Territoire Eco reçoit Anny Courtade

  • l’année dernière
Territoire Eco, c’est le nouvelle émission économique mensuelle dédiée à l’écosystème azuréen que Nice-Matin propose en partenariat avec l’Union pour l’Entreprise 06 (UPE06) et le journal Tribune Côte d’Azur.
Dans ce deuxième rendez-vous, Territoire Eco s’est intéressé au pouvoir d’achat des Français. Plus précisément à leur chariot de courses dont le coût n’en finit pas de flamber. Pourquoi les prix des produits alimentaires restent-ils aussi élevés? Une question à laquelle répond Anny Courtade, invitée de La Grande Interview, qui connaît parfaitement le sujet pour avoir dirigé pendant trente ans Lecasud, la centrale d’achat d’E. Leclerc du Sud-Est.
A découvrir aussi le Journal de l'Eco, la séquence En Coulisse qui fera découvrir la fabrication des produits de beauté de Sofia Cosmétiques à Carros et le Pitch de la startup niçoise Livmed's.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:13 Bonjour à tous et bienvenue dans notre studio vidéo du groupe Nice Matin pour ce numéro 2 de Territoire Éco.
00:19 Territoire Éco, vous le savez, c'est une émission dédiée à l'écosystème azuréen que nous vous proposons chaque mois
00:25 en partenariat avec l'UPE06 et le journal Tribune Côte d'Azur.
00:30 Pour m'accompagner aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Karine Wenger. Bonjour Karine, vous êtes la chef du service économie du groupe Nice Matin.
00:37 Et puis Isabelle Ozias. Bonjour Isabelle, vous êtes la rédactrice en chef du journal Tribune Côte d'Azur.
00:43 Territoire Éco, c'est parti !
00:46 [Musique]
00:53 Alors pour débuter ce numéro 2 de Territoire Éco, place à la grande interview pour laquelle nous accueillons aujourd'hui Annie Courtade.
01:00 Bonjour Madame Courtade. Bonjour.
01:02 Annie Courtade, vous avez été pendant plus de 30 ans la directrice de l'ECASUD, la centrale d'achat Édouard Leclerc.
01:08 Vous êtes adhérente depuis 1974 et vous êtes toujours propriétaire de plusieurs magasins Leclerc, bien sûr.
01:16 La centrale, elle dessert 54 magasins et 40 drives répartis sur 11 départements du Sud-Est, dont les deux départements Corse.
01:23 Annie Courtade, nous allons parler avec vous aujourd'hui d'un sujet qui préoccupe au plus haut point les Français, celui du pouvoir d'achat.
01:29 Et notamment le fameux caddie de la ménagère qui ne cesse d'augmenter au rythme de l'inflation en général.
01:36 Pour vous interroger aujourd'hui donc Karine Wenger, chef du service éco de Nice Matin, ainsi que Isabelle Ozias, rédactrice en chef de la Tribune Côte d'Azur.
01:44 La grande interview, c'est parti. Mesdames, c'est à vous.
01:47 Annie, bonjour. Alors selon l'indice de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture, le prix des matières premières a baissé de quelques 20% en l'espace de 12 mois.
01:58 Une baisse que l'on ne retrouve pas sur le ticket de course des Français. Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi le prix des produits alimentaires ne descend pas ?
02:07 Oui, je vais vous l'expliquer. Bon, il est évident que les industriels et les producteurs ont subi également les hausses abusives que nous avons actuellement pour le gaz, l'électricité et la hausse aussi de la masse salariale.
02:22 Donc par un effet ciseau, il est évident qu'ils ont répercuté ces hausses-là.
02:27 Mais paradoxalement, on n'a jamais vu des bilans aussi importants et avec d'énormes profits de toutes les grandes marques les plus nationales et internationales comme L'Oréal, Bonduelle, Mars, Ferrero, etc.
02:42 Donc il y a une véritable anomalie et il y a eu en rajout également une loi qui est complètement irresponsable, qui a été publiée le 31 mars au journal officiel, qui est la loi EGALIM 3, dont vous avez tous entendu parler,
02:59 mais qui est passée un petit peu, pratiquement incognito dans le tohubuyu de la loi sur les retraites.
03:09 Cette loi nous interdit aujourd'hui, comme l'on faisait autrefois sur le non alimentaire et notamment sur ce que l'on appelle nous le DPH, droguerie, parfumerie et hygiène,
03:22 à savoir qu'autrefois nous avions des promotions qui pouvaient aller jusqu'à 70% ou même des ventes à prix coûtant.
03:29 Aujourd'hui c'est interdit, c'est encadré, on ne peut pas aller au-delà de 34%.
03:34 Ensuite elle nous impose également une marge de 10% et puis aussi ce qui est extrêmement dommageable, c'est que si on n'arrive pas à se mettre d'accord dans les négociations avec les plus gros industriels,
03:47 et bien ils ont le droit aujourd'hui d'arrêter de nous livrer.
03:51 C'est ce que l'on a en ce moment dans nos Leclerc, on a certains fournisseurs dont on n'a plus les produits parce qu'ils ont refusé de nous livrer.
04:01 Avant on pouvait les attaquer en refus de vente, maintenant on n'a plus le droit.
04:05 Est-ce que les négociations se font tout au long de l'année ou est-ce qu'il y a une période qui est réservée ?
04:10 Non, elles se font jusqu'au 1er mars, impérativement.
04:14 Alors là vous avez vu qu'il y a un rebondissement puisque Bruno Le Maire a dit qu'on serait autorisé à renégocier à partir de juin
04:23 parce que je pense qu'ils se sont aperçus que c'est une loi qui est scélérate justement en pleine inflation.
