Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du futur gouvernement Michel Barnier, qui dévoilera son casting d'ici à la semaine prochaine... Qui pourrait y faire son entrée ?
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00:00Europe 1, 16h18. On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06Merci d'être avec nous, il est 16h33 sur Europe 1 et j'ai une très grosse pensée pour Didier Rousteing et sa famille.
00:12Didier Rousteing, je le dis, c'était un des journalistes les plus talentueux que j'ai regardé, que j'ai rencontré.
00:18Il essayait toujours de trouver le bon mot, de trouver la bonne mise en scène.
00:23Il se creusait la tête, c'était une bombe de mec.
00:26Et c'est vrai qu'il va nous manquer parce que c'était un exemple pour tous les jeunes qui veulent faire ce métier.
00:31Il était incroyable et je embrasse fort sa famille et je pense très fort à lui aujourd'hui.
00:35On parle du gouvernement, dans un instant on parlera de Kylian Mbappé, j'ai des révélations.
00:3901.80.20.39.21, vous nous appelez bien entendu.
00:42Kylian Mbappé est-il en train de dégoupiller ?
00:45C'est la question que je vous pose.
00:46Ça se passait mal au Paris Saint-Germain, il leur réclame 55 millions d'euros, ça se passait très mal avec Nasser, on le sait.
00:50Je vous donnerai d'autres infos là-dessus.
00:52Apparemment ça se passe aussi très mal en équipe de France et je vous donnerai des infos également là-dessus dans un instant sur Europe.
00:58Pour le moment, il est 16h34, on est très heureux d'accueillir Maude Bréjon.
01:01Maude Bréjon, c'est toujours un bonheur de la voir députée ensemble.
01:04Est-ce que vous êtes heureuse de tout ce qui se passe déjà ?
01:07Moi je suis rassurée.
01:09Rassurée d'abord parce qu'on a protégé la France de la France insoumise et pour moi c'était le premier objectif.
01:15Alors si je peux me permettre, vous les avez protégés de la France insoumise, mais au départ c'est vous qui avez fait passer la France insoumise.
01:21Il y a eu un barrage républicain, on appelle ça comme on veut, aux législatives.
01:26Les Français ont voté pour une assemblée, c'est celle qu'on a aujourd'hui.
01:30Moi je me suis opposée très tôt à la présence de ministres LFI ou Europe Écologie Les Verts dans un gouvernement en disant que si jamais c'était le cas,
01:39je participerais à une motion de censure immédiatement et sans attendre.
01:43Ça c'est derrière nous.
01:45Ensuite on a un premier ministre que je ne connaissais pas, je l'ai vu hier pour la première fois.
01:48Hier soir c'était la journée des députés Renaissance et il est venu à 19h nous dire un petit mot et échanger en aparté avec les uns et les autres.
01:57Je trouve que d'abord c'est quelqu'un qui nous écoute beaucoup.
02:03Vous savez, Michel Barnier et nous on n'a pas la même histoire politique, on n'a pas la même culture politique et donc on a besoin peut-être de s'apprivoiser.
02:15Mais j'ai vu quelqu'un qui était de bonne volonté et qui avait envie de travailler avec tous les députés qui étaient ouverts et qui avaient envie de se mettre autour de la table pour faire avancer le pays,
02:26quand bien même ils ne sont pas toujours d'accord sur tout.
02:28C'est la première chose.
02:29Il y avait des députés insoumis ?
02:30Que des députés Renaissance.
02:32Ah d'accord.
02:34Ensuite en écoutant ce qu'il a dit lors de son 20h de TF1, quand il dit qu'il ne fera pas de miracle, en parlant par exemple de la santé.
02:42Il l'a dit avec les infirmières et les infirmiers à qui il a été rendu visite, ça j'ai bien aimé.
02:48Je trouve que c'est quelqu'un qui prend le risque de l'honnêteté.
02:51Après quand on prend le risque de l'honnêteté.
02:53De dire qu'aujourd'hui il y a des contraintes, notamment budgétaires, qui sont extrêmement fortes.
