Les Brûleurs de Loups ont sans doute réalisé l’une des plus grandes saisons du hockey français : premiers des phases régulières avec un nouveau record de points, invaincus à domicile jusqu’au dernier match, vainqueurs de la Coupe de France… et un festival de buts ! Auteur de 15 buts en play-offs dont un quadruplé en finale, l’attaquant canadien Brent Aubin se confie sur le plateau du Sport Express.
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00:00 *Sport Express avec Samsey. Samsey, bravo les hommes en bleu !*
00:05 *Musique*
00:22 *Bienvenue à tous, très heureuse de vous retrouver comme chaque lundi pour revivre les émotions du sport dans les grandes victoires comme dans les déceptions les plus brutales.
00:30 C'est le jeu, c'est le sport et les grenoblois, les amateurs de hockey ont vécu des moments magnifiques et grâce à vous les brûleurs de loups et grâce à vous Brent Aubin, merci d'être avec nous.*
00:41 Avec plaisir !
00:42 *C'est un grand honneur aussi de vous accueillir, vous avez été vaincu au bout de l'aventure par Rouen en finale de Ligue Magnus malgré vos performances immenses.
00:52 Vous êtes attaquant, vous êtes auteur de 15 buts en 15 matchs de play-off, 30 au total, dont un quadruplé la semaine dernière et c'était à Rouen donc un grand bravo à vous déjà.*
01:03 Merci.
01:04 *Comment ça va ?*
01:05 Ça va mieux, ça va mieux qu'après la défaite de vendredi. En tant qu'équipe, on doit regarder l'ensemble de la saison et je crois qu'on a réalisé de belles choses.
01:17 *C'est petit à petit seulement que ça viendra à ça, pour l'instant vous êtes encore sous le coup de cette déception qui est immense ?*
01:24 Oui c'est sûr, surtout avec les réseaux sociaux et tout, à chaque fois que tu ouvres ton téléphone, tu vois une photo des dragons de Rouen avec un trophée, puis j'ai des amis dans l'autre équipe aussi, donc c'est pas super des fois voir des photos de Rouen avec le trophée.
01:38 *Alors je ne sais pas comment on dit au Québec, nous on dit "enfoncer le couteau dans la plaie", alors ne regardez pas ces images si vous voulez, nous on y retourne, c'était au bout de 6 matchs à couper le souffle véritablement.
01:50 Vous perdez ce titre qui semblait vous tendre les bras, c'est Rouen qui marque un but en prolongation et qui lève la coupe Magnus, là votre sentiment en revoyant ça ?*
01:59 Ben la déception, écoute on était, on menait 2 à 0 dans la série finale, puis on était tout près de notre objectif, puis je pense pas qu'il y a beaucoup de gens en France, dans le monde du hockey, qui auraient prévu que Grenoble allait perdre 4 matchs d'affilée cette année.
02:16 *Vous n'en aviez jamais perdu 2 d'affilée ?*
02:18 Bon ben ça explique le tout, donc surtout on a eu une saison exceptionnelle à domicile, on a perdu qu'un seul match.
02:26 *Le dernier ?*
02:27 Le dernier, donc c'est quelque chose qu'il faut être fier, qu'en saison régulière on n'a pas perdu, mais ça aurait été le fun de garder ça intact durant les playoffs aussi.
02:38 *C'est sûr, c'est la saison de tous les records, on va en reparler dans une petite seconde, pour ces finales là, il fallait gagner 4 matchs, vous menez la série 2 à 0, le premier match vous l'avez gagné 8 à 2 à la maison, le deuxième vous l'avez gagné 2-0, et puis vous perdez les deux suivants à Rouen à presque rien, ça s'est joué à 1 point.
02:58 Vous avez perdu 5-4 en prolongation, puis 6-5, et puis vous perdez ce fameux match 5 à la maison à Pôle Sud 2-1. Qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qui s'est cassé après cette série de 2 matchs victorieux à domicile ?*
03:13 - Écoute, je pense qu'on est arrivé à Rouen un petit peu trop confiant, comme la plupart, tout le monde l'a vu, le samedi on a commencé le match, mais il y a eu un petit défaut technique sur la glace qui nous a fait arrêter le match complètement.