04:30 J'ai vu d'ailleurs ce matin un article où vous écriviez que dans la droguerie parfumerie hygiène,
04:39 il y avait des baisses de volume parce que les produits sur le dentifrice, le papier hygiénique, sur les couches,
04:46 qui sont quand même des produits de base, l'augmentation était tellement forte que par exemple,
04:51 on avait certains qui au lieu d'acheter le dentifrice se relavaient les dents avec du savon.
04:56 On se croit revenu au Moyen-Âge.
04:58 Ce qui veut dire que si les négociations recommencent à partir de juin, on peut attendre une baisse des prix à partir de ce moment-là ?
05:04 On espère, d'ailleurs on espère que les producteurs, pas les producteurs mais les industriels voudront bien se remettre autour de la table pour négocier.
05:15 Et là la négociation se fait directement avec les centrales d'achat, comment ça fonctionne ?
05:19 Oui, alors on a deux étages chez nous, on a la centrale d'achat à Paris qui est le GALEC où nous négocions tous les ans jusqu'au 1er mars
05:28 et après les accords qui sont faits au niveau national sont dispatchés à tous les magasins.
05:33 Et nous avons ensuite d'autres négociations au niveau régional, il y a 16 centrales d'achat en France.
05:39 Ici c'est la centrale du Sud-Est qui est donc au Luc, et là Luc à Sud.
05:44 Et là nous renégocions des barèmes quantitatives, les volumes les plus ponderueux, etc.
05:49 Le CAIR s'est clairement positionné sur les circuits courts depuis un certain temps,
05:56 comment faire coexister ce modèle actuel des centrales d'achat, des 16 centrales d'achat avec cette consommation loco-locale ?
06:04 Oui, moi j'y suis extrêmement attaché et d'ailleurs on met tout à fait en valeur les producteurs locaux.
06:10 La preuve, chez moi, les tomates, la salade, les épinards, elles viennent de 8 km à côté du Canet,
06:19 de chez Jean-Charles Orso qui en plus est un producteur qui nous est très cher et puis qu'on aime beaucoup en plus et qui est un ami.
06:27 Donc on a aussi beaucoup de carrosses, la cyan, etc.
06:32 Puisque aujourd'hui c'est une volonté que nous avons des alliances locales, nous appelons ça d'ailleurs les produits d'alliances locales.
06:39 Et comment vous faites pour tenir les prix dont on sait que sur les circuits courts ils sont en général un peu plus élevés ?
06:44 Non, c'est une question aussi de négociation, mais notre volonté c'est justement de ne pas étouffer les producteurs,
06:52 parce qu'on a vraiment besoin d'eux et on veut vraiment nouer un partenariat qui est un partenariat pérenne.
06:58 Et alors justement comment trouver le bon modèle économique entre les producteurs, les distributeurs et les centrales comme le CAC Sud ?
07:06 De toute façon c'est complémentaire, vous n'avez pas les mêmes produits.
07:10 Chez les gros industriels vous avez les viands, vous avez le coca, vous avez les petits pois de chez Bonduelle,
07:20 vous n'avez pas du tout la même marchandise qu'avec les circuits courts.
07:25 C'est une alliance complémentaire.
07:28 En fait on devrait avoir une cohabitation qui est complétement harmonieuse,
07:33 parce que le consommateur il cherche absolument à avoir les deux.
07:36 Il veut avoir les grandes marques, mais il veut également avoir les producteurs locaux,
07:41 puisque c'est une garantie du circuit court qui est aujourd'hui extrêmement apprécié.
07:47 Mais c'est quand même difficile que tout le monde soit le gagnant-gagnant,
07:50 que tout le monde puisse gagner sa vie correctement et le consommateur avoir des produits qui rentrent dans son panier.
07:57 De toute façon une négociation doit se faire toujours en relation gagnant-gagnant.
08:02 On n'est pas là pour étrangler quelqu'un.
08:04 C'est une espèce de faux débat que l'on perpétue avec l'agriculture.
08:10 Ça fait 50 ans que je suis centre Leclerc, ça fait 50 ans que j'entends le même discours.
08:16 Est-ce qu'il serait économiquement viable d'envisager un jour que la grande distribution ne se fournisse pour les produits de bouche,
08:21 notamment les fruits et légumes, uniquement en circuit court,
08:24 en complémentarité sur les produits d'hygiène par exemple avec des grands distributeurs ?
08:27 On ne pourra pas parce que les petits producteurs n'auront jamais la capacité de livrer la totalité.
08:34 C'est d'ailleurs là aussi où le bât blesse.
08:36 C'est souvent par exemple quand on a notre centrale de fruits et légumes qui est à Cabane,
08:42 qui est près de Cavayon.
08:44 On a d'ailleurs choisi ce site-là pour être au cœur même de la production.
08:48 Mais il faut que l'on ait aussi la garantie que les producteurs soient capables de livrer à égalité les 54 centres Leclerc plus la quarantaine de Drive.
08:59 Et souvent ils n'ont pas assez de production.
09:01 Ce n'est pas que vous ne voulez pas, c'est que vous ne pouvez pas.
09:04 On ne peut pas, absolument.
09:07 Est-ce que cette inflation qui est générale et qui dure,
09:11 elle est forcément en faveur des grandes surfaces par rapport aux petits commerçants et aux commerces de proximité qui pratiquent des prix plus chers ?
09:20 Est-ce que ça se ressent sur le chiffre d'affaires ?
