'on voulait.
00:17:09 Ah oui, voilà.
00:17:10 Si, c'est là.
00:17:11 C'est là, sur la droite.
00:17:12 On voit que les échappés, pour eux, c'est quand même assez simple.
00:17:15 Malgré le bingo, il se fait un petit peu chahuter
00:17:17 pour aller rouler sur le bas côté,
00:17:20 dans le caniveau, où c'est du béton, ça roule très bien.
00:17:24 Et après, la différence, eux, ils ne sont que quatre,
00:17:27 donc ça va, chacun arrive à trouver sa place.
00:17:29 Et dans le peloton, ils vont arriver,
00:17:30 une centaine de coureurs, maintenant,
00:17:32 ils sont dans le peloton, et ils veulent tous rouler
00:17:34 dans ce petit caniveau, à peu près 15-20 cm.
00:17:39 Et d'un seul coup, sur le haut, la route va se réélargir.
00:17:43 Donc là, ce qui se passe pour le peloton, derrière,
00:17:46 c'est que ça s'étend, ça s'étend, ça s'étire,
00:17:48 parce que tout le monde prend sa place dans le caniveau.
00:17:51 Et en fait, c'est pour ça qu'en haut de cette bosse,
00:17:53 c'est vraiment un endroit très stratégique,
00:17:55 le placement au pied, parce que du coup,
00:17:56 le peloton s'étire tellement du fait qu'ils veulent tous rouler
00:17:59 dans ce caniveau, que sur le haut, il y a toujours des cassures.
00:18:04 Voilà, un endroit, pour moi, c'est l'endroit stratégique
00:18:06 de ce circuit, du moins d'un point de vue placement.
00:18:09 - Bon, alors, je rectifie, c'était bien Erstradt que l'on a vu,
00:18:14 qui est une courte portion, très courte, finalement,
00:18:17 ça ne fait que 300 mètres.
00:18:18 D'ailleurs, toutes les portions sont courtes,
00:18:20 sur les portions difficiles et, je dirais, stratégiques.
00:18:23 Derrière, il y a eu Mokestradt, qui est plus pentu, difficile,
00:18:27 on aura l'occasion de le revoir, 500 mètres seulement.
00:18:30 Et puis, ensuite, on a trois côtes, on a Agard, on a Holstead
00:18:36 et on a la côte de l'arrivée, qu'on appelle Esport.
00:18:41 Voilà donc, en ce qui concerne les difficultés sur ce circuit,
00:18:43 qu'il faudra faire trois fois.
00:18:45 - Et là, on est à l'arrière.
00:18:46 - Enfin, quatre fois ou trois fois, en fonction, puisqu'on est arrivé,
00:18:50 non pas sur la ligne d'arrivée à la fin de ce circuit,
00:18:52 mais en plein milieu.
00:18:54 - On a Van Avermaet et Oliver Nesen qui tentent de rentrer.
00:18:56 On a aperçu le peloton là-bas, tout au bout.
00:18:58 Ils étaient dans des cassures, en compagnie d'autres coureurs.
00:19:02 On est en train de faire l'effort pour revenir à l'avant.
00:19:05 C'est quand même des équipiers de marque pour Benoît Cousnoufroy, notamment.
00:19:11 Donc, dommage, déjà, de devoir viser des cartouches à ce moment-là.
00:19:14 On ne sait pas pourquoi ils sont à l'arrière.
00:19:16 En tout cas, là, c'est clair que les cartouches qu'ils sont en train de mettre là
00:19:18 pour rentrer devant, ils vont le payer à un moment donné,
00:19:21 s'ils arrivent à rentrer.
00:19:22 Déjà, on le voit tout au bout là-bas, le peloton.
00:19:24 Et là, ça attaque, c'est Hugo Houlle à l'avant,
00:19:26 dans le peloton, qui attaque.
00:19:28 Le Canadien Hugo Houlle, effectivement, qui secoue à nouveau ce peloton.
00:19:32 Est-ce que Lilian Kalmejan est encore au sein de ce peloton ?
00:19:34 En tout cas, ce matin, Charles-Antoine Nora l'a rencontré.
00:19:38 On rappelle que Lilian Kalmejan, vainqueur d'une étape sur le Tour de France il y a 5-6 ans,
00:19:44 eh bien, porte depuis le début de la saison les couleurs de la formation intermarché Circus Wanti.
00:19:49 Il a quitté l'équipe AG2R à la fin de l'année dernière.
00:19:52 On va écouter son sentiment sur cette épreuve qu'il dispute aujourd'hui.
00:19:56 Quand on parle depuis le début de l'année, que ce soit Pogacar, Vingegaard,
00:20:02 Van Der Poel, Van Aert ou Evenepoel, déjà, ça rend la course la plus ouverte,
00:20:07 puisque ces gars-là, quand ils sont au départ, c'est 100% de chance qu'ils gagnent.
00:20:10 Donc, aujourd'hui, il y a une bonne opportunité à saisir.
00:20:14 On va voir, les jambes sont plutôt bonnes.
00:20:17 Après, c'est vrai que le Pays-Bas, ça a été une course très difficile.
00:20:20 Après une telle course, les sensations sont un peu bizarres.
00:20:24 C'est dur de se dire, aujourd'hui, je vais être dans une top journée ou pas,
00:20:27 mais en tout cas, je suis motivé.
00:20:28 Motivé, ça, c'est sûr, il en a l'air.
00:20:30 Effectivement, il vient du Pays-Bas qu'on pourrait presque comparer.
00:20:35 Ce ne sont pas les mêmes difficultés.
00:20:37 Je veux dire que c'est fait pour la même typologie de coureur,
00:20:40 malgré tout, un peu explosif, non ? On est d'accord ?
00:20:43 Beaucoup, beaucoup de coureurs qui préparent ces classiques Ardennaises passent par le Pays-Bas.
00:20:47 C'est une épreuve stratégiquement très bien placée pour sortir en bonnes conditions,
00:20:54 pour aller disputer ces épreuves.
00:20:57 La Flèche Brabanson, l'Amstel, la Flèche Wallonne et l'Iège Bastogneige.
00:21:01 C'est un tremplin idéal.
00:21:05 Je suis en train de les compter, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:21:07 Une jet de coureur, Pierre, insurpris.
00:21:09 C'est une époque, du moins.
00:21:10 Non, mais après, quand on parle...
00:21:12 Mais il y avait beaucoup de... Pardon, je vous interromps, Christophe.
00:21:15 Il y avait beaucoup de courses, beaucoup de fronts différents au cours des dernières semaines.
00:21:19 Il y en a qui viennent de Paris-Roubaix, je l'ai dit.
00:21:21 Il y en a qui étaient...
00:21:22 Mais uniquement parce que la chaîne de l'équipe retransmettait l'épreuve sur le régime Pays-de-la-Loire-Tour.
00:21:27 Et puis, vous l'avez cité, il y a Axel Lorenz qui, lui, vient du circuit des Ardennes, pas très loin d'ici.
00:21:34 Il y avait vraiment beaucoup de courses un petit peu éclatées aux quatre coins de l'Orléans.
00:21:37 La Flèche Brabanson reste une course un peu de transition entre les Flandriennes et les Ardennaises.
00:21:42 Donc, il y a un mix de ces deux catégories de coureurs.
00:21:46 C'est pour ça, je pense que sur les autres classiques, il y aura plus de coureurs sortis du Pays Basque.
00:21:51 C'est sûr, parce que déjà, on va avoir des courses qui auront beaucoup plus de dénivelé,
00:21:56 qui correspondront plus au profil de coureurs du Pays Basque.
00:21:59 On va dire que la majorité des coureurs sortent quand même des Flandriennes,
00:22:02 parce qu'il y en a beaucoup qui n'ont pas fait Paris-Roubaix,
00:22:04 mais qui font leur retour à la compétition après le Tour des Flandres,
00:22:07 qu'ils ont disputé il y a maintenant une dizaine de jours.
00:22:11 - Allez, à chaque fois, on a des relances.
00:22:14 Relances incessantes quand même, auxquelles nous assistons, en tête du peloton.
00:22:23 - Oui, je pense que pour rebondir sur ce qu'a dit Lilian Calmejane,
00:22:27 c'est vrai qu'il n'y a personne qui fait figure d'épouvantail aujourd'hui,
00:22:30 contrairement à la plupart des courses.
00:22:32 Il n'y a pas d'Evenepoel, il n'y a pas de Pogacar, il n'y a pas de...
00:22:36 Tous ces coureurs-là, qui souvent, quand ils sont sur la liste de départ,
00:22:41 font un peu figure d'épouvantail.
00:22:43 C'est une course qui est ouverte, on voit, il y a déjà du mouvement.
00:22:46 C'est vrai que c'est difficile de tirer un favori qui sort son épingle.
00:22:51 Vraiment, on dit que c'est lui qui va faire rouler son équipe,
00:22:55 qui va imposer sa loi.
00:22:57 Pour dire Benoît Kosnefroy, d'un point de vue statistique, est le favori du jour.
00:23:03 - C'est pour ça qu'on a une course ouverte,
00:23:05 c'est pour ça qu'on a beaucoup d'attaques.
00:23:07 Là, c'est Whitpools pour l'équipe, qui a tenté de sortir.
00:23:11 On va avoir une course très déclusive.
00:23:14 Ce qui est intéressant sur la Flèche Brabant-Sonne,
00:23:16 c'est qu'on peut régulièrement, et c'est ce qu'on va certainement voir,
00:23:19 encore aujourd'hui, il y a des coureurs qui se mettent en avant,
00:23:21 des coureurs qu'on n'attendait pas.
00:23:23 C'est extrêmement dur de faire un...
00:23:25 Ce n'est pas pour nous défendre, mais c'est extrêmement dur
00:23:27 de faire un bon pronostic sur cette course.
00:23:29 - Et justement, on essaie, on cite des noms comme ça.
00:23:31 Alors on voit des équipes, ici c'est la formation Tudor,
00:23:34 qui roule tout à l'heure.
00:23:35 Juste avant, c'était Gibbons pour l'équipe UAE,
00:23:38 qui avait relancé l'allure.
00:23:40 Dans cette équipe UAE, figure également Matteo Trentin,
00:23:45 l'italien Matteo Trentin.
00:23:47 Justement, où en est-il lui ?
00:23:48 L'un d'entre vous l'a cité comme favori aujourd'hui.
00:23:52 Je ne sais plus de qui il s'agissait.
00:23:54 - C'est Cyril.
00:23:55 - C'est Cyril Guimard qui citait Matteo Trentin comme favori.
00:23:58 Il a gagné son prono sur le Tour de Sicile.
00:24:01 On va voir s'il peut le gagner.
00:24:03 Écoutons ce que disait Matteo Trentin ce matin
00:24:05 au départ de la Flèche Brabantson.
00:24:08 C'est bien sûr au micro de Charles-Antoine Drogne.
00:24:10 - Bien sûr, les grands favoris comme Vagnepul, Van Aert, Adeille,
00:24:15 ils ne sont pas ici.
00:24:17 Alors la course est ouverte pour tous les autres
00:24:19 d'obtenir une victoire, un bon résultat.
00:24:22 Avec la pluie, les asphaltes ont un petit mouillé.
00:24:27 Peut-être qu'il devient encore plus technique
00:24:29 et encore plus ouvert pour différentes solutions.
00:24:32 - Vous avez vu, Matteo Trentin, maintenant il répond en français aux interviews.
00:24:37 Ça ne surprendra peut-être pas tout le monde,
00:24:41 mais franchement, c'est Matteo Trentin.
00:24:43 Bon, Matteo Trentin, je pense qu'il parle quatre langues couramment.
00:24:45 Mais c'est bien de faire l'effort de nous répondre en français.
00:24:49 Rien que pour la chaîne d'équipe, rien que pour vous, chers téléspectateurs.
00:24:52 Quatre hommes en tête pour l'instant.
00:24:54 Vous vouliez réagir peut-être par rapport à ce que disait Matteo Trentin.
00:24:56 Bon, il n'est peut-être pas lui à 100%
00:25:00 comme on pourrait le penser, comme on pourrait l'espérer
00:25:04 sur ce type d'épreuve.
00:25:06 Parce que c'est une épreuve qui lui convient parfaitement.
00:25:09 On rappelle que c'est un coureur qui a un palmarès assez impressionnant.
00:25:13 Puisqu'il a remporté trois étapes sur le Tour de France.
00:25:15 Il en a remporté quatre sur la Volta.
00:25:16 Il en a remporté d'ailleurs sur tous les grands tours.
00:25:19 Et c'est le double vainqueur de Paris-Tour.
00:25:21 - On vous montre une image.
00:25:22 Je pense que les coureurs vont arriver à cet endroit-là.
00:25:24 - Il y a dû y avoir un accident. On va les prévenir.
00:25:26 On a vu les signalers qui étaient en train de s'installer
00:25:30 tout simplement pour prévenir les coureurs qu'il va y avoir un danger.
00:25:33 - Alors on a mis du sable. C'est probablement de l'huile.
00:25:37 - De l'huile. - Enfin du gazoil.
00:25:39 - Mais on ne sait pas c'est à quel endroit.
00:25:40 On ne sait pas quand est-ce que ça va arriver.
00:25:42 - Surprise, surprise. - On n'a pas eu d'info.
00:25:44 - Avec des Flandriens, des grandes figures du cyclisme.
00:25:50 Peut-être des anciens lauréats tout simplement.
00:25:52 - La flèche Brabantson dessinée sur la route,
00:25:54 mais aussi sur ces murs de briques que vous avez pu apercevoir
00:25:58 de façon un petit peu fugitive ici au moment où l'on arrive
00:26:02 aux abords de la ligne d'arrivée à Overijs.
00:26:06 - On pourrait rebondir sur ce que disait Matteo Trontin.
00:26:10 Il parlait d'un circuit très exigeant avec de l'humidité
00:26:13 qui va le rendre encore plus technique pour avoir fait cette course
00:26:17 il y a quelques années.
00:26:19 Juste avant qu'il durcisse encore davantage le circuit.
00:26:22 Mais c'était déjà très exigeant.
00:26:24 En fait c'est un circuit où il n'y a pas un moment de temporisation.
00:26:27 Il n'y a pas un moment où on peut respirer.
00:26:29 C'est un vrai roller coaster à gauche, à droite.
00:26:32 Il y a des pièges un petit peu partout, des pavés.
00:26:34 Il faut sauter des petits trottoirs par moments aussi
00:26:37 si on ne veut pas trop freiner.
00:26:38 Donc c'est vraiment un circuit très très exigeant
00:26:41 où le placement est primordial.
00:26:43 - Justement vous parlez de l'importance du placement
00:26:47 dans cette épreuve.
00:26:49 Il y a un coureur qui au départ soulignait cet aspect très important.
00:26:53 Et ce n'est pas n'importe qui.
00:26:55 Beaucoup l'ont souligné comme l'un des favoris du jour.
00:26:58 Même si, on le disait tout à l'heure, ça fait un petit moment
00:27:00 qu'il n'a pas gagné.
00:27:01 Il est tout jeune.
00:27:02 C'est bien sûr Arnaud Delis.
00:27:03 Écoutons ce que disait Arnaud Delis au départ de cette épreuve.
00:27:06 - Je suis en bonne forme et il y en a beaucoup qui sont en bonne forme.
00:27:13 Mais voilà comme je dis, il faudra être bien positionné
00:27:15 comme à la Volta à Limburg.
00:27:17 Et quand le coup part, il faut être devant.
00:27:19 Parce que c'est vraiment très étroit.
00:27:21 Et quand tu es à la 30ème, tu peux avoir les jambes
00:27:24 mais tu ne seras pas devant parce que tu es bloqué par les autres devant.
00:27:27 Donc c'est vraiment la position qu'il faudra travailler
00:27:31 pendant toute la course.
00:27:33 - Il a raison de citer justement la classique du Limbourg.
00:27:37 D'abord parce qu'on est dans cette même région.
00:27:39 Enfin région au sens un peu plus large.
00:27:41 Ici on est dans le Brabant et non pas dans le Limbourg.
00:27:45 Région voisine.
00:27:46 Mais on a à peu près les mêmes conditions météo.
00:27:49 On a un parcours usant.
00:27:52 Et il ne serait pas interdit à Arnaud Delis de briller sur ses routes aujourd'hui.
00:27:59 Lui qui avait remporté l'année dernière la classique du Limbourg.
00:28:03 - On va voir parce qu'on l'a vu en début de transmission.
00:28:06 Il était dans les voitures assez loin.
00:28:08 On va voir déjà s'il a réussi à rentrer.
00:28:10 A voir dans quel état il est.
00:28:12 Pourquoi il était distancé.
00:28:14 C'est clair que c'est un des courants qu'on est obligé aujourd'hui de noter.
00:28:18 - Regardez, je vous coupe.
00:28:20 Ça doit être l'endroit où il y a malheureusement cette trace de gasoil sur le sol.
00:28:26 Que l'on a tenté de maîtriser en posant du sable.
00:28:30 C'est bien, tout le monde est au courant.
00:28:32 Alors évidemment les échappés ça passe à 4.
00:28:34 C'est sans encombre.
00:28:35 Quand le peloton va se présenter ça risque d'être quand même plus délicat.
00:28:38 Évidemment parce que le peloton occupe beaucoup plus de place sur la chaussée.
00:28:42 - Heureusement c'est après la ligne d'arrivée et pas avant.
00:28:46 Les coureurs ne vont pas être en pleine vitesse.
00:28:49 C'est on va dire 2-300 mètres après la ligne d'arrivée.
00:28:52 Donc certes il va y avoir un petit danger pour le peloton.
00:28:55 Mais c'est mieux que ça soit après la ligne qu'avant.
00:28:58 - Voilà le peloton qui se présente sur cette ligne d'arrivée.
00:29:04 Vous avez cette légère courbe.
00:29:06 Ça permet de voir la ligne.
00:29:08 Il n'y aura pas un peloton comme ça pour l'arrivée.
00:29:10 Autant vous le dire tout de suite, ça n'arrive plus du tout depuis que ce parcours a été remodelé.
00:29:14 Mais vous avez donc cette légère courbe à 400 mètres de la ligne.
00:29:19 Et puis c'est une côte à l'arrivée.
00:29:22 On est sur le sommet.
00:29:24 Avec un écart qui a sensiblement diminué.
00:29:27 Tout à l'heure je vous le disais, les 4 échappés ont compté jusqu'à plus de 5 minutes d'avance.
