• l’année dernière
En 5 ans, Bruno Lucien est passé d’une ferme laitière classique, à un atelier transformant plus de 185 000 litres de lait par an. La transformation laitière a été une décision qui a donné un souffle nouveau à l’exploitation.

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Transcription
00:00 Bonjour Bruno Lucien, Galec de la Vieille Rue, en associé avec mon fils et trois salariés sur le laboratoire
00:07 puisqu'ici on a 60 vaches laitières pour transformer notre lait.
00:10 Il y a 5-6 ans maintenant en arrière, j'ai mon fils qui sortait de l'école
00:19 et puis il voulait absolument revenir avec nous sur l'exploitation.
00:21 On était aussi toujours la continuité de la prise de laitière où on ne valorisait pas très bien notre lait
00:28 et il fallait trouver une solution pour que mon fils puisse s'installer ici avec moi.
00:32 Donc c'était un projet qu'on avait déjà depuis très très longtemps
00:35 et du coup on a pu le concrétiser par le biais de son installation en 2015.
00:39 Alors au départ on était sur un coût entre 250 et 300 000 euros tout compris
00:48 mais tel qu'on voit l'installation aujourd'hui on bordille plus de 400 000 euros
00:51 puisqu'on a fait des ragrandissements.
00:53 Et maintenant on a deux pièces distinctes, une pièce qui sert à la transformation des produits frais
00:59 et une pièce qui ne sert vraiment à rien qu'aux produits affinés type canapés, ce qu'on fait chez nous.
01:05 Tout simplement ça s'est fait presque naturellement.
01:15 Il y a eu quand même un peu de médiatisation parce qu'à l'époque j'étais un petit peu pionnier dans le coin
01:22 et on en parlait en fait, on en parlait beaucoup autour de moi, les médias, les journaux,
01:29 je parlais de la télévision, on avait eu affaire aussi une fois à eux.
01:33 Mais c'est surtout que moi j'ai pris aussi mon bâton de pèlerin et puis j'ai été voir les gens
01:37 et j'étais dans les magasins, j'étais dans les écoles, j'étais partout et je me suis fait connaître.
01:42 Et puis dans la profession j'étais un petit peu connu
01:44 des responsabilités que j'avais au niveau de notre assoce de producteurs
01:48 et puis ce qui fait que chacun parlait de moi et puis très vite,
01:52 il n'y avait pas grand monde en fait sur le terrain, finalement dans le secteur on pouvait être deux, trois.
01:58 Et les chefs parlent entre eux, les chefs cuisiniers des écoles et tout ça, donc voilà.
02:03 Je vais vous donner un chiffre à la semaine, c'est plus facile pour moi.
02:11 Allez, on va dire à la louche, on va être à 10 000 yaourts à peu près par semaine,
02:16 200-250 pots de fromage blanc en 500 grammes, 200 bouteilles de lait,
02:20 entre 600 et 800 fromages camembert et puis un tout petit peu de thym qui est produit,
02:26 je dirais à peine une fois par semaine pour le magasin ici puisqu'il est réservé exclusivement au magasin.
02:32 Ça chaque semaine, ce qui représente en gros 180 000 litres de lait transformés.
02:36 Oui, il est rentable, on a encore fait des coups de production justement la semaine dernière
02:44 pour voir où on en est puisqu'on parle d'augmentation de prix d'énergie et tout ça
02:49 et on veut être sûr que notre histoire soit pérenne parce que là on a fait des coups de production,
02:55 on a regardé, bon c'est vrai qu'il ne faudrait pas que l'énergie monte très très cher
03:00 puisque là pour le coup on sera obligé d'augmenter nos produits
03:02 parce qu'on serait encore compétitif avec une augmentation sur les produits.
03:08 Mais aujourd'hui oui, c'est plutôt encourageant.
03:11 Le développement par lui-même, on n'a pas trop envie, on ne cherche pas pour autant aujourd'hui
03:21 à vouloir le développer en XXL.
03:25 Nous ce qu'on veut c'est rester sur une entreprise familiale,
03:28 on veut pouvoir maîtriser toujours tout nous-mêmes
03:31 et puis surtout on y va doucement parce que les investissements sont chers
03:36 et d'autant plus aujourd'hui encore plus
03:39 parce que quand on voit les prix de l'inox, du matériel de fromagerie, tout ça,
03:42 c'est excessivement cher.
03:44 Nous ce qu'on veut surtout c'est vraiment stabiliser et garder ce rythme-là
03:50 et déjà ne pas perdre en fait, surtout déjà.
03:53 Bon, ce n'est pas le cas, on a toujours autant de demandes
03:56 mais il faut quand même tenir le choc par rapport à aujourd'hui
04:01 l'augmentation de tous les coûts et de l'inflation du coup
04:04 parce que là les matières premières deviennent très très chères.
04:06 (Rires)
04:08 - Oui.

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