03:26 - Oui, il y a eu un trou dans la glace.
03:28 - Oui, un trou dans la glace, je crois que ça nous a cassé un petit peu le rythme, puis ça a donné une journée de repos de plus au Dragon pour se reposer à la maison, nous on était à l'hôtel.
03:36 Donc c'est quelque chose que j'aimerais voir si on aurait joué vraiment les matchs le samedi, le dimanche, mais écoute, ça fait partie des choses qu'on ne peut pas contrôler.
03:47 Puis je crois par la suite, il faut donner aussi le crédit au Dragon, c'était une bonne équipe de hockey aussi.
03:54 Nous, on a eu quelques joueurs qui se sont blessés, on a eu un Damien Fleury qui a été suspendu, c'est toutes des petites excuses qui... Je sais que Rouen aussi avait des blessés, mais c'est des choses qu'on ne contrôlait pas, puis au bout de la ligne, c'est Rouen qui est sorti avec le titre.
04:10 - Oui, et on le rappelle, Damien Fleury a été suspendu, mais sur ses derniers matchs, il manquait Marcus Pukula, il manquait également Adèle Coudry.
04:20 Ce sont des joueurs aussi... Enfin, chacun, chaque individualité est importante, mais ça peut faire basculer aussi, il faut se réorganiser. Ça vous a manqué, ça?
04:29 - Oui, définitivement. Je crois que ces trois joueurs, ces trois attaquants, c'est des joueurs d'impact, des joueurs qui avaient un grand rôle dans notre équipe.
04:37 Puis je crois qu'on n'a pas été capable de les remplacer. C'est ce qui est décevant parce que, je le dis puis je vais le répéter, on était la meilleure équipe cette année dans la ligne Magnus.
04:47 Puis souvent, ça peut arriver que ce n'est pas la meilleure équipe qui remporte le championnat comme cette année, mais il faut garder la tête haute puis il faut être fier de ce qu'on a accompli aussi.
04:56 - C'est sûr. Alors quand on dit que ça ne se joue pas à grand-chose, comme vous le voyez, ça s'est joué à un point sur chacun des matchs gagnés par Rouen, pourvu que c'était plus large.
05:04 Vous gardez un avantage certain sur la différence au nombre de buts. On n'est pas là pour faire de la polémique, évidemment. On est toujours là pour vous soutenir, bien sûr.
05:13 Mais il faut aussi reconnaître que dans ces défaites, l'arbitrage a fait bien causer et bien au-delà de Grenoble.
05:19 Alors notamment sur cette action-là, ça c'était le match... C'était le dernier, c'était ce match de la finale. Il y a deux-deux.
05:26 - Oui, exact. - Ça peut basculer d'un côté comme de l'autre. On a bien compris que Joris Bedin a bien vu que son but n'était pas valable, qu'il a remarqué avec le patin.
05:34 Alors les règlements ont été épluchés, scrutés, interprétés, réinterprétés. Mouvement volontaire, le pied n'a pas décollé.
05:44 Bon, on a refusé un but à Grenoble quelques jours auparavant. Celui-ci, visiblement, même l'auteur du but semble bien voir qu'il n'est pas valable.
05:53 Et pourtant, il est accordé et ça fait basculer à 3-2. Là, votre sentiment, c'est lequel?
05:58 - Je l'ai regardé à mains de reprise avec ma fille Kelly qui est ici. On a regardé avec ma famille et tout.
06:05 Puis j'ai envoyé le vidéo à plusieurs de mes anciens entraîneurs, des arbitres que je connaissais déjà dans d'autres pays où j'ai joué ou des choses comme ça.
06:13 Puis c'était... Pour être honnête, la plupart disaient qu'il était bon le but. Il n'y a pas eu de mouvement de coup de pied. Il a juste redirigé la rondelle.
06:22 - Pour peut-être s'en ressaisir et marquer avec la crosse. C'est ça.
06:26 - Il n'y a pas eu de mouvement de coup de pied, comme on dit, pour qui a un ballon de foot ou quelque chose.
06:31 - Sinon, le patin décolle. C'est-à-dire le pied décolle.
