L'arrêté interdisant le rassemblement des syndicats aux abords du Stade de France, ce samedi soir, a été suspendu, a annoncé l'intersyndicale sur Twitter. Les syndicats ont pu distribuer des cartons rouges et des sifflets aux supporters nantais et toulousains. À la 49e minute du match, des sifflets ont été entendus et des supporters ont brandi leur carton rouge pour protester contre la réforme des retraites, alors que le président de la République, Emmanuel Macron, était présent dans les tribunes.
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00:00 Ce soir c'est une victoire écrasante du football français et c'est une défaite cuisante pour toutes celles et ceux qui ont voulu une fois de plus mettre le chaos.
00:09 Depuis 24 heures on entendait parler du président de la République, allait-il ou pas venir saluer les joueurs.
00:16 A l'arrivée c'est un bit total et c'est formidable parce que je crois que les supporters ne se sont pas trompés de combat.
00:22 Il y a des moments où on peut faire de la politique, être dans le combat, être dans l'échange virulent.
00:26 Tout à l'heure on était avec un leader de la CGT 93 qui a participé notamment à cette distribution des cartons rouges.
00:35 On n'avait pas le sentiment en l'écoutant, en l'entendant, que l'idée c'était de semer le chaos ce soir au Stade de France.
00:41 J'ai suivi une bonne partie des débats sur les chaînes d'information et sur la vôtre notamment parce que j'apprécie.
00:48 Cet après-midi c'était vous allez voir ce que vous allez voir et vous allez voir la UE, la bronca historique à la 49e minute
00:54 puisqu'on ne peut pas distribuer de cartons rouges et de sifflets.
00:58 La vérité c'est que ce n'est pas un sujet. La présence du président de la République au Stade de France ce soir, ce n'était pas un sujet.
01:03 C'est un sujet qui a été fomenté, monté, voulu, provoqué, dont acte.
01:08 Mais ce soir encore une fois je crois que c'est une grande victoire pour le football français avec une formidable équipe de Toulouse.
01:15 Et puis un clin d'œil pour les Nantais parce que Nantes reste une grande marque du football français.
01:19 J'espère que Nantes pourra se sauver en première division.
01:21 Si je vous suis bien, le président de la République n'appréhendait pas du tout cette soirée.
01:25 Il est arrivé totalement détendu au Stade de France.
01:28 Racontez-nous, vous qui étiez avec lui, à côté de lui, dans quel état d'esprit il était ?
01:34 Le président de la République, vous savez, il est président de la République.
01:37 Ce n'est pas le capitaine d'une équipe à géométrie variable.
01:40 Depuis 10 jours, le président de la République, il est sur le terrain au contact des Français, à l'offensive.
01:45 Malgré encore une fois parfois des scènes orchestrées savamment distillées par l'extrême gauche,
01:51 la CGT, la FI, le président de la République sait que de toute façon,
01:54 cette réforme notamment était impopulaire à la minute où il la présentait.
01:58 Pour autant, ce n'est pas parce qu'elle est impopulaire qu'il ne fallait pas la faire.
02:01 Donc, il aime aller au contact des Français, y compris quand on n'est pas d'accord avec lui.
02:04 Il est sur le terrain, Karl-Oliv.
02:06 Karl-Oliv, il est sur le terrain, mais il n'est pas sur la pelouse.
02:10 Oui, mais ça, encore une fois, c'est très facile.
02:13 Le président de la République, c'est lui qui a restauré le fait d'aller saluer les joueurs.
02:16 Et ce soir, comme il l'avait fait, il est allé saluer les joueurs.
02:19 En tant qu'homme du contexte, ce soir, la star, ce n'était pas le président de la République.
02:23 La star, c'était les deux équipes qui étaient sur le terrain.
02:26 Après, on peut refaire encore une fois l'histoire,
02:29 mais le président de la République, il n'a pas à s'excuser d'être présent au Sade de France.
02:33 Le président de la République, il n'a pas à s'excuser de venir dans une hantre sportive
02:37 comme il le fait systématiquement dans toutes les compétitions.
02:40 Le président de la République, il a du courage.
02:43 Certains auraient pu fermer les yeux, tourner la tête, rester devant la télé chez soi.
02:47 C'est ce qu'attendaient justement les opposants.
02:49 J'ai entendu sur votre antenne, madame, cet après-midi, quelqu'un dire
02:52 « le président de la République, un syndicaliste, n'est pas le bienvenu au Sade de France ».
02:56 Mais on est où ? On est dans quel pays, là ?
02:58 À qui appartient le Sade de France ? À qui appartiennent les territoires ?
03:01 Le territoire français, c'est centimètres carrés de la République française.