09:24 En faveur ? Non, on ne peut pas dire que c'est en faveur.
09:29 Nous on a pris le parti de maintenir des prix bas.
09:32 Puisque vous avez vu qu'on est quand même l'enseigne qui est reconnue comme en étant la moins chère.
09:37 C'est une volonté que nous avons parce que c'est l'ADN même du centre Leclerc.
09:41 Ça je peux dire qu'en 50 ans de centre Leclerc, le discours n'a jamais varié.
09:45 Ça a été la volonté d'Edouard Leclerc, c'est le parti-prix, P-R-I-X.
09:51 Et ça c'est vraiment notre credo.
09:54 C'est ce qui nous fait la différence avec les autres enseignes et ce qui fait qu'on est aussi une des marques préférées des français.
10:01 Nous avons aujourd'hui 19 millions de clients.
10:04 Malgré une concurrence qui s'est quand même exacerbée.
10:06 Notamment avec la venue des Hardiskount dans le paysage de la grande distribution.
10:12 Je rappelle qu'Edouard Leclerc a annoncé avoir bloqué les prix de 1000 produits de première nécessité jusqu'à l'été.
10:19 Bien sûr, on a choisi de bloquer 1000 produits plutôt que de faire un petit gadget, un petit sparadrap avec le panier alimentaire.
10:27 Alors connaissez-vous des problèmes de recrutement ?
10:31 Je sais que le cas sud a une particularité, c'est de construire des logements pour ses collaborateurs.
10:37 Ça c'est ma volonté.
10:39 Justement, j'ai réalisé le centre commercial de Ranguin où j'avais fait 54 logements au-dessus.
10:49 Et j'ai eu même cette volonté quand j'ai construit le drive de Mougins en face botanique.
10:56 Où j'ai construit à titre de promoteur toute seule 124 logements pour actifs.
11:04 Puisque tout le monde sait que c'est le problème numéro un.
11:08 On l'a vu dans d'autres débats, dans des cercles de réflexion dont on fait partie avec l'Institut Montaigne.
11:14 C'est vraiment le problème numéro un.
11:16 Et moi pour avoir avec mon fils d'autres affaires, notamment dans la restauration, dans l'hôtellerie.
11:21 C'est un problème qui est absolument prégnant aujourd'hui, qui est dramatique dans la restauration et l'hôtellerie.
11:27 Et là chez nous, par exemple dans la grande distribution, là où on manque beaucoup, ce sont les métiers de bouche.
11:33 Les bouchers, les charcutiers, les boulangers, les poissonniers.
11:36 Alors quand on fait appel à des gens du nord ou de l'ouest, là on se confronte à la cherté et à la réflexion des loyers.
11:48 On va changer un petit peu de sujet, de prisme.
11:52 L'autre gros problème actuellement pour les chefs d'entreprise, c'est la transmission.
11:56 Alors ce n'est pas vous faire offense que d'en parler avec vous.
11:58 Pas du tout, je suis très à l'aise.
12:00 Vous l'avez réalisé avec le casse-suite.
12:02 Quelle est pour vous la bonne alternative en ce domaine ?
12:05 Et on voit que vous avez d'autres entreprises, notamment dans la restauration, où vous investissez dans des start-up.
12:10 Serez-vous prêtes un jour à transmettre complètement ou pas ?
12:14 Alors déjà, vous savez qu'on a une loi chez nous, on n'a droit qu'à avoir deux magasins.
12:20 Nous sommes tous des patrons indépendants, propriétaires entièrement de nos affaires.
12:25 Déjà par exemple, le centre commercial de Saint Raphaël, je les transfie à un de mes directeurs.
12:32 Le centre commercial de Ranguin, je les transfie à mon directeur, qui était le directeur du Canet-Rocheville.
12:43 Le Canet-Rocheville, je l'ai revendu à un de mes collègues adhérents.
12:47 Donc c'est une volonté de transmettre.
12:49 Et il y a une règle chez nous, l'enseigne ne peut jamais s'acheter.
12:53 On ne transmet les magasins qu'à des postulants qui ont fait leur parcours chez nous
13:00 et qui sont agréés et parrainés ensuite par d'autres centres Leclerc.
13:04 Et ils ne sont pas parrainés simplement que de façon morale ou au point de vue éthique.
13:09 Ils sont parrainés, cautionnés financièrement par les centres Leclerc qui les connaissent
13:15 et qui ont reconnu qu'ils avaient l'esprit Leclerc qui était digne de notre enseigne.
13:20 C'est presque un process familial.
13:21 Tout à fait.
13:23 Et c'est comme nous-mêmes, on a eu le pied à l'étrier qui a été...
13:27 Moi j'ai par exemple 63 filles que j'ai parrainées, cautionnées auprès des banques.
13:33 Si je devais ajouter toutes les cautions, je pense que j'en serais à des centaines de millions.
13:38 Et qu'il me faudrait peut-être plusieurs vies pour les rembourser.
13:41 Heureusement que les cautions, elles tombent au bout de 15 ans.
13:44 Mais c'est là aussi, c'est l'ADN des centres Leclerc.
13:48 Alors Annie Contad avant de parler de vos autres casquettes, et elles sont nombreuses,
13:53 une dernière question d'actualité qui concerne l'enseigne Leclerc.
13:55 Une procédure de licenciement a été engagée contre une salariée du Leclerc de Valoris.
14:00 Son tort, avoir pris une journée de congé visiblement pour participer à une manifestation contre la loi sur les retraites.
14:06 Michel-Edouard Leclerc hier soir, chez nos confrères de BFM TV, s'est dit choqué par cette mesure.