06:34 - Donc, je suis forcément sur le coup de l'émotion. Puis même avant la prolongation, on l'a vu sur l'écran géant à Rouen.
06:40 Puis je pense que ça nous a chacun un peu sur le banc. Ça nous a peut-être déconcentré un peu de notre tâche.
06:47 Mais comme je disais, 75 % du monde que j'ai parlé m'ont dit que c'est décevant, mais le but serait été accordé.
06:54 - Et celui de Joël Champagne était valable aussi. C'était pareil? Il a décollé le pied ou pas?
06:58 - Il a décollé le pied, Joël. Même Joël, il savait aussi c'est quelque chose.
07:03 Mais c'est qu'un but. On a fait beaucoup d'autres choses qui auraient pu nous aider à remporter le match.
07:09 C'est juste que c'est des choses qu'on ne contrôle pas.
07:13 - Oui, puis c'est des petits événements qui peuvent changer le cours des choses.
07:17 Il y a le mental qui peut basculer d'un côté comme de l'autre.
07:20 Bien sûr, vous pouvez marquer deux buts après celui-ci, comme vous l'avez fait tout au long de la saison d'ailleurs.
07:25 Mais quand on est dans ce niveau d'intensité aussi et à ce niveau-là de la compétition, il en faut peu finalement pour basculer de l'autre côté.
07:32 - Écoute, on a eu des chances. Je crois à deux-deux, j'ai frappé le poteau.
07:38 Je crois aussi que Sacha Tray devient un lancé qui a frappé le poteau.
07:43 Donc ça s'est joué à des millimètres près. Même le match 3 là-bas le dimanche, en prolongation, on a eu beaucoup de chances de marquer.
07:53 Joel Champagne a frappé la tige transversale un millimètre plus bas, puis on tombait à 3-0 dans la série.
08:00 Donc il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte.
08:03 Puis pour gagner un championnat, souvent il faut que tous les as soient alignés.
08:07 C'est difficile, puis on n'a pas assez prêt, mais on n'a pas ressorti avec le titre.
08:13 - On en est désolé pour vous. On est chauvin, mais c'est une grande équipe de Rouen aussi.
08:17 - Oui, oui.
08:18 - Il faut le reconnaître. C'était une finale magnifique.
08:20 - Oui, je pense que les partisans ont été comblés. Écoute, les deux premiers matchs ici, je crois, étaient fortement en notre faveur.
08:26 Mais les quatre autres matchs, ça aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre.
08:29 Puis les matchs, il y avait beaucoup d'émotion, il y avait beaucoup de buts aussi.
08:33 Donc toutes des choses que les partisans aiment se voir à la télé.
08:36 Mais on a quand même l'impression qu'il manque le bout.
08:39 - Le principal. Il manque le principal.
08:42 - Ça, c'est sûr. Pour vous, en tout cas, 15 buts en 15 matchs de play-off, c'est-à-dire en quart, en demi et en finale,
08:51 dont un quadruplet à Rouen, des triplets, des doublés.
08:56 Vous avez eu des ailes sur cette fin de saison en particulier.
09:02 Qu'est-ce qui fait que ça fonctionne à ce moment-là ?
09:04 - Écoute... - Vous avez été blessé. Il y a eu deux blessures.
09:07 - Oui, j'ai eu deux blessures. Je me suis cassé le doigt au début octobre.
09:10 Je n'ai pas manqué de match. J'ai continué à jouer. Je me suis déchiré l'adducteur fin novembre.
09:15 J'ai manqué quelques semaines.
09:17 Donc je crois, après la trêve de février, je suis revenu en santé.
09:21 Puis tout a décollé pour moi. Avant, je me blessais à l'adducteur.
09:25 Je crois que j'avais pris mon embol aussi. Là, ça a recommencé à aller bien.
09:28 Mais écoute, dans les play-offs, on dit tout le temps, c'est là que les vrais joueurs se lèvent.
09:33 Écoute, j'ai essayé de donner le maximum, puis amener mon expérience à l'équipe pour remporter le championnat.
09:40 Ce n'était pas assez. Il a fallu en faire plus.
09:42 Mais au côté personnel, je crois que ça a quand même bien été.
