Milla, une entreprise qui propose des moyens de transports automatisé

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Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.

Retrouvez "Demain au travail" sur : http://www.europe1.fr/emissions/demain-au-bureau

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00:00 - Europe 1 - La France bouge
00:02 Elisabeth Assayag
00:04 Bien sûr qu'elle bouge cette France et nous on le voit chaque jour sur Europe 1 entre 13h et 14h avec des
00:09 entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie. Peut-être que vous aussi vous avez envie de monter votre entreprise,
00:14 vous avez envie de monter votre association, vous avez une idée, lancez-vous parce qu'ici on le voit chaque jour autour de la table de la France
00:20 bouge. Tout est possible. Aujourd'hui on parle de la mobilité, la mobilité
00:25 par câble, on en parle avec le leader mondial. Le leader mondial est français, c'est une entreprise qui a 88 ans, elle s'appelle
00:32 Poma et on en parle avec son président Fabien Felly. Vous êtes donc le président de
00:37 Poma. C'est quoi les autres projets en cours dans les villes en France
00:40 quand ce concerne le transport par câble Fabien Felly ?
00:45 - Alors aujourd'hui il y a deux projets qui sont en cours de réalisation. Un projet sur Grenoble,
00:51 proche de chez nous, on va dire proche du siège de Poma, et un projet sur Ajaccio,
00:55 donc sur une petite ville d'Ajaccio, 60 000 habitants environ.
01:00 Il y a un projet dans le sud de Paris aussi qui est malheureusement que nous avons perdu et qui est en cours de réalisation.
01:06 On a une vraie compétition aussi dans ce marché donc c'est bien, la compétition est saine.
01:10 - Ce qui prouve qu'il y a une vraie demande.
01:12 - Tout à fait, la compétition est saine et ce qui prouve que le câble répond à une pertinence de mobilité.
01:18 Et un certain nombre de projets en cours d'études,
01:21 un sur Nice,
01:23 vous avez vu sûrement dans la presse aussi, il y a un projet sur Vitrolles,
01:26 et sûrement d'autres qui vont arriver comme Bordeaux et peut-être même proche de Paris.
01:31 - Vous êtes très attentif à votre empreinte carbone, c'est en ce moment toutes les entreprises le sont,
01:37 parce que même quand on fait du transport par câble, il faut tout de même
01:40 financer et être attentif à cette transition énergétique.
01:43 - Oui, en fait ça va au-delà de tout ça. Poma, ça fait partie de notre ADN et notre engagement.
01:50 On a décidé d'avoir des solutions avec le plus faible empreinte et nos solutions de transport évidemment totalement verts, électriques,
01:58 sont totalement décarbonées donc on est vraiment dans notre logique.
02:01 Et on a développé par exemple avec un groupe comme Michelin, on a développé des nouvelles solutions avec des filières de recyclage,
02:09 des caoutchoucs qui permettent justement de pouvoir baisser notre empreinte, baisser notre consommation énergétique.
02:14 - Vous restez avec nous Fabien Fely, on va poursuivre cette aventure dans les mobilités de demain avec vous.
02:21 Frédéric Matisse, vous êtes le fondateur de Mila.
02:24 La France bouge,
02:27 la pépite du jour.
02:28 - Chaque année nous remettons les trophées européens de l'avenir, parce qu'ici on découvre des pépites, des toutes petites entreprises.
02:34 Aujourd'hui le projet a six ans, c'est ça ?
02:37 - Oui, nous avons créé Mila en 2017.
02:39 - Vous avez 57 ans Frédéric, vous avez passé 19 ans chez Renault.
02:43 - Exactement. - Comment êtes-vous arrivé à
02:46 fonder Mila, à vous dire "j'arrête, je
02:49 pars d'une entreprise dans laquelle quand on passe 19, 20 ans on peut se dire qu'on peut continuer encore" ? Comment on passe le cap ?
02:56 - En fait, moi j'étais le dernier poste occupé chez Renault, c'était lié aux véhicules autonomes.
