Le Journal Inattendu du 29 avril 2023

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Regardez Le Journal Inattendu du 29 avril 2023 avec Ophélie Meunier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Le journal inattendu sur RTL avec Ophélie Meunier.
00:28 Bonjour à tous, bienvenue sur RTL.
00:30 "Aime, c'est pas ta faute".
00:32 Mon invité nous expliquera tout à l'heure
00:34 pourquoi il a choisi cette chanson pour son journal inattendu.
00:37 Quand vous le voyez sur scène, accrochez-vous,
00:39 ça dure au moins 3 heures, et sa clash,
00:41 on l'appelle le maître de l'humour noir.
00:43 Il y a un truc que j'ai remarqué,
00:45 c'est que quand on fait ce type d'humour,
00:47 il vaut mieux y aller à 400% qu'à 100 ou qu'à 80.
00:49 La violence extrême et totalement abusive
00:53 permet aux spectateurs de se dire,
00:55 "Il ne peut pas être sérieux".
00:58 À contre-courant, le politiquement correct,
01:01 pas pour lui, féroce, corrosif,
01:04 est compté sur lui pour ne surtout jamais s'auto-censurer.
01:07 C'est comme tout, je pense que c'est aux gens
01:09 de choisir ce qu'ils viennent voir,
01:11 mais la liberté d'expression, elle doit être totale.
01:13 Les humoristes ont le droit de s'exprimer librement
01:15 et les gens ont le droit de critiquer ce qu'ils ont entendu.
01:17 Je pense qu'en réalité, d'avoir des humoristes
01:19 qui disent ce qu'ils veulent et des gens qui expriment
01:21 leur mécontentement, je trouve que c'est assez sain finalement.
01:23 Jérémy Ferrari est l'invité du journal inattendu sur RTL.
01:31 Bonjour Jérémy Ferrari.
01:35 Je suis ravie de vous donner les commandes
01:37 du journal inattendu ce midi en direct sur RTL.
01:39 Il y a un peu plus de 10 ans, quand vous avez commencé,
01:41 on vous reprochait d'avoir un humour un peu trop clivant.
01:44 On vous disait, "Hum, pas sûr que ça marche à long terme,
01:47 tu rempliras sûrement jamais de grandes salles de spectacle."
01:50 Finalement, en 2018, "Vent de pièces à Beyrouth"
01:53 est rentré dans le top 5 des spectacles les plus vus en France.
01:57 Et avec "Anesthésie Générale", vous allez faire de Bercy.
02:00 Passionné d'actualité qui revendique toujours
02:03 de rire de tout et sans limite, Jérémy Ferrari,
02:06 vous avez une histoire personnelle étonnante.
02:08 Vous avez décidé de vous livrer à ce sujet
02:10 et vous allez nous expliquer pourquoi.
02:12 On va aussi découvrir Jérémy Ferrari, l'acteur,
02:14 car vous tenez l'un des premiers rôles
02:16 dans un film qui sort au cinéma cette année.
02:18 Mais d'abord, c'est le journal et votre regard sur l'actualité.
02:21 Avec à la une la finale de la Coupe de France
02:24 entre Nantes et Toulouse.
02:26 Match mouvementé en perspective ce soir au Stade de France.
02:29 La venue confirmée d'Emmanuel Macron
02:31 attise les mouvements de protestation sociale.
02:33 Alors, à quoi s'attendre ? On fait le point dans un instant
02:36 et on prendra aussi la température auprès des supporters.
02:39 Hommage à la petite Rose, âgée de 5 ans,
02:41 tuée mardi à Rambert-Villiers dans les Vosges.
02:43 Une marche blanche démarre à 13h à l'initiative de la famille.
02:46 Et puis la sécheresse gagne du terrain en France.
02:48 Vous entendrez le maire de la ville d'Elne
02:50 dans les Pyrénées-Orientales.
02:52 Selon lui, il faut que l'État prenne la mesure de la catastrophe.
02:55 Les situations exceptionnelles vont devenir la règle.
02:58 Et justement, la météo, c'est avec vous Valérie Quintin.
03:01 Bonjour Valérie. Bonjour.
03:02 C'est compliqué aujourd'hui.
03:03 C'est vrai qu'il y a un petit peu de tout.
03:04 Pour la moitié nord, on a beaucoup de grisailles
03:06 entre les Hauts-de-France, le bassin parisien et le Grand Est.
03:08 Ça devrait se lever partiellement.
03:09 Il ne faut pas s'attendre à du ciel bleu.
03:11 Mais en tout cas, quelques éclaircies.
03:12 Plus on descend vers le sud, plus on va trouver des averses orageuses
03:15 qui seront d'ailleurs de plus en plus copieuses cet après-midi
03:17 entre l'Aquitaine, les Pyrénées, le Massif central et les Alpes.
03:20 Ça va déborder vers le Languedoc-Roussillon.
03:21 En revanche, Provence, Alpes, Côte d'Azur en général
03:24 seront à peu près tranquilles au soleil,
03:26 avec des températures plutôt douces.
03:27 16 degrés attendus à Lille, 18 à Brest,
03:29 19 à Paris, 20 degrés à Besançon,
03:31 21 à Bordeaux, 22 à Grenoble
03:34 et un très beau 24 à Ajaccio.
03:35 Merci beaucoup Valérie.
03:36 On vous retrouve à 18h parce que c'est vous,
03:38 13h, qui faites la météo.
03:39 Je vais essayer de faire mieux.
03:42 Bonne chance.
03:43 J'annoncerai que du beau temps.
03:45 Allez, on commence avec l'événement,
03:50 tout autant sportif que politique de la journée,
03:52 la finale de la Coupe de France de football
03:54 qui se joue ce soir entre Nantes et Toulouse,
03:57 à 21h au Stade de France,
03:58 en présence d'Emmanuel Macron.
04:00 Les Canaris conserveront-ils la Coupe ?
04:03 78 000 spectateurs sont attendus dans le Stade de Saint-Denis
04:06 et à ajouter à cela des millions de supporters devant leur écran.
04:09 A la mi-journée, on va prendre la température
04:11 dans les deux villes.
04:12 En Lice pour le titre, direction Nantes tout d'abord.
04:14 Bonjour Nicolas Boby.
04:16 Bonjour.
04:17 Merci d'être avec nous en direct.
04:18 Vous avez rencontré Louis et Esteban à fond
04:21 derrière les jaunes et verts.
04:23 Absolument, ce sont deux jeunes Nantais
04:25 fans de foot et des Canaris.
04:27 Ils sont déjà dans l'ambiance.
04:29 Alors là, on se balade dans Nantes
04:30 avec un sac à dos avec deux ballons jaunes et verts
04:33 et puis le petit drapeau floqué du logo du FC Nantes.
04:37 Et du coup, ce soir, il y aura les fumigènes
04:38 qui seront pour le moment dans le sac
04:39 pour fêter la victoire.
04:40 Et on aura chacun une perruque jaune
04:43 et l'autre une perruque verte.
04:44 Donc tic et tac un petit peu aux couleurs du FC Nantes.
04:47 Un petit pronostic ?
04:48 On espère une victoire, on va dire quoi ?
04:50 2-1 ?
04:51 Ouais, un petit 2-0 quand même.
04:53 T'es optimiste ?
04:55 Alors attention, carton rouge,
04:57 les fumigènes ne sont pas autorisés.
05:00 Le groupe des supporters s'est levé aux horreurs.
05:02 84 ont quitté la Cité des Ducs.
05:05 Deux fan zones avec des écrans géants
05:06 permettront de suivre la rencontre.
05:08 Et puis, vous l'entendez derrière moi,
05:10 je suis devant la fontaine de la Place Royale.
05:13 Elle attend tout simplement, comme le veut la tradition,
05:15 les premiers baigneurs après la victoire.
05:17 Et bien, on verra ça.
05:18 Merci Nicolas Bobi en direct de Nantes.
05:20 Voilà pour l'ambiance du côté des vainqueurs de l'an dernier
05:22 qui défendent leur titre face aux jaunes et verts.
05:25 Donc le Toulouse FC en direct de la Ville Rose.
05:27 On retrouve notre correspondant RTL, Valentin Larchier.
05:30 Bonjour Valentin.
05:31 Bonjour.
05:32 La dernière fois que le TFC a gagné la Coupe de France
05:35 c'était en 57.
05:36 Alors forcément, 66 ans plus tard,
05:38 les supporters rêvent absolument d'un nouveau titre.
05:41 Ah oui, je peux vous dire qu'on ne pense qu'à ça au marché Victor Hugo.
05:44 Les drapeaux sont de sortie,
05:46 les commerçants portent même des tabliers aux couleurs du TFC.
05:49 Écoutez Paul-Anthony et Sharp autour du coup.
05:51 Pour beaucoup de gens, c'est le plus grand match de l'histoire du TFC.
05:54 Il y a une ferveur un peu là depuis deux ans,
05:56 depuis la montée là.
05:57 Tout le monde revient un peu supporter Toulouse.
05:59 Du coup, c'est la finale qui va bien.
06:01 C'est moins plus en délai que l'année dernière,
06:03 ils vont nous laisser la place.
06:04 J'ai aussi croisé Laurent avec ses enfants.
06:06 Lui, il a déjà mis le maillot du TFC,
06:08 il va le porter toute la journée.
06:09 Après, on voit qu'il y a un petit peu d'excitation dans la ville.
06:12 C'est marrant parce qu'on croise des gens avec des maillots du TFC
06:15 et on se fait un petit signe, on s'encourage,
06:17 on se dit "Allez le Tef" et tout le monde est très motivé.
06:20 Ici, on y croit dur comme fer.
06:22 Le match sera retransmis sur un écran géant ce soir, place du Capitole.
06:25 18 000 personnes sont attendues pour encourager les violets depuis la Villerosse.
06:29 Florian, il sera et vous allez l'entendre,
06:31 il se chauffe déjà la voix pour ce soir.
06:33 Oui, on y croit, on va tout donner.
06:35 On va être derrière eux, ils vont nous entendre jusqu'au Stade de France.