09:45 Mais quand tu es un joueur de hockey, peu importe les statistiques que tu fais, ce que tu veux,
09:49 c'est remporter le gros trophée à la fin.
09:51 Puis on n'est pas arrivé, donc on espère avoir une autre chance l'année prochaine.
09:56 - Oui, c'est la 18e... Ça fait 18 ans que vous êtes pro.
09:59 - Oui, oui. - C'est une grande saison pour vous.
10:01 - Bien oui, c'est sûr. - Vu qu'il avait connu la Ligue allemande.
10:04 - Oui, ça, j'ai joué en Amérique. J'ai joué en Autriche, en Allemagne.
10:06 Écoute, on se le dit souvent, on est chanceux d'être ici à Grenoble.
10:09 C'est une belle place, une belle organisation, une super de belle ville.
10:13 J'ai trois filles. Mes trois filles adorent leur école.
10:15 C'est vraiment une petite chance de pouvoir jouer ici, de pouvoir représenter les Bordeaux de l'eau.
10:20 Puis je suis très, très fier et heureux de porter leur maillot.
10:24 - Vous restez l'an prochain ou... - Je ne sais pas. Je le souhaite.
10:27 Je le souhaite. On n'a pas encore eu les réunions de fin d'année,
10:31 mais il y a une chose qui est sûre, c'est que mon seul objectif, c'est de rester ici.
10:34 Ma famille et moi, on est tous heureux ici, puis en espérant que l'équipe va vouloir me garder.
10:39 - L'équipe, c'est cette saison globale.
10:43 Donc pour vous, des play-offs très, très généreux en but.
10:49 Cette saison des Brûleurs de l'eau a été extrêmement généreuse en termes d'émotion, en termes de résultats.
10:54 La patinoire a été remplie. Vous avez battu le record de points.
10:58 Je ne l'ai plus en tête. C'est plus de...
11:01 - 118, 129. - Oui, c'est ça. Plus de...
11:03 On va dire entre 118 et 129, c'est sûr.
11:07 Déjà, un nouveau record pour Grenoble, qui bat son propre record de points en saison régulière de Ligue Magnus.
11:12 22 matchs, 22 victoires à domicile, 1 vaincu à domicile en phase régulière.
11:17 Vous avez gagné la Coupe de France. C'était magnifique.
11:20 Donc on ne peut pas dire que cette saison est ratée.
11:24 C'est comme si un coureur prenait le maillot jaune le premier jour du Tour de France et tombe sur la ligne d'arrivée.
11:30 - Oui, elle était... Je dirais, elle était...
11:33 Elle est à 99 % parfaite. Écoute, on a eu la chance, surtout à la Coupe de France à Paris,
11:38 avec toutes les familles, les enfants étaient tous sur la glace.
11:42 Je crois que c'est un beau moment qu'on a pu partager avec eux, avec les partisans aussi.
11:46 On a eu une très, très belle saison, juste qu'il manquait le 1 %.
11:49 - Elle est là, elle est là. - Oui, la petite famille qui est là.
11:51 - Voilà, magnifique.
11:52 - Donc, non, mais c'est des beaux moments, des beaux souvenirs qui vont rester grimbés dans nos mémoires à jamais.
11:57 - Bon, bien, on vous souhaite que ça se poursuive.
11:59 - Je vous souhaite aussi.
12:00 - Et puis, on est dans quel état d'esprit dans ces cas-là?
12:02 Tout ce qu'on veut, c'est ramener la Coupe.
12:04 - Bien oui, c'est ça, l'objectif à chaque année.
12:06 Surtout, comme je dis, à Grenoble, on a une chance d'avoir un président, puis des partisans sensationnels
12:13 qui demandent le championnat, puis qui nous donnent tout, nos moyens pour remporter le championnat.
12:19 Donc, en espérant qu'on ramène la Coupe à la maison l'année prochaine.
12:22 - Oui, c'est sûr. À Grenoble, vous avez découvert quoi?
12:24 Vous avez découvert ce qui se fait de mieux en France, peut-être avec Rouen aussi, en termes de public.
12:28 Public incroyable à Rouen, bien sûr, et à Grenoble, c'était cette ambiance, c'était ce mapping,
12:34 c'est ce loup qui crache du feu dont on ne se laisse pas.
