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Les plus grandes stars françaises et internationales sont venues dans l’émission culte de TF1.

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00:00 Bonjour Céline Bidarco, vos invités médias célèbrent sur C8 les 20 ans de leur émission
00:05 culte, 250 numéros, des centaines d'invités prestigieux, c'était la méthode Coé sur TF1.
00:11 Et du nom de son animateur, bonjour Sébastien Coé.
00:13 Bonjour, vous allez bien ?
00:14 Ça va et vous ?
00:15 Oui, je suis ravi d'être avec vous.
00:16 On est ravis surtout de voir ce duo se reformer avec Cécile de Minibus.
00:20 Bonjour Cécile.
00:21 Je suis heureuse de vous accueillir.
00:22 Alors ce n'est pas une nouvelle émission qu'on verra ce soir sur C8, mais une sélection
00:25 des meilleurs moments.
00:26 Ça n'a pas dû être facile parce qu'elle a duré quand même 6 ans.
00:28 Ça a été très compliqué.
00:29 D'abord, pour les moins de 20 ans, c'était quoi la méthode Coé ?
00:31 On était les premiers à avoir réussi, c'est bien qu'il faut le dire, à faire
00:37 un show à l'américaine mais à la française.
00:39 C'est-à-dire qu'on n'avait pas le plateau américain que vous voyez chez les Thurman
00:42 à l'époque, c'est-à-dire l'orchestre, le bureau, les deux fauteuils, ils ont tous
00:45 le même aux Etats-Unis.
00:46 Nous on avait construit un truc à part mais on avait cette ambiance conviviale et cette
00:50 folie dans l'écriture qui faisait que justement les stars américaines se sentaient super
00:53 à l'aise chez nous parce qu'elles avaient un peu l'impression d'avoir les codes
00:56 finalement d'une télé US mais bien française.
00:58 Et puis de la bienveillance et surtout du rire, du rire, du rire, du rire jusqu'à
01:01 la fin.
01:02 Des parodies, des sketchs, c'était The Place to be, 4 millions de téléspectateurs
01:04 en deuxième partie de soirée, ça fait rêver aujourd'hui.
01:07 Pas au début, au début c'était difficile.
01:09 Mais après effectivement, on avait plus de demandes que de sièges autour de la table.
01:14 Donc avec, vous l'avez dit, les plus grandes stars françaises et internationales, Céline
01:18 Dion, Pénélope Cruz, Will Smith, Stallone, Maïté, Johnny Hallyday.
01:21 C'est étonnant de voir Maïté dans cette liste.
01:25 Lequel vous a le plus impressionné de ces invités ?
01:27 Tous, parce que tous différemment.
01:31 C'est vrai que les stars américaines, c'est toujours très impressionnant de les avoir
01:34 affichées dans sa chambre quand on est petit et finalement de faire des choses avec elles
01:39 lorsqu'elles sont sur le plateau.
01:40 Et puis après, des personnalités aussi françaises parce que c'est pareil, vous les regardez
01:45 dans votre télé et nous, en tout cas, moi je ne faisais pas ce métier avant.
01:49 Donc c'était très étonnant pour moi de pouvoir leur parler, de connaître leur entourage
01:53 puisque vous vous souvenez, j'avais des anecdotes.
01:55 J'ai appelé leur famille, leur maman, leurs frères et sœurs.
01:59 - Cours, cours ! - Oui, d'accord.
02:01 - Des phrases pires de temps ! - J'allais finir à frère et sœur et j'allais
02:05 te passer la parole.
02:07 Non mais voilà, c'était très émouvant.
02:09 - Elle n'a pas dit qui n'a jamais voulu venir ?
02:10 - Alors, jamais voulu, personne.
02:13 - Jamais pu ? - Il y a ceux qui n'ont pas pu.
02:16 Mais on avait un problème de riches à un moment donné.
02:18 C'est-à-dire qu'on nous disait, alors on a Will Smith, Jodie Foster et Mark Wahlberg
02:23 dans la même émission.
02:24 Vous savez qu'à la télé, vous ne pouvez pas mettre trois Américains l'un après l'autre.
02:27 Donc on avait des fois des problèmes.
02:28 On se disait, on fait quoi de Mark Wahlberg ? On va décaler Jodie Foster.
02:31 Qui l'appelle pour dire non ? Mais c'était extraordinaire.
02:33 C'était un vrai amusement et Cécile l'a dit tout à l'heure, il y avait un mot qui
02:36 revient souvent et c'est les témoignages qu'on a eus depuis la semaine dernière sur
02:38 tous nos réseaux.
02:39 C'est une forme de bienveillance.
02:41 Il n'y avait pas de piège pour les invités.
