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L'ancien Premier ministre, Manuel Valls, était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.

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Transcription
00:00 - Bonjour Manuel Valls, bonjour M.Melancia, Premier ministre.
00:02 - Bonjour.
00:02 - Bienvenue dans la matinale de CNews.
00:04 Aujourd'hui, 12e jour de mobilisation contre la réforme des retraites.
00:07 Demain, le Conseil constitutionnel doit dire s'il valide ou censure une partie de cette réforme.
00:11 Est-ce que ce sera, cette décision des sages, le point final des mobilisations ?
00:15 - Les Français continueront sans doute à exprimer leur opposition, leur hostilité à cette réforme
00:21 et du point de vue du processus démocratique, institutionnel, constitutionnel, légitime,
00:27 avec la promulgation de la loi ensuite, après la décision du Conseil constitutionnel,
00:32 oui, là, cette étape institutionnelle sera incontestablement close.
00:36 - Mais ça ne veut pas dire la fin des mobilisations.
00:38 On a une petite musique qui monte sur le fait que, oui, mais le Conseil constitutionnel peut-être n'est pas légitime,
00:43 oui, mais l'élection d'Emmanuel Macron... Il y a cette musique qui monte.
00:46 - Oui, elle m'inquiète. Non, elle m'inquiète et je suis inquiet, je ne suis pas le seul bien sûr,
00:51 sur l'état non seulement du débat public et de son affaissement,
00:54 mais sur la crise démocratique que vivent toutes les grandes démocraties occidentales,
00:58 mais notamment la nôtre.
00:59 Donc la mise en cause de la légitimité de l'élection du président de la République
01:04 et de l'Assemblée nationale, et maintenant du Conseil constitutionnel et de sa composition,
01:09 encore hier Marine Le Pen mettait en cause cette légitimité,
01:13 cela m'inquiète parce que si on s'attaque à chaque institution qui fonde notre Ve République,
01:19 mais qui fonde tout simplement la démocratie française,
01:22 c'est très inquiétant avec déjà cette rupture, cette cassure qui existe
01:27 entre la parole publique, les responsables publics et le peuple français.
01:31 - Et en faisant ça, on fait le jeu du chaos, on fait le jeu de l'extrême gauche ?
01:35 - On fait le jeu du chaos, je crois que c'est la bonne expression,
01:37 de la mise en cause de la démocratie.
01:39 Il ne faut pas s'étonner qu'ensuite il y ait autant d'abstentions aux élections locales,
01:43 aux élections législatives, qu'il y ait y compris de la violence.
01:48 Le comportement notamment de l'extrême gauche à l'Assemblée nationale,
01:52 les insultes, la violence verbale, se traduisent d'une manière ou d'une autre,
01:57 directement ou indirectement, ensuite dans la rue.
02:01 Moi je crois que la politique c'est l'essentiel dans la démocratie,
02:04 que les institutions c'est quelque chose d'une certaine manière de sacré,
02:08 et qu'on ne peut pas les mettre en cause, sinon on aboutit au chaos.
02:11 C'est quoi l'alternative à la démocratie ? Il n'y a pas d'alternative.
02:15 - C'est la dictature ?
02:16 - Oui, ou c'est l'autoritarisme, ou c'est la recherche d'un homme fort,
02:21 d'un homme ou d'une femme providentielle fort, qui en finissent avec des institutions.
02:25 Ça n'est pas possible, il n'y a pas d'alternative à la démocratie,
02:28 même si évidemment il faut gouverner mieux,
02:30 et il faut sans doute parfois améliorer nos institutions,
02:33 mais il ne faut pas remettre en cause la démocratie.
02:35 Et chacun, chaque individu, mais chaque responsable, politique ou syndical,
02:39 a sa part de responsabilité, notamment dans ce moment fragile,
02:42 et dans un monde périlleux par ailleurs.
02:45 - Vous évoquez certains destins dans votre livre "Le courage, guider l'or, pas".
02:48 On va y revenir dans un instant.
02:49 Un moment fragile, disiez-vous, un moment où on peut basculer.