14:12 Et a dit qu'il ne la soutiendrait pas. Qu'est-ce que vous, vous en pensez ?
14:15 Oui, j'ai écouté Michel-Edouard Leclerc hier soir. Et comme d'habitude d'ailleurs, je l'ai trouvé très bon.
14:23 Je ne connais pas le fond du dossier. Et je ne me prononcerai pas sur le fond du dossier.
14:30 Si ce qui a été dit est vrai, il est évident qu'on ne peut pas le cautionner.
14:35 Vous, c'est une faute. On ne licencie pas quelqu'un pour avoir pris un jour de congé parce qu'on veut manifester.
14:39 D'abord, quand on prend des jours de congé, le collaborateur n'est pas obligé de dire pourquoi il n'a pas se justifier.
14:46 Donc, je réitère ce que je vous ai dit. Je ne connais pas le fond du dossier.
14:50 Si c'était vrai, il est évident qu'on ne peut pas le cautionner. Mais bon, ça mérite approfondissement.
14:55 Alors, sans transition, on parlait de vos multiples casquettes.
15:00 On connaît vos engagements dans les milieux culturels et sportifs. Parmi eux, vous êtes présidente du club de l'Ice Can.
15:06 Qui a une bonne nouvelle cette semaine qui est assurée de sa montée en National 2.
15:11 Le club est à vendre. Les négociations sont en cours. Plusieurs ont échoué.
15:16 Et on murmure dans les vestiaires qu'en fait, vous ne voulez pas trop lâcher les reines. Qu'en est-il ?
15:22 Alors écoutez, j'avais donné une interview sur ActuFoot pour dire que notre ambition, c'est surtout celle du maire qui est aussi un fou de foot.
15:34 Tout le monde le sait. C'était de monter en Ligue 2, voire en Ligue 1.
15:40 Mais là, moi, je pense que je serais mort depuis longtemps quand on va y arriver.
15:45 Mais pour aller en Ligue 2, il faut avoir de gros moyens financiers.
15:50 Moi, j'ai eu 25 ans de volleyball. Vous le savez. On avait gagné 43 titres, dont 2 Coupes d'Europe des Champions, 20 Coupes de France, 21 Championnats.
16:03 Et je voulais justement sortir de la déshérence dans laquelle était le volleyball féminin.
16:09 D'ailleurs, je vous signale que là, nous montons en National 2 chez les garçons.
16:15 Et qu'on attend le 7 mai le résultat des filles. On est premier. On espère bien aussi que les filles montent.
16:20 Parce que je crois beaucoup à la parité là aussi. Le sport est féminin et masculin.
16:25 A ma grande surprise, quand j'ai eu cette interview, on a eu 68 repreneurs. J'en suis resté vraiment stupéfait.
16:36 Et internationaux ?
16:38 Internationaux, bien sûr. Sur 68, j'en ai retenu 10. Puis après 6, puis 4 et peut-être 1.
16:48 Pourquoi peut-être ?
16:51 Peut-être parce qu'il y a des conditions suspensives. Alors certaines sont levées, d'autres pas.
16:55 Donc c'est pour cette raison qu'on ne peut pas communiquer.
16:58 Et puis il y a une ambition aussi du maire qui est justement très forte sur le côté investissement pour le stade.
17:04 Tout à fait. Là justement, ils ont voté au conseil municipal la réfection de la nouvelle pelouse.
17:12 Et je sais que la mairie a vraiment toujours témoigné d'une volonté très forte d'accompagner le sport.
17:19 Je l'ai vu avec le volleyball puisqu'on nous a construit le palais des victoires.
17:23 Et là, vis-à-vis également de la mairie. Mais c'est une mairie qui est extrêmement soucieuse de sa gestion.
17:30 Elle veut aussi des résultats. Ce qui est normal.
17:33 C'est une présidente aussi qui investit beaucoup à titre personnel dans cette équipe.
17:38 Oui, j'ai investi à titre personnel dans le volleyball parce qu'il ne faut quand même pas se leurrer.
17:43 Il faut aussi le nerf de la guerre. J'ai investi également dans le foot puisque la salle sportive m'appartient.
17:49 Mais ça, c'est une volonté. Moi, je ne crois qu'à l'entreprise citoyenne, que ce soit dans le sport ou dans la culture.
17:55 De toute façon, vous redonnez à vos clients ce qu'ils vous apportent et à leurs enfants.
18:00 Une dernière question. Vous êtes très, très active dans l'investissement et l'accompagnement des jeunes entreprises.
18:06 Auriez-vous un conseil à donner aux jeunes start-upers ?
18:09 Oui, j'ai investi dans sept start-up et dans les jeunes entreprises que j'accompagne.
18:15 Surtout pas pour un retour sur investissement, mais parce que je sais que quand on débute, c'est toujours le nerf de la guerre qui manque.
18:22 C'est l'argent. Donc, je les accompagne dans des domaines extrêmement diversifiés.
18:27 Et puis, parce que j'ai été moi-même jeune chef d'entreprise à la trentaine,
18:32 le seul conseil que je puisse leur donner, c'est de faire F-A-I-R-E en majuscules, c'est d'oser entreprendre.
18:41 Parce que l'entreprenariat vous donnera des satisfactions extraordinaires, vraiment d'épanouissement, d'accomplissement,
18:50 et de passeur de lumière, de transmettre.
18:55 Et je pense que, vous savez, on meurt, c'est la seule certitude que l'on ait,
19:01 mais qu'au moins sur le temps qu'il vous est attribué, qu'on ait fait des choses.