02:43 Quand des invités nous disaient « je suis en divorce, je suis en séparation, on ne
02:46 parle pas de mes enfants, on coupait s'il fallait couper », on faisait en sorte que
02:49 les gens en sortent heureux.
02:56 Les réseaux sociaux, on a tendance des fois à dire qu'on diabolise ou on montre du doigt
03:05 dix individus en France qui, du fin fond de leur appartement, balancent une espèce de
03:10 haine.
03:11 Mais quand même, globalement, vous avez 95% de gens qui, quand ils vous écrivent, vous
03:15 écrivent quelque chose, c'est pour vous dire des choses gentilles.
03:17 C'est un peu ça aussi les réseaux sociaux.
03:19 C'est un vrai contact avec des gens qui, avant, étaient obligés d'écrire.
03:22 Ça arrivait aux services presse, personne ne répondait jamais à leurs lettres.
03:25 Aujourd'hui, je trouve qu'il faut le voir du bon côté.
03:27 Et là, on a eu la diffusion de la première, on s'envoyait des textos avec Coé, on ne
03:32 trouvait aucun message négatif.
03:33 Le seul message négatif était de dire « c'est dommage que ce soit du repoutiquage », mais
03:37 on a eu qu'une déferlante de messages positifs.
03:41 On aurait pu se faire tacler, ça n'a pas été le cas.
03:42 Et je remercie en tout cas tous ces gens de leur bienveillance en retour.
03:45 Ils vont adorer celle de ce soir, qui est incroyable.
03:47 - Ça veut dire que la télé, ce n'était pas mieux il y a 20 ans, finalement ?
03:51 - C'était mieux sur certains points.
03:52 Sur l'attitude des mots qu'on peut utiliser, de rire, on pouvait se vanner les uns les
04:00 autres sans avoir ou une association ou quelqu'un qui allait nous tromper dessus.
04:05 - Vous êtes en train de nous dire qu'on ne peut plus rien dire ?
04:06 - On peut moins dire les choses.
04:08 On peut moins dire les choses ou totalement différemment.
04:10 Et on peut moins s'amuser de choses.
04:12 - Vous n'êtes pas d'accord, Sébastien ?
04:14 - Non, parce que je trouve qu'on est quand même en France dans un espace de liberté
04:17 qui est monstrueux.
04:18 On peut quand même dire beaucoup de choses.
04:20 On peut quand même rigoler de beaucoup de choses.
04:22 Il faut juste être vigilant.
04:24 Non mais c'est une vigilance.
04:26 Mais on était vigilant à l'époque.
04:27 On allait un peu loin.
04:29 Peut-être plus loin que ce qu'on pourrait faire aujourd'hui, ça c'est vrai.
04:32 Mais on avait quand même cette forme de vigilance.
04:34 On n'allait jamais trop loin.
04:36 - Aujourd'hui, ce qu'on faisait hier, on jouait parfois avec la nourriture.
04:40 Ça n'est plus possible aujourd'hui.
04:41 Il y a plein de choses qui ne sont plus possibles aujourd'hui.
04:42 - Et même de faire venir la jolie fille qui venait mettre le capteur au bout du doigt
04:46 de l'invité.
04:47 On ne pourrait pas.
04:48 - Il faudrait faire venir.
04:49 On ne sait même pas.
04:50 - On ne l'a jamais forcé, celle qui voulait venir.
04:51 - Non, mais vous savez, on y pensait la dernière fois.
04:53 Même Jeff que je salue, qui a fait pendant des années chez nous, qui venait sur des
04:56 invités qui faisaient ce qu'on appelait le gros gros danseur.
04:58 Impossible ! Vous aurez des gens aujourd'hui qui iront grossophobie.
05:01 Il n'a pas demandé l'autorisation à l'invité.
05:04 Vous imaginez bien que si à chaque fois qu'on avait créé des personnages, on avait dû
05:07 à l'avance dire à un invité.
05:09 Alors, M. Stallone, on va mettre devant vous un monsieur déguisé en fille avec des boutons
05:13 qui s'appelle Mlle Herpès, qui va vouloir vous inviter.
05:15 Non, voilà, c'était un peu compliqué de demander l'autorisation.
05:18 Mais finalement, ça a été des saisons entières où tout le monde s'est amusé.
05:21 Autant le public, je pense, qu'il a été invité.
05:22 - Oui, et nous surtout.
05:23 - Et vous, Cécile, vous pourriez refaire la belle blonde aux côtés de l'animateur
05:28 mâle ?
05:29 - Ce n'était pas du tout ça.
05:30 - Alors, franchement, c'est ce que je dis toujours.
05:32 D'abord, c'est ce que je suis.
05:33 Alors, je ne parle pas de belle, mais c'est ce que j'ai montré à la télé.