02:52 Est-ce que le président Macron a encore les rênes du pays entre les mains ?
02:56 Chacun de ses déplacements à l'étranger est perturbé,
02:58 chacune de ses déclarations provoque la polémique.
03:01 Que doit-il faire pour tenter de reprendre le mât ?
03:03 Parce que quatre ans de mandat lui restent à accomplir.
03:06 - C'est la bonne question.
03:07 Il a été élu un an, et il reste quatre ans.
03:10 C'est beaucoup.
03:11 Il est le président de la République, avec des pouvoirs très importants.
03:14 Il dispose certes d'une majorité seulement relative,
03:17 mais tout de même d'une majorité.
03:18 Il n'y a pas d'alternative à l'Assemblée nationale.
03:20 Il ne peut pas y avoir un gouvernement pour faire comprendre
03:22 Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen.
03:24 Donc c'est à lui de fixer le cap.
03:26 Moi, je crois que ce qui se passe depuis un an, c'est l'absence de cap.
03:30 C'est au fond, les Français ne comprennent pas très bien où va la France,
03:34 où veut aller Emmanuel Macron.
03:36 Donc c'est à lui de refixer le cap
03:39 et de créer au fond les conditions d'un nouveau contrat avec les Français.
03:43 Donc par les mots, par les choix, par le programme, les projets
03:48 qu'il voudra mettre en œuvre, qu'il réussira, je l'espère, pour la démocratie,
03:52 à retrouver la confiance des Français.
03:54 Par les actes aussi, évidemment, par ce qu'il fera.
03:57 Est-ce qu'une interview, il en a fait une il y a trois semaines, c'est suffisant ?
04:00 Non, bien évidemment.
04:02 On sent bien que le climat, l'hostilité, la violence qu'on évoquait, le désamour sont là.
04:09 Pas seulement vis-à-vis du pouvoir, mais je le répète,
04:11 vis-à-vis de la politique et de la démocratie.
04:14 Moi je crois qu'il faut remettre de la perspective.
04:16 Je comprends parfaitement, et c'est légitime,
04:19 que les Français soient préoccupés par l'inflation, par le pouvoir d'achat, par la retraite.
04:24 C'est normal, c'est logique.
04:26 Et je comprends, en parlant avec beaucoup de mes compatriotes,
04:30 que c'est d'abord leur préoccupation.
04:31 Mais nous sommes dans un moment particulier.
04:34 Il y a la guerre en Europe.
04:36 Et donc notre économie, elle a été frappée par les conséquences de cette guerre.
04:40 Il y a évidemment les défis du changement climatique.
04:43 On le voit bien avec les pénuries d'eau que notre pays, que l'Europe connaissent.
04:49 Il y a les problèmes d'insécurité, il y a les problèmes d'immigration,
04:52 ça vient d'être évoqué il y a un instant dans les titres de votre journal.
04:55 Donc c'est sans doute autour de ces grandes priorités
04:57 et de l'effort que la nation doit réaliser qu'il faut retrouver les conditions d'un contrat.
05:02 Sinon nous serons toujours balottés par l'actualité, par les manifestations, par les mécontentements.
05:08 Donc c'est au président de la République de refixer le cap.
05:11 Ensuite la manière de le faire, les interviews, la composition du gouvernement, ça c'est autre chose.
05:16 Mais s'il n'y a rien sur le fond, le reste au fond n'aura pas beaucoup d'importance.
05:20 S'il n'y a pas de nouveau cap, il n'y a pas besoin d'un remaniement.
05:22 Voilà, s'il n'y a pas de nouveau cap et l'affirmation des priorités.
05:25 Pourquoi je dis ça ?
05:26 Parce que pour des raisons qu'on peut d'ailleurs comprendre et que vous avez déjà analysées.
05:31 La campagne présidentielle n'a pas permis un vrai débat.
05:33 Il y avait la guerre en Ukraine, le deuxième tour s'est fait entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen,
05:39 et contre Marine Le Pen.
05:41 Et donc si on ne redonne pas le cap, si on ne refixe pas dans ce moment particulier,
05:46 pour la France, pour l'Europe et pour le monde, avec des périls.