00:29:32 Et bien là ils ont à peine 1 minute 30 d'avance sur le peloton.
00:29:37 Placé sous la conduite précisément des équipiers d'Arnaud Delis que l'on vient d'entendre.
00:29:41 Le peloton qui s'est bien reconstitué après avoir été secoué tout à l'heure par des accélérations, des attaques.
00:29:47 Mais aussi une chute importante.
00:29:49 Bon là ils sont au courant quand même.
00:29:54 Ils sont au courant mais ils ne savent pas forcément le danger qui les attend.
00:29:59 Puisque c'est juste après une courbe.
00:30:01 On a dit les premières oreillettes.
00:30:03 Je pense que l'information a été donnée par la direction de course.
00:30:07 On vous transmet le courant pendant les oreillettes.
00:30:09 Mais malgré tout on ne sait pas exactement où ça va se situer.
00:30:13 Il faudrait qu'ils ne prennent que la moitié de la route.
00:30:15 S'ils voulaient éviter l'endroit...
00:30:18 Si on mettait autant de régulateurs à chaque danger sur la route pour les coureurs cyclistes, il n'y aurait vraiment plus aucun problème.
00:30:23 Là ils étaient 30 quand même pour annoncer le danger.
00:30:26 C'est mieux ça que s'ils arrivent à 50 km/h sur une plaque d'huile.
00:30:29 Ce n'est pas bon du tout.
00:30:31 Et là ils vont arriver dans une nouvelle côte.
00:30:34 Une toute petite route.
00:30:36 Ce n'est pas très difficile.
00:30:38 Mais ce qui est difficile c'est qu'on arrive en file indienne les uns derrière les autres.
00:30:41 Et dès qu'on dépasse la 25ème, 30ème position, on prend un coup d'élastique.
00:30:47 C'est vraiment typique à ce circuit.
00:30:50 Je le juge l'un des plus difficiles de l'année.
00:30:54 Pour l'avoir fait, c'est juste atroce.
00:30:57 Moi qui ne frottais pas, qui restais un peu à l'arrière, ce genre de circuit c'est juste horrible.
00:31:02 C'est étonnant. Le peloton ralentit quand même.
00:31:08 Peut-être former des chutes ou des accrochages.
00:31:12 Il faut que ce soit une action collective.
00:31:15 On ne peut pas casser la course avec des actions individuelles.
00:31:18 Ce sera forcément une équipe ou plusieurs coureurs d'une équipe qui mettront un coup de vis.
00:31:23 Je pense certainement dans le prochain mont Pavé.
00:31:27 Là ça accélère devant.
00:31:30 Hori Tonsen qui est en train d'accélérer.
00:31:33 Dans ce groupe de tête là.
00:31:36 On a vu l'ascension, certes elle est courte, 300-400 mètres, mais il y a 10% de moyenne.
00:31:40 Ce qui est dur aussi c'est de passer de l'alternance.
00:31:44 En gros les coureurs ont 54'11, 80% du circuit.
00:31:50 D'un coup ils arrivent dans ces bosses ultra raides.
00:31:53 Il faut mettre petit plateau tout à gauche.
00:31:56 C'est vraiment une transition qui est très brutale et très difficile pour les muscles.
00:32:01 Le coureur de Baloise a besoin de souffler un petit peu.
00:32:06 L'équipe IF qui emmène dans cette descente juste avant l'ascension.
00:32:10 Ben Illy en deuxième position.
00:32:13 Ben Illy qui peut être considéré comme l'un des coureurs protégés de cette équipe.
00:32:18 Avec des bons noms comme Mickael Froliche Honoré.
00:32:21 Andrea Piccolo également présent.
00:32:24 Sean Quinn, Mickael Walgren et Simon Carr.
00:32:28 C'est une belle équipe que l'on retrouve au départ de cette Flèche Brabant-Sonne.
00:32:33 Benoit Cousineau-Froid qui déclenche 63 km de l'arrivée.
00:32:38 L'équipe AG2R Citroën.
00:32:40 Benoit qui déclenche les hostilités.
00:32:43 On est très loin de l'arrivée.
00:32:45 On veut essayer de faire le ménage, de faire la différence très tôt.
00:32:49 L'année dernière c'était à 52 km de l'arrivée, un peu plus loin,
00:32:53 que Remco Evenepoel avait accéléré et procédé à la grosse sélection.
00:32:58 On avait retrouvé ensuite une dizaine de coureurs aux avant-postes.
00:33:01 Est-ce que Benoit Cousineau-Froid n'essaye pas déjà d'obtenir une première sélection ?
00:33:05 Un petit peu à l'image de ce qui s'était passé l'année dernière.
00:33:08 L'année dernière elle faisait partie des coureurs qui avaient suivi cette offensive de Remco Evenepoel.
00:33:13 À noter que la pluie arrive très fortement.
00:33:18 Et ça, ça joue aussi.
00:33:20 Quand il pleut, on veut se mettre un peu à l'abri.
00:33:23 Dans le peloton, c'est très technique, très dangereux.
00:33:26 On peut même le dire sur un circuit pareil.
00:33:29 Benoit essaye de s'isoler un peu de bonheur.
00:33:32 Il a compris que ça n'allait plus se lever.
00:33:34 Il va faire mauvais jusqu'au bout.
00:33:36 Là, quoi qu'il arrive, la route va rester trempée.
00:33:38 Les pavés, il va falloir monter assis.
00:33:41 Parce que si on se met en danseuse...
00:33:43 Ça patine, ça glisse entre la pente et les pavés.
00:33:46 On n'a pas le choix.
00:33:48 Il faut monter assis, les fesses sur la selle.
00:33:51 Et voilà, c'est des enchaînements.
00:33:53 C'est très technique.
00:33:55 Je continue sur ce que vous venez de dire.
00:33:57 Si on monte assis sur les pavés, ça veut dire que c'est plus difficile de lâcher ses adversaires ?
00:34:02 On a moins de vitesse ?
00:34:03 Non, c'est que ça demande énormément de puissance.
00:34:06 Il faut des reins.
00:34:08 C'est de la force dans les reins.
00:34:10 Il y a Arnaud Delis qui est revenu dans le premier groupe avec un équipier.
00:34:15 Il doit marcher Arnaud.
00:34:17 Et lui, monter assis, les monts en pavés, c'est bien pour lui.
00:34:23 Contrairement à Benoît Cosnefroy qui manque peut-être un peu de puissance assis sur la selle.
00:34:28 On voit son démarrage, c'est 100% en danseuse.
00:34:31 Donc lui, les monts, pavés, assis, ça va le desservir par rapport à Arnaud Delis.
00:34:36 Et derrière, on fait l'effort pour recoller à ce groupe d'une dizaine de coureurs
00:34:41 qui s'étaient détachés sous l'impulsion de Benoît Cosnefroy.
00:34:44 C'est un coureur de la formation 1EX qui est en train de ramener tout le monde.
00:34:48 Dorian Godon maintenant, qui compte ?
00:34:51 On n'en a pas parlé, mais c'est un circuit qui peut parfaitement lui convenir.
00:34:56 En tout cas, ça va être intéressant de suivre Dorian sur ce type de parcours.
00:34:59 C'est un coureur solide, fort.
00:35:01 En plus, la course va être rendue difficile déjà par le dénivelé,
00:35:04 mais en plus par les conditions climatiques, il aime bien.
00:35:07 Et puis, on ne l'a pas encore vu souvent à son avantage depuis le début de l'année.
00:35:14 Donc c'est peut-être l'opportunité pour lui de nous montrer qu'il arrive en bonnes conditions.
00:35:20 Sa roue, il me semble que c'est Kroon.
00:35:22 Andréas Kroon peut-être en tout cas en troisième position.
00:35:25 Le coureur de l'équipe Cofidis, c'est Axel Zinglet.
00:35:27 Andréas Kroon qui était tombé l'année dernière dans le final de cette épreuve,
00:35:33 mais qui lui aussi est parfaitement à l'aise sur ses routes.
00:35:37 Et la verse qui vient de se produire, elle a rendu la route complètement détrempée.
00:35:41 On voit maintenant que c'est vraiment très mouillé.
00:35:44 On voit Benakos Neufroy sur la gauche, ça souffle un petit peu, on fait le point.
00:35:47 Ben Illy qui est là pour l'équipe IF.
00:35:49 Effectivement, Arnaud Delis qui est là avec ses Florian Vermeersch.
00:35:53 L'équipe Loto qui tente de relancer un peu la course.
00:35:58 Attention sur ces mouvements de course, de ne pas se faire piéger.
00:36:03 Parce qu'après on l'a vu, le parcours est dur.
00:36:05 Pour s'organiser, même avec une bonne équipe, même avec des bons équipiers,
00:36:08 c'est compliqué de rouler sur ce parcours.
00:36:10 Il faut absolument être représenté à l'avant et par les bonnes cartes.
00:36:13 Voilà le fameux mont Pavé, où il y a 20 cm de... où ça roule bien.
00:36:33 On est vraiment obligé de freiner fort au pied, parce que le virage est serré.
00:36:38 Il y a des bandes de peinture.
00:36:40 On est sur une grande route, une belle descente.
00:36:43 Voilà, ça sent la fin, là, pour De Pestel.
00:36:46 Là dans le peloton, je vous promets que c'est la guerre pour rouler sur ces 20 cm.
00:36:50 Parce que la différence de rendement, elle est juste... c'est incomparable.
00:36:56 Dans le caniveau, on peut rouler à 20-25 km/h sans forcer presque.
00:37:01 Sur les Pavés, il faut vraiment tout donner pour faire avancer le vélo.
00:37:04 Il y en a un qui est en difficulté, c'est Sander De Pestel, ici en dernière position.
00:37:09 Les deux Belges, d'ailleurs, Sander De Pestel qui était présent sur Paris-Roubaix.
00:37:12 Attention, on y arrive pour le peloton. Là, ça va être chaud.
00:37:16 Il faut bien freiner au pied.
00:37:18 Il y a ces bandes, elles ne sont pas blanches, elles sont rouges, mais c'est bandes de peinture sur la route.
00:37:22 Et puis on veut essayer de perdre le moins possible de vitesse pour être lancé sur les Pavés.
00:37:28 Allez, c'est encore l'auto-destiné qui est à l'avant, notamment avec Encorme qui est en deuxième position.
00:37:38 Je pense que c'est Vermerchen qui est en tête.
00:37:40 Des coureurs de l'équipe Ineos, là, en quatrième position.
00:37:47 C'est dur pour Encorme, là.
00:37:52 En deuxième position, on a du mal à suivre, ça va exploser de partout dans cette ascension, là, clairement.
00:37:56 C'est fini pour Mikhail Katovski.
00:37:59 Vyatkovski à l'arrière pour l'équipe Ineos qui est venue, d'ailleurs, avec également Kimé Hidouk.
00:38:05 On rappelle que cette formation s'était imposée l'année dernière à l'issue de cette épreuve.
00:38:12 Elle avait remporté le succès avec un coureur jeune, un coureur qui s'était imposé dans cette épreuve alors qu'il n'avait pas encore 20 ans.
00:38:24 Eh bien, on va voir si on aura encore une révélation cette année.
00:38:27 Autant vous le dire tout de suite, le coureur qui s'est imposé l'année dernière, Magnus Schäffeld, n'est pas présent cette année.
00:38:34 D'ailleurs, aucun ancien vainqueur n'est présent sur cette équipe.
00:38:37 Craig Anderson, c'est terminé.
00:38:39 Qui l'avait mis comme favori sur une Craig Anderson ?
00:38:42 Cyril.
00:38:43 Chaque fois, c'est Cyril.
00:38:45 Non, mais si, si, c'est Cyril. Je me souviens.
00:38:48 Il ne peut pas parler, là. Il est parti.
00:38:51 Il est à l'hôtel.
00:38:52 Il regarde pas.
00:38:53 Non, non, non, c'est Cyril. J'en suis sûr parce qu'on avait deux coureurs d'alpécines.
00:38:57 Moi aussi, j'avais un coureur d'alpécines.
00:38:58 Et un groupe qui se détache avec Rémi Cavagna, avec Benoit Kosnefroy qui a opéré la jonction derrière, Ben Nilly.
00:39:06 Non, Benoit, il n'est pas rentré. C'est Dorian Godon.
00:39:09 Alors que l'on voit ici Pascal Haincorn qui emmène le peloton.
00:39:13 Benoit Kosnefroy, il est juste au fond, là-bas, derrière.
00:39:16 Rémi Cavagna, je peux vous dire qu'il marche parce qu'il a monté tout le mont.
00:39:19 C'est le seul à avoir roulé dans les pavés parce que lui, rouler sur 20 cm, ça ne l'intéresse pas.
00:39:24 Et à milieu, dans le pavé, on ne s'embête pas avec ça.
00:39:27 Et là, il a contré. Il vient de contrer.
00:39:29 Parce que derrière, on se regarde un petit peu.
00:39:31 Attention, le TGV de Clermont est rentré en gare. 16h09, c'est parti.
00:39:38 On est parti pour une grosse course de mouvement, là.
00:39:42 On le voit depuis tout à l'heure, une course complètement décousue.
00:39:45 Et derrière, on se regarde. Ça va faire les affaires de Rémi.
00:39:48 Rémi qui va s'en aller tout seul.
00:39:49 Vous croyez que ça fait ses affaires à 58 km de l'arrivée de se retrouver tout seul ?
00:39:53 En tout cas, c'était sa volonté. J'ai l'impression d'avoir envie de...
00:39:56 Il ne voulait peut-être pas se retrouver tout seul à l'avant.
00:39:58 Il voulait peut-être tout simplement déclencher...
00:39:59 Il faut qu'il roule moins vite, alors.
00:40:00 Non, mais il voulait peut-être sortir à plus.
00:40:02 Il aurait peut-être voulu qu'il y ait quand même deux ou trois coureurs avec lui.
00:40:06 Très honnêtement, route mouillée, gauche, droite, montée, descente, pavé.
00:40:10 Je pense que Rémi, là, il est dans son élément.
00:40:12 Il est tout seul, il n'y a plus personne qui va l'embêter.
00:40:14 Et je pense qu'il préfère être dans cette situation-là
00:40:17 que d'être au milieu du peloton à subir les coups de frein, les virages, les pavés, etc.
00:40:23 Il va prendre son rythme.
00:40:24 Et je pense qu'on est parti pour avoir un Rémi Cavagnacho.
00:40:28 Alors, Rémi Cavagna, que peu ou personne, en tout cas en ce qui nous concerne,
00:40:32 n'a mis parmi ses favoris aujourd'hui.
00:40:34 Écoutez justement ce qu'il disait ce matin au micro de Charles-Antoine Norat
00:40:37 avant le départ de cette épreuve.
00:40:39 [Bruit de moteur]
00:40:45 Ah, on a un petit souci.
00:40:47 Vous allez l'entendre, mais pas maintenant.
00:40:49 On peut repenser à Rémi Cavagna quand il a gagné la Drôme classique.
00:40:54 Il est parti en échappée le matin et il faisait un temps comme ça.
00:40:58 Et il a fait 50 ou 60 km tout seul pour finir.
00:41:01 Donc ce n'est pas une distance qui lui fait peur à Rémi Cavagna.
00:41:05 Il va bientôt plus qu'une vingtaine de secondes par rapport aux quatre rambles de tête.
00:41:09 On ne les oublie pas.
00:41:10 Il a toujours ses quatre rambles à l'avant.
00:41:12 Échappée matinale.
00:41:14 [Bruit de moteur]
00:41:16 Échappée qui, on l'a vu, dont certains ont montré des signes de faiblesse.
00:41:21 Échappée qui se reconstitue après 50 km.
00:41:25 Ça a glissé là.
00:41:26 Sur la bande blanche, il s'est fait une petite frayeur.
00:41:30 Je ne sais pas si on va revoir les images, mais il a glissé de la roue avant.
00:41:34 [Bruit de moteur]
00:41:36 Mais bon, pas de panique.
00:41:38 Devant Johan Meijens, Sander de Pestel, les deux Belges, mais qui n'appartiennent pas à la même équipe.
00:41:45 L'Irlandais Rory Tauusend et le Norvégien Tord Gudmestad.
00:41:52 En poursuite, un homme seul, le Français Rémi Cavagna de l'équipe Sudal Quick-Step.
00:41:59 Et puis derrière, vous allez le voir sur cette vue aérienne, ce qu'il reste non pas d'un peloton, mais d'un groupe de poursuivants.
00:42:06 Parce que là, on a seulement une douzaine de coureurs, j'ai l'impression.
00:42:09 4, 8, 10 même, 10 coureurs.
00:42:12 Alors, qui il y a dans ce groupe ?
00:42:14 Alors, il y a Ben Illy en première position, Vermeersch, Florian Vermeersch en deuxième position.
00:42:20 Il y a Dorian Godon aussi qui est là.
00:42:22 Pascal Einkorn, le champion des Pays-Bas.
00:42:25 On a l'équipe Alexander Kamp pour la Tudor, le vainqueur du Région Pays-Bas.
00:42:32 On a un coureur de l'équipe Ineos, je me demande si ce n'est pas Eydouk.
00:42:35 Kim Eydouk, en tout cas, qui était cité comme l'un des coureurs à surveiller au sein de cette équipe Ineos.
00:42:42 Et on indique 32 secondes de retard pour ce groupe simplement par rapport à la tête de la course.
00:42:50 C'est-à-dire qu'il y a pratiquement autant d'écarts entre la tête de la course et Rémi Cavagna qu'entre Rémi Cavagna et ce groupe de poursuivants.
00:42:57 Ici, c'est le peloton qui lui est encore un peu plus loin.
00:43:00 46 secondes, on indique en ce qui concerne le retard du peloton.
00:43:04 On revient dans un instant après une courte page de publicité.
00:43:06 Peloton, où ce qu'il en reste, c'est en train de reprendre les échappés avec Ben Illy ici au premier plan.
00:43:15 Eh bien, les échappés n'ont pas encore été tous repris.
00:43:18 Rémi Cavagna, dans un premier temps, était revenu sur l'échappé matinal, dont il ne reste en sa compagnie que le seul Norvégien, Tord Gudmestad.
00:43:26 Et derrière, vous le voyez, la course est lancée.
00:43:28 On est à 52 kilomètres de l'arrivée.
00:43:30 Des attaques incessantes.
00:43:32 Ben Illy qui est déchaîné.