06:37 Allez Toulouse, allez Toulouse, allez le TFC !
06:44 Valentin Larcher en direct de Toulouse pour RT.
06:47 C'est bon, l'ambiance est bonne, on vous retrouvera évidemment ce soir pendant la rencontre.
06:51 Toulouse, Nantes, Jérémy Ferrari, un petit prono, vous êtes supporter de quelqu'un ?
06:57 Absolument pas, je ne regarde pas le foot, je ne comprends rien.
07:01 J'ai juste retenu le mec qui a dit "Bleu et Vert" et "Tic et Tac"
07:04 alors que "Tic et Tac" ne sont pas du tout bleu et vert.
07:06 Donc je comprends de moins en moins, et le foot et les supporters.
07:09 C'est jaune et vert, mais c'est pas grave.
07:10 C'est jaune et vert, mais ils ne sont pas jaune et vert non plus.
07:12 Le rendez-vous antenne en tout cas, ne pas manquer, c'est RTL Foot
07:14 pour suivre en fil rouge cette finale de la Coupe de France
07:16 avec Eric Silvestro et toute son équipe.
07:18 Et exceptionnellement, c'est de 20h à minuit RTL Foot.
07:22 Le match se jouera également sur le terrain politique.
07:25 Entre le président de la République et les manifestants
07:27 contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron ne peut plus faire un pas dehors
07:31 sans faire face à la contestation.
07:33 3000 policiers et gendarmes seront mobilisés ce soir pour assurer la sécurité.
07:37 Les rassemblements prévus par les syndicats ont été interdits
07:40 par la préfecture de police de Paris.
07:42 La patronne de la CGT a balayé aussi le risque d'une coupure de courant
07:45 et pas de sifflet en tribune comme initialement annoncé.
07:49 Rien ne devrait être laissé au hasard, mais beaucoup de questions se posent encore
07:52 sur ce que fera ou pas le chef de l'État pendant la soirée.
07:55 Nous retrouvons en direct Marie-Bénédicte Taller du service politique d'RTL.
07:59 Bonjour Marie-Bénédicte.
08:00 Bonjour Ophélie, bonjour à tous.
08:02 Deux temps forts pour Emmanuel Macron, descendre sur la pelouse
08:05 et remettre le trophée à 7h.
08:07 Marie-Bénédicte, qu'est-ce qui est prévu ?
08:10 Comme RTL vous l'annonça hier soir, le président remettra le trophée
08:14 à l'équipe victorieuse dans les tribunes.
08:17 Le préfet de police a fait savoir hier soir que c'était à sa demande.
08:20 Alors que depuis le Covid, le président descendait sur la pelouse,
08:24 ça donnait de jolies images et l'an dernier, ce dispositif avait été maintenu.
08:27 Mais le préfet le précise, il y a des risques d'envahissement du terrain
08:31 comme ça s'est passé lors de la demi-finale Nantes-Olympique Lyonnais.
08:37 Pour l'avant-match, en revanche, l'incertitude demeure,
08:40 selon les informations de RTL, est-ce qu'il était arrêté hier ?
08:43 Le président descend bien saluer les joueurs avant le coup d'envoi,
08:46 mais selon l'agence France Presse, ça n'aura a priori pas lieu.
08:49 En tout cas, tout est fait pour sécuriser cette rencontre au maximum.
08:52 Vous l'avez dit, 3000 policiers et gendarmes, tout rassemblement syndical interdit.
08:56 Le préfet rappelle même que les sifflets sont interdits par le règlement de la FFF dans le stade,
09:01 parce que les syndicats comptaient en distribuer, ainsi que des cartons rouges
09:04 pour que les supporters se manifestent, notamment à la 49e minute du match,
09:08 49 minutes comme 49.3, l'article qui a permis l'adoption de la réforme des retraites.
09:13 Évidemment. Jérémy Ferrari a une question pour vous, Marie-Bénédicte.
09:16 Oui, Marie-Bénédicte, le match de ce soir est un enjeu pour le président,
09:21 mais aussi pour la France, qui doit montrer à quelques mois de la Coupe du monde de rugby
09:24 et des Jeux olympiques qu'elle sait assurer le bon déroulement d'un événement.
09:27 C'est bien, hein ?
09:28 Vous avez parfaitement raison, Jérémy. Il y a un enjeu d'image pour le président,
09:34 parce qu'effectivement, il veut montrer que ce n'est pas parce qu'il va y avoir des sifflets,
09:40 il sait qu'il va y en avoir, il y en a tous les ans, ses prédécesseurs aussi étaient sifflés,
09:44 mais ce n'est pas parce qu'il va y avoir des sifflets qu'il ne peut pas se déplacer.
09:48 Il l'a montré ces jours-ci, en faisant des visites surprises, qui d'ailleurs se sont bien passées.
09:53 Et puis, l'autre enjeu qui est très important, qui est aussi un enjeu en termes d'image à l'international,
09:58 c'est de montrer que la France est capable d'organiser ce type de grands événements
10:03 et que tout se passe bien, parce que vous vous souvenez, l'an dernier,
10:06 pour la finale de la Ligue des champions, il y avait eu un fiasco sécuritaire,
10:10 et ça avait vraiment jeté des doutes sur les capacités de la France d'organiser des rencontres sportives de haut niveau.
10:17 Et là, on est à un an des Jeux Olympiques, il y a la Coupe du monde de rugby dans quelques mois,
10:22 donc il faut vraiment que tout se passe bien aussi de ce point de vue-là.
10:25 Merci beaucoup, Marie-Bénédicte Allaire, en direct sur RTL.
10:29 Merci, Marie-Bénédicte.
10:30 Dans un instant, la suite de l'actualité. Dans une demi-heure, la marche blanche en hommage à la Petite Rose
10:36 va s'élancer à Rambertvilliers, dans les Vosges.
10:38 A tout de suite sur RTL, c'est le journal inattendu, en direct avec Jérémy Ferrari.
10:42 Vous l'entendez ?
10:43 Le journal inattendu avec Ophélie Meunier sur RTL.
10:47 Le journal inattendu avec Ophélie Meunier sur RTL.
10:52 La suite de l'actualité. Dans une demi-heure, la marche blanche en hommage à la Petite Rose
10:57 va s'élancer à Rambertvilliers, dans les Vosges, à l'initiative de sa famille.
11:00 D'après les premières conclusions de l'autopsie, la fillette de 5 ans tuée ce mardi n'a pas subi de viol.
11:06 Le suspect, un adolescent de 15 ans mis en examen, vient de passer sa deuxième nuit en prison.
11:11 Tous les participants à la marche de cet après-midi sont invités à s'habiller en rose
11:15 et nous suivrons son départ à 13h dans le journal inattendu.
11:18 La situation de sécheresse se confirme en France. Dans les Alpes-Maritimes,
11:22 certaines communes viennent de passer en alerte renforcée.
11:25 C'est le troisième niveau sur quatre. Au mois de mars, le déficit en pluie s'élève à 76% dans ce département.
11:32 Situation alarmante également dans les Pyrénées-Orientales,
11:35 où de nouvelles mesures de restriction d'eau sont attendues pour le 10 mai.
11:38 Nicolas Garcia, vice-président du département des Pyrénées-Orientales en charge de l'eau et maire de la ville d'Elne,
11:44 tire sérieusement la sonnette d'alarme sur RTL et en appelle au pouvoir public.
11:49 Bien sûr, ça ne sortira pas sans le classement en catastrophe naturelle et sans les indemnisations.
11:54 Ensuite, il faut un financement pluriannuel pour en mettre à jour.
11:59 Il y a des choses à faire, on le sait, ça coûte de l'argent,
12:02 mais il faudra qu'on ait l'aide de l'État si on ne veut pas arriver à une situation dramatique d'année en année,
12:07 puisque l'exception deviendra la règle.
12:09 S'il ne peut pas, je pense qu'au moins la moitié de la récolte, sinon les trois quarts, sera perdue.
12:14 La Fédération nationale de la agriculture a estimé 200 millions d'euros la perte,
12:21 elle pense même que ça pourrait atteindre les 300 millions.
12:24 Donc c'est vraiment inquiétant, s'il ne pleut pas, ce ne sont pas quatre gouttes qui vont nous sauver.
12:29 Le maire d'Elne interrogé par Aurélia Valarié pour RTL.
12:33 En sport, on parlait tout à l'heure de la Coupe de France ce soir entre Nantes et Toulouse,
12:37 mais auparavant il y a de la Ligue 1, suite de la 33e journée après la victoire de Lyon hier face à Strasbourg.
12:43 Cet après-midi, Lille reçoit Ajaccio à 17h.
12:47 Jérémy, dans le reste de l'actualité sportive, il y a du rugby.
12:51 Oui, chère collègue, c'est la dernière journée du tournoi des 6 nations féminins,
12:54 la finale entre l'Angleterre et la France.
12:57 Coupe d'envoi, pas coupe d'envoi, ça serait un bon nom de coupe,
13:00 coup d'envoi à 14h depuis Twickenham, avec l'espoir de nos françaises de battre les championnes du monde.
13:06 53 000 spectateurs sont attendus dans le stade, c'est un record mondial d'affluence pour un match de rugby féminin, Ophélie.
13:12 Autre affiche du ballon oval Jérémy Ferrari, cette fois chez les hommes.
13:15 Oui, chère collègue, avec les demi-finales de la Champions Cup...
13:19 Champions Cup ?
13:20 Attendez, avant de donner cette info, nous ne parlons pas comme ça, nous les journalistes.
13:24 Ah bon ? Ah si vous parlez comme ça, vous êtes un peu meilleur en anglais sur l'accent,
13:28 mais sinon c'est un carnage, vous parlez exactement comme ça.
13:30 Allez, la suite des infos rugby, donnez-les-moi.
13:32 Avec les demi-finales de la Champions Cup, cet après-midi à 16h,
13:35 les Irlandais de Leinster reçoivent Toulouse à suivre en fil rouge dans les flashes d'informations sur RTL.
13:40 Demain, La Rochelle reçoit les Anglais d'Exeter.
