"C'était le début de la violence à la télévision" se rappelle Ségolène Royal. Cependant, elle ne pense pas être responsable de la suppression de l'émission.
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00:00 Vous êtes l'une des politiques, Ségolène Roel, à toujours avoir beaucoup parlé sur la télévision.
00:03 Je sens qu'en 88, vous aviez critiqué la violence de certains programmes.
00:08 Vous étiez aussi attaquée...
00:10 Ça s'est pas arrangé !
00:12 Ça s'est pas arrangé !
00:13 Vous étiez aussi attaquée à la violence des mangas japonais diffusés à profusion à l'époque dans le Club Dorothée.
00:18 C'est bien que beaucoup vous tiennent encore pour responsable aujourd'hui de la suppression de cette émission.
00:23 Oui, c'est incroyable !
00:24 Une bonne fois pour toutes, est-ce que c'est vous Ségolène Roel qui avez eu ou pas la peau du Club Dorothée ?
00:27 Absolument pas ! C'était les mangas japonais à l'époque.
00:30 Vous vous rendez compte, le degré de violence s'est quand même effroyablement renforcé depuis.
00:36 C'était le début en fait de la violence à la télévision.
00:39 Et ces images d'extrême violence détruisent une partie de l'enfance. On n'a pas le droit de faire ça.
00:45 Donc pour revenir à Dorothée, elle n'avait aucune raison de vous en vouloir ?
00:48 Non, au contraire, ça fait presque de la publicité. Vous savez comment ça marche.
00:51 Ça fait plus de publicité à l'émission que le contenu.
00:54 Pour finir, elle a été supprimée cette émission, mais bien plus tard.
00:56 Elle a été supprimée dix ans plus tard, mais comme vous étiez ministre à cette époque-là...
01:00 Non, et puis je trouvais qu'il devait y avoir des productions françaises.
01:02 Est-ce qu'on se laissait envahir par des productions japonaises ?
01:06 Pourquoi il n'y avait pas de production de dessins animés aussi à la française ?