02:58Et en même temps on rentre tous en circonscription et on voit des Français qui nous disent, mais attendez, l'insécurité, la justice, on en parlera peut-être après, le pouvoir d'achat évidemment, l'écologie.
03:07Et donc je crois qu'on a une responsabilité, d'abord de ne pas être dans une position hégémonique, parce que je rappelle que Renaissance a perdu les élections législatives.
03:16Les Républicains ne les ont pas gagnées non plus.
03:18Mais c'est tous ensemble qu'on arrivera à former une majorité relative.
03:22Et puis à mettre un peu d'eau dans notre vin.
03:24Personne ne peut arriver en disant, c'est mon programme, tout mon programme, rien que mon programme, ça vaut pour nous, ça vaut pour Horizon, ça vaut pour LR.
03:30Et voilà, et en étant un peu respectueux les uns des autres.
03:33Qu'est-ce que vous dites aux Français qui disent, et alors, il y en a chez la LFI, il y en a chez le Parti Socialiste, il y en a à gauche, il y en a même à droite, à l'extrême droite aussi, qui disent, on nous a volé les élections, vous leur dites quoi ?
03:47Mais qui a volé les élections ? Les électeurs ont participé, les Français ont été votés à plus de 70%.
03:53Moi, je le dis, ça ne me dérange pas du tout, Michel Barnier, c'est le moins pire de tout ce qu'on nous avait annoncé.
04:03Après, je vous dis la vérité, moi, si j'étais un électeur, la France Insoumise, je suis désolé, ou NFP, ou même RN, je me dis, RN, LFI ou NFP, tous les électeurs se disent, bon, quand même, on s'est fait pipoter les mecs, excusez-moi.
04:20On avait gagné, alors le RN, ils se sont dit, on a gagné au premier tour, après, ils nous ont fait un coup de trafalgar exceptionnel, comme je le dis à chaque fois, c'est au football, on fait première mi-temps à 11 contre 11, la deuxième, les gars, on a 22 contre 11, on joue à 22 joueurs, je vous dis, ça va se passer comme ça, laissez tomber, c'est comme ça, c'est moi qui décide, allez, vous décidez, sinon, vous allez aller sur le banc.
04:38Et ensuite, là, maintenant, le NFP, ils pensent avoir gagné au deuxième tour, ils étaient en train de faire la fiesta, je les ai vus, sur le camion à pizza, etc., en train de manger des calzones et des vésuvios, et là, maintenant, ils se retrouvent gros gens comme devant, comme je dis à chaque fois, ils se retrouvent de côté, ils vont pas avoir un ministre, ils sont chez eux, là, en train de regarder le renard sur France 3.
04:58Et c'est aussi leur responsabilité, ils avaient quelqu'un qui pouvait venir premier ministre.
05:02Là, tu parles des dépensantes, là, on parle des électeurs, il y a 8 millions d'électeurs de gauche et 11 millions d'électeurs qui ont voté RM, qui se disent, on s'est moqué de nous, et ces gens-là, il va falloir les entendre, parce que je pense qu'eux sont à retardement.
05:17Comme me disent les gens, on est 19 millions de cocus.
05:19C'est ce que me disent les gens dans la rue à chaque fois, ils me disent, on est 19 millions de cocus.
05:23Moi, je connais 3 cocus dans ma vie, déjà, ils sont pas bien, alors imaginez 19 millions, on va en parler dans un instant.
05:29Et encore, les électeurs RN, ils peuvent se féliciter que Marine Le Pen a un poids sur le gouvernement, alors que le NFP n'a aucun poids.
05:36Le NFP n'en a pas, parce que le NFP refuse de venir, ne serait-ce que, discuter.
05:40J'entends le Parti Socialiste qui dit, ce gouvernement tient grâce au RN, mais il ne tient qu'au Parti Socialiste de venir autour de la table.
05:47On va en parler dans un instant, on aura les noms, pour qu'ils vont rentrer au gouvernement.
