CONFIDENCES D'UNE FEMME MARIÉE 1

Ophelia Film

Après dix années de mariage, une femme décide de confier, à son mari, son passé de libertine. S’ensuit une cascade de révélations, toutes aussi inattendues que comiques." Adaptation du texte et réalisation : Lionel Baillemont. Acteurs principaux : Lauréline Romuald et William Beaux d’Albenas. © 2020 / contact@opheliafilm.com ÉPISODE 2 : https://youtu.be/1trrEdSR5NU Les coulisses du film : https://www.youtube.com/watch?v=b25QicVPvmI&t=174s Émission TV : https://www.youtube.com/watch?v=gaXkqQd3gnM "After ten years of marriage, a woman decides to tell her husband about her libertine past. A cascade of revelations follows, all as unexpected as they are funny."

Transcript

00:00:54je suis née en provence

00:00:59mon père était un bon bourgeois et ma

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veuve de notre voisinage

quant à ma mère elle était entretenue par son amant un gentilhomme fort riche et qui avait

00:01:31aussi la bonté et d'honorer mon père de

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ma mère tomba enceinte

et accoucha de moi

mais un effort dans l'enfantement lui causa une blessure

00:02:04qui l'a mis dans la dure nécessité de

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amant qu'elle finit par congédier

puis mon père mourut

et nous dûmes toutes deux emménagées dans une pension de famille à Toulon

00:02:46ou ma mère tenta, tant

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rencontre ?

- oui - ne craignez vous pas avec ses révélations de me découvrir sous un jour

00:04:04disons peu flatteur ? - non

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avance que certains faits vous paraîtrons

comiques d'autres invraisemblables et pour leurs grandes parties inimaginables

00:04:33j'ai néanmoins hâte de les connaitre

00:04:38mais pour autant je vous l'assure ils se sont réellement déroulés comme je vais vous le raconter, seulement avant

00:04:44toute confidence je vous demanderai de

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plaira ma chère Thérèse

et je vous en remercie par avance

j'avais à peine sept ans lorsque ma mère sans cesse occuper du soin de ma santé

00:05:39s'aperçut que je maigrissais à vue d'oeil

00:05:42un médecin fut appelé pour être consulté

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mes jambes peinaient à me porter

ma mère craignant pour mes jours ne me quitta plus et me fit coucher à ses côtés

00:06:10quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'une

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plaisirs peu connus d'une fille de 7 ans

mais très commun parmi celles de quinze

me réveilla et me demanda de qui j'avais appris ces horreurs dont elle venait

00:06:48d'être le témoin je lui répondis en

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étroitement les mains la nuit

de manière qu'il me soit impossible de faire ce qui sert à soulager tant de pauvres

00:07:12religieuse et grâce à cette initiative

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nous en faisions des poupées

nous le prenions à pleine mainpetit instrument dont nous étions alors

00:08:39bien éloignés d'en connaître l'usage, nos

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libertinage innocent ma mère décida

de me placer dans un couvent le premier soin de la sœur supérieure fut de me

00:09:22préparer à faire ma première confession

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vous a enseignée

je suis bien soulagé qu'elle se soit trompée sur la maladie que vous avez eue

00:09:48il ya quelques années, pour autant

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et qui a opéré la condamnation du genre

humain par le péché originel elle est habitée par le démon"

00:10:13ajoutant : "méfiez vous aussi du morceau de chair de

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regard ne soient souillé par cette

vilaine bête elle vous piquerait et vous dévorerait infailliblement"

00:10:46"comment serait-il possible mon père que

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qu'une très petite bouche et point de dent"

loin d'être convaincu par mon raisonnement enfantin le confesseur crût

00:11:18utile de renchérir : "ne soyez pas si naïve

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mais il s'allongeront ils grossiront

ils s'élanceront contre vous et c'est alors que vous devrez redouté l'effet du venin