00:43:33 Et finalement, Rémi Cavagna comme Tord Gudmestad qui sont ensemble, eh bien, n'ont que quelques encablures d'avance par rapport à ces coureurs que vous voyez ici à l'image.
00:43:43 Et Warren Barguil qui fait son apparition.
00:43:45 On n'en avait pas parlé encore.
00:43:46 Warren qui est là en quatrième position avec son imperméable noir, son casque rouge.
00:43:50 Et regardez tout au fond là-bas, on a vu Benoit Coste-Froid encore une fois qui n'est pas dans le premier groupe.
00:43:56 Il a une vingtaine de mètres.
00:43:57 Il est en train d'essayer de faire la jonction.
00:43:58 Il y a Dorian Ogodon dans ce groupe pour l'équipage de Zarcytouane.
00:44:01 16 coureurs ici à l'image.
00:44:03 On a 4 coureurs de l'équipe Lotto Destini.
00:44:06 On a 4 coureurs.
00:44:07 Ça y est, Coste-Froid vient de rentrer.
00:44:09 Ben Illy qui fait bien le travail pour les Lotto pour le moment.
00:44:13 Parce que là, il roule.
00:44:14 On ne sait pas trop pourquoi.
00:44:15 Je pense qu'il doit avoir froid.
00:44:16 Il veut se réchauffer.
00:44:17 Parce qu'il roule en tête depuis tout à l'heure.
00:44:20 Il est en train de condamner Rémi Cavagna.
00:44:23 En même temps, ils ne sont pas dans la même équipe.
00:44:25 Il a vraiment fait une montée de ce mont vraiment très fort avec tout le monde dans la roue.
00:44:32 C'est un peu particulier comme tactique.
00:44:34 En tout cas, Arnaud Delis me fait très bonne impression sur cette course.
00:44:38 Oui, de tant que Ben Illy, regardez là-haut.
00:44:41 Apparemment, il est le seul coureur de la formation IF.
00:44:44 Il a un équipier, mais qui est dans le groupe juste derrière.
00:44:48 Regardez, c'est encore lui qui y va.
00:44:49 Il y a un coureur qui tente de sortir.
00:44:51 C'est encore lui qui fait l'effort juste derrière.
00:44:53 Mais il est fort quand même, Ben Illy.
00:44:54 On l'avait déjà vu la semaine dernière au Région Pays de la Loire-Tour.
00:44:56 Il était déjà très solide.
00:44:59 Oui, je pense qu'il est plus fort physiquement que tactiquement.
00:45:03 Je n'ai pas le droit de dire ça.
00:45:04 Non, c'est vrai.
00:45:05 Vous pouvez le dire.
00:45:07 Je me suis allé un petit peu loin.
00:45:09 Disons que la semaine dernière, il a couru pour essayer de l'emporter.
00:45:14 Malheureusement, la stratégie collective de l'équipe IF...
00:45:17 Il y avait peut-être mieux à tirer du collectif de l'équipe IF.
00:45:20 Mais là, il est vraiment fort.
00:45:22 C'est lui qui vient de reprovoquer ce petit groupe de contre.
00:45:26 Avec Dorian Godon, une nouvelle fois.
00:45:29 Le courant de l'équipe Loto.
00:45:33 C'est Andreas Kroon qui est là.
00:45:36 Et on vous rappelle que devant, alors que l'écart semble augmenter par rapport à leurs poursuivants,
00:45:41 on a toujours Rémi Cavagna en compagnie de Tord Gutmestad.
00:45:45 Vous allez peut-être les apercevoir.
00:45:50 Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'ils soient tous les deux ensemble.
00:45:53 Après, les écarts restent extrêmement ténus.
00:45:56 Mais on est encore à 50 km de l'arrivée.
00:45:59 On a l'impression qu'on est dans le dernier tour.
00:46:00 Quand on voit l'intensité de la course, ce n'est pas du tout...
00:46:02 Il restera deux tours.
00:46:03 Au passage sur la ligne.
00:46:04 Au passage sur la ligne, effectivement, il restera encore deux tours de circuit.
00:46:10 On est en train de faire le frein là derrière.
00:46:11 On a vu...
00:46:12 Voilà, Rémi Cavagna.
00:46:13 Rémi Cavagna, qu'on a rencontré ce matin.
00:46:15 On vous le disait tout à l'heure, on n'a pas réussi à vous le faire écouter.
00:46:17 Mais maintenant, c'est prêt.
00:46:18 Et vous allez voir peut-être que ce qu'il disait à Charles-Antoine Nora préfigure un petit peu ce statut
00:46:23 qui est le sien, on va dire, un statut d'outsider.
00:46:26 Je me sens comme un outsider.
00:46:28 Voilà, quelqu'un qui...
00:46:29 Je pense que j'ai les bonnes jambes.
00:46:30 Au Pays-Bas, j'étais bien.
00:46:31 Le parcours était vraiment difficile.
00:46:33 Donc, quand on a fait le tour du Pays-Bas, la Belgique semble toute plate.
00:46:37 Donc, je pense que ça ne va pas être un problème.
00:46:40 Mais après, on va voir les jambes, si j'ai bien récupéré.
00:46:42 En tout cas, on a Andréa aussi pour une arrivée un peu plus...
00:46:46 Si ça arrive au sprint, qui a une bonne pointe de vitesse.
00:46:49 Et moi, peut-être plus dans un rôle d'anticipation à quelques tours de l'arrivée.
00:46:53 Mais ça, on va voir.
00:46:55 Mais en tout cas, je suis motivé pour cette course.
00:46:57 Je suis dans les parcours de circuit.
00:46:58 J'ai déjà fait trois fois.
00:46:59 Donc, je connais vraiment bien.
00:47:01 Il connaît bien et il trouve ça tout plat.
00:47:02 Je dis qu'il est en forme, comme Rémi Cavanier.
00:47:04 Parce que ce n'est pas tout à fait plat.
00:47:05 Il dit que c'est plus facile que le Pays-Bas.
00:47:07 Ah oui, ce n'est pas faux.
00:47:09 Mais c'est quand même difficile aujourd'hui.
00:47:11 Et les conditions météo accentuent effectivement cette sensation.
00:47:16 Benelli qui roulait dans un groupe de quatre coureurs.
00:47:18 Et derrière, on s'est trompé.
00:47:20 On se regarde.
00:47:21 Là, regardez, les coureurs de l'équipe Loto-Destiny qui sont en train de faire le frein.
00:47:24 On a un beau groupe de contre-rein qui est sorti.
00:47:27 Derrière aussi, pour la suite de la Quick-Step.
00:47:29 Regardez, dès qu'il y a un coureur qui attaque, on saute tout de suite dans la roue.
00:47:33 Donc là, attention de ne pas se faire enterrer à l'arrière.
00:47:36 C'est Axel Zinglet à l'arrière pour Cofidis qui vient de faire l'effort.
00:47:41 Retour sur la tête de la course.
00:47:43 Oui, parce que vous voyez, les Loto-Destiny roulaient.
00:47:45 Ils protègent la fugue de Carsten Kroon.
00:47:47 Andreas Kroon.
00:47:48 Andreas Kroon, oui.
00:47:49 Carsten Kroon, d'ailleurs, il n'était pas danois.
00:47:52 Lui, il était néerlandais.
00:47:53 Ce n'est pas le même.
00:47:54 Ça n'a rien à voir.
00:47:55 Je crois que ça fait un moment qu'il a arrêté.
00:47:56 Oh, ça va.
00:47:57 Regardez, il est là à droite.
00:47:59 On a couru ensemble.
00:48:01 On a couru ensemble avec Pierre.
00:48:03 Pas Pierre.
00:48:04 Si, Pierre aussi un petit peu.
00:48:06 Il a eu deux ou trois dernières années de sa carrière.
00:48:07 Allez, qui roule pour Cofidis actuellement ?
00:48:09 Zinglet.
00:48:10 Axel Zinglet.
00:48:11 Axel Zinglet, en tête du peloton.
00:48:13 Les Cofidis, seulement à 5 au départ.
00:48:16 Ceux qui sont présents avec le calendrier français, plus toutes les courses.
00:48:20 Ils se sont présentés seulement à 5.
00:48:23 Ce n'est pas Axel Zinglet.
00:48:24 Axel Zinglet est là en 7ème ou 8ème position.
00:48:26 C'est deux lettres.
00:48:28 On se doit absolument de réagir du côté de l'équipe Cofidis.
00:48:33 On n'est pas représentés à l'avant.
00:48:36 On voit bien, là, on est en train de se faire enterrer.
00:48:38 A gauche, c'est l'équipe Ineos.
00:48:40 Les écarts avec 9 secondes seulement de retard pour le groupe Grone, Godon, Hilly.
00:48:45 Et on ne l'a pas cité, le champion de Suède, Lucas Eriksson.
00:48:50 Et puis, 35 secondes de retard pour le groupe que vous avez actuellement en image,
00:48:53 le peloton des rescapés.
00:48:56 Est-ce qu'on va pouvoir opérer la jonction ?
00:48:59 Là-bas, Rémi Cavagna avec Gunn-Bestad.
00:49:01 Et ici, les 4 poursuivants avec Ben Hilly en 4ème position.
00:49:06 Il faut qu'il les attendent.
00:49:08 Rémi, il faut qu'il les attendent derrière.
00:49:10 Il y a 4 coureurs solides, 4 coureurs d'équipes différentes.
00:49:13 Ils vont rouler avec lui.
00:49:15 J'ai l'impression qu'il a quand même pris ce parti-là de souffler, de se relever.
00:49:23 L'équipe Sudal Quick-Step qui reprend la stratégie habituelle d'envoyer du monde
00:49:29 et de prendre un coup d'avance.
00:49:31 Derrière, ils sont 3 avec Paglioli.
00:49:33 Ils sont nombreux, là.
00:49:35 Ils font ce qu'on appelle un petit peu le frein.
00:49:38 Maintenant, ils vont monter la garde.
00:49:40 Pour revenir sur Ben Hilly, j'ai une petite info.
00:49:45 Il n'est pas rentré chez lui après le Région Pays de la Loire Tour.
00:49:48 Il a rejoint son équipe IF pour aller faire assistant.
00:49:52 Il s'est mis à la sortie.
00:49:54 Ça donne un peu l'adrénaline.
00:49:57 Il va expliquer ça à sa femme.
00:49:59 Je ne rentre pas parce que je vais faire assistant.
00:50:01 L'ADN de cette équipe qui a un esprit quand même assez famille.
00:50:07 Ben Hilly a mis un chasuble, il a pris des bidons, des roues.
00:50:13 Il a été porter assistance à ses équipiers lors de Paris-Roubaix dimanche.
00:50:18 C'est Rideau derrière.
00:50:20 Clairement, il est en train de faire Rideau dans le peloton.
00:50:22 Il est en train de protéger les coureurs qui sont à l'avant.
00:50:25 Rémi, finalement, il n'attend pas.
00:50:27 Il fait le choix de continuer à rouler sur le même rythme.
00:50:30 D'un point de vue stratégique, d'un point de vue collectif,
00:50:33 je pense que c'est la bonne option.
00:50:35 Comme ça, si ces coureurs-là ne sont pas devant,
00:50:38 ils jouent la carte du peloton derrière.
00:50:40 Et c'est vrai que, justement, cette pugnacité que l'on retrouve chez Rémi Cavagna
00:50:49 empêche pour l'instant le regroupement entre les quatre coureurs intercalés
00:50:54 et les deux hommes de tête.
00:50:56 On voit Axel Lorenz qui est en train de rouler,
00:50:59 d'essayer de réorganiser un peu ce peloton.
00:51:01 On voit derrière Hugo Hull pour l'équipe israélienne
00:51:04 qui est en train de s'organiser.
00:51:05 L'équipe Bahreïn aussi qui va devoir rouler.
00:51:07 L'équipe Cofidis, on l'a dit, n'est pas représentée à l'avant.
00:51:10 L'équipe UAE non plus, à personne devant.
00:51:13 Il y a quand même du monde qui n'a pas de coureurs représentés à l'avant.
00:51:16 Je pense qu'on va tenter de s'organiser.
00:51:18 Il ne faut pas trop attendre, on le sait sur ce circuit.
00:51:21 Déjà, c'est compliqué de s'organiser.
00:51:23 C'est compliqué de rester tous ensemble,
00:51:25 soudés parce que le parcours est difficile.
00:51:28 Donc, il ne faut pas trop tarder.
00:51:30 Si on laisse plus d'une minute d'avance à ces 4 hommes
00:51:33 plus Rémi Cavania à l'avant, à ces 5-6 hommes à l'avant,
00:51:36 je pense que ce sera compliqué d'aller les chercher après.
00:51:39 Les coureurs repartent, rejoignent la ligne d'arrivée,
00:51:42 vont entrer dans le dernier kilomètre.
00:51:45 C'est vrai que Rémi, c'est un peu particulier.
00:51:48 Il se livre, il ne faudrait pas qu'il lui retombe dessus
00:51:51 d'ici 15-20 kilomètres.
00:51:53 C'est un peu à double...
00:51:56 Ça marche, si on se fait rattraper, c'est compliqué.
00:52:00 Mais ce n'est pas le genre de la maison, de se relever,
00:52:03 au moins qu'on lui crie très fort dans les oreillettes.
00:52:06 - Il paraît qu'on crie assez fort en ce moment chez Soudal.
00:52:09 - Il paraît.
00:52:11 - Il n'y a pas que dans les oreillettes qu'on crie.
00:52:14 - Le briefing du manager général a dû être clair.
00:52:17 On oublie les Flandriennes, on part sur un autre profil
00:52:20 d'autres coureurs et on se doit de faire mieux
00:52:23 que ce qu'on a fait sur les classiques Flandriennes.
00:52:25 - On va sortir de cette spirale.
00:52:27 Là, ce n'est pas une spirale, c'est plutôt deux beaux lacets.
00:52:30 C'est la côte de l'arrivée, ici à Overijs.
00:52:33 Quand il y a des lacets, on se dit que c'est difficile.
00:52:36 Pas du tout, en réalité, c'est la moins difficile
00:52:39 de tous les monts qu'il y a sur le circuit.
00:52:41 - Avant, les coureurs la prenaient dans l'autre sens.
00:52:44 C'était assez spectaculaire la descente de ces deux lacets.
00:52:47 - On est rentré sur Rémi Cavagna.
00:52:50 - C'est Ben Ely qui a fait le gros du travail pour opérer la jonction.
00:52:54 - Donc, 6 coureurs en tête.
00:52:56 Et parmi ces 6 coureurs, 2 Français.
00:52:58 Rémi Cavagna de l'équipe Sudal Quick-Step.
00:53:01 Et Dorian Godon, vous apercevez ici cette grande carcasse 253
00:53:05 qui appartient à la formation AG2R Citroën.
00:53:09 Derrière, le peloton qui roule en tête de ce peloton.
00:53:14 Axel Laurence, il est là sur le côté gauche.
00:53:17 Axel Laurence, écoutez ce qu'il disait de son équipe ce matin au départ
00:53:20 avant de s'élancer dans cette course si difficile.
00:53:24 - On a une très belle équipe aujourd'hui.
00:53:27 Je pense que sur le papier, c'est l'une des plus grosses équipes au départ.
00:53:31 Forcément, c'est un circuit où on peut s'attendre à plein de scénarios différents.
00:53:37 Donc, c'est toujours bien d'avoir plusieurs cartes à notre arc.
00:53:41 - Justement, quel choix on fait ? Quelle est la tactique ?
00:53:44 Si vous pouvez nous donner quelques lignes.
00:53:46 - Je pense que tout le monde sait que Sören et Quinten sont en forme.
00:53:49 Donc, forcément, on les attend devant.
00:53:53 Après, nous, on a des choses comme moi ou Robert Sannard, des choses comme ça.
00:53:58 Axandre Meurisse, on peut être là pour anticiper,
00:54:01 pour leur éviter de faire trop d'efforts avant la vraie bagarre finale.
00:54:05 On va voir, mais il y a des belles choses à faire.
00:54:08 Je pense que ça peut aller pour chacun de nous.
00:54:11 On peut avoir sa carte à un moment donné.
00:54:14 - Axel Laurence qui appartient désormais à cette équipe Alpecin.
00:54:18 Il va falloir se familiariser.
00:54:20 Lui qui a remporté il y a quelques jours la première étape à Sedan du circuit des Ardennes.
00:54:25 C'était une classe 2.
00:54:26 Tout à l'heure, vous avez dit qu'il sort d'une course par étape.
00:54:28 Il sera peut-être plutôt au service de ses équipiers aujourd'hui.
00:54:31 Je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire.
00:54:33 Il est en forme, non ?
00:54:34 - Oui, mais après, il reste un jeune coureur.
00:54:37 Il est sorti d'une course à étapes de 3-4 jours, assez en classe 2.
00:54:41 Donc, assez mouvementé avec beaucoup de mouvement.
00:54:45 Quand j'ai vu la start list de son équipe, il l'a souligné.
00:54:50 C'est l'une des plus grosses équipes sur le papier.
00:54:52 Lui, ça reste un jeune coureur.
00:54:54 Il doit faire ses classes.
00:54:55 Maintenant, il s'écarte.
00:54:57 Il a fini son boulot.
00:54:58 Peut-être que si ça retemporise, il va revenir devant.
00:55:01 Mais on va regarder ce virage.
00:55:04 - C'est le fameux virage.
00:55:06 Il y avait de l'huile par terre.
00:55:08 - Il doit se mettre au service de ses coureurs plus capés pour son expérience.
00:55:16 Pour faire voir qu'il est capable de se mettre au service des autres.
00:55:22 Et plus tard, peut-être dans la saison, l'année prochaine ou dans le futur,
00:55:26 tous ces coureurs vont se mettre à son service avec plus d'entrain
00:55:30 du fait de l'avoir déjà vu à l'oeuvre dans ce rôle-là.
00:55:37 - Tous les coureurs distancés.
00:55:39 Là, ça va tourner au bus, à la douche.
00:55:42 - À la douche, c'est sûr.
00:55:45 Là-bas, on voit Oliver Neysen.
00:55:48 Pour l'équipe Azitutler Citroën qui est là.
00:55:50 Ça découvre l'équipe Arheil.
00:55:55 - Arkea, c'est Owzian Lukasz, le Polonais.
00:56:00 - Lukasz Owzian, effectivement.
00:56:03 - Arkea aussi, qui sont venus à 6 coureurs avec le calendrier français.