05:51Ceux qui tiennent l'accord, il y a des favoris, il se dit des choses dans de nombreux ministères.
05:57Et il y en a qui ont jeté l'éponge, qui ont dit, on n'ira pas.
05:59On en parlera dans un instant sur Europe 1, vous réagissez, bien entendu, 0, 1, 80, 20, 39, 21, vous nous dites tout.
06:05Et puis, dans un instant, je vous parlerai aussi de Kylian Mbappé.
06:07Le torchon brûle de partout, partout, partout, partout.
06:09Je vous parlerai aussi de cette députée RN, qui a utilisé 10 000 euros de ses frais parlementaires pour payer son abonnement à un site de rencontre.
06:16On va en parler dans un instant.
06:18Chapeau l'artiste, à tout de suite.
06:27Sur Europe 1, on marche sur la tête.
06:29Il est 16h41 sur Europe 1, merci d'être avec nous.
06:32On marche sur la tête, c'est un bonheur d'être avec vous entre 16h et 18h tous les jours.
06:35Il y a Jacques Vendroux qui nous a rejoints, parce que dans un instant, on va parler de Kylian Mbappé.
06:38C'est vraiment complètement improvisé, parce que j'ai des infos qui viennent de tomber.
06:42Kylian Mbappé a dégoupillé, parce que ça se passe très très mal.
06:45En équipe de France, ça se passait déjà mal avec le Paris Saint-Germain.
06:48Et j'ai des infos, apparemment, en équipe de France, là, le torchon brûle, je vous en parlerai dans quelques minutes.
06:52Merci Jacques, reste avec nous pour l'instant.
06:54Faites ce que vous voulez, on va vous servir un petit plat.
06:56Je vous écoute religieusement.
06:58Merci.
06:59Servez un petit osso bucco pour Jacques.
07:01Parce qu'on est à la cantine d'Europe 1, servez-lui un truc.
07:03J'ai envie qu'il soit bien accueilli ici.
07:05Merci.
07:06Pour le moment, on est avec Maude Bréjon, bien entendu députée ensemble.
07:09Elle est heureuse, mine de rien.
07:11Attendez, c'est vrai.
07:12Quand tu dois perdre le match 5-0, et que tu te retrouves aux prolongations, t'es content.
07:16Non mais c'est vrai.
07:17Moi je me rappelle, le soir du premier tour, vous aviez 30 députés.
07:2130 députés.
07:22Une petite classe de cinquième de B.
07:24Non mais c'est vrai, vous aviez 30 députés.
07:26Alors vous arrivez à aller à l'Assemblée.
07:28C'était, s'il vous plaît, merci.
07:29Par ici, la sortie.
07:30Il n'y avait même pas une bouteille en boîte de nuit.
07:31Ils étaient en Ligue 2.
07:32Ils étaient en Ligue 2.
07:33Je me rappellerai toute ma vie de ce soir-là.
07:36Je suis chez Laurence Ferrari, qui animait avec, est-ce que Sonia Mabrouk était encore là ou pas ?
07:41Pierre Devineau.
07:42Pierre Devineau, l'excellent.
07:43De 20h à 21h sur CNews.
07:45J'ai eu le plaisir d'apprendre en direct la dissolution de l'Assemblée Nationale.
07:49Ah ouais, fort.
07:50Avec Louis Dragnel et toute l'équipe qui était là-bas.
07:52On a partagé ce moment.
07:54C'est vrai qu'ils ont rigolé.
07:55Alors, vous étiez où le jour de la dissolution, de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale ?
07:59Moi, je m'en rappelle, c'était la finale de Roland-Garros.
08:01La finale de Roland-Garros.
08:02C'était la finale de Roland-Garros.
08:03Je sortais de la finale de Roland-Garros.
08:04Je rentrais tranquillement à la maison.
08:05Moi, je croyais qu'on allait me parler de l'Alcaraz, tout ça.
08:08Et on me dit, tiens, il paraît qu'il a dissous l'Assemblée.