03:04 Et j'ai constaté qu'on avait les solutions, je pense qu'on avait les solutions
03:08 technologiques en tous les cas en France, pas que chez Renault mais au niveau national.
03:12 Et le souci c'était de les déployer, les déployer le plus vite possible pour les proposer finalement aux utilisateurs,
03:18 et pas attendre que ça vienne de la Chine ou des Etats-Unis. Et fort de ce constat, j'ai dit que la meilleure solution c'était de monter une société
03:25 pour la déployer le plus vite possible. Et effectivement en 2017 j'ai créé le groupe Mila.
03:31 Et aujourd'hui on déploie des navettes autonomes qui
03:34 proposent une solution de transport à la demande. - Et bien justement, vous allez nous dire en quoi consiste Mila. Vous aussi vous vous collez au pitch,
03:41 vous êtes prêts ?
03:42 Et bien on y va !
03:44 - Donc Mila c'est un fabricant de nouvelles mobilités, plus précisément donc on propose une solution de transport à la demande automatisé.
03:50 Ça veut dire que nous mettons à disposition des mini-cars et des mini-bus sans conducteur,
03:56 et qui viennent vous chercher au pied de chez vous, au pied de votre immeuble ou de votre
04:01 maison, et on vous amène vers des
04:04 zones d'activité, des zones d'activité touristique ou commerciale, mais aussi des hubs de mobilité.
04:10 Donc finalement on est une solution alternative à ce qu'on appelle l'autosolisme, c'est à dire en fait
04:17 à l'usage unique du véhicule, du véhicule particulier qui est la voiture. Bien sûr nos navettes sont électriques, elles sont également
04:25 à hydrogène, et on est vraiment dans une phase de déploiement
04:28 de masse, parce que ça n'a de sens que si on fait du déploiement de masse, parce qu'on est une société impact.
04:34 Donc il est clair que le CO2 c'est notre dada, on le
04:39 traque à tous les niveaux, et donc la solution de transport à la demande c'est vraiment un outil
04:45 obligatoire pour travailler le CO2.
04:48 - Merci pour votre pitch
04:50 Frédéric Matisse, fondateur de Mila. Donc le concept c'est que vous fabriquez un véhicule léger, c'est ça ?
04:55 - On fabrique un véhicule léger qui peut transporter de 14 à 22 personnes, donc on va appeler ça un minibus ou un minicar en fonction des usages.
05:01 - Et ce projet il a été annoncé donc par l'entreprise, c'est récemment ?
05:06 - On a commencé en 2017, où on a pas mal travaillé en marque blanche
05:12 pour des grands constructeurs ou des équipementiers. En parallèle ça nous a permis de développer notre propre solution.
05:20 Sachant que chez Mila vous avez d'un côté le numérique,
05:23 donc vous avez des gens qui développent des logiciels et qui font de l'IA, et de l'autre côté on fabrique aussi nos véhicules.
05:30 Donc on a finalement fusionné deux mondes, le monde en fait de l'automobile,
05:34 d'où cette histoire Renault, mais même si on le fait sans Renault, mais il y a quand même une culture autour de l'automobile, mais on a aussi fusionné
05:40 ça avec du numérique et de l'IA.
05:43 - Avec du numérique et de l'intelligence artificielle.
05:47 Frédéric, Mathis, l'objectif c'est d'être présent dans combien de villes ?
05:51 - Alors on est déjà présent dans dix territoires, on en aime mieux dire territoire que ville,
05:57 parce que l'objectif il est principalement
05:59 d'être dans des agglomérations, voire en zone rurale,
06:02 parce que c'est là qu'est l'enjeu du transport à la demande. Il faut que vous puissiez aller vers
06:09 des télécabines, vers des métros, des trains, etc.
06:14 Donc on va être sur un territoire, et on est sur dix territoires aujourd'hui en France, en
06:18 exploitation avec ces navettes autonomes. - Elles s'appellent comment les navettes ?
06:22 - Mila.
06:24 - Tout s'appelle Mila.