05:50 Quand vous parlez avec vos enfants, avec les jeunes, de quoi on parle ?
05:55 Du risque nucléaire, des risques et des conséquences du réchauffement climatique, de l'avenir.
06:02 Donc la France, je crois à leurs ressources, c'est un grand peuple, c'est un pays qui a des moyens.
06:06 On l'a vu pendant la pandémie, c'est un pays qui est écouté dans le monde.
06:10 Les déplacements du président de la République l'attestent.
06:12 Donc il faut refixer ce cap.
06:14 Sinon, le pays avec son histoire, sa radicalité, son envie de couper les têtes,
06:22 peut basculer dans le chaos que vous évoquiez.
06:24 Marine Le Pen, vous semble être celle qui ramasse la mise en ce moment dans les sondages,
06:29 où on la voit progresser sur tous les critères, y compris la stature de chef d'État éventuelle.
06:33 Oui, parce que comme il n'y a pas d'alternative évidente,
06:37 beaucoup de nos compatriotes peuvent penser qu'il faut essayer ce qu'on n'a pas, jusqu'à maintenant, connu.
06:43 Et donc, Marine Le Pen, qui ne dit pas grand-chose, au fond, ramasse, comme vous le dites,
06:48 la mise, elle, la mise de Poutine, elle, dont le programme économique ressemble d'ailleurs
06:54 à celui de Jean-Luc Mélenchon et qui ruinerait l'économie de notre pays.
06:58 Comme quoi, il faut toujours un débat sur le fond et sur les perspectives.
07:01 Nous sommes loin de l'élection présidentielle.
07:03 Nous sommes très prêts en revanche à la dernière élection présidentielle, où les Français ont fait un choix.
07:09 Mais si on veut que ces quatre années soient utiles, il faut refixer ce cap, il faut des priorités,
07:15 et il faut inviter les Français, toujours dans la justice, bien sûr, mais à un effort,
07:20 parce qu'avec la dette, avec les déficits publics que nous connaissons, avec les enjeux,
07:24 éducation, santé, réchauffement climatique, nous avons besoin d'une solidarité,
07:30 d'une force du peuple français pour surmonter ces défis.
07:33 Est-ce que vous mettez sur le même plan Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ?
07:36 Mais ce qui m'inquiète, c'est que l'alternative puisse être demain, entre le choix,
07:44 puisse être entre Jean-Luc Mélenchon, le chaos, celui de l'extrême-gauche,
07:49 et le projet de Marine Le Pen.
07:52 Donc oui, moi, d'une certaine manière, je considère que ce sont deux dangers,
07:56 deux périls pour notre pays, bien évidemment.
07:59 Et c'est pour ça que moi, qui suis un républicain de gauche,
08:02 je ne peux pas me reconnaître dans ce qu'incarne Jean-Luc Mélenchon.
08:05 Mais vous le savez, j'ai théorisé les gauches irréconciliables,
08:08 et elles sont bien là, on le voit bien dans le bruit, dans la fureur, dans les attaques contre la police.
08:15 Au fond, avec l'idée que les institutions ne sont pas représentatives
08:20 et qu'elles doivent suivre uniquement la force de la foule.
08:24 Il y en a un qui reprend le flambeau, c'est Bernard Cazeneuve,
08:26 qui dit qu'il ne se reconnaît pas dans la nups, dans cette alliance hétéroclite
08:29 dans laquelle, dit-il, les socialistes sont fourvoyés.
08:31 Vous soutenez Bernard Cazeneuve, même s'il devait se présenter en 2027 ?
08:34 Moi, j'ai pris de la distance, je viens aujourd'hui parce que je publie...
08:38 Vous avez travaillé longtemps avec lui ?
08:39 Oui, bien sûr, et par ailleurs, c'est un ami.
08:42 Il publie d'ailleurs un très beau livre aussi sur François Mauriac,
08:46 sur le fait de quoi les responsables politiques peuvent aussi réfléchir
08:50 et prendre la distance nécessaire.
