La Sexy News de Julia Palombe - L'Appétit de vie !

  • l’année dernière
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##SEXY_NEWS-2023-04-13##
Transcript
00:00 Brigitte Lahaye, Sud Radio, c'est l'instant sexy news.
00:04 Et bien Jean-Charles Bouchoud, nous retrouvons Julia Palombe. Bonjour Julia.
00:08 Bonjour Brigitte, bonjour à tous.
00:10 Vous allez nous parler de l'appétit, mais pas n'importe quel appétit.
00:14 Ben disons, on ne le dit jamais assez, l'appétit vient en mangeant.
00:19 Alors oui, le monde est fou et ne nous facilite pas la tâche.
00:23 Des conflits insensés éclatent chaque jour, avec des pertes et fracas.
00:26 Des femmes au bout du monde ne peuvent ni travailler, ni danser, ni sortir,
00:30 ni même montrer au grand jour leur chevelure en raison de leur sexe.
00:33 Partout, des hommes se battent, s'entretuent, ignorant la nature qui se meurt.
00:36 Oui, nous aurions mille raisons de faiblir, de renoncer,
00:40 de ne plus avoir d'appétit pour la rencontre, l'existence pure,
00:44 l'expérience éphémère et délicieuse qu'est la vie.
00:47 Et pourtant, pourtant il nous faut, je le crois profondément,
00:50 il nous faut nous réjouir d'être vivants et il nous faut célébrer les petites choses de la vie.
00:55 Et pas à pas, combattre les chemins sombres de la haine.
00:58 Il faut cultiver les chemins lumineux de l'amour.
01:01 L'amour avec un grand A, de la jouissance, de la légèreté, de l'être.
01:06 Tu peux moter le pain, moter l'air si tu veux, mais ne mote pas ton rire.
01:10 Car alors Jean Mouret écrivait le poète Pablo Neruda à sa femme Mathilde.
01:15 C'est un livre que j'adore d'ailleurs, qui s'appelle "Les vers du capitaine".
01:19 Le rire, oh oui, nous avons tellement besoin de rire
01:22 et de voir aussi dans les yeux de l'autre la connivence, le lien, une complicité,
01:27 peut-être de la tendresse et bien sûr, au final, de l'amour.
01:31 Mais ce rire, aujourd'hui, où est-il passé ?
01:35 Des fois je regarde autour de moi et j'ai l'impression...
01:39 - Sûrement pas sur les réseaux sociaux en tout cas.
01:41 - Non, pas sur les réseaux, pas dans les médias.
01:44 C'est vrai, il y a quand même une tristesse dans ce notre nom-là.
01:47 - Moi je dirais une colère plutôt, mais qu'une tristesse.
01:51 - Oui, alors c'est peut-être moi qui suis triste de voir tant de gens en colère.
01:55 Non mais entre les lianes nouées, les racines du passé, les fantasmes du futur,
02:00 tout ça se confond dans un présent assez encombré.
02:03 Alors comment le rire peut-il jaillir ? Et pourtant, tout est là en soi.
02:07 La joie, les larmes, le silence, le vacarme, la déception, la jouissance,
02:11 tout est là, prêt à être transformé, célébré.
02:14 Mais alors qu'en faisons-nous ?
02:15 La contemplation gourmande du présent, voilà,
02:18 qui serait un défi à la hauteur des êtres humains que nous sommes.
02:22 Cultiver l'appétit de vie sans cesse, c'est en aimant que l'on devient amoureux
02:27 de soi, du monde, des autres.
02:29 La vie est de notre côté, mais encore faut-il enclencher le moteur.
02:32 Alors peut-être que l'erreur, c'est de penser que le plaisir est une chose comme ça,
02:36 qui va nous tomber tout cru dans le bec.
02:38 Un peu comme les eaux de Pâques, là, qu'on célébrait ce week-end,
02:41 hop, les cloches sonnent et bim, voilà, hop, d'attaration de bonheur,
02:44 fais gaffe à la crise de cœur.
