«On a un niveau de délinquance qui est le fruit de la non-volonté d’intégration de certains», a déclaré Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère sur la délinquance dans #LaGrandeInterview
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00:00 On travaille déjà depuis longtemps sur la prévention de la délinquance.
00:04 J'ai déjà dit aussi que les méthodes qui étaient employées,
00:07 je l'ai dit et ça m'a été reproché par certains,
00:09 mais que l'État n'a pas été défaillant en termes de moyens,
00:12 mais c'est peut-être la forme aussi qui ne convient plus
00:15 à la situation de la délinquance qu'on a aujourd'hui,
00:17 c'est-à-dire qu'on est resté sur des politiques d'il y a 20 ans, 30 ans,
00:21 et aujourd'hui on a un niveau de délinquance qui est produit aussi
00:25 et qui est le fruit de la nouveauté d'intégration de certains,
00:30 c'est-à-dire qu'à une époque, les premières vagues d'immigration,
00:33 ou les premières situations, parce que la délinquance n'est pas uniquement liée à l'immigration,
00:38 ce serait trop facile de la réduire comme cela,
00:40 mais aujourd'hui on a des jeunes avec lesquels les politiques de prévention
00:47 qui sont menées ne correspondent plus.
00:49 Aujourd'hui, la seule prévention...
00:51 Ils ne veulent pas s'intégrer, ils ne veulent pas rentrer dans le droit chemin.
00:54 Je ne dis pas que ça, pour certains, ils le combattent,
00:57 c'est-à-dire qu'aujourd'hui, d'adhérer aux valeurs, d'avoir des droits, des devoirs,
01:03 c'est ce qu'ils combattent, c'est ce qu'on retrouve aussi dans les zones de non-droit
01:07 où on a des politiques, où on a des règles qui sont carrément en dehors
01:12 des règles républicaines qui sont les nôtres et que l'on doit tous partager.
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