06:26 Donc on vous reconnaît comme ça ?
06:28 - Voilà, on nous reconnaît comme ça, on espère qu'on deviendra comme Frigidaire une navette autonome, aujourd'hui ça s'appelle une Mila.
06:32 - C'est ce que l'on vous souhaite. Alors si vous êtes ici aujourd'hui dans la France Bouche, c'est parce que vous avez
06:37 des besoins, donc nous comme chaque jour dans la France Bouche, on fait appel à Nathalie Carré, qui est en charge de
06:43 l'entrepreneuriat à la Chambre de commerce et d'industrie. Bonjour Nathalie. - Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
06:48 - Frédérique, vous cherchez de la notoriété pour déployer vos solutions sur le territoire français et
06:54 européen. Heureusement, Nathalie Carré a des idées.
06:57 - Alors ça fait une bonne dizaine d'années qu'il y a des navettes autonomes qui circulent un peu partout en France pour des expérimentations, mais pour l'heure,
07:04 les résultats globaux sont mitigés, alors pour deux raisons.
07:07 Soit des problèmes techniques, comme des véhicules qui ne peuvent pas circuler quand il y a du brouillard ou d'une forte pluie,
07:12 qui s'arrêtent brusquement parce que des feuilles tombent ou qui s'arrêtent quand un piéton passe à côté du véhicule.
07:17 Soit des problèmes d'acceptabilité des habitants, parce que la navette autonome n'est pas sur un trajet utile pour les habitants par exemple.
07:24 Alors votre notoriété, elle viendra donc de votre capacité à démontrer que vos véhicules savent rouler sans risque par tous les temps,
07:31 savent éviter un sanglier ou une biche qui traverse la route, savent se débrouiller quand le paysage change au fil des saisons,
07:36 mais aussi et surtout, votre notoriété viendra de votre capacité à définir, avec la collectivité,
07:42 les trajets sur lesquels le besoin le plus fort en faisant étude des déplacements et des besoins de la population.
07:47 En effet, les navettes autonomes se déploieront vraiment quand elles auront fait la preuve de leur utilité sociale et sociétale,
07:53 au-delà de leur utilité environnementale.
07:56 Ces navettes sont des leviers d'attractivité des territoires, des moyens de garder les habitants dans les villages sans les couper de la ville,
08:02 même sans voiture individuelle et avec l'augmentation des prix de l'essence, même quand on a une voiture, c'est important.
08:08 Mais c'est aussi une solution pour que les plus anciens restent chez eux en ayant accès aux services de la ville,
08:12 tels que le médecin, le marché, la pharmacie, les activités culturelles et les commerces.
08:16 C'est donc un moyen de rapprocher les banlieues ou les villages des pôles de santé ou de commerce à moindre coût financier pour une collectivité,
08:22 qui ne peut pas aujourd'hui financer des emplois de conducteurs pour des navettes qui feraient de nombreux trajets avec peu de passagers,
08:27 d'où les difficultés de mobilité dans ces zones pour les habitants,
08:30 et également un moindre coût écologique pour la planète, puisque vous évitez que chacun ne prenne son véhicule individuel et vos navettes sont électriques.
08:37 Votre site internet est en construction, donc pour la refonte, pensez à vous asseoir sur ces deux piliers pour montrer que vous avez dépassé les défis technologiques et techniques
08:45 et que vous serez aux côtés des collectivités pour identifier les meilleurs trajets, quitte à vous associer à un cabinet d'études spécialisé.
08:51 La Stratégie Nationale de France Mobilité prévoit de 100 à 300 services opérationnels d'ici à 2030, c'est demain,
08:57 donc c'est maintenant qu'il faut apporter des garanties à vos futurs clients.
09:01 Frédérique, vous allez investir dans un site d'assemblage pour produire 1000 véhicules par an en France,
09:08 pour cela, il faut le trouver ce site, et puis il faut le financer, Nathalie, vous en pensez quoi ?
09:12 Avant de penser, production, pensons commercialisation.