08:11Moi, je me souviens très proche.
08:12Oui, Dartigan.
08:13Pascal Praud me l'annonce assez tôt.
08:15Moi aussi.
08:16Et je fais l'erreur en disant, allez, arrête tes conneries.
08:18Je raccroche et je n'en parle à personne.
08:21Et après, j'ai dit aux copains, mais je le savais depuis trois heures.
08:23Et tout le monde m'a dit, mais allez, arrête tes mythos.
08:25Tu sais que c'est exactement ce que j'ai fait avec mon ex, moi.
08:27Elle m'a appelé, elle m'a dit, je te quitte, je t'arrête tes conneries.
08:28J'ai raccroché, je suis rentré à la maison.
08:30Elle avait tout pris, mon lieu.
08:31Je dois te dire, elle ne me restait plus en slip.
08:32Merci.
08:34Moi, je m'en souviens très bien.
08:35J'étais au QG d'Éric Zemmour au moment où Pascal m'appelle.
08:38Il me fait, il va dissoudre l'Assemblée Nationale.
08:41Parce que je couvrais pour CNews.
08:43Il va dissoudre l'Assemblée Nationale.
08:44Même chose, même réaction qu'Olivier Dartigan.
08:46Je dis, arrête, je n'y crois pas une seconde.
08:48Il n'a aucun intérêt à faire ça.
08:49Il va perdre son député.
08:50Pourquoi il ferait une chose pareille ?
08:52Il me dit, écoutez, c'est les infos que j'ai.
08:54Il va dissoudre l'Assemblée Nationale.
08:55Et moi, je mets ça sur une boucle.
08:57Une boucle Telegram avec des amis journalistes.
08:59Et donc, j'ai le message.
09:0018h30, dissolution de l'Assemblée Nationale.
09:02Et on se l'est remis récemment.
09:04On l'a appris avant Gabriel Attal.
09:05Ouais, fort.
09:06C'est la petite base.
09:07C'est le petit monde des journaleux.
09:09Merci.
09:10S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
09:11On est sur Europe 1.
09:12On est sérieux.
09:13S'il vous plaît, il y a plein d'auditeurs qui nous attendent.
09:14Merci.
09:15Benahim, vous vous étiez où en train de faire un tagine ?
09:18Non mais c'est vrai, tous les dimanche soir, je la connais.
09:20C'est le tagine.
09:21Tagine de la semaine.
09:22On connaît, merci.
09:23Non mais pareil, j'avais quelques camarades qui m'ont envoyé des messages,
09:25mais auxquels je ne croyais pas du tout.
09:27Moi, je n'y ai pas cru.
09:28Je n'y ai pas cru.
09:29Merci.
09:30Vous, vous étiez où, dans votre douche ?
09:31Non, j'étais chez une amie.
09:32Ben, vous la connaissez, Douchka ?
09:34Non !
09:351, 2, 3, Mickey, Donald et moi ?
09:36Oui, c'est ça.
09:37Pour la danse, on garde la cadence ?
09:38Oui, c'est ça, exactement.
09:39Douchka, je m'en rappelle, c'est une amie à vous ?
09:42Oui, c'est une amie de 43 ans.
09:44Ah ouais ?
09:45Attention, hein.
09:46Vous étiez que tous les deux ?
09:48Oui.
09:49Écoute, je ne vais pas rentrer là-dedans.
09:51Vous faites ce que vous voulez, en tout cas.
09:53La seule chose que je vous demande, ne touchez pas à Disney.
09:55Merci.
09:56Respectez au moins Disney, ça nous ferait plaisir.
09:59Le soir de la dissolution, je vous dis, je ne donne pas cher de votre peau.
10:03Là, et le soir du deuxième tour, quand les résultats tombent,
10:07je peux vous dire, on se dit, ensemble et Rassemblement National,
10:11putain !
10:12Et alors ?
10:13Et alors ?
10:14Et alors ?
10:15Les LR ?