00:56:08 C'est très compliqué d'aligner des équipes complètes sur tous les fronts.
00:56:13 - Je sais, c'est beaucoup de pub.
00:56:15 Mais si on veut voir le final sans interruption, c'est maintenant qu'il faut y retourner.
00:56:20 On y va.
00:56:21 Dernière page de pub.
00:56:22 En général, c'est la plus courte.
00:56:23 A très vite.
00:56:24 - Nous sommes à 38 km de l'arrivée dans Erzstrat.
00:56:31 C'est ce mont pavé.
00:56:33 Il y en a un autre un peu plus loin.
00:56:35 Il faudra escalader.
00:56:37 C'est Mokerstrat.
00:56:38 On est dans des portions que l'on ne voulait pas rater.
00:56:42 Parce que ce sont sur ces portions pavées.
00:56:45 Quand on est sur les pavés, il n'y en a qu'un.
00:56:47 - C'est incroyable.
00:56:48 - Pierre-Roland nous l'a bien expliqué.
00:56:50 C'est Rémi Cavagna qui prend le haut du pavé.
00:56:53 - Ça le stresse de rouler dans le caniveau.
00:56:56 Il n'aime pas ça.
00:56:57 Il n'est pas à l'aise.
00:56:58 Il préfère faire beaucoup plus d'efforts
00:57:03 que de rouler dans ces 20 cm.
00:57:06 Il prend le risque de se mettre la pédale dans le trottoir.
00:57:09 - C'est le risque aussi.
00:57:12 Dans cette petite bande, sur le côté,
00:57:14 certains coureurs sortent et reviennent.
00:57:16 Il faut réussir à trouver le bon équilibre.
00:57:19 Ce n'est pas simple.
00:57:20 Il n'y a pas vraiment la place pour rouler.
00:57:23 - Benelic est parti tout seul à l'avant.
00:57:26 - Depuis tout à l'heure, on vous le dit,
00:57:28 Ben Ely est très fort aujourd'hui.
00:57:31 Il était dans ce groupe de 6 coureurs,
00:57:33 avec Andréa Skrone qui vient de prendre son relais.
00:57:37 On va s'entendre derrière à la poursuite de Ben Ely.
00:57:40 On a compris que c'était le client.
00:57:42 Derrière, c'est l'équipe Ineos qui accélère maintenant
00:57:46 avec l'un de ses coureurs que je n'ai pas identifié
00:57:50 et qui tente de sortir à son tour.
00:57:55 - Moi non plus, je ne l'ai pas identifié.
00:57:58 - C'est Joshua Tarling, le coureur d'Ineos.
00:58:02 - Prenez un consultant qui était il y a encore quelques mois,
00:58:06 pour ne pas dire quelques semaines.
00:58:08 - Attendez, il faut qu'on voit le dossard.
00:58:11 - C'est bon, il est rentré dans le platon.
00:58:13 - C'est lui le jeune coureur de 19 ans.
00:58:16 Il sort de junior.
00:58:18 Ben Ely, c'est impressionnant.
00:58:21 Il a enlevé les lunettes maintenant.
00:58:23 - Il va mieux voir les difficultés et les virages.
00:58:27 - Derrière, Rémi Cavagna qui roule avec 4 wagons
00:58:32 derrière le TGV Auvergnat.
00:58:35 Est-ce que tout le monde va accepter de relayer
00:58:39 à priori, oui, Crone en deuxième position.
00:58:43 Dorian Godon qui est juste derrière.
00:58:46 Pendant la page de publicité, vous me disiez
00:58:48 que Dorian Godon n'en a pas fait beaucoup jusqu'à présent.
00:58:50 Il s'est montré discret.
00:58:52 - On a également dans ce groupe Lucas Erickson
00:58:55 pour l'équipe Tudor et Tord Gutmestad,
00:58:58 le dernier escapé de l'échappée matinale.
00:59:01 - Et non, c'est Eilouk, pas de chance.
00:59:04 Il est bon.
00:59:06 - Ils se sont trompés de dossard ce matin.
00:59:09 - On va le renvoyer dans le platon.
00:59:11 - En même temps, les coureurs ont tous 19 ans.
00:59:14 - On s'en blotouche.
00:59:16 - Ils ont tous les mêmes casques, les mêmes lunettes.
00:59:19 - Ils ont surtout le même maillot.
00:59:21 - C'est vrai qu'ils ont le même gabarit.
00:59:23 Joshua Tarling est un grand gabarit fin comme Eilouk.
00:59:27 - Eilouk n'a pas tout à fait 19 ans,
00:59:30 il en a quand même 23 maintenant.
00:59:32 A force de dire qu'il a 19 ans,
00:59:34 il a fini par prendre un peu d'âge.
00:59:36 Kim Eilouk, attention, c'est un coureur allemand
00:59:39 de grand talent.
00:59:41 - Edi Fine derrière, qui roule dans le platon
00:59:43 pour l'équipe Cofidis.
00:59:45 L'écart qu'augmente, on voit, 50 secondes
00:59:47 entre Ben Illy et le platon.
00:59:49 Ben Illy qui n'arrive pas vraiment à creuser
00:59:51 par rapport à ses poursuivants.
00:59:53 - On parle entre coureurs de l'équipe...
00:59:55 - C'est Warren Barguil.
00:59:57 - L'autodestiny.
00:59:59 - Avec l'imperméable noir qui est en train de se retourner.
01:00:02 C'était Warren Barguil.
01:00:04 Il n'y a plus grand monde dans ce platon.
01:00:06 Je ne suis pas sûr qu'on ait beaucoup d'équipiers encore.
01:00:08 Ben Illy qui a jeté ses lunettes,
01:00:10 ou il les a mis dans sa poche,
01:00:12 je ne sais pas ce qu'il en a fait.
01:00:14 Mais lui qui continue, il a fait le choix
01:00:16 de partir tout seul.
01:00:18 - Loin de l'arrivée, on a quasiment fait le break
01:00:20 avec le platon.
01:00:22 Malgré tout, il a choisi de partir déjà à l'avant,
01:00:24 tout seul.
01:00:26 Le temps est en train de s'améliorer.
01:00:28 On a du soleil.
01:00:30 On va peut-être avoir un dernier tour sur des routes
01:00:32 un peu plus sèches.
01:00:34 - Si vous nous rejoignez maintenant,
01:00:36 je vous rappelle qu'on avait 4 coureurs
01:00:38 dans l'échappée matinale, dont le Norvégien
01:00:40 avec le Dossard, 193 d'ordre Gudmestad.
01:00:42 - Il fait un bon numéro lui quand même.
01:00:44 Pour être encore là, à ce moment-là de la course.
01:00:46 - Il y avait aussi les Belges Mejens et De Pestel
01:00:48 qui étaient dans cette échappée.
01:00:50 Et l'Irlandais Rory Thorsen,
01:00:52 ils ont été repris à l'exception de ce coureur,
01:00:54 repris d'abord sous l'impulsion de Rémi Cavagna
01:00:56 qui est sorti seul, qui a opéré la jonction
01:00:58 et qui a prolongé cet effort,
01:01:00 obligeant seulement certains coureurs
01:01:02 à revenir sur lui et sur Gudmestad.
01:01:04 Vous les aviez à l'image
01:01:06 il y a quelques instants.
01:01:08 - Il est très bien.
01:01:10 - Il est très bien.
01:01:12 - Il est très bien.
01:01:14 - Il est très bien.
01:01:16 - Il est très bien.
01:01:18 - C'est un bon numéro,
01:01:20 c'est un bon numéro.
01:01:22 - Le Dossard, il est sorti
01:01:24 à la fin du premier intervalle.
01:01:26 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:28 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:30 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:32 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:34 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:36 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:38 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:40 - Il est sorti à la fin du premier intervalle.
01:01:42 - Les équipiers se retrouvent en difficulté,
01:01:44 même si on a récupéré du monde.
01:01:46 On perd du temps.
01:01:48 Il y avait à peu près 50 secondes au sommet de la bosse
01:01:50 où Benilde est sorti.
01:01:52 Maintenant, il y a plus d'une minute.
01:01:54 On retrouve Heydouck qui lui était sorti en compte tout seul.
01:01:56 On ne sait pas trop où il est,
01:01:58 mais il ne doit pas être très loin devant le peloton.
01:02:00 On élargit.
01:02:02 D'ailleurs, il se retourne.
01:02:04 On a compris du côté de Heydouck
01:02:08 que tout seul, ça allait être mission impossible.
01:02:10 L'équipe Bahreïn s'est fait aussi surprendre.
01:02:12 L'équipe Bahreïn s'est fait aussi surprendre.
01:02:14 Il n'y a personne devant.
01:02:16 Il n'y a personne devant.
01:02:18 - On va virer sur la gauche dans pas très longtemps
01:02:26 pour aller chercher le Mokestrat
01:02:28 pour aller chercher le Mokestrat
01:02:30 qui est quépentu,
01:02:32 à la fois pavé,
01:02:34 alors que l'on est en train de reprendre Benilde.
01:02:36 alors que l'on est en train de reprendre Benilde.
01:02:38 Il n'y a que des forts.
01:02:40 Pour l'instant, inutile.
01:02:42 Depuis tout à l'heure,
01:02:44 il roule énormément.
01:02:46 Là, il est sorti.
01:02:48 Quand on attaque comme ça,
01:02:50 il faut réussir à faire le break
01:02:52 parce qu'après, on énerve un peu tout le monde.
01:02:54 En plus, on laisse des forces sur la route.
01:02:56 - Voilà, le virage sur la gauche.
01:03:02 Dorian Godon qui est en tête.
01:03:04 Rémi Cavanière vient de se laisser
01:03:06 et je suis sûr que c'était très volontaire.
01:03:08 - Il n'est pas très à l'aise.
01:03:10 - Il n'était pas du tout à l'aise dans ce virage à gauche.
01:03:12 - Alors que Kim Heydouk,
01:03:14 lui s'est fait reprendre par le peloton.
01:03:16 Peloton emmené par les coureurs de la formation.
01:03:18 peloton emmené par les coureurs de la formation.
01:03:20 Pareil.
01:03:22 Pareil Victorius, l'équipe de Wood Pulse
01:03:24 et de Nicolas Arntz.
01:03:26 - À l'avant, on l'a repris.
01:03:28 Benilde, c'est Dorian Godon
01:03:30 qui est en train d'emmener
01:03:32 dans cette ascension du Mokestrat
01:03:34 500 mètres.
01:03:36 C'est raide. On le voit à 9%.
01:03:38 Il y a un passage à 15%.
01:03:40 Quand on arrive au sommet, ça devient très difficile.
01:03:42 C'est tout empavé.
01:03:44 - Plus ça monte, plus c'est dur.
01:03:46 - On est en train de sortir à deux.
01:03:48 - Avec Dorian Godon
01:03:50 et l'indécrottable Ben Illy.
01:03:52 Et derrière, c'est vrai
01:03:54 que ça semble plus difficile
01:03:56 pour les quatre autres coureurs
01:03:58 qui composent cette échappée.
01:04:00 Andreas Krohn,
01:04:02 Lucas Eriksson,
01:04:04 Thornd Udmestad
01:04:06 et Rémi Cavagna
01:04:08 qui suit.
01:04:10 Mais ça a l'air quand même plus difficile
01:04:12 pour ces quatre coureurs.
01:04:14 - Dorian, il fait mal à tout le monde
01:04:16 dans cette ascension.
01:04:18 - Il était discret tout à l'heure.
01:04:20 Il est peut-être en train de se dévoiler
01:04:22 à 32 km de l'arrivée.
01:04:24 - C'est là où ça va jouer.
01:04:26 On va récupérer du beau macadam.
01:04:28 On va tourner sur la droite.
01:04:30 - Oui, parce qu'on a fait un petit écart
01:04:32 pour aller chercher cette difficulté.
01:04:34 Le Mosque Strat.
01:04:36 Mais on va revenir
01:04:38 dans la localité
01:04:40 que l'on traversait juste auparavant,
01:04:42 Terre-Lanaine,
01:04:44 pour reprendre la route principale.
01:04:46 - Et on est sortis à deux.
01:04:48 On est sortis à deux.
01:04:50 Dorian Godon, Ben Illy à l'avant.
01:04:52 Ben Illy qui a tout de suite pris un relais.
01:04:54 Rémi Cavagna derrière qui est là
01:04:56 sur une partie qui lui correspond bien mieux.
01:04:58 Il est en train d'essayer de faire l'effort.
01:05:00 - Rémi Cavagna, pour moi,
01:05:02 il est vraiment très fort aujourd'hui.
01:05:04 C'est juste qu'il n'est pas très à l'aise
01:05:06 entre le mont où il faut rouler dans le caniveau
01:05:08 où il est obligé, lui,
01:05:10 il emprunte les pavés,
01:05:12 plus là il a loupé son virage avant ce mont.
01:05:14 Donc du coup il est obligé de boucher
01:05:16 les cassures sur le haut.
01:05:18 C'est beaucoup d'effort qu'il est obligé
01:05:20 de faire un peu à contre-temps.
01:05:22 Ben Illy s'est fait rattraper au pied
01:05:24 et en haut tout de suite il prend un relais
01:05:26 sans se poser de questions.
01:05:28 Il est vraiment très fort depuis quelques temps.
01:05:30 - Je vous rappelle que juste après,
01:05:36 nous aurons l'occasion de débriefer
01:05:38 avec Claire Bricogne sur
01:05:40 cette flèche Brabantson
01:05:42 ainsi qu'on reviendra sur l'autre
01:05:44 rendez-vous de la semaine
01:05:46 qui sera un petit peu le fil rouge de cette semaine
01:05:48 de vélo, le Tour de Sicile.
01:05:50 17h45.
01:05:52 Attention, c'est un petit peu plus tard que d'habitude.
01:05:54 Ça va peut-être vous perturber un peu
01:05:56 mais 17h45, comme d'habitude,
01:05:58 comme les autres jours de la semaine,
01:06:00 vous retrouverez l'équipe de Greg
01:06:02 et l'équipe du soir à 19h45
01:06:04 et à 22h52
01:06:06 bien sûr en deux parties
01:06:08 à chaque fois. Cette fois entre les deux parties
01:06:10 il y aura qui est le plus fort du monde.
01:06:12 Ce n'est pas Ben Illy mais ce sera
01:06:14 21h05. Enfin, c'est pas Ben Illy,
01:06:16 ça reste à démontrer, on vous le dira à l'arrivée.
01:06:18 Et puis évidemment,
01:06:20 n'oublions pas les autres rendez-vous
01:06:22 de la semaine, puisqu'on vous l'a dit, c'est le Tour de Sicile
01:06:24 et notre fil rouge.
01:06:26 Tous les jours à 13h35,
01:06:28 il y aura
01:06:30 dès vendredi
01:06:32 la classique Grand Besançon, d'où
01:06:34 à partir de 13h, nous serons sur place
01:06:36 bien sûr avec Christophe Riblon,
01:06:38 avec Pierre Roland,
01:06:40 avec Thomas Vauclair également,
01:06:42 qui sera sur la moto vendredi.
01:06:44 Donc à Besançon
01:06:46 et le lendemain à Arbois
01:06:48 pour le Tour du Jura.
01:06:50 Deux très belles journées
01:06:52 au pays, ou presque.
01:06:54 En tout cas, il sera l'envoisin, on va dire,
01:06:56 de Thibaut Pinot, qui sera d'ailleurs présent
01:06:58 sur ces deux épreuves.
01:07:00 Et dans le peloton, là, on voit l'équipe
01:07:06 l'Auto-Destiny qui est en train de faire un petit peu le frein
01:07:08 à l'avant.
01:07:10 Le peloton, pour l'instant, qui est encore
01:07:12 très conséquent, mais on a du retard. Regardez,
01:07:14 une minute de retard par rapport
01:07:16 à ces six hommes de tête.
01:07:18 Si on regarde
01:07:20 cet échappé, en tout cas,
01:07:22 on aura constaté que Rémi Cavagna
01:07:24 a montré des signes de force,
01:07:26 de supériorité, peut-être même
01:07:28 Ben Illy aussi et Dorian Godon également.
01:07:30 Les trois autres ont davantage
01:07:32 subi la course et profité, je dirais,
01:07:34 souvent d'ailleurs
01:07:36 du travail, en l'occurrence
01:07:38 à l'instant de Rémi Cavagna.
01:07:40 Déjà, le coureur du Noix,
01:07:42 Guilhem Mittsdade, lui, il est échappé
01:07:44 depuis le matin,
01:07:46 donc là, lui, il est en mode survie.
01:07:48 Il va essayer de s'accrocher le plus longtemps possible
01:07:50 et en tout cas, il fait une sacrée course.
01:07:52 Il va bien dormir ce soir, je ne sais pas
01:07:54 jusqu'où il va aller.
01:07:56 En tout cas, chapeau à lui.
01:07:58 - Jusqu'à son lit, s'il veut dormir.
01:08:00 - Déjà, de s'accrocher au coureur frais
01:08:02 du peloton, Ben Illy et Cavagna
01:08:04 sont certainement les plus forts
01:08:06 de cette course.
01:08:08 - Le Norvège qui était en France ces derniers jours,
01:08:10 puisqu'on l'avait vu disputer, la route Adélie,
01:08:12 il avait fait dixième. On l'a vu disputer
01:08:14 la route Orangelle, il a fait une neuvième.
01:08:16 Donc, sur les épreuves de France,
01:08:18 il était présent. - C'est de très bonnes courses
01:08:20 pour préparer ces classiques à Ardennes.
01:08:22 Moi, je trouve que c'est une très bonne option.
01:08:24 En tout cas, ils sont en bonne forme.
01:08:26 - Et les Cofidis qui roulent derrière
01:08:28 pour essayer de réduire l'écart.
01:08:30 Mais n'est-il pas déjà trop tard
01:08:32 avec plus d'une minute de retard ?
01:08:34 Regardez, là, à nouveau, on discute
01:08:36 au sein de l'équipe Loto-Destiny.
01:08:38 - Loto et Benoit, Benoit Cosnefros,
01:08:40 ils discutent à la radio. Ils doivent leur dire,
01:08:42 ils doivent dire à Dorian Gonon devant
01:08:44 qu'il n'y a personne qui menait la chasse
01:08:46 à ce moment-là. Donc, allez-y,
01:08:48 tu vas jouer ta carte aujourd'hui.
01:08:50 - Alors que l'on voyait Arnaud Delis
01:08:52 dire un mot également à Pascal Einkorn,
01:08:54 son coéquipier.