02:46 Bien sûr, la gaieté, la paix, la satisfaction ne nous tombent pas tout cru du ciel,
02:51 on le dit chaque jour dans cette émission, c'est un chemin.
02:54 Alors cultiver ce goût, se mettre en appétit,
02:57 consciencieusement, volontairement,
03:00 est-ce que le ravissement se trouve dans l'esprit ?
03:04 C'est une question que je me suis posée, et moi qui suis danseuse,
03:07 le corps, évidemment, enfin danseuse à la base, le corps me parle beaucoup.
03:12 Aujourd'hui, là, on en parlait dans cette émission depuis le début.
03:15 En tout cas, dans la détermination à saisir la beauté chaque jour et chaque nuit,
03:19 je crois qu'il y a quelque chose, quand même, à être déterminée ou ne pas l'être,
03:23 peut-être telle est la question, peut-être à un moment donné, il faut choisir, quand même,
03:26 choisir d'être curieux, aventureux.
03:29 Moi, je trouve cette sérénité gourmande absolument sexy et parfaitement honorable.
03:33 Je pourrais passer ma vie à désirer être gourmande.
03:40 Je trouve même ça assez excitant, d'ailleurs,
03:42 y compris dans les moments de crise ou de morosité comme on traverse là actuellement,
03:45 surtout par mauvais temps, il nous faut défendre l'appétit.
03:48 Car c'est toujours pareil, au moins tu manges, au moins tu as faim,
03:51 au moins tu aimes, au moins l'amour se régénère en toi,
03:54 au moins tu désires, au moins tu as de désirs.
03:56 Alors là, évidemment, je pense à toutes mes copines qui me confient.
04:00 "Oui, mais je n'ai pas très envie."
04:01 Mais bon, le problème, c'est qu'au plus tu t'éloignes de ton corps et du corps de l'autre,
04:05 au moins tu as de chance de retrouver le chemin.
04:08 Alors, peu importe les chemins gourmands empruntés cette semaine.
04:12 Dans la presse, on a parlé d'ailleurs d'une chose qui est assez marrante,
04:15 enfin marrante de mon point de vue,
04:17 mais le mouvement des femmes traditionnelles, les femmes au foyer,
04:20 donc sans objectif de carrière, un mouvement,
04:24 femmes traditionnelles qui explose aux États-Unis et qui est évidemment très critiqué
04:28 par les féministes européennes.
04:30 Pourtant, la liberté, c'est bien de choisir.
04:33 Moi, c'est ce que j'avais compris, mais je crois que tous les chemins sont possibles.
04:37 Et finalement, cultiver la joie, pourquoi pas la cultiver aussi
04:41 dans une sorte de faire passer le désir de l'homme,
04:45 en tout cas le foyer avant tout, pourquoi pas ?
04:48 Moi, j'embrasse aussi ces femmes traditionnelles.
04:51 Je ne pense pas que ce soit forcément un retour en arrière.
04:54 Je crois que tous les choix sont possibles.
04:56 En tout cas, voilà, j'avais envie aujourd'hui de garder vive la lueur,
04:59 la lueur à l'intérieur de nous, sans juger, sans prétendre mieux connaître l'autre.
05:05 En tout cas, défendre, oui, le moindre scintillement, le petit reflet de lumière.
05:09 Parfois, il ne reste presque pas grand-chose,
05:11 mais si on s'y accroche à cette lumière, on peut peut-être y arriver.
05:13 Alors, restons curieux, toujours de la vie, de nous-mêmes, de l'autre,
05:17 à tous les étages et de manière la plus entière qui soit.
05:20 Voilà, l'appétit vient en mangeant.
05:22 Alors, attachons nos serviettes autour du cou, chers auditeurs,
05:26 et dégustons, tant qu'il en est encore temps,
05:28 cette expérience de vie qui nous est accordée.
05:30 Bon appétit et à la semaine prochaine.
05:32 Merci, Julia Palon.