13:43 C'était très mauvais.
13:45 Et bien sûr, un point sur notre grand concours RTL de la voiture préférée des Français.
13:50 On est quand même complètement fan de ce jingle marseillaise à base de klaxons.
14:00 Oh là là !
14:01 Encore !
14:02 C'est ton auteur-compositeur.
14:03 Ce que les auditeurs ne savent pas, c'est qu'il y a un mec qui touche de l'argent pour avoir composé ce jingle.
14:07 Je ne suis pas sûre. Jusqu'au 5 mai, vous pouvez élire votre auto préférée sur RTL.fr
14:13 en partenariat avec l'émission Turbo de M6.
14:15 Vous avez le choix entre 8 modèles emblématiques, la 2 chevaux, la DS, Peugeot 205, R5, 4...
14:21 Ah, vous avez accroché sur le nom, Félice.
14:23 Rendez-vous sur le site du concours, c'est très simple.
14:26 Vous cliquez comme l'ont déjà fait près de 18 000 votants sur RTL.fr.
14:30 En tête pour l'instant, c'est la Citroën 2 chevaux, suivie de la DS et de la 4L.
14:35 Jérémy Ferrari, une voiture qui a marqué votre enfance ?
14:39 On avait une R5, nous.
14:41 J'ai connu cette belle époque des années 80, où on fumait fenêtre fermée dans la voiture
14:45 en écoutant Julien Clerc et Claude François. C'était une belle période.
14:48 Je crois que la R5 n'est pas en tête du concours.
14:51 Non, parce que mes parents n'ont pas voté.
14:53 On appelle les parents de Jérémy, allez sur RTL.fr.
14:56 Non, pas Internet.
14:57 Dans le journal Inattendu, vous connaissez le rituel, c'est l'invité qui se présente lui-même.
15:01 Voilà la règle, vous avez une seconde par année de vie pour vous tirer le portrait.
15:05 Jérémy Ferrari, vous avez 38 ans.
15:07 Jérémy, vous avez 38 secondes, c'est votre autoportrait sur RTL.
15:13 Vous avez un jingle qui redit ce que vous venez de dire.
15:16 Vous avez trop d'argent à RTL.
15:19 Moi, je ne vais pas tenir avec lui jusqu'à 13h30.
15:21 Vous savez ce que j'ai fait ? J'ai demandé à chaque GPT de faire mon truc,
15:25 une intelligence artificielle, parce que je trouvais ça intéressant.
15:27 Vous êtes le premier à faire ça dans le journal Inattendu.
15:29 Je suis un précurseur, c'est pour ça que vous m'invitez Ophélie.
15:32 Allez-y.
15:33 Jérémy Ferrari, ce n'est pas moi qui ai écrit ça,
15:35 c'est vraiment une intelligence artificielle qui est allée chercher des données et qui a écrit ça.
15:38 Jérémy Ferrari est un humoriste, comédien, acteur et producteur français, né le 6 avril 1985 à Charleville-Mézières.
15:43 Il est connu pour ses spectacles d'humour satiriques et engagés,
15:46 dans lesquels il aborde des sujets de société telles que la religion, la politique, le racisme et l'homophobie.
15:50 Jusque là, ça va.
15:52 En 2011, il participe à l'émission "On ne demande qu'à en rire"
15:55 et remporte plusieurs fois le trophée de la meilleure note. Jusqu'ici, tout va bien.
15:59 En 2012, il crée son premier spectacle intitulé "Hallelujah bordel"
16:01 qui est un succès auprès du public et de la critique.
16:03 Ça c'est faux, auprès du public oui, auprès de la critique absolument pas.
16:07 En 2014, il joue son deuxième spectacle intitulé "Ferme ta gueule Jérémy"
16:13 qui connaît également un grand succès.
16:15 Je vous jure que je n'ai pas écrit ces phrases.
16:17 C'est l'intelligence artificielle qui a décidé cela.
16:20 Et donc apparemment, quand j'appelle mon spectacle "Ferme ta gueule Jérémy", ça marche très très bien.
16:24 En 2015, il participe à l'émission "Vendredi tout est permis"
16:27 et remet le prix à la cérémonie des Césars.
16:29 Faux et faux, je n'ai jamais fait ça.
16:31 En 2016, il fonde l'association "Action contre la faim"
16:38 qui vise à lutter contre la faim dans le monde.
16:41 Donc je suis le fondateur d'Action contre la faim.
16:43 En 2018, sur ma lancée.
16:45 - Non, vous n'êtes pas le fondateur.
16:47 - Je crois qu'il y avait peu de doute.
16:49 Je pense qu'il y a très peu de gens qui ont cru à cette information.
16:51 Je ne suis pas sûr qu'on avait besoin de préciser que ce n'était pas vrai.
16:54 En 2018, dans ma lancée,
16:56 il crée l'association "Le Rire Médecin"
16:58 pour offrir des spectacles aux enfants hospitalisés.
17:00 Alors j'ai participé à ce genre de choses,
17:02 mais je n'ai pas fondé non plus.
17:04 En 2019, il crée son troisième spectacle "Anesthésie Générale"
17:07 qui aborde notamment la maladie de sa mère.
17:09 Donc ma mère sera contente de savoir
17:11 que je parle a priori d'une de ses maladies dans mon spectacle.
17:13 En 2011, il participe à la quatrième saison de "Massinger" sur TF1
17:18 où il est déguisé en poulpe.
17:20 Donc là, on me confond avec Liane Folli
17:22 parce que c'est Liane Folli qui a été déguisé en poulpe.
17:25 Et enfin, Jérémie Ferrari est considéré...
17:29 - C'est parce que certains spectateurs, à un moment donné de l'émission,
17:31 ont pensé que c'était vous, c'est pour ça.
17:33 - Oui, mais il faut me confondre avec Liane Folli.
17:35 Il y a quand même beaucoup de choses qui nous séparent.
17:37 J'adore Liane, mais enfin...
17:39 Et enfin, Jérémie Ferrari est considéré comme l'un des humoristes
17:42 le plus talentueux et le plus provocateur de sa génération.
17:44 Ses spectacles sont très appréciés par le public français.
17:46 Ça, c'est moi qui l'ai écrit.
17:48 - Merci pour cette autoportée.
17:50 Donc, il y a encore du progrès à faire dans l'intelligence artificielle.
17:53 - En tout cas, à mon sujet, oui.
17:55 - Laurent Ruquier qui dit qu'il vous a presque vu naître.
17:57 - Il a raison.
17:59 - Vous êtes également une grosse tête sur RTL.
18:01 Parfois, vous ne venez pas pendant un certain temps à cause de vos tournées,
18:03 mais quand vous revenez, vous êtes toujours en forme.
18:05 - On est content de vous retrouver, Jérémie Ferrari.
18:07 - Moi aussi, je suis content de vous retrouver.
18:09 - Je suis sûr que vous avez, évidemment, eu beaucoup de manques
18:12 par rapport à Chantal Ladsou, par rapport à Christina Cordula.
18:16 - Surtout, je suis content de savoir qu'ils sont encore vivants.
18:18 Parce qu'à chaque fois que je reviens, je me dis "Ah, qui va manquer ?
18:20 Est-ce que tout le monde est au complet ?"
18:22 - Il ne change pas, Jérémie Ferrari.
18:24 - Il a un peu maigri.
18:26 - Moi, je surveille son poids parce que c'est un gamin que j'ai vu naître quasiment.
18:28 - Je crois qu'à chaque fois que vous me voyez, vous me dites tout le temps que je maigris.
18:30 Je me demande si ce n'est pas vous qui grossissez tous autour de moi.
18:32 - Je suis désolé.
18:34 - Allez, ça c'est pour les grosses têtes.
18:38 Le gros de votre vie, ça reste vos one-man-show.
18:40 Il y a eu le spectacle "Vent de pièces" à Beyrouth
18:42 où vous parlez entre autres de terrorisme
18:44 qui a démarré juste avant les attentats de 2015.
18:46 Puis, il y a eu le spectacle "Anesthésie Générale"
18:48 sur la défaillance de notre système de santé
18:50 qui a démarré juste avant la pandémie de Covid.
18:52 Vous pouvez nous dire le thème de votre prochain spectacle ?
18:54 Pour qu'on sache ce qui va nous touter sur le coin de la tête.
18:56 - C'est l'écologie, mais comme c'est déjà une catastrophe,
18:58 a priori, ce n'est pas moi qui l'aurai déclenché.
19:00 - Alors, "Anesthésie Générale",
19:02 près de 200 000 spectateurs déjà.
19:04 Et vous préparez l'accord "Hôtel Arena".
19:06 C'est un pied de nez à tous ceux qui vous disaient au début
19:08 que vous n'y arriveriez pas,
19:10 que vous n'y arriverez pas.
19:12 Vous nous racontez dans un instant
19:14 ce que vous préparez pour Bercy ?
19:16 - Avec plaisir.
19:18 - Mais pourquoi ?
19:20 - Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
19:22 - J'avais envie de vous balancer ça.
19:24 Ça me fait penser à vous.
19:26 - C'est très chouette.
19:28 - Allez, à tout de suite sur RTL.
19:30 - Le journal inattendu sur RTL.
19:34 - RTL.
19:36 - Le journal inattendu sur RTL.
19:38 - Le journal inattendu sur RTL.
19:40 - Le journal inattendu sur RTL.
19:42 - Avec Jérémie Ferrari et Ophélie Meunier.
19:44 - Avec Jérémie Ferrari et Ophélie Meunier.
19:46 - Baby, calm down, calm down.
19:48 - Girl, this old body, it puts in my heart,
19:50 - Girl, this old body, it puts in my heart,
19:52 - Fall down, fall down.
19:54 - "Calm down", Réma et Célina Gomez, "Calme-toi".
19:56 Je ne sais pas pourquoi j'ai eu envie.
19:58 - C'est mon choix musical pour vous, Jérémie Ferrari.
20:02 Vous êtes l'opposé de calme sur scène, une pile électrique.
20:06 Tout votre corps bouge tout le temps,
20:08 vous avez une énergie dingue.