00:11:47qu'ils ont coutume de darder avec fureur

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venais d'entendre

mais encore plus affectée par les remontrances et les menaces

00:12:20qui m'avaient été faites au sujet de ce

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coeur le servir de la manière dont

on m'assurait qu'il voulait être servis

d'un autre côté

je ressentais des désirs violents dans mon corps que je ne pouvais réprimer

00:13:19il se trouve que j'avais 16 ans lorsque

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diagnostiqua sans hésiter l'origine

de ma maladie pour lui elle provenait de ce feu

00:13:48intérieur qui nous appelle vers le

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me trouver un mari le seul remède

d'après lui qui pourrait me guérir

mais emplie de préjugés comme je l'étais alors

je lui répondis que que j'aimais mieux mourir que de déplaire à Dieu en tombant

00:14:25dans un état aussi méprisable je continuais

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un petit carnet tous les événements

auxquels j'assisterai dorénavant

il se trouve qu'à cette époque beaucoup de gens vantaient autour de moi

00:15:18les mérites d'un fameux directeur de

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confesseur et mademoiselle jeanne

sa plus jeune pénitente fut bientôt ma meilleure amie, j'ignorais alors tout

00:15:44du fait que jeanne était soumise aux

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je l'ai rencontré avait environ 50 ans

quoi qu'excessivement laid il avait quelque chose de spirituel

00:16:16dans la physionomie,

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réputation de convertisseur et en effet

un grand nombre de jeunes filles et de femmes de la noblesse avaient rejointes

00:16:37le cercle des pénitentes sous sa direction

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avait révélé qu'il opérait nombre de

miracle par le moyen d'un grand morceau de la ceinture en corde du bienheureux

00:17:15Saint-François, qu'un frère de la

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plusieurs démoniaques en l'introduisant

dans leur bouche ou dans quelques autres conduits naturelles du corps humain

00:17:45afin de convaincre encore davantage sa

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le rendait dur et uni

en un mot vous l'aviez déjà deviné par avance mon ami il s'agissait de l'un de ses accessoires

00:18:17de religieuses que l'on nomme

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particuliers

il lui avait assuré à plusieurs reprises qu'elle n'avait plus que quelques pas à faire

00:18:48pour parvenir à la sainteté et qu'elle était à la veille d'opérer

00:18:53de grands miracles mais Jeanne compris

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ainsi quelle est la nature exacte de ces

exercices spirituels et par quels degrés de pénitence le bon père

la conduisait à devenir une grande sainte

le lendemain à 5h du matin comme convenu je me retrouvais donc chez jeanne

00:19:34je la trouvais en prière un livre à la main

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proposa de me cacher dans une armoire

pour entendre et voir par l'entrebâillement de la porte

00:19:57jusqu'où la bonté divine pouvait

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lui lançant "bonjour ma chère sœur

en dieu que le Saint-Esprit soit avec vous"

jeanne voulu se jeter à ses piedsla fit asseoir auprès de lui, lui prenant

00:20:25alors délicatement la main il lui déclara d'une

00:20:30voix solennelle :

00:20:32"je vous ai déjà dit que je vous

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vous révéler les mystères les plus

cachés de dieu

mais je ne puis vous cacher mon petit ange que lors de notre dernier exercice

00:21:02je me suis aperçu que votre esprit

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sont les motifs de la colère de dieu

la mortification qu'elles éprouveront unira intimement votre esprit à Lui"

00:21:34je vis alors avec étonnement mademoiselle

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cuisses d'une proportion admirable

ensuite il demanda à sa pénitente si son âme était prête à entrer

00:22:05en contemplation

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avance la suite de mon récit mais vous

allez voir qu'il est plus inimaginable encore que vous ne semblez le supposer

00:22:31d'abord la cérémonie commença

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qu'il récita à voix haute

puis successivement de trois autres coups de ceinturon un peu plus fort que les premiers

00:22:57après 5 versets interrompus par cette sorte de pénitence

00:23:10quelle ne fut pas ma surprise de voir le père

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la longueur la grosseur et et la fermeté

prédite par le capucin le père gabriel fit alors tomber une grêle de coups de

00:23:44ceinturon sur toutes les parties du

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prosternez votre face contre terre jeanne

je vais avec le vénérable cordon de saint-françois chasser tout ce qui reste

00:24:03d'impur au dedans de vous"

00:24:17de mon poste d'observation il me fallait

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double route des plaisirs

deux embouchures se présentaient à lui et le père gabriel les dévorait des yeux

00:24:50embarrassé par ce choix, l'une était un friand morceaux pour un homme

00:24:57de robe comme lui mais il avait promis

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de chaque main

ce travail fut d'abord entamé par trois vigoureuses secousse qui en firent

00:25:40entrés près de la moitié

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taureau dans l'arène

de mon côté je cherchais surtout à comprendre comment une chose de cette

00:26:08longueur et de cette grosseur avec

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et je vis le fier serpent devenu humble

rampant sortir couvert d'écume

promptement remis à sa place et le père gabriel laissant tomber sa robe gagna

00:26:41à pas chancelant un prie dieu faisant

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venait d'en recevoir

après le départ du pèrela porte et me sauta au cou me lançant

00:27:05avec un visage radieux :

