La Budig et la revue 2023 avec Yves Grandidier 2/5

  • l’année dernière
www.francebleuelsass.fr
Transcript
00:00 Merci à vous, à France Bleu Alsace.
00:02 Oui, il y en a beaucoup, mais merci à Batorama, à LeDoux,
00:06 avec Yves Grandidier, et à Budige.
00:08 Et en fait, la question qui me vient toujours,
00:11 c'est quel est votre humour Alsacien ?
00:14 Pour moi, le humour Alsacien, c'est de rire à l'Alsace
00:18 et de rire à soi-même.
00:19 C'est pour moi, le humour.
00:22 Rire à l'autre, c'est toujours l'humour.
00:25 Je rire avec plaisir à moi-même et à ce que je fais et ce que je ne fais pas.
00:35 Et ce que vous ne faites pas plaisir ?
00:37 Euh...
00:39 Faire des essais.
00:40 Oui, c'est clair.
00:43 En fait, pour tout le monde, le humour de Budige...
00:48 Beaucoup de gens ne savent pas rire à soi-même.
00:50 Oui, pour ça, on est là.
00:54 Et c'est comme si on avait un sketch,
00:58 où les gens se laissent rire un petit peu.
01:05 Et se demandent, est-ce que c'est pour moi ou pour l'autre ?
01:09 Non, ce n'est pas pour toi. Tu es devenu un homme de la rire.
01:13 Yves Grandidier, il y a un humour rhinlandais.
01:18 On l'entend aussi en Badige ou en Suisse, comme à l'Alsace ?
01:23 Oui, je suis très convaincu.
01:26 Et le directeur de «Ball» est ici.
01:31 C'est ici, à l'entrée du Rhine.
01:34 Il se met à rire et on est là.
01:36 Et je pense qu'on parle de la même chose.
01:41 On a notre humanisme du Rhin, qui nous soutient.
01:46 C'est très important.
01:49 Et si on perd la rire, c'est pour rien.
01:53 C'est important pour les auteurs et les acteurs de la Bûdîc ?
01:56 C'est important, mais le problème est dans la langue de la mère.
02:01 Pourquoi ?
02:03 L'Alsace est une langue de la mère, on le trouve sur le terrain.
02:08 Et surtout au Rhin, on le remarque.
02:12 Quand on joue au sel, comme c'était le cas.
02:16 On a des jeunes qui sont dans le hall.
02:22 Et les parents disent «Viens avec nous, tu peux apprendre l'alsacien».
02:30 Mais c'est aussi l'Alsace, si la langue de la mère est l'alsacien.
02:37 Et malheureusement, malheureusement.
02:40 Et je suis aussi de la génération où le roi a décidé de parler français.
02:46 Mais bon, les parents ont fait la résistance.
02:49 Donc, avec mes enfants, on parle l'alsacien et ils sont aussi bilingues.
02:56 Donc, ça arrive.
02:58 Ça arrive lentement, mais ça arrive.
03:00 Ouvrez-toi.
03:01 En fait, la revue est bilingue.
03:04 On sait que c'est «Holb un holb» ?
03:06 Ou il y a plus d'alsaciens ?
03:08 C'est toujours la même chose.
03:10 Ça dépend comment on écrit.
03:13 Je l'écris en lsacien et en français, comme on le parle aujourd'hui.
03:18 C'est-à-dire, si tu es dans le mot «chats» en français, tu vas vers le français.
03:24 Et parfois, il y a un mot qui ne vient pas en français, tu vas vers l'alsacien.
03:29 Et puis, tu vas encore vers l'alsacien, jusqu'à ce que tu aies l'alsacien.
03:33 Je ne peux pas dire «Holb un holb» tous les ans.
03:38 «Ce jour-là, il y a plus d'alsaciens qui étaient là-bas. Ce jour-là, il y a un peu plus de français. »
03:41 Je ne sais pas.
03:43 C'est la fin de cette émission.
03:45 Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
03:47 Je vous dis à la prochaine.
03:49 Je vous dis à la prochaine.
03:51 Je vous dis à la prochaine.
03:53 Retrouvez tout France Bleu sur francebleu.fr
04:00 !

Recommandée