01:08:56 - Oui, c'est ça. En fait, on est en train de...
01:08:58 Depuis tout à l'heure, l'équipe Loto-Destiny
01:09:00 défend clairement la position de Kroon
01:09:02 à l'avant. Mais bon,
01:09:04 de mon point de vue,
01:09:06 c'est fini pour moi dans ce peloton.
01:09:08 Je pense que là, c'est terminé.
01:09:10 C'est le meilleur pour moi de cette Brabant Sun
01:09:12 2023 et devant.
01:09:14 - Si on laisse toute la responsabilité
01:09:16 de la poursuite à Alexandre Deletre
01:09:18 qui roule, lui, là on ne discute pas,
01:09:20 on roule pour
01:09:22 Axel Zinglet.
01:09:24 Mais malheureusement, on n'a aucun soutien
01:09:26 des autres formations. - Tout à l'heure, il y avait
01:09:28 l'équipe Israël aussi qui est venue. Il y a l'équipe Bahreïn.
01:09:30 Mais c'est au coup par coup. Le parcours est tellement dur
01:09:32 que les équipiers viennent rouler dans des parties
01:09:34 comme ici, un peu plus faciles.
01:09:36 Et dès que ça monte, ils se retrouvent à reculer
01:09:38 derrière le peloton. Après, il faut le temps qu'ils reviennent
01:09:40 sur l'avant du peloton, qu'ils se réorganisent.
01:09:42 Tout ça, la difficulté de ce
01:09:44 parcours fait que c'est extrêmement compliqué
01:09:46 de s'organiser dans le peloton. Et c'est ce qui me fait dire
01:09:48 que pour moi, on n'a pas
01:09:50 la ressource, la capacité nécessaire
01:09:52 dans le peloton pour pouvoir aller chercher
01:09:54 les 6 hommes de tête qui, eux,
01:09:56 s'entendent très bien. Alors, ils ne sont pas à 6 à tourner.
01:09:58 Ils ne sont que 5. Le coureur de l'équipe
01:10:00 Uno-X, c'est logique.
01:10:02 Guttmestadt ne prend pas
01:10:04 ou très peu de relais. Il est échappé
01:10:06 depuis le départ, quasiment.
01:10:08 Mais tant qu'on
01:10:10 continuera à s'entendre comme ça
01:10:12 pour les 6 hommes de tête, dans le peloton,
01:10:14 c'est impossible de pouvoir revenir.
01:10:16 - Pierre Roland, ça veut dire aussi que chez
01:10:18 l'Autodestiny, on a fait son choix.
01:10:20 C'est-à-dire qu'on avait 2 cartes maîtresses.
01:10:22 Andreas Krohn, qui connaît bien cette épreuve
01:10:24 et qui a
01:10:26 brillé dans le passé.
01:10:28 Même s'il n'a jamais réussi à s'y imposer.
01:10:30 Et puis, Arnaud Delis, la carte
01:10:32 au sprint. On a bien vu Arnaud Delis
01:10:34 à travers ce qu'il disait
01:10:36 en ne voyant pas cette équipe
01:10:38 en tête du peloton. On a compris qu'on faisait confiance
01:10:40 à Andreas Krohn à l'avant de la course.
01:10:42 - Je pense qu'on joue sur les 2 tableaux.
01:10:44 On voit le coureur de l'Autodestiny
01:10:46 sauter
01:10:48 quelques relais, comme on dit dans le jargon.
01:10:50 Il reste derrière. Il ne collabore pas
01:10:52 à l'avancée de l'échappé.
01:10:54 On ne roule pas derrière, on ne roule pas
01:10:56 devant. C'est une tactique
01:10:58 qui peut se comprendre.
01:11:00 Mais on joue clairement
01:11:02 sur les 2 tableaux. Devant, il peut
01:11:04 dire qu'il a Arnaud Delis, plus
01:11:06 Encorne et quelques autres
01:11:08 équipiers, parce qu'ils sont quand même en surnombre derrière.
01:11:10 Et lui, du coup, ça lui
01:11:12 décharge la responsabilité
01:11:14 de collaborer. Ça l'économise.
01:11:16 Et s'il peut gagner dans cette
01:11:18 période de transition,
01:11:20 ou prendre des relais coûte de l'énergie,
01:11:22 il s'économise.
01:11:24 Derrière,
01:11:26 c'est vrai que ça paraît
01:11:28 compliqué. Parce que, voilà, il y a
01:11:30 une individualité. Un coureur
01:11:32 seulement qui mène la chasse. Derrière,
01:11:34 c'est des coureurs qui ont des équipiers à l'avant.
01:11:36 Donc, quand il va s'écarter, le coureur
01:11:38 de Cofidis,
01:11:40 Alexandre Deletre,
01:11:42 personne ne va le relayer. Je pense
01:11:44 quand même qu'il va y avoir des tentatives,
01:11:46 peut-être même d'un coureur comme
01:11:48 Benoît Cosnefroy, qui va essayer de jumper tout seul.
01:11:50 C'est-à-dire de faire le
01:11:52 saut entre le peloton et l'échappé sans ramener
01:11:54 aucun coureur. Mais,
01:11:56 sur le jump, il peut reboucher
01:11:58 à 20-30 secondes. Mais après les 30 dernières
01:12:00 secondes, tout seul, même à 2-3, ça risque
01:12:02 d'être compliqué.
01:12:04 - Je pense que l'équipe L'Autodestinie, on a vu qu'à l'avant,
01:12:06 Cronen n'était pas le plus fort. On l'a vu
01:12:08 notamment dans la dernière ascension pavée.
01:12:10 Donc, il y a peut-être
01:12:12 une incertitude au niveau
01:12:14 de Cronen. Pour l'équipe L'Autodestinie, c'est
01:12:16 possible pour ça. Je pense qu'à l'avant,
01:12:18 il est un peu réticent à prendre ses relais.
01:12:20 En tout cas, derrière, pas de réaction du côté
01:12:22 de l'équipe L'Autodestinie. Pour l'instant, on laisse
01:12:24 seules deux lettres de l'équipe
01:12:26 qui finissent en roulée à l'avance. - Je pense qu'on viendra
01:12:28 rouler éventuellement dans le tout, tout dernier
01:12:30 tour, une fois qu'on aura passé toutes les difficultés.
01:12:32 Si le coureur à l'avant
01:12:34 n'est pas en mesure de l'emporter.
01:12:36 - Mais ça risque d'être, ouais, ça risque
01:12:38 d'être peut-être trop tard.
01:12:40 - En tout cas, on joue sur les deux tableaux. On joue devant
01:12:42 et on joue derrière. On ne roule pas devant, on ne roule pas derrière.
01:12:44 C'est pas une...
01:12:46 C'est une stratégie qui peut s'avérer payante parfois.
01:12:48 - Alors, on traverse
01:12:50 le Denberg en ce qui concerne le
01:12:52 peloton. Avant d'enchaîner, sur cette
01:12:54 longue ligne droite qui
01:12:56 ramène les coureurs
01:12:58 à Overijs, avant
01:13:00 le dernier tour de circuit. On rappelle,
01:13:02 le tour de circuit, il fait
01:13:04 une vingtaine de kilomètres à peine, un peu moins.
01:13:06 Un peu moins de 20 kilomètres.
01:13:08 Avec à chaque fois les mêmes
01:13:10 difficultés.
01:13:12 - Cette petite bosse de
01:13:16 Haggard, surtout celle de
01:13:18 Herstrat et de Boskestrat, qui sont
01:13:20 deux monts pavés.
01:13:22 Et puis ensuite, le retour avec
01:13:24 la côte de
01:13:26 Holsteid.
01:13:28 Et la montée finale que les coureurs
01:13:30 vont aborder dans
01:13:32 quelques minutes. La montée
01:13:34 de Hesbord.
01:13:36 - Et confirmation, Kroon
01:13:38 à l'avant ne roule pas.
01:13:40 Clairement, on a deux coureurs qui ne roulent pas.
01:13:42 Kroon, on a le coureur de l'équipe Uno X.
01:13:44 Hultmestad aussi qui ne
01:13:46 ne roule pas. On a que quatre coureurs qui roulent à l'avant.
01:13:48 Donc voilà, c'est plus qu'une...
01:13:50 Je pense que c'est plus qu'une stratégie.
01:13:52 Je pense qu'on a clairement constaté que Kroon
01:13:54 n'était pas le plus fort à l'avant et que s'il s'économisait
01:13:56 par un tout petit peu plus,
01:13:58 clairement il n'allait pas pouvoir jouer
01:14:00 la gagne aujourd'hui. Du moins pas dans cette
01:14:02 configuration de course là.
01:14:04 [Bruit de moteur]
01:14:28 - Ah ben voilà, si vous ne voulez pas prendre la pluie
01:14:30 aujourd'hui, il fallait peut-être venir avec ce genre d'équipement.
01:14:32 Mais sur un vélo, ce n'est pas pratique.
01:14:34 [Bruit de moteur]
01:14:40 - On va prendre un petit thé.
01:14:42 - Là on travaille.
01:14:44 - Ça avait l'air quand même très studieux.
01:14:46 - Allez, on revient sur la tête
01:14:48 de la course. Avec
01:14:50 Alexandre Deletre qui roule et un petit peu
01:14:52 plus loin derrière, vous apercevez
01:14:54 Axel Zinglé. Axel Zinglé
01:14:56 qui a remporté il y a à peine un mois
01:14:58 la classique Loire-Atlantique
01:15:00 cette saison.
01:15:02 Il avait déjà fait deuxième d'une
01:15:04 étape sur le Tour de Man.
01:15:06 Une étape difficile
01:15:08 d'ailleurs en tout début
01:15:10 de saison. Charles-Antoine Norat
01:15:12 l'a rencontré ce matin. Écoutez
01:15:14 les propos d'Axel Zinglé.
01:15:16 - Ce sera un peu plus facile
01:15:18 d'exister aujourd'hui qu'au Tour des Flandres.
01:15:20 Voilà, maintenant l'objectif c'est pas
01:15:22 de faire de la figuration, c'est d'aller chercher un résultat.
01:15:24 Donc ça va être l'objectif aujourd'hui.
01:15:26 Il est arrivé en Bosse aussi, c'est assez rare
01:15:28 sur ces courses en Belgique.
01:15:30 Bien sûr, on sait que ça me
01:15:32 convient pas mal ce type d'arrivée.
01:15:34 J'espère vraiment arriver
01:15:36 pour la gagne. Je pense qu'à ce moment-là
01:15:38 il y aura une bonne carte à jouer.
01:15:40 - Je vous disais, il y a un mois il gagnait sur la classique
01:15:42 Loire-Atlantique et depuis il est quand même assez régulier.
01:15:44 Septième de Cholet, Pays de Loire.
01:15:46 Il a disputé ensuite les Flandriennes,
01:15:48 le Grand Prix E3,
01:15:50 à travers la Flandre et le Tour des Flandres
01:15:52 qu'il évoquait il y a quelques instants.
01:15:54 Douzième à travers la Flandre
01:15:56 et 38ème du
01:15:58 Tour des Flandres. C'est un coureur qui n'a que
01:16:00 24 ans encore en
01:16:02 apprentissage cependant
01:16:04 sur ses épreuves.
01:16:06 L'année dernière d'ailleurs,
01:16:08 il n'avait pas disputé
01:16:10 les classiques Flandriennes. Il s'était contenté
01:16:12 de... enfin il s'était contenté, il avait
01:16:14 plutôt disputé les Ardennaises.
01:16:16 Là il fait une
01:16:20 saison évidemment assez
01:16:22 dense. Axel Zinglet
01:16:24 dont on attend beaucoup
01:16:26 chez Cofidis. Il sera présent sur
01:16:28 l'Amstel Gold Race dans
01:16:30 4 jours.
01:16:32 Allez on revient sur
01:16:36 la tête de la course.
01:16:38 Si vous nous rejoignez maintenant, on vous rappelle que
01:16:40 ce groupe est quand même sorti
01:16:42 assez vite du peloton,
01:16:44 assez tôt, comme c'est un peu l'habitude
01:16:46 sur cette épreuve.
01:16:48 Un groupe où l'on retrouve
01:16:50 6 coureurs, avec Rémi Cavagna
01:16:52 qui s'est écarté,
01:16:54 avec Dorian Godon.
01:16:56 Ce sont les 2 Français qui sont
01:16:58 présents dans cet échappé.
01:17:00 Dorian Godon de l'équipe
01:17:02 AG2R Citroën. Et puis juste
01:17:04 derrière, le rescapé de l'échappé matinale,
01:17:06 le Norvégien Thorn Gudmestad.
01:17:08 Le Suédois
01:17:10 Lucas Eriksson,
01:17:12 l'Irlandais Ben Healy, de la formation
01:17:14 IF, maillot rose.
01:17:16 On n'est pas content, Dorian Godon
01:17:18 trouve qu'il n'a pas assez de soutien.
01:17:20 Lucas Eriksson, le champion de Suède,
01:17:22 qui fait les semblants de ne pas comprendre.
01:17:24 - Non, non, mais c'est parce que c'est pas...
01:17:26 En fait, il est en train de dire que c'est pas lui, c'est pas de sa faute, c'est de la faute de Kroon.
01:17:28 Le problème, c'est qu'on a
01:17:30 2 coureurs sur les 6 qui ne roulent pas,
01:17:32 et c'est effectivement en train d'énerver un peu
01:17:34 Dorian Godon.
01:17:36 Donc, c'est clair que, oui, on a
01:17:38 changé de stratégie pour l'équipe Loto-Destiny.
01:17:40 On a encore plus d'une minute d'avance.
01:17:42 Donc, il y a encore de la marche pour
01:17:44 les hommes de tête. Mais attention à pas trop
01:17:46 se regarder.
01:17:48 - Là, on n'a pas envie de faire l'effort
01:17:50 pour les autres, ça, c'est sûr.
01:17:52 - Les coureurs vont arriver
01:17:58 au dernier passage ligne
01:18:00 avant l'arrivée. Donc, dernier tour
01:18:02 de ce circuit très exigeant.
01:18:04 Et c'est le moment,
01:18:06 le moment le plus propice
01:18:08 pour boucher l'écart. Cette partie
01:18:10 jusqu'à la ligne d'arrivée, la première...
01:18:12 La première bosse, mais c'est vrai
01:18:14 que l'écart diminue, mais c'est
01:18:16 laborieux. On ne rattrape pas énormément de temps
01:18:18 pour le peloton.
01:18:20 - Regardez, on se regarde clairement.
01:18:22 Ça ne monte pas du tout au même rythme qu'au tour
01:18:24 précédent. D'ailleurs,
01:18:26 on perd du temps. On est quoi, sur la minute ?
01:18:28 - Il commence... Il en a plein
01:18:30 les bottes, mais il se dit, voilà,
01:18:32 il me reste un tour à tenir et je vais avoir...
01:18:34 Je vais pouvoir faire un très beau résultat.
01:18:36 Donc, voilà, son but à lui, c'est de s'accrocher le plus possible.
01:18:38 - Et ses adversaires feraient bien de s'en méfier
01:18:40 quand même parce que, sur le papier,
01:18:42 eh bien, Gudmestad, ce Norvégien
01:18:44 échappé depuis la première heure, est
01:18:46 probablement le plus rapide. Je dis bien sur le papier.
01:18:48 - Il a 180 km
01:18:50 d'échappée dans les jambes.
01:18:52 - En fait, c'est que l'arrivée est un peu en faute.
01:18:54 - Ils étaient qu'une échappée de 4, ce n'est pas une échappée
01:18:56 de 15 ou 20 coureurs où les relais reviennent
01:18:58 de temps en temps. Là, à 4, on est quasiment
01:19:00 tout le temps en train de forcer.
01:19:02 Donc, c'est assez difficile. Et les Cofidis,
01:19:04 qui font le forcing,
01:19:06 c'est leur dernier relais.
01:19:08 Dans 3-4 km, là, les
01:19:10 deux coureurs qui sont devant, ce sera terminé
01:19:12 pour eux et ce sera alors
01:19:14 le leader de passer à l'action.
01:19:16 - Alors, on est redescendu à 50 secondes.
01:19:18 Tout à l'heure, on avait
01:19:20 une 0,8 quand on a commencé
01:19:22 à rouler du côté de l'équipe
01:19:24 Cofidis. Certes, on
01:19:26 réduit l'écart. Est-ce qu'on sera capable
01:19:28 d'inciter d'autres équipes à
01:19:30 venir prêter main-forte ? Plus l'écart diminuera,
01:19:32 plus, évidemment, l'espoir
01:19:34 reviendra au sein du groupe de poursuivre.
01:19:36 - C'est surtout que
01:19:38 peut-être des individualités qui vont se dire
01:19:40 "Je vais pouvoir faire le jump",
01:19:42 c'est-à-dire sauter du peloton
01:19:44 à rejoindre l'échappée.
01:19:46 Et là, devant, ça ne roule pas des masses.
01:19:48 - D'ailleurs, Dorian est en train d'en profiter.
01:19:50 On s'est regardé un petit peu dans sa roue
01:19:52 pour savoir qui allait prendre le relais. Regardez, Dorian
01:19:54 qui est en train de partir, un peu en facteur,
01:19:56 comme on dit. Et tout ça, c'est, selon vous,
01:19:58 à cause de...
01:20:00 - Les deux coureurs qui ont du mal
01:20:02 à prendre des relais. Quand on roule avec des coureurs
01:20:04 dans la roue, il n'y a rien de plus énervant.
01:20:06 Surtout, après 180 km, quand on a
01:20:08 bien mal aux jambes, on se dit que lui,
01:20:10 dans les roues, se fait moins mal aux jambes.
01:20:12 On trouve ça pas juste et ça énerve.
01:20:14 - Vous parliez de partir en facteur
01:20:16 qui est une expression très
01:20:18 cyclarde, Christophe Rémlon, vous le savez bien.
01:20:20 L'année dernière, c'est un facteur
01:20:22 qui a gagné. - C'est un facteur,
01:20:24 mais il broyait les pédales, le facteur, quand même.
01:20:26 - Avec Lucio Phil, il s'était imposé en solitaire.
01:20:28 Il était sorti
01:20:30 en facteur, pour reprendre votre expression,
01:20:32 au sein de la bonne échappée.
01:20:34 Il était sorti à... Bon, attention,
01:20:36 il était sorti seulement à 4 km de l'arrivée.