05:33 Oui, je trouve qu'en effet, cette lueur qu'il y a dans l'œil,
05:37 je ne sais pas si vous êtes d'accord, Jean-Charles Bouchoud,
05:38 mais quand vous regardez quelqu'un,
05:39 en général, on se regarde les yeux dans les yeux,
05:42 il y a des gens, il y a cette lueur dans l'œil,
05:44 et puis il y en a, elle semble éteinte,
05:47 elle n'est jamais complètement éteinte, je crois.
05:50 Pas de note vivante.
05:52 Donc c'est ça, mais parfois, il y a un tel voile dessus que...
05:57 Oui, il y a des personnes qui sont absentées.
06:01 Et c'est complètement parce que parfois, on confond
06:03 avec la méditation où je dis s'oublier soi-même,
06:07 ce n'est pas s'absenter de soi, c'est au contraire se rencontrer soi-même.
06:10 Oui, c'est remplir le vide en soi.
06:12 C'est ça.
06:14 Mais on dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme,
06:18 mais il y en a qui ont parfois fermé les volets.
06:21 Oui, heureusement, de notre vie, on peut toujours quand même
06:25 au moins ouvrir un peu les persiennes.
06:26 Oui, ça serait bien.
06:29 Et c'est vrai qu'il suffit de se redonner un petit peu envie,
06:35 que ce soit pour la nourriture, la sexualité,
06:39 d'aller se promener.
06:42 Ce n'est pas en restant affalé dans son canapé
06:46 en regardant les chaînes d'infos qu'on va ouvrir les volets.
06:48 Je ne crois pas, non. Au contraire, même.
06:50 Oui.
06:52 Mais moi, j'observe quand même, oui, autour de moi,
06:53 beaucoup de femmes et d'hommes qui me disent non,
06:55 mais je ne veux pas me forcer.
06:57 Comme si...
06:58 Peut-être aussi, se forcer, ce n'est pas le bon mot.
07:01 Peut-être effectivement, il faudrait plus insister
07:04 sur se rencontrer soi-même, sur remplir.
07:06 Moi, ça ne me dérange pas le terme forcer.
07:08 Moi, ne dérange pas non plus.
07:09 On va se forcer à aller faire un peu de gym.
07:11 Oui, se faire...
07:13 Parfois, je dis se faire violence.
07:14 Oui, oui.
07:15 Moi, ça ne me dérange pas non plus.
07:16 Il faut réamorcer la pompe.
07:18 Réamorcer la pompe, mais c'est ça.
07:21 C'est une parole d'homme.
07:23 Non, parce que moi, je vois les pompes à eau.
07:25 Moi, je ne voyais pas la même pompe.
07:27 De mes grands-parents, quand elles étaient désamorcées,
07:29 il fallait faire rentrer de l'eau pour réaspirer.
07:33 Réamorcer la pompe.
07:34 C'est aussi un principe de tuyau.
07:36 C'est un problème de tuyau.
07:38 Nous avons des problèmes de tuyau.
07:39 On répare les tuyaux ce week-end, les chéries.
07:41 Réamorcer la pompe, mesdames.
07:44 On va vous donner un cours de félacité.
07:46 Comme ça, vous pourrez réamorcer la pompe.
07:48 C'est un bon moyen.
07:50 Oui, c'est un bon moyen de repartir sur les chapeaux de roue.
07:52 C'est vrai.
07:54 Mon réalisateur a l'air tout à fait d'accord.
07:56 Jamal a l'air tout à fait d'accord avec l'idée.
07:59 Il veut bien qu'on lui réamorce sa pompe ce week-end.
08:03 Ne vous rougissez pas, Jamal.
08:05 En tout cas, Julia Pallon, on peut aussi réamorcer la pompe en allant vous voir.
08:11 Il reste deux dernières soirées parisiennes.
08:15 Le samedi 15 et 22 avril.
08:18 C'est à 21h30 au Théâtre Montmartre-Malga-Lapruy.
08:22 C'est presque complet, de toute façon.
08:24 Oui, mais allez vite regarder sur les sites.
08:26 Des fois, il reste des places de sidolat.
08:28 Venez réamorcer les pompes.

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