19:05 Et moi, ça a toujours été le pari de ma vie.
19:07 Vous avez eu plusieurs vies.
19:09 Oui, je crois que j'ai eu plusieurs vies, oui, en effet.
19:12 Merci infiniment Annie Courta, de se prendre par les yeux.
19:15 Restez avec nous, vous allez voir que la prochaine séquence de notre émission va vous intéresser.
19:19 (Générique)
19:26 C'est le moment du journal de l'économie.
19:29 On va savoir tout ce qui s'est passé sur ce mois qui vient de s'achever en matière d'écosystème et d'économie dans le département de Zalmaritim.
19:36 Karine, Isabelle, vous allez maintenant nous décrypter avec le mordant que l'on vous connaît,
19:40 et qu'on vous laisse bien volontiers, l'actualité économique du mois. Allons-y.
19:45 Alors, l'économie oblige, on commence avec des chiffres.
19:48 Plus précisément ceux de la French Tech National qui célèbre ses 10 ans cette année.
19:53 Et elle vient de débloquer 500 millions d'euros pour la création de 100 start-up, plus précisément des deep tech.
20:00 Alors, on verrait bien parmi ces futures pépites quelques-unes de nos azuréennes,
20:05 comme MycoFito qui est dans l'agriculture augmentée, comme Hive qui fait du cloud souverain,
20:11 ou bien encore comme Manta qui fait des semi-conducteurs reprogrammables.
20:16 Et puis on reste dans les chiffres avec 29 start-up sélectionnés par la région sud.
20:21 Elles partiront du 14 au 17 mai prochain à VivaTech Paris.
20:25 -Juin, juin, juin. -Juin, excusez-moi.
20:28 Donc à VivaTech Paris, grand rendez-vous hexagonal de l'innovation.
20:32 Parmi ces 29 jeunes pousses innovantes, il y en a un certain nombre qui viennent du 06.
20:38 On va les citer, B-Cube, Alternative.com, Moabi Solutions, Tidy Up Techno, Fairvision, EID Domains,
20:45 ça c'est des métaverse, Unbias, VDTX, iMyData et Akidaya.
20:50 Merci Christian pour l'écoute.
20:52 Et bravo pour l'accent.
20:54 Alors je vais souffler le chaud et le froid avec cette information.
20:58 Alors commençons par le chaud.
20:59 Au premier trimestre 2023, les start-up de la région sud ont levé quelques 140 millions d'euros
21:05 au cours de 18 opérations avec un ticket moyen de 7,76 millions d'euros.
21:10 Donc ça c'est plutôt pas mal.
21:11 Et ce qui fait que la région PACA est la troisième derrière l'indéboulonnable Ile-de-France
21:15 et la non moins indétrônable Auvergne-Rhône-Alpes.
21:19 Là où, alors ça c'était le satisfait site, là où ça coince,
21:23 c'est qu'il y a un énorme fossé, voire un grand canyon,
21:26 entre le 1,47 milliard récolté par l'Ile-de-France et nos pauvres 140 millions d'euros.
21:33 On a encore du chemin à faire.
21:34 - Sans transition encore pour un météo sur les résultats des stations des Alpes du Sud.
21:39 Pour cette saison hivernale, elles ont bénéficié d'une forte fréquentation touristique.
21:44 Ça c'est des chiffres qui nous ont été délivrés par le CRT.
21:48 Canal officiel, région.
21:54 Sur la totalité de la saison, le taux d'occupation moyen des hébergements marchands
21:58 avoisine les 45% en légère hausse par rapport à 2022.
22:02 Et la répercussion du coup se fait sur les prix de l'immobilier.
22:05 L'offre devient luxueuse.
22:07 J'ai cherché le mot sur, par exemple, Auron avec un programme Vivaldi
22:11 qui est opéré par un promoteur Savoyard Rising Stone
22:15 avec un prix de mètre carré toisé à 12 500 euros.
22:19 C'est beaucoup. Je vois vos yeux à Nicourtade.
22:21 À titre de comparaison, le mètre carré à Nice avoisine les 4 300 euros.
22:26 - Moyen. - Moyen.
22:28 - D'autres bons chiffres, ceux de la commission du film Côte d'Azur.
22:31 À quelques jours de l'ouverture du Festival de Cannes,
22:34 la filière cinéma azuréenne se porte plutôt bien.
22:37 Elle a accueilli 531 tournages en 2022.
22:41 C'est une augmentation de 40% par rapport à 2019,
22:44 qui est l'année de référence avant Covid.
22:46 Les retombées indirectes ne sont pas négligeables non plus
22:49 avec plus de 37 000 multis hôtelières.
22:51 C'est une hausse de 76%, toujours par rapport à 2019.
22:54 Et 9 700 embauches.
22:56 Donc c'est plus 60%.
22:58 - Oui, ce qui est énorme.
22:59 - Allez, on met les chiffres de côté et on passe à la rubrique carnée,
23:02 pour ne pas dire mondaine.
23:03 Bref, les promotions, les mutations.
23:05 - C'est la saison des changements de président avec beaucoup d'AG.
23:08 On notera en particulier la nomination de Moussa Belkiter,
23:12 de ST Micro Electronics, qui succède à Frédéric André,
23:15 lui c'était Thalès, à la tête du Sofia Club Entreprise,
23:19 qui est l'historique association des dirigeants sophie-politain.
23:22 - Et il y a encore une coprésidence à la tête de Telecom Valley,
23:25 le réseau d'entreprises dédié au numérique de la Côte d'Azur.