08:52 Mais je pense qu'on a besoin de la voix de Bernard Cazeneuve
08:55 et d'une gauche républicaine modérée.
08:57 Mais cette gauche républicaine et modérée,
09:00 elle aura aussi à dire son mot sur les alliances, sur la stratégie.
09:05 Est-ce qu'elle peut gouverner demain avec les Insoumis
09:08 ou avec une partie des écologistes ?
09:10 Moi, je ne le crois pas.
09:11 Mais elle ne peut convaincre que sur le fond et sur les projets,
09:15 sur ce qu'elle pense, sur le travail, sur la fiscalité, sur l'immigration.
09:19 Ce sont sur tous ces sujets-là où elle devra, au fond,
09:23 inventer un nouveau projet et pas uniquement revenir
09:26 sur ce qu'elle a fait sur le passé, avec des propositions
09:29 qui sont évidemment aujourd'hui dépassées.
09:31 La gauche est trop timorée sur l'immigration.
09:33 On entend Fabien Rossel dire "nos frontières sont devenues dépasseoires".
09:36 Est-ce qu'il faut aller plus loin ?
09:38 Bien évidemment, il faut dire stop à l'immigration.
09:41 Il faut que les choses soient claires.
09:44 Parce qu'au fond, l'un des grands défis de la France,
09:48 c'est celui de l'intégration, de l'assimilation dans nos quartiers populaires,
09:53 avec d'autres politiques d'habitat et d'autres politiques de peuplement.
09:57 Donc c'est ça aujourd'hui la priorité.
09:59 On n'a pas besoin aujourd'hui d'une migration économique,
10:02 alors qu'il y a autant de postes qui sont vacants
10:04 dans de nombreux secteurs de l'économie,
10:07 comme le bâtiment, le commerce ou la restauration.
10:10 Donc ça veut dire qu'il faut revoir la question du regroupement familial.
10:14 Que pourtant vous aviez une permise.
10:17 Non mais le regroupement familial existe depuis très longtemps.
10:20 Mais les dispositions ont été prises pendant votre période.
10:22 Oui mais il faut revoir.
10:23 Aujourd'hui, ce qui régit en grande partie les politiques d'immigration,
10:26 c'est une circulaire que j'ai publiée en 2012.
10:30 Vous voyez bien.
10:31 Et qui avait aussi, au fond, la volonté de régler un certain nombre de problèmes,
10:35 notamment celui des familles et des enfants.
10:37 On voit bien que nous sommes face à un problème beaucoup plus lourd,
10:40 beaucoup plus important.
10:41 Revoir les politiques familiales.
10:43 Être efficace, c'est quand même ça le grand sujet en termes d'expulsion.
10:47 Être beaucoup plus prudent sur la question de l'asile.
10:51 Parce qu'il faut accueillir évidemment ceux qui fuient la guerre et l'horreur.
10:55 Mais les déboutés du droit d'asile doivent être reconduits à la frontière.
10:59 Et il faut que nos frontières françaises et européennes soient évidemment hermétiques.
11:03 Ce qui nous oblige aussi, là aussi, à des investissements très importants.
11:06 Et notre politique de coopération avec l'Afrique.
11:09 Mais la gauche doit parler clair sur ces sujets-là.
11:12 Un mot de votre livre, "Le courage guide et leur pas",
11:14 "12 destins face à l'histoire",
11:16 dans lequel vous évoquez Charles de Gaulle, Winston Churchill, Calumet,
11:19 les femmes pour le droit à l'appartement.
11:21 Ce sont ces personnalités qui vous ont transmis une certaine idée de la morale en politique.
11:26 Et morale et politique, parfois, ce sont des mots qui heurtent.
11:29 Oui, ce sont des personnalités qui nous dépassent.
11:31 Il faut être extrêmement...
11:34 Vraiment regarder ces personnages,
11:36 tous les grands personnages que vous avez cités,
11:39 notamment, qui ont agi dans des conditions particulières.
11:41 La guerre, Clémenceau, De Gaulle ou Churchill.
11:43 Ou les grands intellectuels comme Albert Camus ou André Malraux.