01:20:38 - Il était sorti en prenant un relais
01:20:40 appuyé et derrière, il y avait 3 Ineos
01:20:42 dans un groupe de 7
01:20:44 et forcément, on avait tous
01:20:46 regardé ses chaussures, regardé les Ineos
01:20:48 et il était parti comme ça. Ils avaient vraiment joué
01:20:50 le surnom à fond.
01:20:52 - Et puis 4 km. 4 km,
01:20:54 là, bon, c'était
01:20:56 peut-être plus simple de résister.
01:20:58 - Benoît Cosnefroy sur la gauche de la route,
01:21:00 Dingy Le Zaire, Citroën qui va remonter,
01:21:02 qui va revenir se placer parce qu'on va arriver
01:21:04 dans cette descente sinueuse
01:21:06 et on va arriver dans la bosse où il a attaqué
01:21:08 à 60 km de l'arrivée, donc ça ne m'étonnerait pas
01:21:10 de le revoir passer à l'action dans peu de temps.
01:21:12 - Et l'attaque, là, de Rémi Cavagna
01:21:14 dans cette partie faux-plat descendant.
01:21:16 On a dû se regarder un petit peu.
01:21:18 Rémi est en train de profiter
01:21:20 et c'est encore Benilly derrière
01:21:22 qui essaye de faire la jonction.
01:21:24 Un truc qui va être énervant aussi, c'est que
01:21:26 André Assecroux ne roule pas, mais par contre,
01:21:28 dès qu'il y a un coureur à attaque, il est là pour boucher les trous.
01:21:30 - Eh oui. - C'est logique, c'est sa stratégie,
01:21:32 c'est la stratégie de cette équipe Lotto Destini.
01:21:34 Mais c'est très énervant
01:21:36 quand on a un coureur comme ça
01:21:38 qui ne roule pas, mais qui va chercher
01:21:40 toutes les différentes vérités
01:21:42 qu'on peut tenter.
01:21:44 - Là, c'est quand même délicat
01:21:46 parce que la route sèche par endroit
01:21:48 et humide à d'autres moments
01:21:50 et on est également dans des zones
01:21:52 ombragées, en forêt, donc voilà,
01:21:54 il faut se méfier des glissades
01:21:56 sur ces enchaînements de virages.
01:21:58 - André Assecroux qui est en forme
01:22:00 actuellement puisqu'il a
01:22:02 terminé 4e du Grand Prix
01:22:04 Miguel Indurain, c'était
01:22:06 il y a quelques jours, au début
01:22:08 du mois d'avril. - Ça, c'est pas une course facile.
01:22:10 - Il multiplie les places d'honneur
01:22:12 depuis le début de l'année, c'était ce qu'il y a
01:22:14 sur le Tour de Catalogne où il a
01:22:16 terminé sur les deux dernières étapes
01:22:18 2 fois 6e.
01:22:20 Et également, en tout début de saison,
01:22:22 également en Espagne, aussi, il avait fait
01:22:24 plusieurs places d'honneur sur la
01:22:26 Ruta del Sol, notamment.
01:22:28 Donc, même si c'est un coureur
01:22:30 qui ne gagne pas souvent, sa dernière
01:22:32 victoire, c'était
01:22:34 il y a deux ans sur le Tour de Suisse,
01:22:36 une étape qu'il avait
01:22:38 brillamment remportée en
01:22:40 battant Rui Costa au sprint,
01:22:42 c'est un coureur qui reste
01:22:44 redoutable. - Et regardez derrière,
01:22:46 Benilly, impressionnant, c'est encore lui qui fait l'effort,
01:22:48 ça fait un gros kilomètre qu'il est à l'avant,
01:22:50 il est en train de faire mal à tout le monde,
01:22:52 ça y est, c'est fini pour le coureur
01:22:54 de l'équipe Uno X.
01:22:56 Je ne me souviens plus de son prénom.
01:22:58 - Gutmestad. - Gutmestad.
01:23:00 C'est devant, on a rejoint
01:23:02 Rémi Cavagna et Benilly qui est en train de partir
01:23:04 tout seul.
01:23:06 Il a distancé tout le monde.
01:23:08 Oh, qu'est-ce qu'il est fort
01:23:10 Benilly depuis tout à l'heure, impressionnant.
01:23:12 Rémi Cavagna qui accuse un petit peu le coup,
01:23:16 Dorian Godon qui tente de faire la jonction,
01:23:18 Kroon, on est peut-être en train
01:23:20 de se débarrasser d'Andreas Kroon,
01:23:22 alors ça, c'est la bonne opération.
01:23:24 Effectivement, on voit Andreas Kroon
01:23:26 ici en difficulté avec le champion
01:23:28 de Suède
01:23:30 à ses côtés.
01:23:32 - Ça c'est bien, ça c'est bien pour les 3 coureurs devant.
01:23:34 - C'est bien, c'est bien.
01:23:36 - Christophe, il n'est pas partisan. - Non, je ne suis pas partisan du tout.
01:23:38 - Il ne faut pas râtonner avec Christophe.
01:23:40 - Non, non, non. - C'est la sanction immédiate.
01:23:42 - Mais non.
01:23:44 Il ne participait pas à l'avancée de l'échappée,
01:23:46 donc si on veut que l'échappée aille au bout,
01:23:48 c'est bien de se débarrasser de Kroon.
01:23:50 - On comprend pourquoi il ne participait pas,
01:23:52 on a compris qu'il était inférieur à ses 3 coureurs,
01:23:54 Dorian Godon, Ben Nilly et Rémi Cavagna.
01:23:56 - Regardez derrière,
01:23:58 du coup, on est obligé de rouler pour l'équipe l'autodestiné.
01:24:00 - La formation est très vite arrivée avec les oreillettes.
01:24:02 - Mais là, attention, il y a 1 minute,
01:24:04 19 kilomètres,
01:24:06 ça va être compliqué d'inverser la tendance
01:24:08 pour l'autodestiné là.
01:24:10 - Oui, parce qu'un petit peu comme on l'avait vu auparavant
01:24:12 avec Barrain, etc.,
01:24:14 Kofidis a roulé, a réduit l'écart,
01:24:16 mais l'écart a repris du champ au bout d'un moment
01:24:18 parce que tout simplement Alexandre Delet
01:24:20 était un peu fatigué parce que devant on a accéléré.
01:24:22 - Il y a un truc quand même,
01:24:24 c'est que là, qui va relayer Ben Nilly maintenant ?
01:24:26 Parce que là, il a mis tout le monde dans le dur,
01:24:28 Rémi Cavagna, ça fait 1,5 km
01:24:30 qu'il essaye de boucher ses 20 mètres.
01:24:32 Dorian Godon,
01:24:34 il va quand même le relayer.
01:24:36 Mais c'est peut-être juste pour faire l'écart
01:24:38 avec les deux là
01:24:40 qui ne collaboraient plus,
01:24:42 qui sont un petit peu cuits.
01:24:44 Mais après, très honnêtement, c'est s'exposer
01:24:46 que de rouler avec Ben Nilly.
01:24:48 - Au cadre de l'arrivée,
01:24:50 le courant le plus explosif, c'est Ben Nilly.
01:24:52 Il l'a montré en tout cas aujourd'hui.
01:24:54 - Je pense que Ben Nilly, il va leur faire un festival
01:24:56 dans chaque ascension, il va essayer de les mettre à mal,
01:24:58 il va essayer de les distancer parce qu'au sprint,
01:25:00 il sait qu'il va être battu par Dorian Godon.
01:25:02 Donc dans la prochaine ascension,
01:25:04 il va retenter, dans l'autre,
01:25:06 et puis s'il n'y arrive pas, après il risque de ne plus rouler.
01:25:08 En tout cas, il nous fait vraiment
01:25:10 une démonstration depuis 60 km.
01:25:12 C'est vraiment le plus fort
01:25:14 de la journée, quoi qu'il arrive.
01:25:16 Peu importe le résultat,
01:25:18 c'est lui le plus fort aujourd'hui.
01:25:20 - Ben Nilly, il n'est âgé que de 22 ans.
01:25:22 Il a rejoint l'année dernière
01:25:24 l'équipe IF Easypost.
01:25:26 Par avant,
01:25:28 il courait dans une équipe continentale
01:25:30 britannique, l'équipe Trinity.
01:25:32 Et avant, il était au sein
01:25:34 de l'équipe Wiggins, d'ailleurs.
01:25:36 Il était redescendu chez les amateurs.
01:25:38 C'était le confinement aussi.
01:25:40 On se souvient que pendant le confinement,
01:25:42 l'équipe Wiggins avait mis la clé sous la pente.
01:25:44 Mais en tout cas,
01:25:46 c'est la révélation,
01:25:48 l'une des révélations
01:25:50 de ce début de saison,
01:25:52 en tout cas sur nos antennes,
01:25:54 parce qu'on l'a vu,
01:25:56 brillant sur le région Pays de la Loire,
01:25:58 Tour, Meilleur jeune,
01:26:00 cinquième du classement final.
01:26:02 Cette épreuve qui, rappelons-le,
01:26:04 a été remportée par Alexander Kamp,
01:26:06 qui est également présent aujourd'hui.
01:26:08 On l'a vu tout à l'heure.
01:26:10 Et surtout, Ben Nilly avait remporté
01:26:12 juste avant de prendre le départ
01:26:14 de cette épreuve qu'on a diffusée
01:26:16 la semaine dernière,
01:26:18 le Grand Prix de l'Arciano en Italie,
01:26:20 et une étape également sur la semaine Coppibartali.
01:26:22 Donc tout ça, fin mars.
01:26:24 Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
01:26:26 Pour l'équipe Lotto-Destiny,
01:26:28 on s'est clairement mis en difficulté.
01:26:30 C'est Florent Vermarche qui est en train de rouler
01:26:32 devant Pascal Hencorn.
01:26:34 Il y a 1 minute 06 par rapport
01:26:36 aux trois hommes de tête,
01:26:38 même si on ne s'entend pas très bien devant,
01:26:40 il y a 1,5 km sur un circuit difficile,
01:26:42 exigeant, comme on l'a depuis tout à l'heure.
01:26:44 Pour s'organiser correctement
01:26:46 et aller récupérer les trois hommes de tête,
01:26:48 il va falloir être solide.
01:26:50 - Est-ce qu'il n'y a pas eu
01:26:52 un petit problème de coordination ?
01:26:54 Est-ce qu'Andreas Kroon
01:26:56 n'a pas eu l'occasion de dire
01:26:58 qu'il n'était pas aussi bien
01:27:00 que ses équipiers de l'escalier ?
01:27:02 - Je pense qu'il l'a dit assez tôt.
01:27:04 On l'a vu ne pas rouler.
01:27:06 Le problème, c'est que l'équipe Lotto-Destiny
01:27:08 n'a pas vraiment participé.
01:27:10 Elle a laissé faire.
01:27:12 Elle était là, positionnée à l'avant,
01:27:14 en train de surveiller l'avant du peloton.
01:27:16 Mais elle n'a pas vraiment participé.
01:27:18 Ce qu'elle aurait peut-être dû faire
01:27:20 un peu plus tôt.
01:27:22 Après, il fallait vraiment savoir
01:27:24 que Kroon allait se faire distancer.
01:27:26 - On le voit ici, avec Lucas Eriksen.
01:27:28 - À partir du moment où on a l'information
01:27:30 que devant, le coureur à l'avant
01:27:32 est vraiment juste,
01:27:34 il faut rouler tout de suite.
01:27:36 On va le voir dans la suite de cette course.
01:27:38 Mais ça va être compliqué
01:27:40 pour le peloton de revenir.
01:27:42 Alors que devant, on est toujours
01:27:44 Benilly, toujours Rémi Cavagna,
01:27:46 qui lui préfère laisser son bavet.
01:27:48 Il se sent plus à l'aise comme ça.
01:27:50 - Il a envie d'y aller quand même.
01:27:52 Il se dit que ce serait vachement mieux.
01:27:54 - Le problème, c'est qu'il les ignore.
01:27:56 - Benilly va les harceler
01:27:58 dans chaque ascension.
01:28:00 - Dorian fait les frais aussi.
01:28:02 Il n'a pas explosé, mais on le voit.
01:28:04 Il est dans le dur.
01:28:06 Rémi a complètement explosé.
01:28:08 - Sur les pavés, c'est tellement plus dur
01:28:10 que dans le caniveau.
01:28:12 Il doit mettre deux fois plus de puissance
01:28:14 pour rouler à la même vitesse.
01:28:16 Sachant que Benilly doit rouler à 400 watts.
01:28:18 Rémi ne peut pas monter le mont à 800 watts.
01:28:20 - L'image était vraiment typique.
01:28:22 - C'est vraiment la technique.
01:28:24 Rémi Cavagna, pour moi,
01:28:26 il est aussi fort que Dorian Godon.
01:28:28 Peut-être un tout petit cran en dessous Benilly.
01:28:30 Mais d'un point de vue technique,
01:28:32 il fait trop d'erreurs.
01:28:34 Ça lui coûte trop d'énergie.
01:28:36 Entre les virages loupés, le mont
01:28:38 où il est obligé de rouler sur les pavés
01:28:40 alors qu'on peut rouler sur ce petit bout
01:28:42 de trottoir de caniveau.
01:28:44 - Quand vous dites qu'il fait trop d'erreurs,
01:28:46 il manque de la technique.
01:28:48 - Il a des lacunes.
01:28:50 Il est vraiment physiquement un monstre.
01:28:52 Il est ultra fort, mais techniquement,
01:28:54 toutes les petites erreurs qu'il fait,
01:28:56 ça lui coûte trop cher.
01:28:58 - Il a complètement explosé.
01:29:00 Le salut vient des deux coureurs
01:29:02 de derrière pour lui.
01:29:04 - On est parti.
01:29:10 Devant Benilly, Dorian Godon.
01:29:12 - Dorian Godon sait que si Benilly
01:29:14 arrive à le tenir dans la dernière ascension,
01:29:16 dans le dernier mont pavé,
01:29:18 au sprint, il a une bonne chance
01:29:20 de l'emporter.
01:29:22 - Il n'y a plus que le mont pavé.
01:29:24 - Le mont pavé.
01:29:26 Une autre bosse d'un kilomètre
01:29:28 très difficile.
01:29:30 La montée vers l'arrivée.
01:29:32 Il reste trois ascensions.
01:29:34 - La grosse difficulté restante,
01:29:36 c'est Mosque-Straat, ce mont pavé.
01:29:38 La prochaine difficulté franchie
01:29:40 par les deux hommes de tête.
01:29:42 Dorian Godon devant Benilly.
01:29:44 Evidemment, Dorian Godon
01:29:46 a compris depuis un moment
01:29:48 que Benilly
01:29:50 est le coureur
01:29:52 le plus redoutable.
01:29:54 Maintenant, il n'a plus que lui à surveiller.
01:29:56 - Tous les deux aux avant-postes.
01:29:58 - Pour l'équipe de l'Auto-Destinies,
01:30:00 c'est Arnaud Delis en personne
01:30:02 qui a été obligé de faire l'effort.
01:30:04 - Il n'en prend rien.
01:30:06 - Il y a encore plus d'une minute.
01:30:08 - Deux soudales quick-step.
01:30:10 - En plus, il va se retrouver
01:30:12 avec des coureurs qui ne vont pas
01:30:14 avoir envie de rouler.
01:30:16 Même si on a envie de rouler derrière,
01:30:18 quand on voit l'allure des deux coureurs
01:30:20 à l'avant, ça devient impossible
01:30:22 pour revenir devant.
01:30:24 On n'a plus d'équipiers,
01:30:26 ou très peu, derrière.
01:30:28 Petite erreur stratégique-tactique
01:30:30 pour l'équipe de l'Auto-Destinies.
01:30:32 On a voulu jouer en mettant Kroon devant.
01:30:34 On a voulu faire rouler les autres équipes.
01:30:36 Malheureusement, on s'est mis
01:30:38 tout seul en difficulté.
01:30:40 - Tout à l'heure, vous disiez,
01:30:42 on a choisi de ne pas rouler devant,
01:30:44 de ne pas rouler derrière.
01:30:46 Pierre Roland disait que ça peut
01:30:48 parfois fonctionner.
01:30:50 Clairement, là, ça n'a pas fonctionné.
01:30:52 On a fait pchit.
01:30:54 Mais voilà, c'est un choix.
01:30:56 De toute façon, on a dit depuis le début,
01:30:58 c'est très compliqué de mener la chasse
01:31:00 sur ce circuit. Quand on a un coup d'avance,
01:31:02 c'est toujours mieux.
01:31:04 La preuve, c'est un circuit
01:31:06 pour les attaquants. Il ne faut pas
01:31:08 avoir de coup de retard. C'est très compliqué
01:31:10 d'inverser la tendance.
01:31:12 - Rémi se retrouve intercalé
01:31:14 en chasse patate
01:31:16 entre les deux coureurs devant
01:31:18 et les deux poursuivants derrière.
01:31:20 - On l'a encore vu.
01:31:22 Sur ce virage à gauche,
01:31:24 ce virage mouillé. On parlait de la technique.
01:31:26 Tout à l'heure, du manque de technique
01:31:28 de Rémi Cavagna. On l'a vu.
01:31:30 Sur ce virage, encore une fois, il a été obligé de freiner
01:31:32 un peu plus que les autres. On l'a vu pas très à l'aise.
01:31:34 Un peu peur de freiner.
01:31:36 - Ici, Andreas Kroon et Lucas Ericsson
01:31:38 qui sont derrière Rémi Cavagna.
01:31:40 On les indique avec
01:31:42 28 secondes. 27-28
01:31:44 secondes de retard.
01:31:46 Je dirais que la course
01:31:48 est bien décantée.
01:31:50 A chaque fois, 15 secondes environ.
01:31:52 - Là, c'est pareil.
01:31:54 Objectivement, là, encore une erreur.
01:31:56 L'équipe l'a autodessiné.
01:31:58 Kroon sait qu'il a perdu la course.
01:32:00 Si on veut jouer sur deux lits, il faut se relever.
01:32:02 Et aller aider Arnaud Delisle derrière.
01:32:04 Donner ses dernières forces.
01:32:06 Là, il est en train de donner ses dernières forces pour tenter de rentrer devant.
01:32:08 On voit bien l'écart. Il n'y arrivera pas.
01:32:10 En plus, c'est pour aller chercher
01:32:12 une 4e,
01:32:14 hypothétique 4e ou 5e place.