23:28 En l'occurrence, le duo Teresa Colombi, la dirigeante de Ludothic,
23:31 et Julien Holzer, de Xper.
23:33 Alors, ils prennent la suite de Jean-François Carrasco et de Frédéric Bossart.
23:37 Petit clin d'œil sympa, Teresa Colombi avait remporté
23:40 l'un des tout premiers Challenge Jeune Pouce,
23:42 qui est le concours d'entreprenariat étudiant de Telecom Valley,
23:46 justement, avec son idée Ludothic.
23:48 Elle en a fait une super boîte.
23:49 Une idée d'agence d'experts en ergonomie et en user experience.
23:54 Et puis, Noël Ajouri a été réélu à la tête de l'UMI local.
23:58 Alors, l'UMI, c'est l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie-restauration.
24:02 Il se suspecte donc à lui-même.
24:05 Et il garde à ses côtés son second binôme, Christophe Souka.
24:09 - Mais là, rapidement maintenant, la vie des entreprises, qu'est-ce qui s'est passé ?
24:13 - Alors, on avait déjà parlé de Pierre Ippolito lors de la précédente émission.
24:17 Et on va encore en parler dans celle-ci.
24:20 Tout simplement parce que son groupe a une très, très forte actualité.
24:23 Après avoir organisé avec succès MobiliPro,
24:26 qui était le premier salon du véhicule professionnel à l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer,
24:31 le groupe Ippolito continue sa stratégie de diversification,
24:35 débutée il y a 10 ans, et crée une nouvelle activité.
24:39 C'est la branche énergie qui englobera les déchets solides, liquides
24:42 et aussi la mobilité photovoltaïque.
24:45 - Puis, on reste dans l'énergie, mais côté ressources humaines,
24:48 cette fois avec une CCI Nice-Côte d'Azur,
24:50 qui multiplie les appels du pied vers l'accompagnement des entreprises,
24:53 et notamment des femmes chefs d'entreprises.
24:56 Elles ne sont que 27% dans le 0,6, c'est trop peu.
24:59 Et donc, il y a un projet à court terme d'incubateur de start-up,
25:02 dirigé ou cofondé par des femmes, pour les amener jusqu'au succès.
25:09 La première promo est attendue à l'Alliance Riviera à la rentrée,
25:13 avec une sélection des lauréates au mois de juillet.
25:15 Et on peut candidater dès à présent sur le site de la CCI.
25:20 - Je ne veux pas casser l'ambiance, mais vous avez certainement
25:23 quelques mauvaises nouvelles à nous donner.
25:25 - Eh oui, les gros poissons qui mangent les petits poissons azuréens.
25:28 Fondée en 1998, la boîte niceoise de télé-marketing Converse
25:34 a été rachetée par le groupe parisien Tercea,
25:36 et le moteur de recherche éthique niceois Qwant se fait draguer par OVHcloud.
25:41 C'aidera-t-il d'aller à la question ?
25:43 - Maintenant on va dans la belle baie de Cannes et de Montpellier.
25:45 - Canua, honneur à Annie Cortad.
25:48 Canua, ce projet de barge événementielle à grosse envergure,
25:52 semble définitivement prendre l'eau après les réactions assez violentes
25:57 des politiques locaux, de Renaud Muselier à David Liesnard.
26:01 Alors cette fois c'est le ministre de la Transition écologique
26:04 qui pose un veto sur ce projet, Christophe Béchut.
26:08 Et donc cette barge événementielle ne se verra pas en version cabotage
26:14 dans la baie de Montpellier, seul potentiel alternatif peut-être,
26:18 et si il y a du côté de Monaco, où là on a pris l'habitude de marcher sur l'eau sans aucun problème.
26:23 - On le fait rarement mais Annie Cortad, puisque vous êtes encore avec nous,
26:25 j'aimerais bien connaître votre point de vue sur ce projet Canua.
26:28 - Ça m'est difficile de me prononcer, étant donné qu'il y a eu le veto
26:32 à la fois de David Liesnard et puis j'ai vu Muselier aussi qui s'est prononcé.
26:39 Je suis triste pour le fondateur qui est un grand voileux,
26:44 qui a investi beaucoup, je me demande ce qu'il va devenir,
26:50 ce que va devenir sa société, son entreprise.
26:53 - Mais vous comprenez les oppositions qui peuvent voir le jour sur ce projet ou pas ?
26:57 - Les oppositions c'était aussi une concurrence qui pourrait être déloyale
27:02 vis-à-vis des restaurants, des tasistes, des établissements de nuit de toute la côte.
27:08 Maintenant c'était peut-être aussi une offre diversifiée,
27:12 mais je verrais très bien par exemple à Monaco,
27:15 je pense que ça sera encore peut-être mieux dans le contexte luxueux de Monaco,
27:21 peut-être plus que vis-à-vis de chez nous.
27:24 - On termine ce journal de l'écho avec une indiscrétion.
27:27 - Et on reste dans le sport et dans le positif,
27:30 on connaît le point de chute de l'équipe de rugby d'Ecosse
27:33 qui va venir s'entraîner ici pour la Coupe du Monde.
27:35 Alors si le terrain de jeu devrait être, même si ça n'a pas été confirmé,
27:40 le stade des Arboraces en toute logique,
27:42 c'est à Sofia en Petitpolis que ces messieurs écossais iront dormir.
27:46 Et là pour le lieu par contre c'est top secret,
27:49 pour des raisons de sécurité, mais ça ne sera pas bizarrement la Moratoglou Académie.