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t'assure que je l'ai

sentis pénétrer jusque dans mon cœur un degré de ferveur de plus et je passais à

00:27:35jamais dans le séjour des bienheureux"

00:27:59j'étais si jeune encore

00:28:03et comment dire si troublée parce que je

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agitation

l'entrée de ce membre rubicon dans la partie de mademoiselle jeanne ne pouvait

00:28:37sortir de mon esprit

00:28:41A peine rentrée dans ma chambre je me

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jeanne puis je me coulais sur le ventre

jusqu'à la colonne du pied du lit

mes cuisses

me servit de point d'appui à la partie où je sentais une démangeaison

00:29:19inconcevable, sans changer de position je

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la rue madame de Clair une grande amie

de ma mère. Et quoi qu'elle avait toujours eu des bontés pour moi

00:30:16et qu'elle avait la réputation d'être une

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conscience

malgré cela je m'approchais de madame à qui je présentais mes excuses

pour le peu d'exactitude que j'avais eu à lui rendre mes devoirs

00:30:50mais elle ne fut pas longtemps dupe de ce

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seigneur mais qui hier j'avais assisté à

une montée en grâce de mademoiselle jeanne par l'intermédiaire du père

00:31:18gabriel, puis de fil en aiguille elle

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madame de Clair eu l'amabilité de ne

pas témoigner la moindre surprise un peu comme vous ce soir d'ailleurs mon ami

00:31:53je fais de mon mieux, croyez-moi

00:32:01mais dès que j'eus fini de parler elle parut plongée dans

00:32:05de sérieuses réflexions et me confia que

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ainsi qu'à l'heure convenue

je me retrouvais chez madame de Clair.

Son visage était grave et d'entrée elle crut devoir à nouveau

00:32:39me mettre en garde contre les

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décrivit comme un honnête homme

qui saurait me prescrire une nouvelle façon de me conduire

00:33:05nécessaire à mon salut et à ma santé

00:33:14je me mis à pleurer à chaudes larmes et sortie toute tremblante de chez madame

00:33:22pour aller trouver cet abbé qui entra

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bout me demandant juste quelques

explications sur des détails qu'il ne comprenait pas

00:33:45je me souviens précisément des mots

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il marche à sa perte

et il entraînera avec lui mademoiselle jeanne, l'introduction et les mouvements

00:34:08que vous avez vue du membre de ce père

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besoin que les lois immuables de la

nature excitent en nousinconvénient à ce que vous utilisiez

00:34:38vos doigts pour vous soulager cependant je

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abbé m'avait ordonné de la tempérance

ses précieux conseils avaient apaisés mon âme j'y voyais comme

un principe de charité qui me faisait défaut jusqu'alors

ce soir là tranquillement assise sur le rebord de mon lit, je troussais ma robe et

00:35:33écartais les cuisses de mon mieux m'attachant à examiner attentivement cette partie

00:35:40qui nous fait femme,

00:35:45j'en entrouvris les lèvres

00:35:56et cherchant avec le doigt l'ouverture

00:35:59par laquelle le père gabriel

00:36:02avait pu enfiler jeanne avec un si

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l'abbé Fleuriot

avec promptitude mais en remontant le long de la fente

00:36:35une petite éminence que je n'avais

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mois dans un torrent de volupté

ma santé s'était rétablie mon esprit aussi s'était tranquillisé

00:37:07grâce aux bons soins de mon nouveau

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madame de Clair

étrangement dans le même tempsn'entendis plus du tout parler du père

00:37:29gabriel ni de jeanne, - vous n'aviez même

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de dérouler mon récit - j'allais vous en prier

de son côté ma mère continuait tant bien que mal

00:38:02à tenir son petit commerce à toulon un

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entreprendre un voyage jusqu'à la

