Face à face tendu entre Apolline de Malherbe et Clémentine Autain sur BFMTV
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00:00 Est-ce que Clémentine Autain vous respectez la décision du Conseil Constitutionnel ?
00:03 Non, je la conteste.
00:04 Je la conteste absolument.
00:06 D'abord, je pense qu'elle n'est pas fondée en droit.
00:09 Nous avions fait un recours avec des motifs très sérieux.
00:11 D'ailleurs, quand vous lisez le rendu du Conseil...
00:13 Elle est illégitime à vos yeux.
00:14 Écoutez, quand vous lisez le rendu du Conseil Constitutionnel,
00:17 ça s'est arraché les cheveux de la tête.
00:19 Il nous explique par exemple qu'il valide le fait que les ministres ont eu des données
00:26 qui étaient des données, je cite, erronées.
00:29 C'est-à-dire qu'il valide le fait qu'on peut mentir.
00:31 Mais ça, ce n'est pas grave parce qu'on a plein de discutés.
00:32 Erroné ne veut pas dire mentir.
00:34 Des données erronées.
00:35 Non, mais avoir des données erronées, ça ne veut pas dire que le ministre lui-même a menti.
00:41 D'accord, prenez un dictionnaire.
00:43 Erroné, ça veut dire qui n'est pas juste, qui n'est pas vrai.
00:45 J'ai bien compris.
00:45 Vous me parlez des données erronées et ensuite vous me parlez des ministres.
00:49 Oui, mais vous le savez sur les 1200 euros.
00:50 Tous les Français l'ont vu.
00:52 Quand on nous a expliqué au début que tout le monde pourrait avoir 1200 euros,
00:55 puis après on a appris que c'était du brut et pas d'une aine,
00:57 puis après on a appris que c'était 200 000, puis finalement c'est 40 000,
01:00 et puis pour finir de finir, c'est quelques dizaines de milliers.
01:03 Ça s'appelle du mensonge.
01:04 Il est intéressant de voir ce point.
01:06 Surtout quand le ministre Dussopt avait la note qu'il a cachée,
01:09 notamment à la représentation nationale, sur ces données qui étaient validées.