05:37 Et quelque part, ce que je suis.
05:39 Après, on pousse le trait, forcément.
05:40 On est un petit peu dans la caricature de nous-mêmes.
05:44 Mais c'est ce que je suis.
05:46 Je suis une déconneuse.
05:48 Vous me demandez, vous me dites "faites ça, parce que si ça me fait rire, je vais aller
05:51 le faire", même à mon âge aujourd'hui.
05:52 On est des joueurs, en fait.
05:54 Moi, je suis très joueuse et ça m'amuse.
05:55 Et quand il faut être sérieux, je suis sérieuse.
05:57 Quand on a l'attitude de pouvoir s'amuser, on s'amuse.
06:00 - Je crois même que Cécile a été à la télévision quasiment sur une grosse chaîne,
06:03 la première un peu "girl power" d'une émission.
06:06 - Cécile faisait ce qu'elle voulait.
06:07 Elle n'était pas du tout la blonde que vous venez de décrire pour rire.
06:11 - Non, non, pardon.
06:12 Moi, sincèrement, je ne vous trouvais absolument pas potiche.
06:14 Mais il y a eu ses critiques.
06:15 - Bien sûr.
06:16 - Non seulement elle n'était absolument pas potiche.
06:17 - Mais au début, vous avez raison.
06:18 Personne ne me connaissait.
06:19 Alors, on m'a collé une étiquette.
06:21 Et puis ensuite, c'est ce que j'avais dit à Cohé.
06:23 Je lui ai dit "quand on fait un montage, si je n'ai rien à dire, vous m'enlevez de
06:26 l'image.
06:27 Je ne veux pas de ça.
06:28 Je parle.
06:29 Si je suis à l'image, je parle.
06:30 Vous m'enlevez de l'image".
06:36 - Vous avez pris des chemins différents tous les deux après la méthode Cohé.
06:39 Vous, toujours dans l'animation et le divertissement, Sébastien, sur la radio-énergie notamment.
06:44 Et vous, dans l'info et le journalisme pur, Cécile, sur Sud Radio.
06:47 Vous aimeriez travailler à nouveau ensemble ?
06:49 - Ah ben moi, c'est mon rêve de refaire des choses avec l'énergie humaine qui est à
06:54 côté de moi.
06:55 Parce qu'on s'entend tellement bien.
06:56 On est tellement en phase.
06:57 Pendant toutes ces interviews et ces moments, on rigole.
07:01 C'est une vaste cour d'école quand on est ensemble.
07:04 Mais aujourd'hui, on a un peu grandi, un peu mûri.
07:06 - Ah, on ne ferait pas la même chose.
07:08 - Non, mais ce serait une autre cour d'école.
07:10 Mais je pense que les gens ont envie de s'amuser.
07:12 - Il y a un truc qu'on avait testé vers la fin de la méthode, les deux dernières saisons,
07:14 qui avait été un énorme succès.
07:15 Ce n'est pas ce qu'on a mis dans ces émissions-là.
07:17 Parce qu'évidemment, on a mis toutes les stars.
07:18 Mais on avait commencé un peu le sociétal.
07:20 On faisait venir des anonymes qui venaient raconter des choses.
07:22 Et on avait trouvé que finalement, mêler le divertissement à tout ce qui se passait
07:26 dans la société, on avait aimé faire ça.
07:28 Et on se disait à la fin de la fois, pour rire, puisque évidemment, les gens commencent
07:31 à nous raconter cette petite musique de « Vous aimeriez pas refaire des choses ensemble ? ».
07:34 On se dit finalement, les invités, on l'a beaucoup fait.
07:37 Et je ne suis pas sûr que ça intéresse comme avant à la télé.
07:39 - Et puis maintenant, ils étalent tout sur leurs réseaux sociaux.
07:40 - En revanche, faire une émission simple, bienveillante comme avant, plus sur ce qui
07:46 se passe en France et sur des personnages étonnants, ça serait pourquoi pas.
07:49 - Eh bien, pourquoi pas.
07:50 On attend ça avec impatience.
07:51 Merci.
07:52 - On peut souhaiter un bon anniversaire à Miko, qui était dans notre équipe.
07:55 - C'est Maupral que vous verrez ce soir, entre autres, qui a fait plein de personnages.
07:58 Et juste un dernier mot.
08:00 - Oulah.
08:01 - Non mais si, après je vais arrêter.
08:02 Ces succès, c'est grâce à toute une équipe.
08:04 Je les embrasse tous.
08:05 - Et à tout le monde, merci beaucoup.
08:06 - Merci et bon anniversaire à La Méthode Coé.
08:07 Merci d'être venu.
08:08 - Et les 20 ans de La Méthode Coé, c'est ce soir 21h20 sur C8.
08:11 !

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