capitale mais ma tendre mère m'aimait trop pour me perdre de vue aussi longtemps

00:38:29il fut donc convenu que je l'accompagnerai

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était dû

d'autant que

du paiement de cette somme dépendait toute notre fortune, nous finîmes donc par

00:38:59monter dans le chemin de fer qui nous

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le même jour elle apprit aussi que

ses biens avaient été saisis et que son débiteur de paris venait de faire

00:39:34banqueroute

00:40:21On ne résiste pas à temps de chagrin à la fois

00:40:31ma mère

00:40:35succomba à une fièvre

00:40:39qui l'emporta en huit jours

00:40:46me laissant seule dans Paris

00:40:50livrée à moi-même sans parent

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monastère pour me faire religieuse

mais le souvenir de ce que j'avais souffert autrefois dans un pareil gite me

00:41:18détourna de ce fatal destin

00:41:23par chance avant de mourir ma mère

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malheurs madame de Clair n'hésita pas

un instant et pris elle aussi le chemin de fer pour paris où elle arriva après

00:42:08deux jours de voyage

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dans cette ville

tous ceux qui vous sera nécessaire et peut-être même un bon mari

00:42:34car il me semble que votre sentiment et

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rapidement un bon parti"

assurée que ma bonne fortune était faite je sautais au cou de madame

00:42:54la remerciant de tout mon cœur,

00:43:00mais combien de filles comme moi sans

00:43:02expérience et avec beaucoup d'amour

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cinq heures du soir

employa le premier quart d'heure à tout autre chose qu'à l'entretenir de moi,

00:43:29sa nièce était trop maligne pour ne

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invita à venir dîner chez lui le soir

00:44:01dès que l'oncle fut sorti madame me

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faire la difficile et qu'ainsi

il en serait fait de ma fortune

comme prévu nous soupâmes dès le lendemain soir à la table de mon nouveau

00:44:30mentor il fut d'abord alarmé

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assez passable

richement habillétour à tour ses bagues, ses tabatières,

00:45:07et jouant avec excès à l'homme

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l'assemblée :

"elle est jolie parbleu j'aimerais bien en faire ma petite femme".

00:45:31"Oh ! Monsieur, vous me faites bien trop d’honneur", lui répondis-je sottement

00:45:36il enchaîna : - "ne vous

00:45:38inquiétez de rien mon enfant j'arrangerai

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croyais d'usage m'empêchait de lui

imposer de la retenue je me croyais d'autant plus autorisée à le laisser

00:46:15faire que je voyais sur un sofa à

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monsieur" lui répondis-je sans vraiment réaliser

à nouveau que ce que je disais

il se leva aussitôt et me

porta sur le petit lit chassant sans le

vouloir madame et son oncle qui prirent le chemin d'une autre pièce,

00:47:02plus que jamais assuré de son fait l'entreprenant

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envie pressante

lorsque mes yeux

reconnurent en lui la même physionomie que le goupillon

dont le père Gabriel s'était servi pour chasser l'esprit impur du corps de jeanne,

00:47:43je me souvins alors des dangers contre

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secours madame de Clair qui ne put

qu'accourir et blâmé monsieur rené pour sa témérité

00:48:04ce dernier après avoir remis

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dents certains petits mots qui visaient à

me faire entendre que que je n'étais pas sans avoir quelques torts dans cette affaire

00:48:37je lui répondis que j'étais

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la plus haute fortune du monde ne me

tenterait jamais à ce prix là"

madame de clair fut touchée par la sincérité de ma réaction

00:49:05et sa voix se radoucit d'un coup elle se

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tout ce que je sais des fantaisies et

des complaisances bizarres que les hommes exigent de nous, comment je les connais ?

00:49:36il me faut t'avouer que j'ai été fort

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comment j'ai réussi un pareil tour de force".

madame me confia alors qu'elle avait su mener tous ces messieurs

00:49:58à jouir d'elle sans jamais sacrifier à sa

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rencontré l'un de ses anciens amants

en la personne d'un vieux président.

je vous prie

ce respectable personnageavoir fait asseoir, dit gravement tout

00:50:28en me désignant d'un doigt tremblant :