01:32:16 Honnêtement, je pense que ce n'est vraiment pas
01:32:18 ce qu'on est venu chercher pour l'équipe l'autodestinée.
01:32:20 - Oui, parce que derrière, on n'a plus
01:32:22 qu'Arnaud Delisle lui-même
01:32:24 et Pascal Heinekorn.
01:32:26 Pour cette équipe l'autodestinée. Il n'y a plus personne d'autre.
01:32:28 Les autres ont été distancés.
01:32:30 C'est vrai qu'on aurait besoin
01:32:32 d'André Ascrone. Même un
01:32:34 André Ascrone diminué,
01:32:36 amoindri par ses kilomètres
01:32:38 d'échappée, serait quand même précieux
01:32:40 derrière pour réduire l'écart.
01:32:42 On n'a pas le retard. À l'instant où je vous parle,
01:32:44 le retard du peloton, tout à l'heure, il était encore
01:32:46 supérieur à la minute.
01:32:48 Enfin le peloton, le groupe Arnaud Delisle.
01:32:50 - Et devant,
01:32:52 on se regarde.
01:32:54 C'est maintenant Pascal Heinekorn qui est en train
01:32:56 de rouler pour Arnaud Delisle
01:32:58 qui est là en 3e position.
01:33:00 Je pensais que l'écart allait s'afficher.
01:33:02 Mais non, on n'a toujours pas l'écart.
01:33:04 Mais bon, je pense qu'on est encore autour
01:33:06 de la minute. Regardez derrière, ça ne s'entend pas
01:33:08 vraiment dans ce peloton.
01:33:10 Et bien sûr, personne n'a envie
01:33:12 dans ce peloton de ramener Arnaud Delisle devant.
01:33:14 - Et parmi
01:33:16 les coureurs piégés, on n'en parle plus
01:33:18 beaucoup, mais les Français, Axel Zinglet,
01:33:20 Benoit Cosnefroy, Warren Barkil
01:33:22 n'ont pas pu...
01:33:24 - Après Benoit a Dorian Godon devant.
01:33:26 - C'est vrai. L'équipe AG2R Citroën
01:33:28 n'a pas tout perdu.
01:33:30 Bien au contraire, puisqu'elle peut
01:33:32 disputer la victoire à Benilli.
01:33:34 Je vous écoute.
01:33:36 Vous avez choisi Benilli comme favori.
01:33:38 Maintenant, après avoir vu cette course.
01:33:40 - Ah, j'adore !
01:33:42 Christophe Riblot, il a du mal
01:33:44 à dire qu'à courir de l'équipe AG2R Citroën,
01:33:46 Arnaud Delisle a gagné. - Ah non, c'est faux !
01:33:48 Non, non, j'attends de voir
01:33:50 le prochain mont. Honnêtement, si dans le prochain mont
01:33:52 pavé... - J'attends de voir à 500 mètres, moi.
01:33:54 - A 500 mètres, s'ils sont encore tous les deux
01:33:56 ensemble, c'est bien parti pour...
01:33:58 Là, on pourrait dire effectivement que Dorian Godon
01:34:00 a sa chance. - Si dans le prochain mont pavé,
01:34:02 Benilli n'arrive pas à distancer
01:34:04 de Dorian Godon, honnêtement, je pense que
01:34:06 Dorian a vraiment des grandes chances de s'imposer.
01:34:08 - Dorian, quand même, je pense qu'avec son poids
01:34:10 sur les pavés humides, il peut être
01:34:12 avantageux malgré la pente. De toute façon, on va vite
01:34:14 être fixé. - On va vite le voir. On va vite être fixé.
01:34:16 - On est Bosque-Strate, dernière ascension.
01:34:18 Eh bien voilà, avec les deux hommes
01:34:20 de tête. Et Dorian Godon qui n'hésite pas,
01:34:22 il est en tête, crânement, il va imprimer
01:34:24 le tempo. Rémi Cavagna qui
01:34:26 ne semble pas très loin derrière.
01:34:28 - Aïe aïe aïe. Parce qu'en fait,
01:34:30 il ne se penche pas. C'est ça le problème. C'est qu'il
01:34:32 tourne le guidon et il ne veut pas coucher
01:34:34 le vélo, donc forcément, ça ne va pas
01:34:36 très vite dans les virages. - Attention, c'est
01:34:38 là le moment important. - Benilli est passé
01:34:40 devant, vous avez vu. - Benilli est passé
01:34:42 devant juste au début des pavés et puis
01:34:44 ça paraît court comme ça quand on voit
01:34:46 écrit en bas 500 mètres, mais on l'a
01:34:48 vu au tour précédent. C'est long, c'est très long.
01:34:50 Le pourcentage moyen est élevé, 9%.
01:34:52 Il y a un passage à 15%.
01:34:54 - Le haut, le haut est à 15%.
01:34:56 - Regardez là-bas, le virage à droite. Après
01:34:58 le virage gauche, là c'est là. On a les parties les plus
01:35:00 pentues.
01:35:02 - Benilli, massacre ces pédales.
01:35:04 - Il est fort, il est fort, il est en train de faire mal à Dorian.
01:35:06 - Le rapport poids-puissance est vraiment très très
01:35:10 important dans cette montée avec cette
01:35:12 pente. - Pour l'instant, Dorian
01:35:14 Godon tient parfaitement.
01:35:16 Regardez, il va peut-être même venir à la hauteur
01:35:18 de Benilli
01:35:20 pour lui montrer que justement
01:35:22 les Irlandais ne le met pas en difficulté.
01:35:24 Le pavé est plus sec que tout à l'heure.
01:35:26 - Au tour d'avant,
01:35:28 on rappelle, c'est Dorian ici
01:35:30 qui menait le groupe de tête.
01:35:32 C'est lui qui avait fait un peu exploser le groupe.
01:35:34 Il est très bien, Dorian.
01:35:36 - J'insiste, c'est important de venir au côté
01:35:38 du coureur qui vous menace.
01:35:40 Il y a eu un peu une guerre psychologique là aussi
01:35:42 et pas seulement physique.
01:35:44 - Il a pris l'intérieur et là où il y avait
01:35:46 un petit peu plus de pente. - Tout va bien
01:35:48 pour Dorian, clairement. Il vient de montrer
01:35:50 à Benilli que lui aussi, il était très fort.
01:35:52 - On n'aurait pas forcément dit ça
01:35:54 au tour précédent, même s'il avait effectivement
01:35:56 monté cette difficulté
01:35:58 en tête. - C'est beaucoup plus dur, là. On le voit.
01:36:00 - C'est un peu comme les Cavanias, c'est une piste qui est beaucoup
01:36:02 moins souple. On a vu au sommet
01:36:04 quand on tourne à droite, tous les assistants
01:36:06 avec des roues de chaque équipe.
01:36:08 On a vu les assistants de l'équipeuse d'Astruen
01:36:10 en train d'encourager Dorian.
01:36:12 On le sent. Il y a la gang aujourd'hui
01:36:14 à aller chercher.
01:36:16 - Plus que deux difficultés
01:36:20 pour les coureurs.
01:36:22 - Derrière, Kroon qui est en train de
01:36:24 faire la différence par rapport à Eriksson.
01:36:28 - C'est un peu le courage. - Chacun pour soi.
01:36:30 - Il n'y a plus d'aspiration.
01:36:32 - Et puis il n'y a plus rien à gagner.
01:36:34 - Il y a quand même des places.
01:36:36 - Oui, des points, des places. Mais la victoire,
01:36:38 elle était à leur portée tout à l'heure.
01:36:40 Ils étaient en tête. Ils ne les sont plus.
01:36:42 - Très honnêtement, les coureurs, eux, ils ne voyaient pas
01:36:44 ce qu'on voit. Eux, ils sont dans leur course.
01:36:46 Ils imaginent toujours que devant, ça va s'observer,
01:36:48 etc.
01:36:50 Ils ont toujours un brin de se dire
01:36:52 "Il peut se passer quelque chose.
01:36:54 Ça peut s'inverser à 2-3 km.
01:36:56 On va comprendre qu'ils vont jouer avec un accès-site.
01:36:58 Mais on essaie d'y croire.
01:37:00 Du moins, on y croit jusqu'au bout quand on est à leur place.
01:37:02 - Et derrière, c'est Arnaud Delis.
01:37:04 Il me semble qu'il est en train de faire l'effort pour l'Auto-Destiny.
01:37:06 Mais si le 3e groupe, on est déjà à 40,
01:37:08 ça veut dire que là, on est à une minute, voire même un peu plus.
01:37:10 Ça rentrera par rapport à ce peloton.
01:37:12 C'est terminé.
01:37:14 - Et on a beaucoup parlé de l'équipe l'Auto-Destiny.
01:37:18 Mais cette équipe, oui.
01:37:20 - Benoît Kosnefroy qui est à l'arrière du groupe principal.
01:37:22 - Le coéquipier d'Orient-Godon.
01:37:24 - Donc on a peut-être la meilleure carte devant.
01:37:26 - Oui, mais c'est pour ça que Benoît a déclenché aussi loin de l'arrivée.
01:37:28 Au final, ce n'était pas pour lui.
01:37:30 Je pense que la stratégie était bien claire.
01:37:32 On jouait la carte d'Orient-Godon aussi bien que celle de Benoît Kosnefroy.
01:37:36 - Vous avez vu l'écart.
01:37:38 Christophe Riblon, le peloton, le retard du peloton.
01:37:40 - Une minute 17.
01:37:42 On a perdu du temps malgré le travail des différentes équipes derrière.
01:37:44 On a tenté de limiter la casse,
01:37:46 notamment avec l'équipe de l'Auto-Destiny.
01:37:48 Mais on n'a rien repris.
01:37:50 On a même perdu du temps par rapport aux 2 hommes de tête.
01:37:52 - Et si le peloton semblait un peu résigné ?
01:37:54 - On n'a pas l'impression que Rémi Cavagna le soit.
01:37:56 Pourtant, il est à pratiquement 30 secondes de retard pour Rémi Cavagna.
01:38:04 Donc il perd du terrain au fil des derniers kilomètres.
01:38:06 Il en reste 8,5.
01:38:08 Il n'y a pas vraiment de portions rectilignes, de portions plates
01:38:10 pour éventuellement être favorable justement aux qualités de rouleur de Rémi Cavagna.
01:38:18 Et à chaque fois, il y a ces difficultés successives qu'il faut franchir.
01:38:24 Et à chaque fois, c'est précisément dans ces difficultés ici Allstade
01:38:28 que Rémi Cavagna perd du terrain.
01:38:32 Alors là, la portion la plus difficile, elle n'est pas au sommet.
01:38:34 Au contraire, elle est au pied.
01:38:36 C'est moins difficile que le Moskstrat.
01:38:40 Il n'y a pas les pavés déjà.
01:38:42 Et c'est moins pentu.
01:38:44 C'est la dernière occasion pour Ben Illy d'échapper à un sprint face à Dorian Godon dans cette ascension.
01:38:50 Un sprint en côte, attention.
01:38:52 Un sprint en côte tout à l'heure, même si c'est une côte avec des pourcentages moindres.
01:38:56 À l'arrivée, dans la localité de Verheys.
01:39:00 Allez, Andreas Krohn et Lucas Ericsson.
01:39:03 Krohn avait lâché Ericsson tout à l'heure, qui a réussi à reprendre le coureur danois.
01:39:09 Une frustration pour Rémi Cavagna, qui pêche uniquement par faute de technique.
01:39:17 Physiquement, il m'impressionnait, il me faisait vraiment bonne impression.
01:39:21 C'est vraiment la technique qu'il met dans cette position délicate, d'être en chasse-patate derrière ces deux coureurs.
01:39:35 Dorian, il assume la chasse.
01:39:41 Plus de bidons pour Dorian, qui est déjà concentré dans son sprint.
01:39:48 Ce qui est intéressant pour Dorian, c'est que psychologiquement, lui s'est remis dans la position de ne plus subir.
01:39:57 Il a montré à Ben Illy qu'il était très fort sur le dernier mont Pavé.
01:40:00 Contrairement aux ascensions précédentes où on le sentait un peu à la rupture.
01:40:03 Là, on a vu que psychologiquement, ça s'est peut-être un petit peu inversé.
01:40:08 Je ne sais pas si Ben Illy l'a senti comme ça.
01:40:11 Mais en tout cas, j'ai clairement l'impression que Dorian a repris du poil de la bête.
01:40:16 Il a l'air vraiment bien en jambes sur ces tout derniers kilomètres.
01:40:21 En tout cas, ça nous fait très plaisir de revoir Dorian, qui a eu des problèmes en début d'année après sa chute en Australie.
01:40:28 Sur la KD Elevens classique ou sur une classique après le tour d'un Under.
01:40:34 Il a chuté lourdement sur le visage. Une chute dans les derniers kilomètres au sprint.
01:40:40 Vraiment, ça nous fait très plaisir de le revoir à ce niveau-là, à cette période-là,
01:40:46 qui est vraiment une très bonne période pour faire de bons résultats avec toutes ces belles courses qui arrivent.
01:40:51 Rémi, qui est toujours intercalé à 38 secondes.
01:41:04 Regardez ces deux coureurs, Cronen et Ericsson, sont à plus d'une minute. 1 minute 07.
01:41:09 On a clairement les deux plus forts de la course. J'ai vraiment ce sentiment-là.
01:41:17 Les deux plus forts sont à l'avant. Il n'y aura pas photo à l'arrivée.
01:41:22 On retrouve les deux hommes de tête en s'entendant toujours très bien.
01:41:32 En plus, on a deux coureurs volontaires à l'avant. On n'est pas du genre à se regarder.
01:41:42 Benilli, on l'a vu toute la semaine dernière, est souvent très à l'œuvre pour rouler, pour prendre des relais.
01:41:50 Il ne rechigne pas l'attache, Dorian non plus.
01:41:52 Et les écarts ne cessent d'augmenter par rapport à leurs poursuivants.
01:41:55 Peut-être avec Rémi Cavagna qui lui a stabilisé son écart.
01:41:58 Non, non, je dis des bêtises. Les écarts se resserrent plutôt.
01:42:03 Mais pas assez pour remettre en cause la position avantageuse des deux hommes de tête.
01:42:09 Rémi Cavagna est à 38 secondes de la tête.
01:42:12 On est en train de faire passer les voitures. Il y a la voiture Yef qui vient de doubler Rémi Cavagna.
01:42:16 On va certainement voir la voiture.
01:42:19 Peut-être qu'elle est déjà passée. En tout cas, on fait passer les voitures pour bénéficier aux deux hommes de tête.
01:42:25 Regardez derrière, c'est terminé. On voit Warren Barguilin en tête de ce peloton.
01:42:32 Le groupe où il y avait Arnaud Delis, Axel Zinglet aussi.
01:42:38 Axel Laurence qui est toujours là pour venir rouler pour l'équipe Alpecin.
01:42:43 L'équipe Alpecin aussi qui est passée à travers un CL tout à l'heure à 60-70 km de l'arrivée.
01:42:48 Qui avait aussi lancé les hostilités très tôt.
01:42:51 Il est revenu Axel Laurence. C'est impressionnant le travail qu'il a fait.
01:42:55 Il s'est écarté. On pensait que c'était terminé pour lui.
01:42:58 Ça donne un degré de l'abnégation et de sa mise au service du collectif dans cette équipe Alpecin de Quélinque.
01:43:05 C'est du tempérament. C'est le tempérament qu'on veut voir chez un jeune coureur.
01:43:12 Il ne lâche rien. Il travaille pour ses équipiers. Il subit un petit peu.
01:43:16 Il revient. Ça montre que dans le final, quand on roulera pour lui, on pourra compter sur lui.
01:43:22 Une vraie chance de victoire côté français dans cette Flèche Brabantson.
01:43:26 Qui dans le passé a souri déjà à quelques cours en français.
01:43:31 Ils ne sont pas nombreux.
01:43:33 Vous en doutez, une classique en Belgique est le plus souvent favorable aux nationaux.
01:43:39 On a eu Sylvain Chavanel qui s'est imposé en 2008.
01:43:43 Anthony Ghelin l'année suivante.
01:43:46 On a eu Thomas Vauclair également en 2012.
01:43:49 Et plus récemment, Julien Alaphilippe qui s'était imposé en 2020.
01:43:54 Voilà donc en ce qui concerne les quatre vainqueurs français.
01:43:57 Personne n'avait gagné au XXe siècle côté français cette classique.
01:44:01 Dont la première édition remonte à 1961.
01:44:05 Deux coureurs qui vont certainement se faire rattraper pour la première fois.
01:44:11 Ils ont commencé à regarder derrière.
01:44:14 Ils doivent commencer à entendre du bruit, les dérailleurs et les coups de frein.
01:44:18 Il faut savoir que quand il pleut dans le peloton, les freins à disque font un bruit infernal.
01:44:23 Ça couine, ça fait un bruit assourdissant.
01:44:27 Quelque chose me dit qu'on va bientôt reparler des freins à disque.
01:44:33 On vous donne rendez-vous ce week-end pour la classique Grand Besançon et le Tour du Jura.
01:44:36 On fera un petit tour de France.
01:44:38 On fera un petit sujet sur les freins à disque.
01:44:41 J'espère qu'on va avoir du temps. Il y a un gros débat.
01:44:44 J'ai senti que mes consultants étaient un peu remontés contre les freins à disque.
01:44:48 À mon avis, si vous voulez vous tenir au courant de ce qui se dit autour de ces freins à disque.
01:44:57 Leurs apparitions qui se sont généralisées au sein du peloton.
01:45:01 Restez à notre écoute ce week-end.
01:45:04 Allez, Rixon, Crone, c'est terminé. On se fait reprendre.
01:45:09 Andréas Crone et Lucas Eriksson repris par le peloton sous l'impulsion d'Axel Lawrence.
01:45:16 Crone qui va venir prêter main forte à Axel Lawrence en tête de peloton.
01:45:22 Ce que j'évoquais tout à l'heure, c'est tard. On aurait dû se relever.
01:45:26 Je crois que je l'ai dit, il restait 13 km. Ça fait plus de 10 km qu'on en a parlé.
01:45:30 Il fallait se relever plus tôt si on voulait essayer de bénéficier à Arnaud Delis.
01:45:36 Là, maintenant, il y a 1 minute 21. C'est clairement terminé pour le peloton.
01:45:41 Rémi Cavaniens, tu le disais, il est vraiment très fort aujourd'hui.