10:16Ah non, moi, je ne me suis pas dit ça.
10:17Les Républicains ?
10:18C'était incroyable.
10:19On ne parlait même pas d'eux.
10:20Non, mais c'est rigolé.
10:21On ne parlait même pas d'eux.
10:22On ne savait même pas qu'ils existaient encore, les Républicains.
10:24Je croyais que ça n'existait même plus, moi, les Républicains.
10:26Je croyais que c'était une station de métro.
10:27Moi, j'y croyais.
10:28Non, mais arrêtez, vous croyez à tout.
10:30Quand vous regardiez la cartographie de l'Assemblée Nationale,
10:33vous voyez le point central entre Renaissance et le RN, c'est les LR,
10:36et ça faisait une majorité relative face au nouveau Front Populaire,
10:39sans censure du RN.
10:41Eh, non, mais Wauquiez était bon, quand même.
10:43Wauquiez a changé d'avis à propos de Nicolas Sarkozy.
10:46Grâce à Nicolas Sarkozy.
10:48Le soir du second tour, il ne veut pas de ministre.
10:50Il ne veut pas de Premier ministre.
10:51Et là, il est en train de militer pour rentrer lui-même au gouvernement.
10:54Donc, il y a eu un revirement très important.
10:56Bravo Nicolas Sarkozy, parce que là, il aura fait un coup.
10:58C'est un coup de maître.
10:59C'est-à-dire que les Républicains disaient depuis très longtemps
11:02Nicolas Sarkozy n'a aucune influence sur nous.
11:04On a vu tout le contraire ces derniers jours.
11:06Merci.
11:07Voilà, comme ça au moins.
11:08D'Artigolle, il est énervé.
11:11Mais vous pensez sérieusement que ça va se passer comme ça dans le pays ?
11:15Que ça ne va pas faire de dégâts, tout ça ?
11:18On espère surtout que ça va faire avancer.
11:20On va essayer de sauver la France.
11:22Michel Barnier, la passation au pouvoir, je ne sais pas comment vous l'avez trouvé.
11:25Ce retour de l'ancien monde par rapport au nouveau monde de 2017,
11:30ça a dû faire bizarre.
11:32Moi, je n'ai jamais cru à l'ancien et au nouveau monde.
11:36Il y a une continuité en politique.
11:38Il y a des gens qui sont là depuis longtemps, qui apportent beaucoup.
11:41Ça a dû lui faire bizarre, un peu, à M. Attal.
11:43Oui, c'est sûr.
11:44Petite question d'Hermode Bréjon.
11:45Est-ce que Gabriel Attal a des chances d'aller faire du scooter des mers avec Emmanuel Macron l'été prochain ?
11:49Ou bien, à votre avis, c'est mort ?
11:51Je ne suis pas dans les petits papiers des vacances des uns et des autres.
11:53Non mais bon, c'est chaud entre eux, non ?
11:55Ce n'est pas la folie.
11:57En fait, on va se dire les choses.
11:58La dissolution, ça a été dur à vivre pour tout le monde.
12:02Gérald Darmanin, il a défendu le Président.
12:05Pour beaucoup de députés, c'est un choc, le soir,
12:07quand on apprend en direct la dissolution.
12:10Il faut retourner au front.
12:12Une campagne qui a été compliquée,
12:14qui a été parfois violente, extrêmement courte.
12:18Effectivement, on peut garder un petit peu de ressenti.
12:21Moi, je crois que, quand même,
12:24on est tous là, en bonne partie,
12:26parce qu'un jour, le Président de la République nous a fait confiance.
12:29Quoi que chacun pense d'Emmanuel Macron,
12:31la loyauté en politique, c'est important.
12:35Donc, n'oublions pas d'où l'on vient.
12:38Dites-le à Gauthier Lebray,
12:40parce que je suis à deux droits de penser
12:42qu'il va me faire un enfant dans le dos.
12:44Merci. On a Jacqueline en ligne avec nous, sur Europe 1.
12:46Merci, Jacqueline.