09:16 Vos clients sont des collectivités bien sûr, mais peuvent aussi être des entreprises qui voudraient mettre des navettes à disposition de leurs clients ou de leurs salariés.
09:23 On pourrait imaginer un centre commercial qui mettrait des navettes à disposition des clients habitant les villages alentours pour aller les chercher et les ramener chez eux.
09:30 Mais ce pourrait être aussi le cas d'une entreprise en zone d'activité qui mettrait une navette à disposition de ses salariés pour éviter qu'ils ne prennent tous leur voiture individuelle.
09:38 Alors on comprend bien la logique des économies d'échelle en visant un seul site de production en France,
09:43 mais les collectivités et les décideurs régionaux aiment que leurs partenaires soient ancrés sur leur territoire,
09:48 il faut donc peut-être envisager une solution d'implantation à plusieurs niveaux.
09:52 Pour le pôle recherche, conseil "conception sur mesure" peut être à implanter au niveau des pôles de recherche sur la mobilité régionaux ou inter-régionaux déjà existants
10:00 pour être au contact des acteurs régionaux politiques comme scientifiques.
10:04 La production, probablement qu'un site national pourrait être adapté,
10:07 mais l'assemblage et les essais au niveau régional pourraient être au plus proche des décideurs régionaux.
10:13 Pour identifier les sites, votre meilleur ami s'appelle la Banque des Territoires qui a répertorié les sites industriels disponibles
10:20 et qui accompagne les entreprises et les collectivités dans les implantations industrielles et au passage peut financer certaines opérations.
10:26 Pour le financement, il y a également BPI bien sûr, qui finance à la fois les solutions de décarbonation et les innovations industrielles.
10:32 Mais là encore, vu certaines expérimentations peu concluantes, il faut vraiment démontrer,
10:36 vous avez appris de tous les essais réalisés, que votre solution propose une avancée technologique majeure.
10:41 Les solutions de mobilité se diversifient sur tout le territoire français,
10:44 à vous de prouver que les navettes autonomes ont leur place en complémentarité des autres solutions douces et en substitution des solutions polluantes,
10:51 et qu'elles ont une praticité d'utilisation et un confort optimal pour que chacun puisse se l'approprier durablement et sans trop d'efforts.
10:58 Et si ça vous a plu, si vous aussi vous êtes une pépite, si vous avez envie de venir pitcher votre projet d'entreprise ici sur Europe 1 à La France Bouge,
11:06 il n'y a qu'une seule adresse, c'est e1-lafrancebouge@europe1.fr
11:12 et je vous assure qu'il y a toujours une personne qui va vous répondre, et vous serez peut-être là vous aussi, autour de la table de La France Bouge.
11:19 Vous restez avec moi, tous les trois, Fabien Félix, Gaëtan Lefebvre, Frédéric Matis, avec tout de suite cette question,
11:24 vous faites quoi pour vos salariés ?
11:26 Fabien Félix, vous êtes le président de Poma, c'est une entreprise de passionnés, Poma.
11:35 Oui, Poma on est passionné, on a un vrai engagement autour de notre produit.
11:41 1 200 salariés, dont 900 en France, et c'est reste une entreprise familiale.
11:46 Oui, depuis les origines, Poma, créé par Jean Pomagelski, qui était un Polonais,
11:51 qui a, grâce à sa diaspora polonaise, réussi à exporter des téléskis en Nouvelle-Zélande.
11:57 Ensuite c'est la famille Katia, et en fait, en 2000, on a été repris par un groupe familial aussi, qui est sud-tirolien,
12:03 et qui a eu la gérée d'intelligence et la vision de garder Poma industriel en France et de réinvestir en France.
12:10 Je me rappelle, 85% de votre savoir-faire est en France.
12:13 Tout à fait, et ce qui fait aussi notre fierté, c'est qu'on parle beaucoup de réindustrialisation,
12:18 mais on est surtout fiers d'avoir gardé notre industrie et d'avoir réindustrialisé en France.