20:10 Depuis trois ans, vous cartonnez avec anesthésie générale,
20:12 un spectacle notamment sur les dérives de notre système de santé.
20:14 Vous n'avez absolument pas peur de vous engager, de vous révolter.
20:18 Tout y passe, la sécurité sociale,
20:20 les conditions de travail des soignants,
20:22 l'homéopathie et même votre public en annonce.
20:24 - Donc vous l'avez compris,
20:26 ce spectacle n'est pas un spectacle de dénonciation,
20:28 c'est un spectacle de vengeance personnelle.
20:30 Vous tapez "homéopathie à vie" dans Google.
20:34 Putain, ils se faisaient matraquer la gueule,
20:36 on aurait cru des pédés en claquettes devant une caserne en Yougoslavie.
20:40 Mes journées, c'est essentiellement de la frustration.
20:42 Regardez mes journées, je vous les fais, regardez.
20:44 Hop, j'écris une vanne, je me dis "ah ben non, je la raye,
20:46 celles-là, ils ne vont pas la comprendre".
20:48 Alors ensuite, je me suis renseigné sur les ingrédients
20:50 qui constituent les traitements homéopathiques.
20:52 Mephitis putorius, c'est de la glande anale de putois.
20:55 Et c'est recommandé en cas de trouble du comportement.
20:58 - Ah ah ah !
21:00 - Ou bronchite.
21:02 En 1978, il y a encore 2% de la population
21:06 qui ne touche pas la sécurité sociale
21:08 parce qu'ils font ce qu'on appelle des métiers oubliés.
21:10 Les tondeurs de chiens, les prostituées et les prêtres.
21:13 En sachant que très souvent en 78,
21:15 c'est la même personne qui faisait ces 3 métiers en même temps.
21:17 - Comment vous définiriez votre relation avec le public ?
21:21 On vient de l'entendre, vous n'hésitez pas à le clasher.
21:24 Et pourtant, il en redemande.
21:26 Il vous aime suffisamment pour venir vous voir,
21:28 je le disais tout à l'heure, 3 heures sur scène.
21:30 Moi j'ai vu 2 fois Anesthésie Générale
21:32 qui dure plus de 3 heures.
21:34 Donc j'ai quand même 7 heures d'Anesthésie Générale à mon actif.
21:37 C'est quoi votre relation avec le public aujourd'hui ?
21:39 Il aime bien que vous le malmeniez un peu.
21:41 - Oui, c'est une relation qui est très familiale en réalité.
21:44 Vous savez, c'est des gens, ils m'ont découvert
21:46 il y a pratiquement 15 ans maintenant.
21:48 "Ah, vous faites comme Emmanuel Macron,
21:50 vous enlevez votre montre pendant l'émission."
21:52 - Non, j'enlève mon bracelet pour ne pas qu'il fasse du bruit dans le micro.
21:55 On ne peut rien faire devant lui.
21:57 Rien, voilà, ça savait tôt.
21:59 Je viens d'enlever mon bracelet qui fait un peu gling gling.
22:01 - Et vous m'avez volé mon eau aussi.
22:03 Dites la vérité, on m'a rapporté une bouteille
22:05 parce que vous m'avez volé mon eau.
22:07 Donc non, j'ai une relation très fusionnelle
22:09 et très familiale avec le public.
22:10 Alors, il grossit le public,
22:11 donc il y a des gens qui prennent le train en marche.
22:13 C'est vrai que souvent, la première fois que quelqu'un vient dans la salle,
22:15 il est très étonné de voir la relation que j'ai avec les gens.
22:18 La base du public me connaît depuis très longtemps.
22:20 Ils ont suivi ma vie, ils ont suivi...
22:22 Donc, il y a quelque chose de très très familial.
22:24 Et donc, comme en famille, on peut se vanner, on peut se taquiner,
22:27 on peut aller trop loin, on peut faire une mauvaise vanne,
22:29 on peut aller loin, on peut...
22:31 On est très proches.
22:32 - Vous allez achever la tournée d'Anesthésie Générale
22:35 les 9 et 10 mars 2024 à l'Accor Hotel Arena.
22:39 10-12 000 places assises par soir à peu près.
22:42 Vous allez entrer donc dans le tout petit cercle des humoristes
22:44 qui ont fait Bercy, Florence Foresti, Jean-Marie Bigard,
22:46 Michael Gregorio.
22:48 Fébrile quand même !
22:49 On a un peu l'impression que rien ne vous fait peur, mais...
22:51 - Bien sûr que je suis terrorisé à l'idée de le faire.
22:55 Mais en même temps, il faut aller affronter ces grandes salles
22:58 quand on sait qu'on peut les affronter.
23:00 Déjà, il faut avoir le spectacle pour, c'est très important.
23:03 Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a des très bons spectacles
23:05 qui peuvent ne pas bien se passer en zenith
23:07 parce que les salles sont trop grandes
23:09 et que le spectacle nécessite une certaine proximité.
23:11 Moi, je fais toute taille de salle.
23:13 Ce spectacle, j'ai fait les 300 places et des 6 000 places.
23:15 Donc je sais très bien comment le moduler,
23:17 comment faire pour que ça se passe bien.
23:19 Ça, c'est pour le spectacle.
23:20 Ensuite, il faut l'expérience.
23:21 Je pense qu'il ne faut pas se lancer dans des grandes salles
23:23 quand on démarre sa carrière.
23:25 Je pense qu'il faut...
23:26 Parce qu'il faut aller choper le mec qui est tout au fond.
23:28 Il ne faut pas avoir peur financièrement de mettre les moyens
23:31 pour que justement, le mec qui est tout au fond
23:32 passe aussi une très bonne soirée.
23:34 - Un bon moment.
23:35 - Et voilà.
23:36 Et après, il faut faire les choses avec le cœur.
23:37 Moi, c'est un pied de nez de faire l'accord Arena.
23:40 Un pied de nez parce qu'on arrivera à mes 15 ans de carrière.
23:43 Parce qu'on m'a dit que je ne serai jamais dans une grande salle.
23:45 Parce qu'on nous a enfermé pendant deux ans.
23:46 Parce qu'on s'est demandé si un jour, on allait pouvoir rejouer.
23:48 Et puis parce que ce spectacle est personnel.
23:50 Je parle de mon combat contre l'alcool, etc.
23:52 Ça fera 7-8 ans quand je serai sur scène,
23:54 que j'aurai arrêté de boire, etc.
23:56 Donc, il y a tout un...
23:57 Vous voyez, c'est à la fois un truc avec le public,
23:59 à la fois un truc très personnel.
24:00 - Depuis que c'est annoncé et que vous en parlez,
24:02 vous dites qu'il y aura plein de surprises, ça va être super.
24:04 Moi, ça ne me suffit pas.
24:05 Donnez-moi un petit truc, des invités, de la musique, un film...
24:10 - En réalité, on est en train de travailler dessus.
24:13 Il y aura des invités, peut-être pas que dans la salle.
24:16 On réfléchit à ce qu'il y ait des invités un peu partout sur le trajet des gens.
24:19 On réfléchit à ce qu'il y ait peut-être des invités dans les parkings,
24:21 peut-être des invités au guichet.
24:24 On essaie de faire un truc...
24:26 Et puis, il y aura aussi de l'image.
24:28 On va diffuser de l'image.
24:29 En fait, la personne qu'on retrouvera tout à l'heure,
24:32 Saïba El-Tibia, a fait un documentaire sur moi depuis quelques années.
24:35 On va aussi donner un petit peu d'images inédites aux gens.
24:38 On m'a suivi depuis cinq ans, donc on va donner un petit bout de ça.
24:41 Il y a pas mal de choses.
24:42 Et après, on réfléchit encore.
24:44 - J'en sais un petit peu plus.
24:45 Vous le disiez il y a un instant, et je le disais tout à l'heure,
24:47 vous avez une histoire personnelle assez étonnante.
24:49 Vous avez vécu des heures sombres, vous en avez déjà parlé.
24:51 L'alcoolisme, des journées où vous étiez capable de boire 6-7 litres de vin par jour,
24:55 des soucis psychiatriques, troubles de la tension, hyperactifs au potentiel.
24:59 Vous parlez de tout ça dans votre spectacle.
25:01 Juste une question, comment ça va ?
25:03 - C'est vrai qu'avec cette liste, on se dit...
25:06 Là maintenant ça va, parce que déjà quand j'ai commencé à écrire ce spectacle,
25:10 ça allait déjà mieux.
25:12 C'est aussi pour ça que j'ai laissé d'en parler.
25:14 Je voulais pas arriver devant les gens en disant
25:16 "Vous savez, ça va pas, moi ?"
25:18 C'est pas possible, on est des artistes.
25:20 Je disais qu'on était proches, et que c'était presque une famille publique,
25:23 mais enfin, il y a des limites quand même.
25:25 Donc aujourd'hui ça va, parce que j'ai réussi à trouver un équilibre.
25:28 Maintenant ça fait 7 ans que je suis sorti de cure de désintoxication,
25:31 j'ai pu mettre des mots sur mes maladies invisibles.
25:33 J'ai mis quelques années à trouver l'équilibre.
25:35 Alors ça allait mieux quand même vite,
25:37 mais pour vraiment trouver la sérénité,
25:39 que je n'ai pas encore totalement,
25:41 mais tout ça va dans le bon sens,
25:43 je dirais que ça fait quand même 3-4 ans que ça va plutôt très bien.
25:46 - Puis un message positif à tous ceux qui cherchent,
25:48 peut-être actuellement, à s'en sortir.
25:50 J'ai ouvert cette émission avec cette chanson.
25:52 * Extrait de « La Marée haute » de Yannick Ravel *
26:00 - Oui, j'avais envie de mettre cette chanson de Yannick,
26:03 déjà c'est un artiste que j'admire énormément.
26:05 Il n'y a pas beaucoup d'artistes que j'admire,
26:07 il y a des artistes que j'aime, d'artistes que j'admire,
26:09 mais il n'y en a pas beaucoup.