12:47Après, on aura les indiscrétions.
12:48Qui va rentrer au gouvernement ?
12:49Qui va sortir ? Qui va rester chez lui ?
12:50Qui ira faire du bullying l'après-midi ?
12:52Et puis, on parlera de Kylian Mbappé, ensuite.
12:54Kylian Mbappé qui met le feu partout où il va.
12:56En ce moment, on a l'impression que c'est Louis Boyard.
12:59Franchement, c'est un truc de fou.
13:00C'est Louis Boyard et de l'augu.
13:02Jacqueline est avec nous. Merci, Jacqueline.
13:04Bonjour, oui.
13:06Merci d'être avec nous, Jacqueline.
13:07Vous nous appelez d'où ?
13:08Je vous appelle de Nîmes, dans le Gard.
13:10Nîmes, j'adore.
13:11J'étais dans les arènes de Nîmes.
13:13Quelle belle ville.
13:14Les arènes de Nîmes.
13:15Je m'en rappelle, j'avais connu un ami là-bas.
13:18Jean-Pédro.
13:19On s'était noués d'amitié.
13:22Je l'embrasse.
13:23Il est à Nîmes encore, je crois.
13:24Ah oui ? D'accord.
13:25Il a ouvert une fougasserie.
13:26C'est-à-dire qu'il ne fait que des fougasses.
13:28Merci.
13:29Jacqueline, vous faisiez quoi dans la vie ?
13:30J'étais fonctionnaire de préfecture.
13:32Ah, ça va, ça se passait bien ?
13:34Ça se passait bien, oui.
13:35Et là, je suis à la retraite.
13:37Non, mais attendez.
13:38Retraite, vous m'avez l'air bien en forme, Jacqueline.
13:40Et merci d'être avec nous sur Europe.
13:42Voilà.
13:43Vous souhaitez qui, dans le gouvernement ?
13:46Alors moi, je souhaiterais voir Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Robert Ménard.
13:52D'accord.
13:53J'aimerais bien Nadine Morano.
13:55Mon bien-monsieur, elle s'est un peu éloignée.
13:58Oui, la pauvre, elle a eu un drame personnel, vous savez.
14:01Avec la perte de son fils il y a quelques semaines.
14:05Je pense d'ailleurs très fort à elle.
14:07Elle aussi, c'est un amour.
14:08Nadine Morano, c'est un amour.
14:09Je suis désolée, je ne le savais pas.
14:11Voilà, mais ce n'est pas grave.
14:13Et je sais que Nadine, on pense très fort à elle.
14:15En tout cas, c'est quelqu'un qu'on...
14:17En dehors de toute politique, c'est quelqu'un que j'aime.
14:20Et elle le sait.
14:21Nadine, c'est quelqu'un d'exceptionnel.
14:22Jacqueline, donc vous, Laurent Wauquiez, c'est possible.
14:25Laurent Wauquiez, c'est possible.
14:27Peut-être à l'intérieur.
14:29Encore mieux, oui.
14:30Éric Ciotti, alors...
14:31Non, il a dit non déjà.
14:32Éric Ciotti, déjà il a dit non parce que maintenant il est avec l'ORN,
14:35donc il ne pourra pas y aller.
14:36Il a fait un pari qui n'a pas fonctionné.
14:38Il y serait allé s'il était resté président des Républicains.
14:42Éric Ciotti aurait été ministre de l'Intérieur, c'est sûr.
14:44Là, il était ministre.
14:45Il était ministre dans la nouvelle configuration.
14:46C'est ça la politique, c'est des paris et parfois ça fonctionne,
14:48parfois ça ne fonctionne pas.
14:49Exactement.
14:50Là, ça n'a pas fonctionné.
14:51Robert Ménard, je ne pense pas qu'il...
14:52Je ne pense pas à Robert Ménard, non.
14:54Ça brusquerait à l'aile gauche de Renaissance.
14:57En tout cas, Laurent Wauquiez, je pense que c'est très possible.
