• l’année dernière
L’agence de notation financière internationale Fitch a abaissé vendredi soir la note de la France à “AA-”, prévoyant une “hausse modeste de la dette publique/PIB”, notamment au regard des mouvements sociaux récents autour de la réforme des retraites. Le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a réagi dans la foulée, ce samedi matin, en affirmant que “nous continuerons à faire passer des réformes structurantes pour le pays".

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Transcription
00:00 Il n'y a pas de surréaction du côté de l'exécutif, c'est très visible aujourd'hui.
00:04 La seule réaction, c'est celle de Bruno Le Maire qui se trouve à Stockholm,
00:08 qui réagit parce qu'il est aussi à un sommet des ministres des Finances de l'Union européenne
00:12 et qu'on sait que ce genre d'information a de l'importance aussi au niveau du contexte international
00:18 pour notamment nos alliés.
00:20 Mais il n'y a pas eu d'autres réactions ni à l'Élysée ni à Matignon
00:24 pour ne pas créer d'inquiétudes particulières.
00:28 En revanche, il y a bien sûr des réactions du côté de l'opposition, notamment sur Twitter.
00:34 La réaction par exemple du patron des Républicains, Éric Ciotti,
00:37 dont le parti avait beaucoup axé sa campagne au moment de la présidentielle
00:41 sur la maîtrise de la dépense publique.
00:43 La France dépense plus qu'elle ne produit.
00:46 La vérité nous rattrape après des années d'impuissance et de démagogie.
00:50 Tandis que Marine Le Pen a également réagi
00:53 et il voit le résultat de la gestion ruineuse des finances publiques
00:57 depuis le début du macronisme.
01:00 Il y a une autre réaction qui est assez intéressante,
01:01 c'est plutôt celle du côté de la gauche.
01:04 Parce qu'on sait que ces derniers mois, la réforme des retraites a été à plusieurs reprises
01:08 présentée par l'exécutif comme un symbole de la volonté de la France
01:12 de renouer avec l'équilibre budgétaire.
01:15 Mais vous avez bien résumé la situation.
01:16 L'agence Fitch semble juger que c'est davantage la gestion difficile de ce dossier
01:20 par le gouvernement et les tensions sociales qui en résultent
01:23 et qui justifient cette mauvaise nouvelle aujourd'hui.
01:25 Commentaire du président LFI de la Commission des finances, Eric Coquerel.
01:30 Tout ce mal pour ça.

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