26:11 Je crois qu'il a écrit ça pour,
26:13 je dis je crois parce que je n'ai pas eu le temps de revérifier l'information,
26:15 mais il a écrit ça pour l'une de ses proches,
26:17 je crois sa sœur, si je ne dis pas de bêtises,
26:19 qui est bipolaire,
26:21 elle est très très belle,
26:23 parce qu'il explique ça avec beaucoup de tendresse et beaucoup d'empathie.
26:25 Et c'est compliqué parce que les maladies invisibles,
26:27 en l'occurrence la bipolarité,
26:29 ça se voit un peu plus, on va dire,
26:31 que certaines autres maladies, mais quand même,
26:33 c'est difficile de comprendre ça.
26:35 Quand vous avez quelqu'un qui a l'air totalement « normal »
26:37 et qui a tout d'un coup des comportements
26:39 qui peuvent paraître étranges,
26:41 c'est très difficile pour les personnes en face
26:43 d'arriver à concevoir que c'est réel,
26:45 et que ce n'est pas une volonté,
26:47 que c'est en dehors d'un certain contrôle
26:49 de la personne qui en souffre.
26:51 La suite, c'est vous qui l'annoncez, Jérémy Ferrari ?
26:53 Je suis Jérémy Ferrari,
26:55 je suis...
26:57 Vous auriez pu éviter de me marquer quand même mon nom.
26:59 Je suis Jérémy Ferrari, je suis avec Ophélie Meunier,
27:01 je ne sais pas si vous voyez qui c'est.
27:03 On est en direct sur RTL et aujourd'hui, c'est moi le rédacteur en chef du journal Inattendu.
27:05 Restez avec nous dans un instant,
27:07 un rappel des grands titres de l'actualité,
27:09 et on partira au cœur d'un service de psychiatrie à l'hôpital
27:11 où le manque de moyens devient client.
27:13 *Musique*
27:27 RTL, le journal inattendu.
27:29 *Musique*
27:35 *Musique*
27:37 RTL.
27:39 RTL, il est 13h.
27:41 *Musique*
27:43 *Musique*
27:45 Le journal inattendu de Jérémy Ferrari.
27:47 13h, les titres de l'actualité.
27:49 Ophélie Meunier.
27:51 De quoi est morte la petite Rose,
27:53 5 ans, dont le corps a été retrouvé
27:55 mardi à Rambertvilliers dans les Vosges.
27:57 Les premiers résultats de l'autopsie
27:59 n'ont pour le moment pas encore pu le déterminer.
28:01 Ce que l'on sait, c'est que la fillette
28:03 n'a pas subi de viol.
28:05 Et aujourd'hui, ses proches souhaitent lui rendre hommage.
28:07 Nous retrouvons en direct de Rambertvilliers
28:09 notre correspondant RTL, Samuel Goldschmidt.
28:11 Bonjour Samuel, le cortège
28:13 vient à l'instant de s'élancer.
28:15 - Oui, il est rassemblé pour l'instant encore
28:17 devant la maison de la famille.
28:19 La foule se rassemble, une foule qui devient
28:21 de plus en plus importante
28:23 au fur et à mesure qu'avancent les minutes.
28:25 Pourquoi venir défiler ce participant
28:27 à une réponse très précise ?
28:29 - Par solidarité bien évidemment avec la famille.
28:31 La particularité effectivement, ce sont des
28:33 familles ici de Roumanie,
28:35 des Roms. Et je pense que
28:37 finalement cet événement rallie
28:39 les personnes de quel qu'issue qu'elles soient.
28:41 Montrer qu'on est là, s'il y a un coin,
28:43 s'il y a quelque chose de positif, ça peut être
28:45 ça aussi à apporter pour la famille
28:47 et pour le reste des personnes qui pourront
28:49 voir, pour le monde en général.
28:51 - Voilà, la marche va s'élancer.
28:53 Le silence n'a été troublé il y a quelques minutes
28:55 que par les lamentations d'une membre
28:57 de la famille qui exprimait bruyamment
28:59 sa tristesse ici à Rambertvilliers.
29:01 - Samuel Goldschmidt, en direct
29:03 de la Marche Blanche en hommage
29:05 à Rose dans les Vosges.
29:07 Fitch, l'une des principales agences chargées
29:09 d'évaluer la solvabilité de notre pays
29:11 vient de dégrader la note de la France
29:13 à A à moins.
29:15 La raison, l'impasse politique et les mouvements
29:17 sociaux parfois violents que nous connaissons actuellement.
29:19 Fitch déplore un risque pour la
29:21 suite du programme de réforme d'Emmanuel Macron
29:23 et s'inquiète que la France ne parvienne pas
29:25 à réduire son endettement. Le ministre
29:27 de l'Economie Bruno Le Maire a jugé cette
29:29 appréciation pessimiste. Il estime
29:31 que Fitch sous-évalue les conséquences
29:33 des réformes, notamment celles des retraites.
29:35 C'est un phénomène qui gangrène
29:37 désormais notre pays. Le trafic de déchets
29:39 est de plus en plus répandu et
29:41 serait désormais aussi lucratif que
29:43 le trafic de cannabis en Europe, selon
29:45 une note confidentielle qu'a pu se procurer
29:47 RTL. Le trafic de déchets rapporterait
29:49 10 à 12 milliards d'euros par an.
29:51 Les bandits se font passer pour des sociétés
29:53 qui récupèrent et traitent les ordures. En réalité,
29:55 elles finissent souvent dans des décharges
29:57 sauvages. De la terre polluée
29:59 est également revendue à des agriculteurs
30:01 et parfois du plastique ou des pneus sont envoyés
30:03 illégalement en Asie. Sachez que la peine
30:05 encourue pour le trafic de déchets est de
30:07 7 ans de prison seulement. C'est l'événement
30:09 de la journée. Nantes et Toulouse affrontent ce soir
30:11 au final de la Coupe de France. La rencontre
30:13 se jouera devant près de 80 000 spectateurs
30:15 au Stade de France avec un invité
30:17 qui risque de ne pas passer inaperçu.
30:19 Emmanuel Macron a confirmé sa
30:21 venue. C'est donc un autre match politique
30:23 qui va se jouer en tribune face à une contestation
30:25 sociale qui ne faiblit pas depuis
30:27 l'adoption de la réforme des retraites.
30:29 La rencontre de ce soir est classée à haut risque.
30:31 3 000 policiers et gendarmes seront mobilisés
30:33 pour maintenir l'ordre. Les manifestations
30:35 à l'initiative des syndicats ont été interdites
30:37 par la préfecture de police de Paris.
30:39 Selon les informations de
30:41 Marie-Bénédicte Allaire du service politique d'RTL,
30:43 le chef de l'État ira aller
30:45 rencontrer les joueurs avant leur entrée
30:47 sur la pelouse. C'est l'entourage du chef
30:49 de l'État qui le précise. Notre pays
30:51 met en jeu aussi son image à l'international
30:53 à quelques mois de la Coupe du monde de rugby
30:55 et des Jeux Olympiques.
30:57 - La météo, c'est avec l'invité. Quel temps
30:59 fera-t-il aujourd'hui, s'il vous plaît ?
31:01 Journaliste Jérémy Ferrari. - Je vous remercie
31:03 Ophélie. Oh, c'est très beau ça. Vous m'avez mis le grand bleu
31:05 en fond. Vous avez bien travaillé votre émission.
31:07 Temps orageux de l'Occitanie aux
31:09 Alpes cet après-midi avec des pluies
31:11 parfois fortes en fin de journée dans les
31:13 plaines du Sud-Ouest. Les départements
31:15 au bord de la Méditerranée profiteront de belles
31:17 éclaircies alors que la moitié nord du pays
31:19 devra composer avec une bonne charge de grisaille.
31:21 Une bonne charge de grisaille.
31:23 Chouette cette expression.
31:25 - Allez signer Valérie Quintin.
31:27 - Pardon ? Valérie Quintin.
31:29 Les températures sont comprises entre 12 et 27 degrés
31:31 entre Dunkerque et Avignon. Il fera 16 à Lille,
31:33 18 à Biarritz, 19 à Paris,
31:35 23 à Marseille et 17 degrés
31:37 sous les nuages à Charleville-Mézières.
31:39 - Et vous gardez la main parce que c'est trop bien.
31:41 Vous avez choisi un reportage pour votre journal
31:43 inattendu sur un sujet qui vous
31:45 concerne directement.
31:47 - Oui. J'ai demandé à ce qu'on aille un petit peu
31:49 voir les services psychiatriques en France
31:51 parce que c'est vrai qu'on parle souvent
31:53 des problématiques dans l'ensemble
31:55 des services, puisqu'il y a des problèmes à peu près partout
31:57 dans l'hôpital, mais on parle très peu de la psychiatrie.
31:59 Donc j'ai souhaité en savoir un peu plus,
32:01 savoir un peu comment ça se passait chez eux.
32:03 - Agathe Landay, journaliste santé à la rédaction
32:05 d'RTL a joint des soignants de services
32:07 de psychiatrie pour leur donner la parole.
32:09 - Oui, et quand on échange avec ces soignants,
32:11 la plupart nous disent que la psychiatrie
32:13 c'est un peu le secteur abandonné
32:15 par les pouvoirs publics.
32:17 Le Dr Stéphane Bourcet est psychiatre
32:19 à l'hôpital de Toulon et vice-président
32:21 du secteur syndical de défense de la psychiatrie publique.
32:23 - Les professionnels
32:25 avont le sentiment, mais très très fort,
32:27 que nous ne sommes pas du tout
32:29 entendus. Vous avez le sentiment
32:31 de jamais avoir fait assez,
32:33 de ne pas accueillir suffisamment,
32:35 tandis que vous faites des horaires considérables.
32:37 Donc vous avez
32:39 un départ des infirmiers,
32:41 mais aussi un départ de médecins hospitaliers
32:43 qui partent en milieu de carrière
32:45 parce que la situation n'est pas tolérable
32:47 pour eux. - Des départs de plus en plus
32:49 difficiles à remplacer. Et cela a
32:51 des conséquences très lourdes sur les services.