27:54 - J'ai failli oublier vos coups de cœur et vos coups de griffe,
27:57 mais nous sommes pris par le temps,
27:58 donc vous avez chacune une phrase pour nous donner votre coup de cœur
28:01 et votre coup de griffe de la semaine, du mois pardon.
28:04 - Alors une phrase, Monaco Foundry c'est un agrégateur d'investisseurs et de start-up.
28:11 Le principe c'est bien un algorithme et à terme l'intelligence artificielle,
28:15 les mettre ensemble pour que les investisseurs puissent trouver leur start-up idéal en un temps record.
28:20 - Ça fait trois phrases, mais c'était bien quand même. Karine.
28:22 - J'ai la pression. Alors on va peut-être reparler French Tech,
28:25 on dit souvent que le territoire, le nôtre, manque de scale-up.
28:28 Et bien non, comme le prouve le programme Scale-up Excellence de la French Tech
28:32 qui a recensé 50 pépites et sur les 50, 12 sont du 0,6.
28:37 Je les cite quand même, 3 au moins.
28:39 Allez, active à cette allocation, exact cours ou encore au sol.
28:42 - Ok, le coup de griffe d'Isabelle Osias ce mois-ci, c'est quoi ?
28:45 - On va parler attractivité du territoire. C'est une mission assurée depuis des lustres par Team Code d'Azur,
28:49 qui est l'agence d'attractivité économique qui couvrait avant le département tout entier.
28:54 C'était un vrai symbole et le seul trait d'union entre les différents bassins économiques.
28:58 Tout ça s'est terminé. Team Code d'Azur maintenant est passé sous l'égide de la métropole Nice-Code d'Azur
29:03 qui conserve le naming. Et à Sofia, on a répliqué avec la fondation Sofia Antipolis
29:08 qui maintenant se repositionne sur l'écosystème économique.
29:12 Alors Roland Farge sur fond de Derby, ça n'est évidemment pas bon signe pour la cohésion du territoire
29:18 qui scinde ses atouts au lieu de les rassembler.
29:20 - Karine, à vous le dernier mot et le dernier coup de griffe ?
29:23 - Restons sur le sujet de l'attractivité du territoire avec cette question,
29:26 comment la région peut-elle attirer des talents et les garder surtout si elle ne peut pas les léger ?
29:30 Alors, ce n'est pas nouveau, mais c'est un phénomène qui a été récemment pointé du doigt
29:35 par la Banque des Territoires Provence-Alpes-Côte d'Azur qui a noté un déficit de construction de logements sociaux.
29:40 Également souligné les difficultés rencontrées par le secteur de la construction.
29:44 Résultat, il y a 6 527 logements produits en 2022 contre 7 500 en 2021
29:50 et 1 710 rénovations thermiques contre 4 800.
29:54 - Ce n'est pas folie chaude ça, effectivement. Merci beaucoup à toutes les deux.
29:57 Et nous passons maintenant à notre séquence suivante.
30:01 [Musique]
30:07 - Et bien comme chaque mois, nous allons vous emmener maintenant dans les coulisses d'une grande entreprise.
30:12 En l'occurrence, Sophia Cosmetics qui, comme son nom ne l'indique pas, n'est pas à Sophia mais à Carros.
30:18 Karine, qu'est-ce que fait Sophia Cosmetics ?
30:20 - Et bien cette fois, son nom indique bien son activité, ce sont les cosmétiques.
30:24 Alors, Sophia signifie la société française d'ingénierie appliquée aux cosmétiques.
30:29 Depuis 1989, le laboratoire indépendant fabrique à façon des produits thermo-cosmétiques
30:35 mais aussi des crèmes solaires avec une forte identité écoresponsable.
30:41 Le laboratoire a également développé sa marque propre, ses atouts, un pôle R&D très innovant
30:46 et une attention presque maniaque à la qualité des produits.
30:50 - Et bien on va découvrir tout ça et nous allons donc dans les coulisses de Sophia Cosmetics
30:54 grâce à la caméra de Quentin Lazérras.
30:57 - Bonjour Territoire ECO, je suis Alexa Dingas.
30:59 Aujourd'hui, on est chez Sophia Cosmetics, on formule et on fabrique des produits cosmétiques
31:03 et aujourd'hui, je vous invite à venir découvrir les coulisses du décor.
31:06 Suivez-moi !
31:07 Donc ici, on crée des produits cosmétiques, donc on a une partie laboratoire de recherche et développement
31:15 où on va proposer à des marques qui ont ou qui n'ont pas de laboratoire de formuler des produits de cosmétiques.
31:25 Nous, on a une très spécialité en ce qu'on appelle la dermocosmétique,
31:28 donc c'est plutôt des produits de soins du visage.
31:31 Après, on fait aussi tout ce qui va être produit d'hygiène et produit solaire.
31:34 Donc on peut faire des sérums, des crèmes, tout ce qui va être anti-rides, hydratation, apaisante
31:40 pour les problèmes d'acné, pour les problèmes d'hyperpigmentation.
31:43 Donc ici, effectivement, comme vous pouvez le voir, on est au service recherche et développement.
31:52 Donc il y a plusieurs manières de fonctionner chez Sofia Cosmetics.
31:56 On fait nous-mêmes à travers nos propres recherches des concepts innovants,
32:00 donc on va créer nos propres actifs, on va créer des lignes de cosmétiques en fonction des tendances du moment
32:07 et on a aussi le concept de recherche et développement où là, les marques viennent à nous avec des briefs
32:13 et nous demandent de les aider à co-construire un produit cosmétique.
