Pour le juriste, Thomas Scarpellini, on ne peut pas faire de corrélation entre la délinquance et les étrangers : «On ne peut pas faire une corrélation entre la délinquance et les étrangers».
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00:00 On est face à de la bêta-donnée, des chiffres bruts.
00:03 Après, ils sont libres à interprétation.
00:05 La phrase du statisticien disant que les petits chiffres
00:08 sont des êtres fragiles qui, tordus, peuvent dire n'importe quoi,
00:11 ils sont soumis à interprétation.
00:12 Ce qui est certain, c'est qu'il faut mettre ces chiffres en parallèle
00:15 avec la répression de la délinquance étrangère,
00:17 qui, pareil, est soumise à interprétation.
00:19 Mais regardons les chiffres, le nombre d'OQTF,
00:21 le nombre d'OQTF, obligation de quitter le territoire français,
00:25 le nombre d'exécutions des OQTF.
00:27 Et dès lors, on peut également comparer.
00:29 Par exemple, la Suisse ou les pays scandinaves,
00:31 des OQTF, eux, ces chiffres, ça fait des années qu'ils les ont.
00:34 Ils se sont rendus compte qu'une mise en place stricte
00:36 des obligations de quitter leur territoire
00:38 permettait de faire baisser la propension
00:40 de la délinquance issue par les étrangers.
00:42 Dès lors, on ne peut pas faire une corrélation
00:44 entre délinquance et étrangers, du moins pas avec ces chiffres.
00:46 Par contre, on peut mettre en place une corrélation
00:48 par étude statistique comparative d'autres pays,
00:51 de l'application des sanctions de renvoi,
00:54 notamment vers les pays d'origine, et baisse de la délinquance.
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