32:53 Marie-Josée Cortès,
32:55 présidente du syndicat des psychiatres des hôpitaux.
32:57 - Il y a entre
32:59 35 et 40% des postes
33:01 de médecins psychiatres qui sont
33:03 aujourd'hui vacants. Et il y a
33:05 au moins un service sur
33:07 deux qui doit fermer des
33:09 unités faute de professionnels
33:11 pour mener les soins. - Cette psychiatre
33:13 exerce à l'hôpital de Mantes-la-Jolie
33:15 dans les Yvelines. Son service devrait par exemple
33:17 compter 14 médecins,
33:19 mais ils ne sont plus que 5.
33:21 Cette fuite des soignants s'accentue
33:23 d'année en année à cause des conditions
33:25 de travail, épuisement professionnel,
33:27 manque de considération,
33:29 trop faible rémunération
33:31 et la situation va probablement
33:33 continuer de s'aggraver car la
33:35 psychiatrie ne représente que
33:37 2% du budget de la santé
33:39 pour 2023. - 5
33:41 soignants au lieu de 14
33:43 normalement dans le service, mais vous avez
33:45 constaté ça ? - Oui,
33:47 pour écrire ce spectacle, anesthésie générale,
33:49 je suis allé un peu
33:51 dans certains hôpitaux, j'ai été accueilli
33:53 à bras ouverts par les médecins qui étaient très contents d'avoir
33:55 quelqu'un d'objectif qui vienne voir ce qui se passait sur place.
33:57 Et évidemment, je suis allé au service de
33:59 psychiatrie aussi, je suis allé en urgence psychiatrique,
34:01 j'ai passé plusieurs nuits et plusieurs jours là-bas.
34:03 Et c'est catastrophique, c'est-à-dire que l'ensemble
34:05 du système de santé est totalement abandonné, mais la
34:07 psychiatrie, alors là je ne vous en parle même pas,
34:09 c'est-à-dire que c'est assez simple, les services
34:11 qui sont très en vue, qui vont intéresser beaucoup les médias,
34:13 dont on va beaucoup parler, déjà sont
34:15 abandonnés, donc je vous laisse imaginer des services
34:17 comme la psychiatrie qui sont déjà pas
34:19 très populaires, c'est des choses dont on ne parle pas,
34:21 c'est assez stigmatisé dans la population, c'est pour ça que
34:23 moi j'ouvre un peu le débat aussi là-dessus,
34:25 parce que je pense qu'il ne faut pas avoir honte de ça.
34:27 Donc des services comme la psychiatrie, dont les gens
34:29 même qui en ont besoin ont parfois un peu honte
34:31 d'en parler, je vous laisse imaginer ce qu'ils leur donnent,
34:33 ben voilà, on l'a entendu, 2% du budget.
34:35 Et ce qui est dramatique, parce que vous savez,
34:37 ce qui était intéressant en service
34:39 d'urgence psychiatrique, je pourrais vous raconter
34:41 qu'il n'y a pas de moyens blablabla, mais en réalité ça
34:43 les gens le savent, ce qui était assez étonnant,
34:45 c'est de voir à quel point, par exemple,
34:47 le chef de service en psychiatrie passait
34:49 son temps dans les autres services. Parce qu'en réalité,
34:51 quand vous avez dans d'autres services
34:53 des gens qui sont devant des patients,
34:55 c'est-à-dire qu'ils ne comprennent pas, ils ont
34:57 un diagnostic, ils ont un traitement, et ça ne fonctionne pas.
34:59 Très souvent on appelle le psychiatre, qui vient
35:01 et qui s'aperçoit très rapidement
35:03 que souvent ça vient aussi d'un problème
35:05 qui part de la tête.
35:07 Donc ce sont des gens qui sont
35:09 extrêmement importants, et je pense que
35:11 on essaye toujours de dissocier la tête
35:13 du corps, et je pense que c'est une erreur.
35:15 Je pense qu'on doit repenser aussi notre système de santé
35:17 en mettant en avant le service de psychiatrie.
35:19 Parce que je pense qu'on évitera beaucoup de soins,
35:21 beaucoup de traitements,
35:23 parfois en commençant le travail
35:25 au niveau de la psychiatrie.
35:27 - Et c'est en en parlant qu'on
35:29 commence déjà à aider, à prendre conscience de tout ça.
35:31 Le comportement humain,
35:33 qui est un sujet qui vous intéresse beaucoup.
35:35 Il y a un article dans le point de cette semaine
35:37 qui vous a interpellé,
35:39 qui est sur le cervelet.
35:41 - Oui, en fait, ils sont en train
35:43 de chercher un petit peu à creuser
35:45 le sentiment de peur.
35:47 Et je trouve que c'est passionnant.
35:49 Déjà le cerveau me passionne.
35:51 Je n'ai pas le temps malheureusement
35:53 de travailler dessus et de trop creuser les sujets.
35:55 Mais je trouve ça très intéressant qu'on cherche
35:57 à comprendre ce qu'est la peur. Parce que vous avez
35:59 des peurs qui sont totalement tétanisantes.
36:01 - Et c'est universel.
36:03 - Vous avez des peurs qui sont motivantes. Vous avez des gens
36:05 qui peuvent être très courageux sur certains sujets
36:07 et très fuyards sur d'autres.
36:09 Vous avez des gens qui peuvent avoir des comportements
36:11 absolument incroyables face à la peur.
36:13 Vous avez des gens qui vous trahissent parce qu'ils ont peur.
36:15 Vous avez des gens qui fuient alors qu'ils vous aiment parce qu'ils ont peur.
36:17 Vous avez des gens que la peur motive.
36:19 Donc c'est un sentiment,
36:21 je pense que si on continue de creuser ce sujet,
36:23 je pense qu'on va trouver des choses absolument extraordinaires
36:25 sur l'être humain, pour mieux l'appréhender.
36:27 Pour moi, ça fait partie des choses qui sont...
36:29 Pour moi, la peur fait partie
36:31 des sentiments phares de l'être humain.
36:33 C'est pareil, c'est des choses dont on ne parle pas.
36:35 Les gens ont peur de dire qu'ils ont peur.
36:37 Et je trouve ça dommage parce que souvent,
36:39 c'est pas grave d'avoir peur, c'est un sentiment normal.
36:41 - Un début de réponse. Dans le point de cette semaine,
36:43 ce serait dans le Cervelet.
36:45 C'est un article à retrouver dans l'édition du point de cette semaine.
36:47 Autre chanson que vous avez choisie pour votre journal inattendu,
36:49 Jeremy Ferrari,
36:51 les Rolling Stones, "Paint in Black".
36:53 *Musique*
36:55 *Musique*
36:57 *Musique*
36:59 *Musique*
37:01 *Musique*
37:03 *Musique*
37:05 - C'est assez étonnant parce que je parle très mal anglais comme on a pu l'entendre.
37:07 Et il y a quelques années,
37:09 j'avais jamais traduit les paroles de cette chanson.
37:11 J'avais été invité sur Radio Classique
37:13 et on m'avait demandé d'interpréter cette chanson.
37:15 Et j'avais décrit la chanson sans connaître vraiment les paroles.
37:17 Il m'a dit "Bah oui, vous décrivez les paroles alors que vous ne connaissez pas les paroles."
37:19 En fait, cette chanson,
37:21 pour moi, il y a une espèce de...
37:23 Je vois vraiment une espèce d'énergie du désespoir.
37:25 Et c'est une énergie qui m'habite.
37:27 Donc c'est quelque chose qui me parle beaucoup.
37:29 C'est de prendre parfois des choses terribles
37:31 qu'on peut ressentir, qu'on peut vivre.
37:33 Un feeling un peu ambiant comme on a en ce moment.
37:35 Et se dire "On va y aller quand même."
37:37 Et on va se battre quand même.
37:39 - Dans un instant, votre invité nous rejoint
37:41 Saïd Beltibia, réalisateur de "Talent".
37:43 Et oui, Jérémy Ferrari,
37:45 vous tenez l'un des premiers rôles dans un film
37:47 qui va sortir au cinéma cette année.
37:49 Vous nous racontez ça et votre invité va nous aider un petit peu plus
37:51 à apprendre à vous connaître.
37:53 A tout de suite sur RTL.
37:55 *Musique*
37:57 Le journale inattendu sur RTL. Jérémy Ferrari au philhimonier.
38:22 Avec la musique du Grand Bleu, un de vos films préférés ?
38:28 Ah oui, je pense vraiment que je l'ai vu 200 ou 250 fois.
38:32 Et vous venez de dire "je vais le re-regarder" ?
38:34 Oui, parce que ça fait longtemps que je ne l'ai pas regardé.
38:35 Ça doit faire un an que je ne l'ai pas regardé, ce qui est assez rare.
38:37 Ça veut dire que je vais bien, généralement je le regarde.
38:39 Je le regarde même pour m'endormir, je le mettais en fond pour m'endormir.
38:41 On entre avec vous dans l'univers du cinéma.
38:43 Bonjour Saïd Beltibia, vous êtes l'invité de Jérémy Ferrari pour son journal inattendu.
38:48 Vous êtes réalisateur, scénariste, metteur en scène.
38:50 On vous doit notamment la série "6 fois confinés" diffusée sur Canal+ pendant le confinement.
38:54 Projet auquel Jérémy Ferrari a participé en tant qu'auteur.
38:58 Comment s'est passé votre rencontre déjà à tous les deux ?
39:00 Qu'est-ce qui vous mène tous les deux dans ce studio ensemble en direct sur RTL ce midi ?
39:05 C'est Saïd, c'est la personne qui m'a convaincu en premier de faire du cinéma.
39:12 J'ai une expérience un peu particulière avec le cinéma,
39:15 parce que j'avais écrit un film il y a quelques années,
39:16 et puis bon, il y a eu quelques désaccords avec la production.
39:20 Ce qui fait que le film, moi je me suis retiré du projet.
39:23 Et puis entre temps, on m'avait proposé pas mal de choses, des comédies, etc.
39:26 Mais j'avais envie de faire une entrée au cinéma dans quelque chose d'original.