15:00Pour vous, c'est quoi ?
15:01J'ai l'impression, Jacqueline, que vous parlez surtout des gens qui parlent d'insécurité,
15:08ce que j'ai compris.
15:09Qui redressent notre pays.
15:10Qui remettent le pays en plus d'insécurité.
15:15Et par ailleurs, j'aimerais maintenir...
15:18Enfin, j'aimerais, sans prétention, je souhaiterais que reste Gérald Darmanin.
15:22Ah ben, il est excellent, oui.
15:23Gérald Darmanin, ça se joue en ce moment.
15:25Sachez-le, Jacqueline.
15:26Ça se joue actuellement.
15:27Gérald Darmanin, là, je vais vous dire, c'est comme dans La Nouvelle Star.
15:31Il est tranquille.
15:32Il est derrière le rideau.
15:33On ne sait pas si ça va être rouge ou bleu.
15:35Pas mal de gens essaient de le sauver.
15:37Je le sais.
15:38Pas mal de gens essaient de faire qu'il reste, qu'il ait encore un ministère.
15:42Il voudrait le ministère des Affaires étrangères à la place de Stéphane Séjourné.
15:46C'est dans les tuyaux.
15:48Ça va se jouer là.
15:49Là, ça va se jouer là.
15:50Dans les prochaines heures.
15:51Oui, il faut un arbitrage présidentiel.
15:53Il faut l'accord du président de la République parce que les affaires étrangères, c'est
15:56un portefeuille particulier.
15:57Le président, si je peux me permettre aussi, de ce qu'on sait, après c'est une petite
16:02indiscrétion, le président depuis la dissolution s'est beaucoup rapproché de Gérald Darmanin
16:07puisque Gérald Darmanin a été un des premiers et un des seuls à le défendre partout.
16:12Très vrai.
16:13Et à défendre partout la dissolution.
16:14Donc, je pense que si c'est le président qui arbitre, Gérald Darmanin...
16:17Il y en a un très proche aussi, Stéphane Séjourné, aussi très proche.
16:20Il va devoir arbitrer entre deux proches.
16:21Exactement.
16:23D'autant que le président a envie de la prérogative de l'étranger et avec Stéphane Séjourné,
16:28il sait que ça ne sera pas quelqu'un qui va lui faire de l'ombre.
16:30Non, il ne sera pas embêté, ça c'est sûr.
16:31Je ne sais pas ce que vous avez contre Stéphane Séjourné.
16:33Écoutez, Stéphane Séjourné depuis...
16:35Dites-moi une chose, une mesure forte de Stéphane Séjourné au Quai d'Orsay.
16:39Je ne sais pas.
16:40Mais bon...
16:41En fait, le problème du Quai d'Orsay, c'est que depuis plusieurs années, il y a des ministres
16:44qui ne transforment pas le Quai d'Orsay en un ministère politique.
16:47Si Gérald Darmanin arrive demain au Quai d'Orsay, vous allez voir qu'il va faire de la politique.
16:51Peut-être qu'il sera à la défense, Gérald Darmanin.
16:54Alors c'est l'autre scénario possible.
16:56Il y a une autre dimension, c'est aussi très important.
16:59Il y a une autre dimension, elle est arithmétique, ils ne peuvent pas tous rester.
17:02C'est-à-dire que s'il y en a déjà 3-4 qui restent, ce n'est pas trop mal.
17:06Sinon, c'est un remaniement.
17:08Ce n'est pas ce que veulent les Français.
17:10Barnier n'en veut pas.
17:11Et même le président, ce ne serait pas un bon calcul pour lui.
17:14Parce que le président veut quand même installer le fait qu'on passe à autre chose.
17:18Bien sûr.
17:19Je suis complètement d'accord avec vous.
17:20D'Artigolle, ne me gueulez pas dessus.
17:21Je n'ai rien dit.
17:22Je suis gentiment ici.
17:23J'anime gentiment cette émission.
17:25Franchement, bénévolement tous les jours.