12:22 Il y a encore peu de temps, on a réinvesti dans notre site d'Albertville,
12:25 on réinvestit tous les ans dans nos différents sites de production,
12:28 et on a une certaine fierté de faire des produits qui aussi ont un impact social.
12:35 J'ai eu la chance d'être dans un ensemble de télé-cabines urbaines du monde et de croiser des enfants
12:40 qui à un moment donné me disaient "mais vous avez presque changé ma vie,
12:43 je mettais deux heures pour aller à l'école, en dix minutes je suis connecté, ça va changer ma vie".
12:47 C'était où ça par exemple ?
12:48 C'était en République Dominicaine, à Saint-Domingue, où on est en train de construire aujourd'hui quatre appareils.
12:53 On a construit déjà deux, et il y en a deux qui sont en construction, et le prochain sera inauguré dans une semaine.
12:58 La puissance française, et notamment une puissance française grâce à cette entreprise Poma.
13:03 Frédéric Matisse, Mila, 50 salariés c'est ça ?
13:07 50 salariés aujourd'hui.
13:08 Comment vont-ils ?
13:09 Ils vont bien, beaucoup d'embauches, j'espère 100 personnes.
13:13 Vous allez pas me dire ils vont mal, mais racontez-nous.
13:17 En fait, on veut garder l'esprit start-up, même si on sera à 100 à la fin de l'année, et 200 l'année prochaine.
13:23 Donc en fait on a deux mondes, on a parlé du monde numérique,
13:27 donc ici on va proposer du télétravail, beaucoup de liberté et de capacité à travailler à la maison,
13:34 de venir un peu dans les bureaux quand ils le souhaitent.
13:37 Voilà tout à fait, et puis de l'autre côté on a aussi des gens d'atelier qui fabriquent,
13:41 donc c'est une autre culture, mais tout le monde se retrouve autour aussi de valeur.
13:48 Donc finalement on a vu que la valeur, en particulier la valeur environnementale, puisqu'on en a parlé tout à l'heure,
13:54 finalement était très importante, et c'est ce qui fait qu'on attire facilement.
13:59 Donc vous recrutez sans souci ?
14:00 On recrute sans souci, et on essaye de fidéliser sans souci,
14:06 mais grâce à cette capacité de proposer du travail, d'aménager aussi le temps de travail,
14:12 mais aussi aller chercher des gens qui habitent loin de Paris.
14:15 Nous on est à Meudon, et dire "ok, vous habitez dans le Pays-Bas, par exemple, on a ce cas-là,
14:20 vous pouvez venir travailler chez nous, ils font les allers-retours en TGV une ou deux fois par semaine",
14:25 mais on a vraiment une vision très nationale, et c'est un enjeu malgré tout.
14:34 On embauche sans souci, vous le disiez, mais croître, pratiquement multiplier ses effectifs par deux tous les six mois,
14:41 c'est quand même un travail.
14:42 C'est un travail, et c'est une fierté, parce qu'aujourd'hui c'est compliqué de recruter.
14:46 Vous recrutez chez Poma cette année ?
14:48 Oui, on a des recrutements à faire.
14:50 On est dans un bassin pour le siège de Poma, qui est très actif,
14:53 on a un certain nombre de grosses sociétés, Soitec, Estée, qui ont attiré beaucoup de talents.
14:59 On a l'avantage d'avoir un produit, des valeurs, et une histoire,
15:04 et un produit qui en écho avec nos collaborateurs.
15:10 On a toujours un attrait très fort, mais on a un territoire qui est assez dynamique.
15:15 Allez, vous restez avec moi tous les trois autour de la table de la France Bourge,
15:18 à suivre la belle histoire du jour.
15:20 À suivre, que sont-ils devenus ?
15:25 On va passer un coup de fil à Nicolas Muron, fondateur de Moonbike.
15:29 On l'avait rencontré à Annecy, c'était en 2021.
15:32 Il nous avait présenté son scooter des neiges électriques ultra léger.
15:36 Depuis ? On va le savoir dans un instant.
15:38 Elisabeth Assayag sur Europa.

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