Alexandre Devecchio : «C'est au politique de reprendre la main, sans avoir peur d'être accusé d'être liberticide»

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Alexandre Devecchio : «C'est au politique de reprendre la main, sans avoir peur d'être accusé d'être liberticide».

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00:00 ce qu'on voit c'est la démonstration de notre impuissance publique depuis des années.
00:04 Le problème n'est pas à nouveau, il se répète, impuissance publique qui est liée
00:09 effectivement à la lâcheté du politique qui aurait dû avoir le courage d'affronter les juges.
00:13 Parce qu'on parle d'état de droit, pour moi on n'est plus dans l'état de droit,
00:16 on est dans le gouvernement des juges.
00:18 L'état de droit c'est ce que vote la représentation nationale,
00:21 qui est l'expression de la souveraineté populaire.
00:23 Aujourd'hui on a des juges non élus qui, au nom de leur conviction intellectuelle et idéologique,
00:28 finalement appliquent les lois comme ils le souhaitent et sont en empathie,
00:33 pour certains des juges, pas tous, très clairement, pour les black blocs plutôt que pour les policiers.
00:39 C'est aux politiques de reprendre la main sans trembler, sans avoir peur d'être accusé,
00:44 d'être liberticide ou je ne sais quoi.
00:46 D'ailleurs le politique quand il a la volonté d'être ferme, il l'est.
00:49 Les Gilets jaunes ont commis des violences mais la répression a été parfois,
00:53 même moi, à mon goût, trop forte.
00:56 Là ça ne gênait pas d'éborgner des gens.
00:58 Moi je n'ai pas vu de black bloc matraquer.
01:01 Donc il faut que les policiers aient des ordres d'aller au contact
01:07 et ensuite il faut que les politiques imposent aux juges de faire leur travail
01:11 et de mettre des peines fermes.
01:12 On a vu qu'en Allemagne c'était le cas et de faire des punitions préventives,
01:17 effectivement comme c'est fait pour les hooligans par exemple.
01:20 Là il n'y a pas de problème de liberticide et d'état de droit.
01:24 C'est une question de courage et vous avez raison.
01:26 General Darmanin met plutôt bien les mots.
01:28 Mais s'il n'était pas ambigu sur d'autres questions,
01:31 j'ai toujours à travers de la gorge le stade de France
01:33 où il avait vu des supporters d'Anglais là où il y avait des racailles de Montlieu.
01:36 Il faut être cohérent tout le temps.
01:38 Et effectivement s'il l'était tout le temps,
01:40 ce serait un peu plus facile ensuite de passer aux actes.
01:43 Milliards d'allemands.
01:44 [Musique]
01:47 [SILENCE]

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