17:27Que ce soit dit.
17:28Calmez-vous, D'Artigolle.
17:29C'est bon.
17:30Attendez.
17:31Ça va.
17:32Je n'ai rien dit sur le Parti communiste jusqu'à présent.
17:33Il est 16h52, je n'ai rien dit.
17:35C'est un sacré sujet pourtant.
17:37Merci Jacqueline d'avoir été avec nous.
17:39Est-ce que je peux vous dire ce que je ne veux pas voir maintenu au gouvernement ?
17:45Allez-y.
17:46Alors, Eric Dupont-Moretti et Nicole Belloubet.
17:50Ne vous inquiétez pas.
17:51Eric Dupont-Moretti, apparemment, il est sur la route de Memphis avec Eddy Mitchell.
17:55Tant mieux.
17:56Eric Dupont-Moretti, c'est le cauchemar des Français.
18:00Vous y dormirez tranquille Jacqueline.
18:01Eric Dupont-Moretti, je ne sais pas ce qu'il est.
18:03À mon avis, il va être engagé chez le Mickey de Michelin pour aller tester des restos.
18:06Parce que je ne le vois plus ce restaurant.
18:07À chaque fois que je vais dans un restaurant, je croise Eric Dupont-Moretti.
18:09Mais sans déconner.
18:10Je ne sais pas ce qu'il fait.
18:11Peut-être qu'il travaille.
18:12C'est l'aile ou la cuisse le gars.
18:14C'est un truc de fou.
18:15Franchement, c'est incroyable.
18:17Il reste de 12h à 17h au restaurant.
18:20A midi, je le vois.
18:22J'y vais pour le goûter, je le vois.
18:23J'ai appris qu'il n'avait plus de directrice de cabinet.
18:26Donc, on me disait, s'il y a une mutinerie dans une prison,
18:28la place Vendôme et le ministère de la Justice, pour que ça se mette en place,
18:31tout ça peut prendre du temps.
18:32Ils ont quasiment déjà éteint la lumière.
18:35Il faudra le contacter au resto.
18:38Bonjour, oui, à la table numéro 16, monsieur Moretti.
18:40On vous appelle, merci.
18:41Terminé.
18:42Moi, je termine quand même mon magret de canard.
18:43Merci, c'est parti.
18:44Merci, au revoir.
18:45Bon, Jacqueline, ne vous inquiétez pas.
18:46Eric Dupont-Moretti, à mon avis,
18:48on n'est pas prêt de le revoir au gouvernement, je pense.
18:51Vous allez le voir sur les planches.
18:53Il va jouer au théâtre, je pense.
18:54Sûrement, il va retourner au théâtre.
18:56Merci bien.
18:57Si vous voulez, on prendra deux places ensemble, Jacqueline.
19:00Oui.
19:01Merci.
19:02On jettera des tomates.
19:03Merci, Jacqueline, d'avoir été avec nous.
19:04Je vous embrasse fort.
19:05Continuez, vous êtes formidables.
19:07Merci, Jacqueline.
19:08Je vous fais de gros bisous.
19:09Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
19:10On se retrouve dans un instant.
19:11Maud Bréjon reste avec nous.
19:12On a Johan, 17 ans, qui veut réagir.
19:13Vous savez, notre auditeur qui réagit très souvent sur Europe 1.
19:15Et puis, dans un instant, on a la chance d'avoir Jacques Vendroux.
19:17Un grand nom.
19:18Monsieur.
19:19Eh oui, monsieur Jacques Vendroux qui est avec nous sur Europe 1.
19:21Merci, la légende.
19:22On va parler de Kilian Mbappé.
19:23Je vous le dis, je vous dirai tout.
19:24Là, ce n'est pas de l'eau dans le gaz qu'il y a.
19:26Là, c'est de la citronnade dans le cavoir.
19:28Je vous le dis.
19:29Dans un instant sur Europe 1.
19:30A tout de suite.
19:31Europe 1.
19:3216h-18h.
19:33Au marché sur la tête.