39:28 Je me suis dit, je me suis tellement battu pour avoir une image un peu différente sur scène.
39:32 Je voulais démarrer, je voulais pas qu'on me voit tout de suite dans une comédie trop légère.
39:36 Je voulais faire quelque chose d'un petit peu différent.
39:37 Donc j'ai dit, je vais prendre mon temps.
39:39 Et puis il y a quelques années, Saïd est venu et rentré dans mon bureau et m'a proposé un projet.
39:42 Pourquoi avez-vous choisi, voulu, contacter Jérémy Ferrari ?
39:46 Qu'est-ce qui vous a attiré en lui ?
39:47 Moi j'ai trouvé ça très logique. J'écrivais des scénarios toute la journée.
39:53 Et à un moment donné, j'avais besoin, j'avais une envie de faire une espèce de comédie un peu hors norme.
39:59 Et la personne la plus talentueuse que je connaissais dans mon entourage était Jérémy Ferrari.
40:04 Et j'ai été de façon très naturelle vers lui pour lui proposer de collaborer,
40:10 de voir un peu si on avait le même état d'esprit.
40:14 Et au final, j'ai rencontré quelqu'un d'extrêmement talentueux.
40:18 Et c'est comme ça que vous continuez les projets ensemble.
40:20 Cet hiver, vous avez tourné un long métrage qui s'appelle "Rockeya".
40:23 Ça sort normalement à l'automne au cinéma, normalement.
40:27 Gros projet, gros casting. Racontez-nous, Saïd.
40:31 Oui, après c'est la suite logique de mon cheminement de réalisateur.
40:36 J'ai écrit ce film.
40:38 J'ai été logiquement amené à proposer ce rôle à Jérémy.
40:43 Et j'ai eu la chance de diriger effectivement un casting à CXXL.
40:46 Alors déjà, de quoi ça parle ?
40:48 C'est une chasse aux sorcières, pour ce mot-là.
40:52 Un drame.
40:53 Un drame, effectivement.
40:54 Après, j'ai un cinéma assez âbre, assez engagé.
40:59 Ce qui est logique aussi, mes collaborations avec Jérémy sur le propos du film.
41:06 Donc, c'est une chasse aux sorcières moderne.
41:09 À la fiche, Jérémy Ferrari. Et qui d'autre ?
41:12 Golshifte Sefarani.
41:13 Grande actrice iranienne.
41:15 Amin Zahoui, un jeune qu'on a découvert en casting.
41:20 Et Denis Lavant, Alexis Mananti, Issa Kassarwanogho, Karim Belkabara.
41:25 Pour comprendre un peu, parce qu'on a mélangé les deux sujets.
41:29 Au début, Saïd est venu me voir pour écrire une comédie avec moi.
41:32 Saïd vient du collectif CourtrageMé.
41:34 Ce sont des gens qui ont quelque chose de très identifié à l'image, à l'écran et dans le propos.
41:40 Donc, moi ça me plaisait. Mélanger cet univers avec de la comédie, avec mon humour noir, engagé.
41:44 Ça va marcher.
41:45 Et puis, entre temps, il a eu ce financement pour le film de Rochia.
41:48 Et donc, il m'en parlait. Il me disait "on a eu Golshifte Sefarani".
41:51 Je dis "Waouh, génial".
41:52 Et puis, un jour, il me dit "j'aimerais bien te donner le second rôle du film".
41:56 Le deuxième, premier rôle même.
41:58 Oui, alors, sauf que celui-ci est tourné.
42:01 Oui, oui, bien sûr.
42:04 C'est vrai qu'au départ, quand il me propose ça, je me suis dit "est-ce que je vais être capable ?"
42:09 Parce qu'en fait, c'est marrant, vous savez, c'est ça la vie.
42:10 C'est qu'en fait, j'ai attendu toute ma vie qu'on me propose un rôle comme ça, dur.
42:14 Donc, c'est une espèce de chasse aux sorcières moderne autour des croyances, du maraboutisme, etc.
42:20 C'est un film très fort et très puissant, avec beaucoup d'engagement au niveau des femmes aussi,
42:25 de la liberté, de la place de la religion en cité, la place de la croyance, de l'athéisme.
42:30 Enfin, tout est mélangé. C'est absolument incroyable.
42:32 Et c'est vrai que quand il m'a proposé le rôle, après je me suis dit "est-ce que je vais y arriver ?"
42:37 Et en fait, j'ai travaillé, j'ai vraiment travaillé le personnage, le rôle, et c'était assez rigolo.
42:43 Parce que j'étais vraiment un enfant, parce qu'au début, Saïd me dit "on peut peut-être, si tu veux, ça peut t'aider, on prend un coach si ça te rassure."
42:49 Je dis "ok, d'accord, prenons un coach, je retourne."
42:51 Et alors, je suis arrivé avec mon texte dans la main, devant Daniel Marchand, qui est le coach qui m'a fait travailler sur ce film.
42:59 Et puis j'arrive avec mon texte, je lui dis "qu'est-ce que tu veux que je te joue ?"
43:01 Il me dit "mais je ne suis pas professeur de théâtre, assis-toi, on va simplement parler du rôle."
43:05 Et en fait, c'était simplement ça. Il fallait parler du rôle et aimer ce personnage et le défendre.
43:11 - Vous avez une formation, en plus au départ vous avez fait le cours Florent quand même.
43:13 - Oui, mais vous savez, c'est peut-être un défaut, mais je n'arrive jamais en terrain conquis.
43:17 C'est-à-dire qu'honnêtement, même sur scène, même après 15 ans de scène, avant de monter sur scène, je suis terrorisé.
43:21 Je n'arrive pas à prendre en compte ce que j'ai fait avant et à me dire "du coup, ça va aller."
43:25 A chaque fois que j'arrive quelque part, je remets les compteurs à zéro.
43:28 - C'est marrant que vous disiez ça, Jérémy Ferrari.
43:30 Michael Dion, votre associé et ami à de longues dates, dit de vous "Jérémy Ferrari, c'est un surdoué pétri de doute qui bosse énormément pour se rassurer."
43:39 - Oui, mais c'est exactement ça. Vous savez, quand il y a des projets faciles, on s'entend,
43:44 quand il y a quelque chose qui se passe trop facilement, je suis absolument convaincu que ça va mal se passer.
43:51 Donc j'ai besoin de m'ajouter des difficultés, certainement pour me dire que je le mérite.
43:55 C'est à une vieille culpabilité judéo-chrétienne que je traîne, alors que je ne suis même pas baptisé.
44:00 Mais bon, c'est ancré en moi, j'ai toujours l'impression qu'il faut que je mérite.
44:04 - Raccourci, raccourci.
44:06 - Voilà.
44:07 - Zahid Beltibia, vous me disiez qu'il a une exigence et un investissement dingue dans le travail, Jérémy Ferrari.
44:13 Vous l'avez vu faire en coulisses, comment il est en tant qu'acteur ?
44:16 - Mais évidemment, tout ce qu'il m'explique de "j'ai peur de ne pas savoir jouer",
44:21 il est évidemment talentueux, je n'ai pas eu de soucis même cette histoire de coach et tout.
44:28 Je trouvais ça même... il y a une façon juste... une complexité de personnage qui est pour moi encore incompréhensible.
44:35 Mais évidemment, c'est un homme qui travaille sans cesse, qui peut me dire "Viens, on fait une séance, on commence à 10h et on finit à 20h.
44:44 A midi, je fais une pause, il va se faire casser la gueule dans un dojo".
44:49 Le travail n'a pas de limite pour lui en tout cas.
44:53 - Pour son journal inattendu, Zahid Beltibia, vous avez choisi pour Jérémy Ferrari d'écouter "Temps - Free Mind".
44:59 Pourquoi cette chanson ?
45:01 - Parce que c'est une actrice nigériane et je voulais qu'il...
45:05 J'ai une espèce de fantasme, j'aime beaucoup sa relation qu'il avait avec l'Afrique.
45:12 J'ai été témoin et même surpris de voir un théâtre à Bizjan se lever pour "Le Blanc" comme on a appelé en Afrique.
45:25 Et voilà, savoir que son humour dépasse les frontières, c'est extrêmement impressionnant.
45:32 - On écoute un peu "Temps".
45:34 * Extrait "Temps - Free Mind" de Jérémy Ferrari *
45:44 - C'est le journal inattendu du "Blanc" acclamé à Abidjan par toute une scène remplie de personnes africaines.
45:51 C'est le journal inattendu de Jérémy Ferrari.
45:54 Reste avec nous en direct sur RTL.
45:57 * Extrait "Le Blanc" de Jérémy Ferrari *
46:09 * Extrait "Le Blanc" de Jérémy Ferrari *
46:27 - Merci de nous écouter sur RTL, on est en direct avec Ophélie Meunier, mon invitée et le réalisateur Saïd Beltia.
46:32 - Ça va trop vite, j'y vais trop vite Ophélie ?
46:35 - Allez-y, particulez !
46:38 - Accueillez l'auditeur !
46:40 - Sur scène, je parle comme ça ? Je parle aussi vite ?
46:42 - Alors j'accueille l'auditeur.
46:44 - Bonjour chers auditeurs, merci de nous écouter sur RTL.
46:46 - On est en direct avec Ophélie Meunier et mon invité, le réalisateur Saïd Beltia.
46:50 - "Orelsan, l'odeur de l'essence". J'ai choisi cette chanson parce qu'il fait partie des artistes que j'admire aussi.
46:56 - Orelsan fait partie pour moi des meilleurs auteurs de rap français.
47:01 - J'aime beaucoup le rap quand il est bien écrit, là il est plus que bien écrit.
47:04 - L'odeur de l'essence m'a énormément touché parce que c'est très difficile de mettre des mots sur une sensation.
47:11 - Vous savez, il y a tellement... Excusez-moi, je vais être un petit peu cavalier quand je vais parler,
47:16 - mais c'est tellement le bordel cette époque.
47:18 - C'est tellement compliqué, la désinformation, la sur-information, la mésinformation, le manque d'informations,
47:23 - les débats, les susceptibilités, la violence, la politique est une catastrophe.