01:45:45 Malheureusement, trop de lacunes techniques ont fait qu'il s'est retrouvé en difficulté.
01:45:52 Maintenant, il est un peu en carafe. Juste derrière les deux hommes de tête.
01:45:55 Il va jouer le podium. Il va faire le podium, très certainement.
01:45:58 Ça fait 10 km qu'il est à 40 secondes.
01:46:01 Il a stabilisé l'écart par rapport aux deux hommes de tête.
01:46:04 Là, il est dans des parties pure et clean qui lui vont très bien.
01:46:07 La cote de Dorian Godon monte de minute en minute pour le Spring Final face à Benylli.
01:46:17 Je vous écoute. Je suis un peu sceptique quand même.
01:46:22 Si tu me le dis trois fois dans le même temps...
01:46:25 Vous n'êtes pas obligé de nous apporter de la contradiction.
01:46:28 Est-ce qu'on peut être chauvin ?
01:46:31 Je n'y connais rien. Il fait 15 kg de plus au sprint.
01:46:34 Ce n'est pas un sprint ordinaire. C'est quand même une cote à l'arrivée.
01:46:37 Ça lui va très bien. Dorian Godon adore les sprints difficiles en faux-plat montant ou en montée.
01:46:43 Il a des sacrées statistiques dans les sprints comme ça.
01:46:47 Je l'ai vu gagner récemment autour du Limousin, il y a deux ans.
01:46:51 Il a lancé un sprint. Un sprint massif. On était une cinquantaine de coureurs.
01:46:55 Il était en 30e position à 500 m. Je vous promets, je l'ai vu débouler sur la gauche quand on m'a dit que c'est lui qui gagnait.
01:47:00 Je n'y croyais pas parce que j'étais dans sa roue. Moi, je dois faire 31e.
01:47:03 Il a une force. Il est impressionnant quand il est comme ça dans cette position.
01:47:08 Je ne mettrais pas ma main à couper, mais je mise beaucoup sur Dorian pour l'arrivée au sprint face à Benylli.
01:47:15 On l'avait vu sur notre antenne lors de la classique de l'Ardèche.
01:47:22 Benylli qui a compris. Passebut. Il ne prend plus de relais.
01:47:25 Benylli, et Dorian Godon parlaient encore de son mal au genou à cause de cette chute en Ostra.
01:47:30 Il traînait en dernière position tout le temps parce qu'il n'était pas encore à l'aise dans le peloton.
01:47:35 Il venait juste de reprendre. En plus, c'était une journée où il y avait énormément de vent.
01:47:38 Ça ne l'avait pas empêché d'aller chercher une placette.
01:47:41 Il était très fort.
01:47:43 Il faut qu'on se taise. Il nous écoute dans la voiture.
01:47:46 Le directeur sportif de l'IF vient de dire à Benylli d'arrêter de rouler. Il va super vite au sprint.
01:47:50 Je ne comprends pas.
01:47:52 On est à 2km de l'arrivée et on se regarde.
01:47:55 Dorian, il faut qu'il roule à sa main à 30-35km/h. Il faut qu'il allume dans les 500 derniers mètres.
01:48:03 Il ne faut pas qu'il s'occupe de lui qui roule.
01:48:06 Benylli a bien compris. Ils ont été chercher sur les sites de statistiques.
01:48:13 Ils se sont dit qu'ils avaient un os à ronger.
01:48:17 Ça agace. Il ne faut pas s'énerver.
01:48:21 Il ne faut pas se laisser perturber par ça.
01:48:23 Dorian, il faut rester dans son truc. Il a de l'avance.
01:48:27 Certes, il y a Rémi Cavania intercalé.
01:48:30 Mais même au sprint, il y a un ton en dessous de Dorian.
01:48:33 Il faut rester concentré sur son sujet.
01:48:36 Son sujet, c'est d'aller jouer la gagne, d'arriver devant et de la faire au sprint.
01:48:42 C'est une bonne guerre. Ils veulent lui faire perdre ses nerfs.
01:48:45 Ils savent qu'ils vont aller au bout.
01:48:48 C'est le travail. Tout l'intérêt du directeur sportif dans l'oreillette.
01:48:52 De bien le conseiller, de lui dire comment manœuvrer, quoi faire.
01:48:56 Prendre un côté, serrer l'autre pour voir s'il veut démarrer avant le sprint.
01:49:01 Il a un coureur qui sait gagner des courses dans l'oreillette.
01:49:04 Il a Cyril Dessel. Il connaît ce genre de finale.
01:49:07 Cyril a deux. Il faisait rarement deux.
01:49:10 Cyril, quand il était devant, il ne se loupait pas.
01:49:13 Il se loupait pas beaucoup. Des belles courses à chaque fois.
01:49:16 Notamment sur le tour de France. Et la flamme rouge.
01:49:19 Dans la flèche, Brabantson. On vous le rappelle.
01:49:22 Cette belle épreuve qui, ces dernières années, a souri quatre fois aux Français.
01:49:26 On l'espère à nouveau pour Dorian Godon.
01:49:30 Jamais un coureur de l'équipe AG2R Citroën n'a remporté cette épreuve.
01:49:36 Pourquoi pas aujourd'hui ? J'étais en train de regarder.
01:49:40 Jamais non plus un coureur de l'équipe IF n'a remporté cette épreuve.
01:49:44 Pour l'une et l'autre de ces deux équipes, ce sera une première dans quelques instants.
01:49:50 Lorsque le vainqueur franchira la ligne.
01:49:53 Dorian qui manœuvre parfaitement. Il se met sur la droite de la route.
01:49:56 Comme ça, il n'a qu'un côté à surveiller.
01:49:59 Si Benelli décide d'anticiper, il va le voir venir.
01:50:02 Il n'a qu'un côté. Il ne regarde que sur la gauche.
01:50:05 Il va y avoir cette légère courbe sur la gauche.
01:50:08 Est-ce que c'est là que... Non, c'est un peu trop loin pour lancer le sprint.
01:50:11 C'est à plus de 300 mètres.
01:50:14 Coup V2. Un peu comme Depistar, les mains en bas du bidon.
01:50:20 On est prêt pour le sprint.
01:50:23 Pour ces deux coureurs-là. On est concentré.
01:50:26 On ne veut surtout pas se faire surprendre.
01:50:29 Dorian qui a l'habitude de faire des sprints assez longs.
01:50:32 Après, attention quand même.
01:50:35 On est en fin de course. Il a fait mauvais aujourd'hui.
01:50:38 Il ne va lancer non plus de trop loin.
01:50:41 Est-ce qu'on va voir arriver Rémi Cavagna ?
01:50:44 Non, je ne pense pas parce qu'on a encore les voitures derrière.
01:50:47 On a encore la voiture de l'équipe Azzurre Citroën qui est juste là.
01:50:50 On vient de faire doubler la voiture Shimano.
01:50:53 On leur dit de doubler.
01:50:56 Non, il n'est pas là.
01:50:59 Benelli qui, rappelons-le, a fait tout au long de cette course une démonstration
01:51:02 en attaquant plusieurs reprises.
01:51:05 Dorian Godot qui lance maintenant le sprint.
01:51:08 Avec Dorian Godot toujours en première position.
01:51:11 Alors que Benelli ne parvient pas à remonter.
01:51:14 Il reste derrière. Il va être battu.
01:51:17 La 3ème victoire française ici.
01:51:20 Sur cette flèche, la 3ème victoire de l'équipe Azzurre Citroën cette saison.
01:51:23 Elle va faire du bien celle-là.
01:51:26 Bravo Dorian. Magnifique.
01:51:29 Benoît qui n'a pas troisième.
01:51:32 Peut-être de courant de l'équipe Azzurre Citroën sur le podium.
01:51:35 Parce que Rémi Cavagna a été repris.
01:51:38 Benoît Costefroy qui vient parachever ce succès.
01:51:41 Avec cette 3ème place. Il peut lever les bras lui aussi.
01:51:44 Parce qu'il sait que Dorian Godot, son équipier, s'est imposé il y a quelques instants.
01:51:48 Et Axel Zingler derrière qui vient régler le sprint du peloton.
01:51:52 Ça veut dire qu'on a 3 français dans le top 5.
01:51:55 Ce qui est quand même assez remarquable.
01:51:58 Je me demande même si ce n'est pas une première sur la flèche Brabanson.
01:52:01 On va vérifier tout ça.
01:52:04 Magnifique succès de Dorian Godot.
01:52:07 On vous disait, c'est un cours qui n'a pas été épargné par les épreuves.
01:52:10 Notamment en ce début de saison.
01:52:13 Il y a eu Star de Dameux.
01:52:16 C'est super.
01:52:19 D'abord parce que cette équipe n'est pas toujours invitée à pareilles fêtes sur ce type d'épreuve.
01:52:24 On n'est pas dans le registre de prédilection de l'équipe Azzurre Citroën.
01:52:29 Et pourtant, on a montré que à l'amorce des classiques dites "Ardènes".
01:52:37 Puisqu'il y a aussi la classique "La bourgeoise", "La Misselle-Gol-Race".
01:52:41 Durant laquelle l'an passé, rappelez-vous, Benoît Costefroy avait fait 2ème après un suspense au couteau.
01:52:49 Et bien finalement, en tout cas, il est prêt. Ils sont prêts devraient-on dire.
01:52:52 On écoute Benoît Costefroy pour une première réaction au micro de Charles.
01:52:56 Benoît, quelle journée avec plusieurs attaques de votre part.
01:53:00 Et finalement votre coéquipier Dorian Godot qui s'impose.
01:53:02 Et vous venez clôturer le travail avec une belle 3ème.
01:53:05 Oui, c'est ça. On a une équipe exceptionnelle.
01:53:08 On l'a pris en main dès le départ. Il n'y avait pas beaucoup d'équipes qui voulaient nous aider.
01:53:11 Voire aucune du coup.
01:53:13 Et Dorian était vraiment très très fort aujourd'hui.
01:53:16 Moi j'avais des sensations moyennes.
01:53:18 Et oui, je lui ai dit "fais ta course". Franchement, il était super fort.
01:53:21 Donc content pour l'équipe, content pour Dorian.
01:53:26 Et oui, je vais chercher la 3ème place en attaquant aux 600 mètres peut-être.
01:53:30 Donc c'est ce qu'il y avait de mieux à faire.
01:53:32 Parce qu'il y avait pas mal de scrimateurs dans le groupe. Donc je ne pouvais pas...
01:53:35 Pas beaucoup d'émotions Benoit. C'était prévu cette tactique chez AG12R Citroën aujourd'hui ?
01:53:39 De laisser partir Dorian ?
01:53:42 Non, on espérait le surnombre avec Dorian, Greg, Oliver et d'autres.
01:53:48 Donc voilà, on espérait le surnombre.
01:53:51 Au final, Dorian a magnifiquement joué.
01:53:54 Il fallait être très fort aujourd'hui.
01:53:56 C'était une course vraiment très usante comme d'habitude ici.
01:53:59 Mais avec la pluie et le froid, sincèrement j'ai eu froid toute la course.
01:54:03 Même du mal à passer la vitesse par exemple.
01:54:06 Donc c'était pas très agréable.
01:54:08 C'était une course où il fallait être fort.
01:54:10 Et Dorian a montré qu'il était très fort aujourd'hui.
01:54:13 Bravo Benoit, on vous laisse aller au protocole. Merci.
01:54:15 Merci beaucoup à Benoit Cosnefroy.
01:54:17 A vous aussi Charles-Antoine Norat.
01:54:19 Quelle victoire de Dorian Godon qui avait gagné une étape du Tour du Limousin.
01:54:22 On s'en souvient qu'il n'était pas passé loin d'ailleurs de gagner le classement général
01:54:26 avant de s'écrouler dans la dernière étape.
01:54:28 C'était déjà il y a 2 ans.
01:54:29 Entre temps, il y a eu des chutes.
01:54:30 Il y a eu cette chute en début d'année, c'est vrai dont nous parlait Pierre Roland pendant le direct.
01:54:34 Il y a eu aussi une chute lors de Liège-Bastogne-Liège l'an dernier.
01:54:37 Fracture de la clavicule et du poignet également.
01:54:40 Ça fait un an tout pile pour lui.
01:54:43 Donc beaucoup de pépins avant de venir chercher cette victoire.
01:54:46 On rappelle qu'il a gagné justement cette étape du Tour du Limousin.
01:54:49 Aussi le classement général de la Coupe de France il y a 2 ans.
01:54:52 Pierre, elle est vraiment bien méritée cette victoire aujourd'hui.
01:54:56 Ah oui, oui, elle est amplement méritée.
01:54:58 Il a beaucoup travaillé devant et il a su résister à l'insatiable Benilly
01:55:03 qui l'a harcelé dans chaque ascension.
01:55:05 Et il a fait le plus dur en passant le dernier mont Pavé.
01:55:08 Et après au sprint, il lui a clairement laissé aucune chance.
01:55:11 Pierre Carré, quel phénomène ce Dorian Godon.
01:55:14 Oui, c'est un parcours comme on dit atypique.
01:55:17 Mais maintenant je crois que beaucoup de coureurs sont atypiques.
01:55:19 Donc je ne sais plus ce qu'est un coureur atypique.
01:55:21 Lui, il a longtemps privilégié ses études ou en tout cas concilier les études et le sport de haut niveau.
01:55:26 Il se présentait au départ d'une course comme le Ronald Pizertour.
01:55:29 Alors que le matin même il avait passé des partiels.
01:55:32 Lui, son domaine c'était le travail de kiné.
01:55:35 Et il y a encore un an et demi de ça, il passait son hiver à Géronne, en Espagne.
01:55:39 Il se préparait à vélo et en même temps il continuait à pratiquer, à s'entraîner, à préparer ses études.
01:55:45 Patrick, vous vouliez nous donner déjà le classement peut-être et puis aussi une stat à propos de Dorian Godon.
01:55:50 Oui, une stat par rapport à l'équipe AG2R Citroën.
01:55:53 Vous avez vu, il s'impose. Donc deux coureurs sur le podium de cette équipe AG2R Citroën.
01:55:58 Je vous le disais, ce n'est pas une course qui a souvent réussi aux Français.
01:56:00 Imaginez un petit peu l'équipe AG2R Citroën existe depuis très longtemps, 30 ans.
01:56:06 Et bien finalement, ils n'avaient jamais fait top 10 avant 2020 de cette épreuve.
01:56:10 Depuis 2020, ils y sont chaque année.
01:56:12 Quatre top 10 en quatre ans, trois podiums.
01:56:15 Et cette année, la victoire est la troisième place. C'est juste remarquable.
01:56:20 L'équipe de Greg qui va arriver en même temps. C'est vrai que ça fait du bien aussi.
01:56:23 AG2R Citroën, Christophe, cette victoire, on sait qu'il y a eu pas mal de blessés aussi.
01:56:27 Ils n'étaient pas là, notamment la semaine dernière, sur le Région Pays de la Loire-Tour parce que c'est compliqué en ce moment.
01:56:33 Oui, ils ont dû faire des choix sportifs. Ils n'étaient pas là la semaine dernière sur le Région Pays de la Loire-Tour.
01:56:39 Je sais, pour avoir été en interne sur Paris-Roubaix avec eux ce week-end, que la saison des classiques Flandries,
01:56:45 elle a été un peu moribonde. Ils n'étaient pas très satisfaits du résultat.
01:56:48 Ils en attendaient mieux. Ils attendent beaucoup de ces classiques Ardennes.
01:56:53 Et là, la période des classiques Ardennes démarre magnifiquement avec deux coureurs sur le podium.
01:56:58 Un Benoit Cosnefroy qui, j'en doute un petit peu, mais là honnêtement, il a l'air vraiment de...
01:57:02 Pierre avait raison, il m'assure. Je me suis trompé. De toute façon, Nicolas Guillet, son entraîneur, ce matin, m'avait donné des bonnes nouvelles.
01:57:10 Donc voilà, très bien. Ça démarre très bien cette campagne de classiques Ardennes pour l'équipe AG2R Citroën.
01:57:16 Merci Christophe, merci Pierre, les deux Pierre qui étaient également avec nous.
01:57:20 Coco Rico, pour cette magnifique victoire de Dorian Godon. Continuez à le surligner sur vos startlists.
01:57:25 Dorian, il a écrasé le sprint aujourd'hui. On va faire venir quelqu'un qui avait certainement surligné Dorian Godon sur sa startlist également.
01:57:33 Celui-là, ça gagne. Boom ! Porte d'honneur pour les Bleus.
01:57:37 Il faut venir avec nous pendant le week-end. Il faut venir avec nous sur Besançon et Doubs.
01:57:43 Un jour, je viendrai faire une étape de vélo parce que je veux voir ce que c'est en vrai. Je ne connais pas.
01:57:47 Donc j'ai hâte de découvrir. Ah, ok, vous êtes la vraie claire Bricogne. Je vous adore.
01:57:51 Dans un instant, l'équipe de l'Equipe de l'Equipe, on va revenir sur l'affaire Galtier parce que c'est quand même un peu le tremblement de terre du jour.
01:57:56 Sur ce qui s'est passé avec l'entraîneur parisien, les infos, les révélations concernant ce qui s'est passé à Nice et son conflit avec Fournier.
01:58:05 On parlera d'Hervé Renard qui brille avec l'équipe de France Féminine. On est à J-1, 1999, la Coupe du Monde.
01:58:10 On a de beaux espoirs pour les filles. On est en mode Ligue des Champions.
01:58:13 Hier, City a écrasé le Bayern et on se projette sur le Real de Benzema. Il y aura la petite ucarne, les Jeux et tout ça.
01:58:20 Je me disais que nous aussi, on était en mode Ligue des Champions. Coco Rico, victoire de Dorian Godon sur la flèche Brabantson.
01:58:25 Ce n'est pas facile d'aller chercher la flèche Brabantson, Greg. C'est un sacré résultat pour Dorian aujourd'hui.
01:58:30 13h35, c'est la suite de Tour de Sicile. Demain, ce sera avec Bertrand Latour sur le plateau de Savas-Frotté.
01:58:35 Nous, on va déjà être en place. On va faire quelques exercices de vélo avec Pierre Roland, notamment demain.
01:58:40 Gardez bien un oeil, justement, demain dans cette émission. Allez, je vous fais la passe.
01:58:45 Merci.
01:58:47 C'est fini, c'est fini. C'est terminé.
01:58:51 C'est terminé.
01:58:52 Merci.
01:58:53 [Musique]

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