32:21 Alors là, nous sommes dans le labo de contrôle.
32:25 Donc c'est ici qu'on va réaliser tous les contrôles des entrants, c'est-à-dire des matières premières.
32:30 Donc chaque lot de matière première va être prélevé.
32:34 On fait une analyse pour être sûr qu'elle est conforme et qu'on pourra bien l'utiliser pour les fabrications.
32:39 On réalise aussi des prélèvements sur les fabrications en cours.
32:44 Au moment de la fabrication dans les cuves, on fait des prélèvements qu'on amène ici
32:48 et on en fait aussi des analyses.
32:51 Pareil, pH, viscose, densité, aspect couleur odeur.
32:55 Voilà, donc typiquement là, vous avez une fabrication en cours.
33:10 [Musique]
33:14 Et donc ensuite, après la fabrication, on va passer dans les espaces de conditionnement.
33:24 Donc voilà, là on a un exemple de production.
33:29 Donc ça c'est de la production du remplissage de tubes.
33:33 Donc ils sont emmagasinés ici, vides.
33:38 Et ensuite c'est la machine qui fait tout le procédé de remplissage et de fermeture.
33:44 Et ensuite, c'est récupéré et mis en carton avec des contrôles sur ligne en cours de production.
33:54 Et puis après des prélèvements qui sont faits, qui sont envoyés au labo de contrôle comme on a pu voir tout à l'heure.
34:02 Une fois qu'on a passé l'étape de conditionnement,
34:05 on amène toutes ces palettes dans les zones de stockage.
34:10 Alors ici, la capacité de stockage de cet entrepôt, c'est de 500 palettes environ.
34:15 Là, on compte à peu près 150 000 produits par semaine.
34:20 Donc toutes dédiées aux expéditions.
34:23 Merci à Quentin Nazéras pour cette belle visite guidée de Sofia Cosmetics.
34:29 Pour terminer cette deuxième émission de Territoire Éco, place à notre pitch du mois.
34:35 Et nous allons achever cette deuxième émission de Territoire Éco avec la rubrique "Le pitch".
34:48 Le pitch, c'est un difficile exercice et cette fois-ci, nous avons invité Talel Hakimi.
34:52 Bonjour Talel.
34:53 Bonjour.
34:54 Vous êtes le dirigeant et cofondateur de la start-up niceoise Livemeds.
34:57 Livemeds, c'est une société qui livre des médicaments à domicile avec une promesse de moins de 30 minutes.
35:02 Moi, je ne vous promets pas 30 minutes, mais je vous en donne 1 minute 30, soit 90 secondes,
35:07 pour nous convaincre que vos produits sont absolument, les services sont absolument indispensables.
35:11 Le petit chrono va s'afficher. Attention, top départ.
35:14 Donc, Livemeds est né en 2020 d'un besoin personnel.
35:18 J'étais très souvent amené à aller en pharmacie chercher les médicaments pour ma mère.
35:22 Tout en travaillant, c'était assez complexe.
35:26 Et je me suis tout naturellement demandé pourquoi en France, on peut tout se faire livrer, sauf le médicament.
35:32 Pourtant, la personne la moins apte à se déplacer, c'est le malade et il n'y avait pas de solution concrète.
35:37 Donc, je me suis rapproché de ma pharmacienne pour essayer de comprendre quelles étaient les problématiques
35:40 et quelles solutions on pouvait y apporter.
35:42 Donc, c'est comme ça que Livemeds est né.
35:44 Pour le patient, c'est assez simple. Il suffit d'aller sur l'appli, choisir sa pharmacie,
35:48 télécharger son ordonnance et sa carte vitale.
35:51 Des mutuels partenaires prennent en charge les frais de livraison et également la sécurité sociale depuis peu.
35:56 Tout au long de la commande, vous aurez la possibilité de chatter avec le pharmacien
36:00 de façon à garder cet aspect de conseil avec votre pharmacien.
36:03 Et aussi, les données sont cryptées de façon à permettre de garder le secret médical.
36:08 Vos médicaments sont livrés dans les 30 minutes qui suivent dans un sac scellé et opaque.
36:12 Deux ans après, Livemeds, c'est plus de 2000 pharmacies partenaires, 200 villes couvertes en France
36:17 et 60 collaborateurs à Nice.
36:19 Vous aurez compris, notre mission, c'est de faciliter l'accès aux soins pour le patient
36:23 mais aussi d'aider le pharmacien à se digitaliser et à répondre aux nouveaux besoins des patients.
36:28 Merci beaucoup.
36:29 Sadel, bravo. Vous avez été moins long de 15 secondes sur le timing prévu.
36:33 Et vous avez été convaincant sur la nécessité d'utiliser vos produits.
36:36 On vous souhaite une belle et longue vie.
36:38 Merci.
36:39 Merci encore pour cette belle démonstration.
36:40 C'est avec vous que s'achève cette émission, que vous pourrez retrouver et revoir sur les pages Facebook du Grootti ce matin,
36:46 sur la chaîne YouTube du Grootti ce matin, sur nos sites internet évidemment
36:51 et sur le site internet tribucap.net de notre confrère, la tribune Côte d'Azur.
36:56 Merci beaucoup à tous de nous avoir suivis.
36:58 Merci à Sophie Doncet et Philippe Bertigny qui ont réalisé cette émission.
37:02 Merci à vous, Karine et Isabelle, de nous avoir accompagnés avec votre bonne humeur coutumière.
37:06 Et je vous dis rendez-vous le mois prochain.
37:08 Excellente journée à tous.
37:10 [Musique]

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