11:47 Donc il faut vraiment les regarder, là aussi,
11:51 comme si nous étions tout petits face à eux.
11:53 Mais ils nous éclairent.
11:55 Et dans les moments aussi difficiles comme celui que nous connaissons,
11:59 ils ont, je crois, valeur d'exemple.
12:02 Donc oui, ils m'ont nourri, ils m'ont construit
12:05 contre le fanatisme, le terrorisme, le fanatisme islamiste,
12:10 l'extrême droite, l'extrême gauche, contre la violence.
12:14 Et donc ils m'ont, et notamment à travers les lectures d'Albert Camus,
12:17 ils m'ont montré, au fond, une forme de tolérance et d'écoute.
12:20 Et puis avec le temps, avec l'âge, avec l'expérience, avec le recul,
12:24 vous apprenez encore beaucoup de eux et de leur lecture
12:27 et de ce qu'ils ont fait pour l'histoire,
12:29 et donc pour notre propre pays, quand il s'agit de grands acteurs français.
12:32 – Et votre expérience d'homme d'État, qui a vécu la période terrible de 2015,
12:37 peut-elle encore servir au pays, Emmanuel Valls ?
12:39 – En tout cas, en m'exprimant comme je le fais devant vous,
12:44 j'essaie d'être utile.
12:45 Ceux qui ont gouverné, ils doivent en effet, au fond, apporter leur expérience.
12:50 Mais tout simplement parce que nous avons appris,
12:52 et parce que de nos réussites, surtout de nos échecs
12:56 et de nos défaites, et cette expérience, j'essaie tout simplement de la transmettre.
13:01 – Vous regrettez certaines de vos décisions politiques,
13:03 d'avoir rendu votre mandat de député, est-ce que ça c'est une décision que vous regrettez ?
13:07 – Non, parce que moi je ne vis pas avec des regrets et des remords,
13:11 et ce qui me passionne, c'est évidemment l'histoire,
13:14 mais le passé, mais pour nourrir le présent et l'avenir.
13:17 Donc moi je suis passionné par les problèmes de l'écologie,
13:20 par les problèmes de sécurité et d'immigration,
13:22 parce que j'étais ministre de l'Intérieur,
13:24 mais je regarde aussi avec intérêt, parfois effroi,
13:27 les évolutions liées à l'intelligence artificielle,
13:30 est-ce que cela peut changer pour l'être humain ?
13:32 Donc je regarde résolument l'avenir,
13:35 le passé est intéressant pour sa propre réflexion,
13:39 mais vivre avec des regrets, oui bien sûr qu'il y a eu des erreurs,
13:42 cela va de soi.
13:43 – Et ça en faisait partie ?
13:44 – Non, parce que j'ai changé de vie, j'ai connu de nouveau l'amour,
13:53 et donc ça vous change, et c'est ça au fond qui est le plus important.
13:55 – Un mot à l'ancien ministre de l'Intérieur,
13:57 aujourd'hui les forces de l'ordre vont être encore en première ligne
13:59 pour les manifestations, policiers, gendarmes, lourdement attaqués,
14:03 et dans les manifestations, et aussi politiquement,
14:05 vous leur dites votre soutien ce matin.
14:07 – Mon soutien, ma solidarité, mon admiration,
14:10 et vous savez l'autorité, l'ordre républicain, sont des valeurs,
14:15 celles d'un Clémenceau ou d'un Charles de Gaulle,
14:18 et donc oui mon soutien, je ne supporte pas ces mots qu'on utilise
14:22 à leur égard, on parle de violences policières,
14:25 alors qu'il y a des violences à l'égard des policiers et des gendarmes,
14:29 ces fake news les concernant,
14:32 donc mon soutien et ma solidarité, ce sont des hommes et des femmes admirables.
14:36 – Merci beaucoup Manuel Valls d'être venu ce matin dans la matinale de CNews.
14:39 – Merci à vous.
14:40 – Le courage guidé, le pas doux, ce destin face à l'histoire aux éditions Taignandier.
14:44 Merci beaucoup d'être venu ce matin, à vous Romain Nézarme pour la suite de l'Info.
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