00:50:36- "voilà donc la petite personne en

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bord d'un lit et me renversant

sur le dosles cuisse lorsque monsieur le président

00:51:06dit d'un ton brusque : - "ce n'est pas cela

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mettez un pied sur cette chaise puis

inclinez le corps en avant le plus que vous pourrez". je fis donc ce que l'on

00:51:30m'ordonnait

00:51:32madame releva à nouveau ma robe

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vain d'introduire un doigt

bien madame je suis satisfait elle est vierge

faites là tenir fermement dans cette attitude

que je puisse en admirer le spectacle

Au bout d'un moment curieuse de voir ce qui se passait je tournais la tête

00:52:12j'aperçus alors monsieur le président posté à

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besogne mais après un quart d'heure

il gagna un fauteuil en vacillant sur ses vieilles jambes rachitiques

00:52:50il donna à Madame une enveloppe dans

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client particulièrement désagréable

tour dont il se souvient sûrement encore aujourd'hui, avant sa visite

00:53:33j'avais pris soin de me farcir l'estomac

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logis il ne s'occupait pendant deux

heures qu'à examiné mes fesses à les ouvrir, à les refermer et à porter le

00:53:59doigt au trou où il eut volontiers

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soir là comme d'habitude il me fit

couché à plat ventre et commença à s'armer d'une bougie

00:54:24afin de pouvoir mieux examiner l'objet

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avec peine depuis deux heures

le pet en s'échappant augmenta d'un coup la flamme de la bougie qui incendia

00:54:51la chevelure de notre bonhomme qui ne

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emparais et lui en versais

le contenu sur la têtetout en le poussant sans ménagement

00:55:09vers la sortie après un tel accueil

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en conclusion la plaisante aventure qui

m'arriva avec trois capucins

elle vous donnera une idée du peu d'exactitude

que ces bons Pères mettent à observer leur voeu de chasteté

00:55:48j'avais beau avoir dit à madame de clair

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l'intérêt me déterminèrent à tenter l'aventure

mais à peine fus-je mis en présence que nos trois capuchons, peu accoutumés à goûter

00:56:12d'un morceau aussi frais que je paraissais l'être, se jetèrent sur moi comme

00:56:17trois dogues affamés.

00:56:21L’un, avec sa barbe rousse et son haleine fétide

00:56:25vint m'appuyer un baiser sur la bouche tout en

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visage contre mes fesses tout près du

trou mignonquelque chose de rude entre mes

00:56:48cuisses comme du crin me farfouiller le

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une fesse. "Ah ! Mes pères

patience s'il vous plait mettons un peu d'ordre dans ce qu'il nous reste à faire

00:57:14je ne suis pas venu ici pour jouer les

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rencontre mon ami

notre merveilleuse rencontre

mais pour cela

je souhaiterais être plus à mon aise

voulez vous bien m'attendre quelques instants,

00:58:14le temps pour vous

00:58:17de parcourir votre courrier par exemple ?

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l'heureuse complicité qui nous lièrent par

la suite je coulais insensiblement à ma perte

c'était un vendredi je m'en souviens précisément vous étiez

01:02:22dans l'amphithéâtre de l'opéra presque

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de ce détail ? - oui

dans le couloir afin de nous entretenir du spectacle auquel nous venions

01:02:48d'assister tous les trois, effrayée à la

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- c'est ainsi que nous montâmes tous les

trois dans votre calèche afin de nous rendre dans un charmant restaurant ou l'on

01:03:12se mit à table pour souper de concert.

01:03:17déjà je regrettais de vous voir partir,

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devant de vous

nous passâmes ensemble le reste de la journée

01:03:48à parler de tout et de rien en nous tenant la

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déconcertait en fait

j'ignorais tout simplement que les gens délicats aiment de façon délicate

mais les préjugés sont puissants et difficiles à abattre

auquel j'avais toujours attaché une certaine honte m'empêchait de répondre à votre attente

01:04:55de plus l'habitude que j'avais prise de me

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heureuse tout en faisant votre bonheur

me décida à franchir le pas et un matin vous en souvenez sûrement

01:05:28lorsque vous parûtes dans ma chambre je me

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jusqu'alors m'avait paru si redoutable

et la plaçais moi-même à l'embouchure qu'elle rêvait de percer

01:06:06Nous recommençâmes souvent, et nos

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tout de mon passé et de ma vie de libertine

si par hasard mes confidences venaient à paraître dans un livre ou à être déclamées

01:06:42en public combien de sots se récrieraient contre

01:06:46les atteintes à la morale qu'elles

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mille expériences de vie qui serviront

dans le mariage à contenter bien des maris !"

01:08:58ordre de mobilisation

01:09:01pour la guerre

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