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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Philippe Vandel reçoit chaque jour un invité.
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Transcription
00:00 Vous écoutez Culture Média avec Philippe Vandel. Jusqu'à 11h, Philippe vous recevez le plus grand compositeur de musique de film en France.
00:07 Vladimir Kosmar est dans le monde aussi. Bonjour Vladimir Kosmar.
00:11 Bonjour Philippe Vandel. On dit que je suis le plus grand en taille, en dimension, en hauteur, en largeur.
00:19 En talent, en mémoire collective.
00:21 En talent, en nombre de succès, 500 musiques de films composées par vous.
00:25 Pas seulement, mais là on va parler de cinéma. C'est vous qui avez signé la bande-son de Rabi Jacob, La Boum, L'Asse des As, Diva, Le Grand Blanc, Une Chaussure Noire, Le Dîner de Con, L'Amour en Héritage, La Chèvre et même la chanson Destinée.
00:35 Et vous avez une actualité, on pourra vous voir, car ce sont trois concerts exceptionnels que vous allez diriger au Grand Rex, à Paris, avec un orchestre philharmonique.
00:43 Les 16, 17 et 18 juin, un orchestre philharmonique racontait le dispositif. Déjà, combien de musiciens ? Je me suis dit c'est une faute de frappe, pas du tout.
00:51 Combien de personnes sur scène avec vous ?
00:53 Écoutez, je ne les ai pas comptés spécifiquement, mais si on compte l'orchestre, où il y a environ 70 personnes, les chœurs, où il y a suivant l'effectif, il peut y avoir entre 30 et 80 chœurs.
01:11 Pourquoi cette différence ? C'est parce que parfois je prends des chœurs qui ne sont pas des chœurs professionnels.
01:19 J'ai 80 musiciens qui sont sur scène, qui sont très très bons, mais ils ne sont pas professionnels.
01:26 Tandis que d'autres fois, je prends une formation plus petite, qui me rapproche plus des bandes originales de films, où je n'ai pas 80 chœurs.
01:36 J'ai un effectif plus petit, plus proche de ce qu'étaient les double 6 dans le temps, et où j'ai environ 30 choristeries.
01:45 Au final, ça fait combien de personnes sur scène ? Le dossier de presse dit 180 personnes.
01:49 Ça, je trouve qu'ils sont un peu optimistes, pour leur voix. Mais on est dans les 130, 140.
01:57 C'est déjà quelque chose à diriger. Quelle différence va-t-on entendre entre la version du concert et la version que les gens connaissent dans le film ou dans la bande-son du film ?
02:07 Ils vont entendre une toute autre écriture de la musique, parce que c'est une chose d'écrire une musique qui doit être écoutée sans avoir les images comme support, sans avoir le texte qui pollue en quelque sorte.
02:22 Même que ça aide, c'est le film même, mais...
02:25 Pardon, je souris, mais je pense aux réalisateurs avec qui vous avez tourné, et qui entendent dire que leur texte pollue la musique. J'aime beaucoup.
02:31 Mais ça pollue pas dans un sens péjoratif.
02:34 J'ai compris, j'ai compris.
02:37 Ça se fait un mélange ensemble. Et pour nous les musiciens, c'était une sorte de sacrilège.
02:43 Pour la première fois, je me rappelle que j'avais fait la musique d'Alexandre le Bienheureux, j'écoutais la musique en studio, avec des beaux parleurs, avec l'orchestre et tout.
02:53 C'était comme un concert, c'était magnifique. Et puis quand je suis allé voir le film, tout d'un coup, c'était raftissé de moitié.
03:02 Il n'y avait pas cette amplitude, cette beauté de la musique, mais ça n'empêche que les gens trouvaient ça merveilleux, et ils n'avaient pas du tout la même vision que moi.
03:13 Je voudrais qu'on entend un titre, j'ai choisi pour démarrer le plus emblématique, c'est la chanson de la Boum, parce qu'elle s'est vendue à 40 millions d'exemplaires dans le monde.
03:21 On entend quelques notes et on en parle. Ça c'est, je vais expliquer d'où ça vient, c'est d'une version live, c'est un album qui est sorti il y a quelques années, Vladimir Kosma en concert, ça donne à peu près ça.
03:31 *Musique*
03:58 *Musique*
04:27 *Musique*
04:37 Je voulais qu'on entende ces applaudissements, c'est important pour vous ?
04:41 C'est la récompense.
04:44 Parce que quelle différence pour vous, parce que votre métier, quand on compose 500 musiques de films, on est seul chez soi en train d'écrire sur son piano, ou on est dans un studio, mais en tout cas avec des gens qui n'ont pas payé à leur place.
04:55 Quelle différence pour vous d'entendre le public vous applaudir, qu'est-ce que ça fait ?
04:58 C'est une différence énorme parce qu'en fait vous voyez concrètement la réaction que votre musique a en direct sur les gens et ça c'est une satisfaction qu'on ne peut pas vous prendre, on ne peut pas la remplacer.
05:12 C'est une des raisons qui est fait que je me suis lancé à donner des concerts pour avoir cette espèce de rapport direct avec les gens pendant le concert et même après les concerts, pendant les signatures, les disques, etc.
05:26 Parce que j'ai vu les gens qui venaient me voir, qui me parlaient de ma musique, qui me faisaient des commentaires qui étaient complètement différents de ce que j'aurais pu moi personnellement imaginer et ça m'ouvrait les yeux en tant que compositeur de l'effet que ma musique peut avoir.
05:44 On va continuer de parler de l'effet qu'a la musique de Vladimir Kosma.
05:48 Il sera au Grand Rex, il va diriger l'orchestre les 16, 17, 18 juin, il sera dans quelques minutes sur Europe 1 dans Culture Média.