12:37 Qu'est-ce que vous avez trouvé à Grenoble, ici?
12:40 - C'est un spectacle incroyable. Écoute, de toute ma carrière, je n'ai jamais eu autant une belle entrée
12:46 des joueurs quand on rentre sur la glace. La patinoire, elle est tout le temps remplie à chaque match,
12:51 puis c'est le fun. Tu sais, nous, ça nous aide à nous surpasser à chaque match,
12:56 à chaque présence qu'on voit sur la patinoire, puis pour ma famille aussi, d'avoir la chance de voir ça.
13:02 Mes filles n'ont pas manqué un match cette année.
13:04 Donc, c'est des choses qui sont précieuses pour eux, puis pour moi aussi.
13:08 - C'est vrai que c'est plein de vie, c'est un spectacle qui se regarde quand on est du côté du grand public
13:14 comme du côté des supporters. Voilà, on sent que vraiment à Grenoble, tout le monde connaît les Brûleurs de loup.
13:18 Ça, vous le sentez, vraiment, cette fervérité?
13:20 - Oui, écoute, puis c'est des partisans super. Dans la ville, on se fait reconnaître quand on marche,
13:25 des trucs comme ça.
13:26 - Ça, c'est en Suisse, on y arrivera, parce qu'on a ça aussi maintenant en France.
13:29 Donc, on a ça à Grenoble, on est le seul mapping de France.
13:33 Ça s'est mis en place cette année, c'était assez chouette, mais on a vraiment d'autres animations qu'on va voir tout de suite.
13:40 Donc, nous avons ce fameux loup qui crache du feu.
13:43 Voilà, donc, et avec beaucoup de remplissage.
13:47 Voilà, ça, c'est qu'à Grenoble aussi, ça, c'est magnifique.
13:51 Forcément, est-ce que... Alors, tout va se passer, évidemment, en coulisses.
13:56 La défaite en finale va probablement changer des choses ou pas plus que ça sur la saison prochaine?
14:03 Il y a forcément des mouvements en fin de saison, mais...
14:05 - Chaque fin de saison, il y a des mouvements.
14:07 Donc, ça, ça va être au personnel en charge des Brûleurs de loup de prendre les décisions pour former la meilleure équipe l'année prochaine pour ramener la Coupe ici.
14:16 Donc, je crois que ça ne sera pas des décisions faciles à prendre, mais c'est ça, le métier.
14:22 - Mais c'est pas ce qu'on appelle une fin de cycle.
14:24 - Bien non.
14:25 - Il faut tout rechanger.
14:26 - Il faut pas, il faut pas.
14:27 - Souvent, c'est cyclique, c'est trop.
14:28 - Il y a encore beaucoup de potentiel.
14:29 Écoute, on était à deux matchs, on était remporté le championnat.
14:32 Puis chaque match, comme on dit, les quatre sont terminés par un but.
14:34 Donc, il faut garder espoir.
14:36 Puis le seul objectif, c'est d'aller rechercher le championnat pour les Brûleurs de loup l'année prochaine.
14:41 - Eh bien, c'est ce qu'on vous souhaite bien évidemment.
14:44 Merci beaucoup.
14:45 - Merci.
14:46 - Merci à vous.
14:47 - Là, c'est quoi? C'est deux mois de vacances?
14:48 - Voilà, deux, trois semaines de vacances, puis après, on reprend l'entraînement.
14:52 Écoute, on va avoir 37 ans cette année, donc on prend pas trop de congés pour essayer de garder la forme avec les jeunes.
14:58 - La forme, normalement, vous l'avez plutôt bien.
15:00 Et puis au programme, ce ne sera pas la Coupe d'Europe, ce sera la Coupe continentale.
15:04 - Oui, je l'ai gagnée justement avec le Red Bull Salzburg à Grenoble en 2010 ou 2009, je crois, elle était ici.
15:11 J'étais du côté de Red Bull Salzburg, donc on l'avait gagnée.
15:14 Donc, si je reviens à Grenoble, je serais à la chance de remporter une deuxième Coupe continentale.