47:29 - Il y a tellement de choses, l'écologie, ça ne s'arrête jamais.
47:32 - C'est très compliqué de mettre des mots là-dessus, de mettre des mots qui vont toucher à peu près chaque pan, sans les citer.
47:37 - Et c'est ce qu'il a réussi à faire avec cette chanson.
47:39 - Donc je suis complètement admiratif de cet artiste que j'ai eu l'occasion de voir sur scène il n'y a pas très longtemps,
47:44 - qui est incroyable, et je suis toujours fasciné par ses textes.
47:48 - A l'image de ce que vous venez de faire, on a eu aussi l'occasion de découvrir dans les médias ces dernières années,
47:52 - le Jérémy Ferrari à "Justicier". En 2016, vous prenez à partie Emmanuel Valls dans "On n'est pas couché",
47:58 - vous lui balancez tout ce que vous avez sur le cœur, notamment vous dénoncez à l'hypocrisie du discours politique.
48:03 - Il y a quelques mois à peine, dans "Quelle époque", présenté par Léa Salamé, vous vous en prenez à une militante féministe
48:08 - dans un débat sur la transidentité, vous lui reprochez sa haine sans aucun argument.
48:12 - Rentrez dans le lard Jérémy Ferrari, ça vous plaît ou c'est tout simplement plus fort que vous ?
48:17 - C'est totalement plus fort que moi. Je vous dis la vérité, vous savez Emmanuel Valls, le débat qu'il y a eu entre nous,
48:23 - il y a plein de gens, comme ils savent qu'on est très amis avec Laurent, il y a plein de gens qui ont cru que ça a été préparé.
48:27 - Et je vous dis la vérité, Laurent, il m'a dit, parce que... - Laurent, Laurent, Laurent...
48:30 - Laurent Ruquier, excusez-moi, mais les auditeurs d'RTL connaissent, Laurent, ils n'ont personne d'autre en tête.
48:35 - Non mais par exemple, ce truc avec Emmanuel Valls, c'est intéressant parce que j'écris un spétacle sur les attentats,
48:40 - il y a les attentats du Bataclan, donc tout le monde m'annule les promos parce qu'on se dit "on ne peut pas t'inviter dans ce contexte"
48:46 - avec un spétacle qui parle de ce contexte, ce que je trouve assez antinomique, mais enfin c'est comme ça qu'on m'explique au départ.
48:51 - Et donc quand je vais faire "On n'est pas couché", c'est ma seule promo.
48:55 - Et on apprend deux jours avant que Emmanuel Valls vient, et Laurent m'appelle parce qu'il est très gentil avec moi,
49:00 - et très bienveillant, et il me dit "tu fais ce que tu veux, mais moi je te conseille de ne pas rentrer dans ce débat,
49:04 - concentre-toi sur la promo de ton spectacle, tu lances la tournée, c'est quand même ce qu'il y a de plus important,
49:08 - on a adoré le spectacle, on va en dire du bien, donc ne prends pas forcément de risque".
49:11 - Et plusieurs fois je veux prendre la parole, et Laurent ne me la donne pas tout de suite,
49:14 - parce que je pense qu'il veut me protéger, parce qu'il ne sait pas trop ce que je vais dire,
49:18 - et qu'il n'a pas envie que je plante ma promo, et finalement j'y vais parce que je l'écoute parler,
49:22 - c'est impossible de me taire, et quand il y a des choses que je trouve injustes, je ne peux pas me taire.
49:26 - Seyde Belty, vous avez découvert aussi cet âme de justicier dans le travail de Jérémy Ferrari,
49:33 - vous me disiez qu'il est juste incroyablement généreux, et que l'injustice, il ne tolère pas en fait.
49:38 - Non, c'est ça, ce qu'il est sur scène, c'est vraiment la personne que j'ai rencontrée,
49:43 - et avec qui je suis devenu ami.
49:46 - Cette sincérité, elle est rare, dans notre métier, elle est rare dans la vie,
49:54 - et elle m'a en tout cas touché, et elle m'a emmené à vouloir collaborer avec lui sur divers sujets.
50:04 - De toute façon, on partage les mêmes valeurs, parce que sinon on ne peut pas travailler avec les gens.
50:08 - Vous savez, Ophélie, vous faites aussi partie de ce métier, qui est un métier, il faut dire la vérité,
50:12 - il y a du pouvoir, il y a de l'argent, il y a des médias, il y a de la notoriété, etc.
50:16 - Donc c'est des métiers où vous trouvez des gens formidables, et puis totalement l'inverse,
50:20 - c'est rare l'entre-deux, dans ce métier, vous avez soit des gens très sincères, et très touchants,
50:24 - et très tendres, et très bienveillants, ou totalement l'inverse.
50:27 - Et donc, c'est aussi ça le...
50:29 - Je pense que ça c'est valable dans beaucoup, beaucoup, beaucoup de métiers, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de secteurs.
50:33 - Bien sûr, c'est valable dans la vie, de manière générale, mais c'est vrai que c'est exacerbé,
50:37 - quand vous avez beaucoup d'argent, de notoriété, ou de pouvoir en jeu, c'est un peu exacerbé.
50:41 - Et une exposition médiatique surtout.
50:43 - De ces trois catégories de personnes, Jérémy Ferrari, qui prenez-vous le plus de plaisir à tacler ?
50:49 - Les politiques, les journalistes, ou votre public ?
50:51 - Le plus de plaisir, c'est le public ! Parce que c'est quand même ce qui est le plus drôle !
50:55 - Parce que vous ne l'êtes pas, c'est le public !
50:57 - Non mais parce que, vous savez, quand je tacle un politique, je ne prends pas de plaisir,
51:00 - je suis très concentré, je suis généralement un peu en colère, et j'essaie de ne pas dire de bêtises,
51:04 - donc ce n'est pas un moment de plaisir, c'est un truc que je dois faire,
51:07 - parce que j'estime dans mon cœur et dans mes tripes que je dois le faire.
51:10 - Le plaisir de vanner le public, c'est ce qui est le plus drôle.
51:12 - Moi je dirais autre chose, je dirais lui-même.
51:14 - Ah oui, ben y a aussi ça !
51:16 - Il prend un plaisir, mais il s'en est maladif, cette exigence dans le travail,
51:21 - je pense que c'est vraiment à lui-même.
51:23 - Oui, alors ce n'est pas du plaisir, mais c'est vrai que je suis très dur avec moi-même.
51:27 - C'est aussi un peu plus fort que vous, je dirais.
51:29 - Merci, Saïd Beltubia, on souhaite une belle vie à votre long-métrage "Rocchia"
51:33 - qui sort cette année au cinéma, avec à l'affiche Jérémy Ferrari et Goldshift et Farhani.
51:39 - Merci Jérémy Ferrari d'avoir pris les commandes du journal "Inattendu" ce midi.
51:42 - Rendez-vous à l'Accor Hotel-Argent.
51:44 - Vous allez faire une audience.
51:45 - Les 9 et 10 mars 2016.
51:47 - Ça va être fou !
51:49 - Pour découvrir une version inédite d'"Anesthésie Générale".
51:53 - Alors, 3 heures à peu près en moyenne.
51:56 - Arrêtez de gâcher tout, c'était bien là.
51:58 - On peut avoir quoi ? 4 ?
52:00 - Non, non, non.
52:01 - C'est pour les nounous, vous savez.
52:02 - Prévoyez-la, prévoyez une demi-juive, prévoyez jusqu'au lendemain matin.
52:06 - Voilà, c'est ça, tout de suite sur RTL, vous retrouvez Laurent Deutch qui vous dit tout sur Alexandre Legrand
52:10 dans un épisode inédit d'"Entrée dans l'Histoire".
52:12 La semaine prochaine dans "Journal Inattendu", émission spéciale "Couronnement du roi Charles III".
52:17 Jérémy Ferrari, pour se quitter, un petit clin d'œil musical qui va vous amuser à vos débuts,
52:21 quand ça ne prenait pas un moment donné, donc c'était juste avant de faire "On ne demande qu'à en rire".
52:26 Vous étiez prêt à tout quitter et fuir à l'étranger.
52:30 - Mexico, Mexico !
52:38 - Jérémy dit que vous aviez un job à Cancún, dans une discothèque.
52:43 Et puis heureusement, il n'y a pas eu le Mexique parce qu'il y a eu le succès.
52:47 - Il y a eu Laurent Ruquier.
52:48 Mais oui, en fait, j'avais un ami qui faisait rabatteur dans les boîtes de nuit
52:53 et donc qui prenait les touristes français, anglais, etc.
52:57 et qui les faisait rentrer dans les boîtes de nuit.
52:59 C'était un métier un peu dangereux parce que les boîtes de nuit à Cancún sont beaucoup tenues par des gens armés.
53:03 Et donc, ils s'étaient très bien payés, on faisait la fête, mais c'était un peu dangereux.
53:06 - Allez, on est content de vous avoir gardé en France.
53:08 Je vous laisse le mot de la fin ?
53:09 - Allez. Merci Ophélie. Ah, vous vous êtes écrit "Merci Ophélie", d'accord.
53:12 Et c'est moi qui suis égocentrique.
53:13 Merci Ophélie, vous étiez formidable.
53:15 C'était, encore une fois, la meilleure émission d'RTL.
53:18 Moi, je suis très gêné de lire ça, Ophélie.
53:19 Merci Ophélie, la meilleure présentatrice de RTL pour cette émission incroyable qui relance les audiences du week-end.
53:24 C'est très bizarre.
53:25 Bon, ok, moi je dis ça.
53:27 Et samedi prochain à la même heure.
53:29 Et on parle évidemment que de votre émission, pas du reste de la grille RTL.
53:31 C'est très bizarre, cette déprésentation.
53:33 - Allez, à samedi prochain. Merci.
53:34 - Ah, vous l'avez redit.
53:36 - Merci.
53:38 - Merci.
53:41 RTL, le journal inattendu.
53:44 Une attente.
53:46 Merci à tous !