05:56 Vous écoutez Culture Média jusqu'à 11h avec Vladimir Kosma qui est votre invité.
06:02 Immense compositeur de musique de film Vladimir Kosma, pas seulement vous avez aussi composé d'autres musiques mais là on parle surtout de la musique de film et c'est le concert avec l'orchestre Philharmonique que vous allez donner.
06:12 Ce sera les 16, 17 et 18 juin au Grand Rex à Paris mais ce ne sera pas tout à fait la version qu'on a connue sur les films, sur les DVD et même sur les VHS.
06:25 Par exemple, le Grand Blond avec une chaussure noire, c'était comme ça.
06:40 Mais sur scène, voici ce que ça devient.
06:42 *Musique*
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06:52 c'est un peu comme si on parlait de la victoire,
06:54 mais j'aime bien la victoire.
06:56 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de les vaincre.
06:59 C'est un peu comme si on parlait de la victoire.
07:02 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
07:05 Et alors, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
07:08 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de les vaincre.
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08:00 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
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08:16 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
08:18 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
08:20 Et alors, ça, c'est un peu comme si on parlait de la victoire.
08:22 C'était compliqué avec le Grand Blond.
08:24 C'était compliqué avec le Grand Blond.
08:26 Parce que d'abord, le thème principal était exposé par la Flûte de Pan, que je n'avais pas.
08:28 Parce que d'abord, le thème principal était exposé par la Flûte de Pan, que je n'avais pas.
08:30 Parce que d'abord, le thème principal était exposé par la Flûte de Pan, que je n'avais pas.
08:32 C'était un instrument très original.
08:34 C'était un instrument très original.
08:36 Et c'est-à-dire que je me suis volontairement abstenu d'utiliser...
08:38 Et c'est-à-dire que je me suis volontairement abstenu d'utiliser...
08:40 Vous êtes interdit de la réutiliser, la Flûte de Pan ?
08:42 Dans la version de concert.
08:44 Oui, pour quelle raison ?
08:46 Parce que je voulais varier le plaisir.
08:48 C'est un concert symphonique qu'il faut unifier par un orchestre symphonique.
08:50 C'est un concert symphonique qu'il faut unifier par un orchestre symphonique.
08:52 On ne peut pas faire un morceau avec Flûte de Pan,
08:54 On ne peut pas faire un morceau avec Flûte de Pan,
08:56 un autre pour la Boum Boum avec une guitare et un chanteur,
08:58 un autre pour la Boum Boum avec une guitare et un chanteur,
09:00 un autre du jazz avec ça.
09:02 Il faut donner quand même une unité à ce concert.
09:04 Il faut donner quand même une unité à ce concert.
09:06 Une couleur.
09:08 Et ça impliquait un orchestre symphonique.
09:10 Pour faire uniquement des tenues de violon.
09:12 Ce qui m'amuse dans l'histoire de la Flûte de Pan,
09:14 Ce qui m'amuse dans l'histoire de la Flûte de Pan,
09:16 c'est qu'au départ, vous allez raconter l'histoire, Yves Robert,
09:18 voulait une parodie de James Bond,
09:20 de la musique de James Bond.
09:22 Et vous êtes arrivé avec la petite Flûte de Pan.
09:24 Et ça a marché quand même.
09:26 Oui, parce que je me suis dit, il avait en tête,
09:28 que lui et Francis Weber, qui étaient les scénaristes,
09:30 que l'espion c'est forcément James Bondien.
09:32 que l'espion c'est forcément James Bondien.
09:34 C'est un élément anglo-saxon
09:36 C'est un élément anglo-saxon
09:38 qu'il fallait pasticher la musique de James Bond.
09:40 Et ça, ça me révulsait.
09:42 C'est-à-dire de faire
09:44 un à la manière, deux comme thème principal
09:46 d'un film,
09:48 je trouvais que c'était pas
09:50 une bonne chose.
09:52 Et je lui ai dit, mais attendez,
09:54 un espion peut venir
09:56 du froid,
09:58 il peut venir d'un pays comme la Russie,
10:00 comme la Roumanie, etc.
10:02 Il n'est pas forcément anglo-saxon.
10:04 Et cet argument l'a convaincu
10:06 de me laisser
10:08 amener la flûte de pan
10:10 et le cymbalom
10:12 qu'on retrouve d'ailleurs dans les concerts,
10:14 on les retrouve pas dans
10:16 Le Grand Blond, mais on les retrouve
10:18 dans d'autres morceaux. - Une chose, pourquoi la flûte de pan ?
10:20 Ça vient d'où ?
10:22 C'est un instrument de votre enfance ?
10:24 C'est un instrument que vous aimez ? Parce que c'est pas un instrument qu'on pratique souvent.
10:26 - Non, c'est un instrument qui est de base
10:28 de la Roumanie et de Hongrie,
10:30 mais il existe une flûte de pan
10:32 inca,
10:34 moi je connaissais la flûte de pan inca,
10:36 avec les groupes chiliens,
10:38 dans les années 70, avec des gros ponchos.
10:40 - C'était très très à la mode à l'époque,
10:42 mais elle date depuis
10:44 bien avant, il y avait
10:46 le cyrinx, il y avait le dieu de la flûte de pan,
10:48 qui n'était pas inca,
10:50 qui était la flûte roumaine.
10:52 - Ça me revient, il s'appelait Likou Lapaïoun.
10:54 Vous savez jouer vous-même de la flûte de pan ?
10:56 - Non, je ne sais pas, mais je sais écrire.
10:58 - Vous savez écrire pour tous les instruments.
11:00 Vladimir Kosma est avec nous,
11:02 médias continu sur Europe 1.