15:18 - Et certains se sont dit, waouh, mais ce joueur, il est incroyable.
15:20 On l'a entendu, alors on n'a pas encore retrouvé les images, mais on se souvient que vous avez marqué les esprits à ce moment-là, même en 2010.
15:26 - Oh, ben tant mieux.
15:27 - C'est sûr. Merci beaucoup, Brenté.
15:29 Célébrez aussi autant que possible cette magnifique saison, une fois que la déception sera passée.
15:33 - Merci beaucoup.
15:34 - On a aussi une ambiance qui a beaucoup chuté aussi, puisqu'on peut parler aussi des autres résultats du week-end dernier.
15:41 Vous savez que le FCG rugby, qui rayonne cette saison comme jamais, a trébuché.
15:48 Alors, à Nevers, qui réalise avec le FCG la meilleure deuxième partie de saison de cette Pro D2, le FCG a été réduit à 11 contre 15.
15:59 Il manquait 4 joueurs sanctionnés par un carton jaune.
16:03 Ça se bagarre aussi un petit peu, Brent, sur le rugby.
16:06 C'est différent au hockey.
16:08 Ça, c'est beaucoup plus lourdement sanctionné, normalement, au rugby.
16:12 Voilà, on a vu pas mal de bagarres aussi à Pôle Sud.
16:15 Ça se produit moins sur le pré et c'est lourdement sanctionné.
16:19 Donc, voilà, 5 cartons jaunes en quelques minutes pour le FCG, donc réduit à 11 contre 15 et qui perd 31 à 14 à Nevers.
16:29 Mais Grenoble conserve sa deuxième place avec seulement 2 points d'avance sur Mont-de-Mars.
16:34 Ça prouve quand même une belle fin de saison pour le FCG, qui veut monter en top 14.
16:40 Voilà, reçu 3 sur 3 aussi, Laviron Grenoblois ramène 3 médailles, or, argent et bronze.
16:47 C'était au championnat de France à Cazaubon.
16:49 Des beaux rameurs victorieux, dont une belle médaille d'or pour Emma Lunati,
16:53 qui a réalisé une finale exceptionnelle sur son skiff et qui a mis 10 secondes à sa poursuivante.
16:58 On rappelle aussi que les basketeuses de la Tronche-Mélen ont perdu 48 à 71 en play-off.
17:05 Elles disputent les phases finales de cette Ligue de féminines et vont disputer le match de la survie dans ces play-offs.
17:14 Elles ont perdu contre Champagne Basket 71 à 48 et elles jouent ce mercredi à 20h.
17:21 Et puis ne ratez pas aussi le match France-Pays de Galles, c'est du rugby, c'est l'équipe de France féminine au tournoi Destination.
17:28 Elles jouent dimanche au Stade des Alpes à 16h15.
17:31 On vient de le dire d'ailleurs, Champagne Basket Champagne pour vous, c'est pas qu'un vin pétillant, c'est pas qu'une région.
17:36 C'est aussi un joueur emblématique, le capitaine de Grenoble qui met un terme à sa carrière.
17:41 Et voilà, on sait que pour lui, vous auriez voulu lui offrir cette belle coupe pour célébrer son départ.
17:47 Lui qui prend sa retraite, Joël Champagne.
17:49 Oui, ça a été une fin idéale pour lui, mais comme on parlait aujourd'hui, il n'avait pas gagné la Coupe de France encore dans sa carrière.
17:56 C'est une première pour lui, donc il a réussi à rapporter tous les titres qu'il pouvait dans le hockey français.
18:02 Donc chapeau pour lui, puis félicitations pour sa belle carrière.
18:05 Oui, il y a sera une belle empreinte ici à Grenoble.
18:07 Merci beaucoup à vous, Brent Aubin.
18:09 Merci au nom de tous les Grenoblois d'avoir fait le maximum pour pouvoir apporter beaucoup d'émotion dans les patinoires et forcément dans tous les foyers qui peuvent vous suivre.
18:18 Merci à vous et merci encore à vous de votre fidélité.
18:20 A très vite.
18:21 [Musique]
18:33 Sports Express avec Samsey.
18:35 Samsey, bravo les hommes en bleu.
18:37 [Générique de fin]