Procès renvoyé - La réaction des avocats de Ousmane Sonko

  • l’année dernière
▷▷ABONNEZ-VOUS ICI : https://bit.ly/2EcXtOL
Activez les NOTIFICATIONS pour ne pas manquer les prochaines vidéos
Retrouvez-nous sur https://www.SeneNews.com
Téléchargez notre App Android : http://bit.ly/2zzUxto
Téléchargez notre App sur IOS : http://apple.co/2zQjAco
Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/Senenews
Suivez nous sur Facebook : http://bit.ly/2zPqJJQ

Category

🗞
News
Transcript
00:00 donc tu as convoqué là, tu as joué à sa coeur, une semaine avant, il y a eu des barricades là-bas.
00:06 Des policiers sont là-bas, des cartes, si tu veux sortir, tu peux, mais si on prend les dossiers de Mbaye Nia,
00:13 Mbaye Nia, il y a deux tribunaux, il n'y a personne qui le trouve, mais Ousmane Sonko,
00:18 si tu veux faire gauche, on te le dit, tu vas faire gauche.
00:23 Si tu veux aller au tribunal, on veut agresser Mbaye Nia, parce qu'on a pris ses gardes de corps, on les a sortis.
00:29 Mais il n'y a pas de problème, on va l'agresser physiquement, mentalement, et l'agression ne se produira pas.
00:36 L'agression, sa famille, on peut la subir, mais quelqu'un d'autre, il a le droit de dire qu'il n'est pas en sécurité.
00:43 Si quelqu'un est en sécurité, tout est dans son compte.
00:47 En français, c'est Mme Youssoupha Kamara, avocate d'Ousmane Sonko.
00:55 On va tous écouter et s'entendre.
01:00 Le dossier a été appelé par le juge.
01:05 Le dossier a été appelé par le juge.
01:11 Le juge a renvoyé d'office pour le motif tiré du fait que hier,
01:18 Mbaye Nia a été entendue et qu'elle a été arrêtée.
01:24 Parce que c'est ça ce que la loi dit.
01:27 En matière criminelle, on entend d'abord les parties sur leur identité, comment vous vous appelez ainsi de suite.
01:32 Et après, normalement, le juge dit, entre l'audition d'une partie et le procès, il doit se dérouler 3 jours.
01:40 Donc hier, elle a été entendue.
01:43 On n'a pas respecté les dispositions du code de procédure pénale, si on devait retenir ce matin.
01:47 Le juge, c'est lui-même qui a renvoyé d'office.
01:52 Donc quand il a renvoyé d'office, il l'a renvoyé à 8h00 en disant "audience spéciale".
01:56 Mais il a également dit qu'à l'audience spéciale, rien ne préjuge de ce qui se passe à l'hôpital.
02:01 Donc lui, il va également décider en fonction du dossier.
02:04 Nous notons qu'il n'a pas reçu de citations ni de convocation.
02:08 La loi dit que s'il reçoit une convocation ou une citation, il doit venir la veille,
02:14 voir le gréfiancier, et que je serai présent à l'audience demain.
02:19 Donc aujourd'hui, on considère que le dossier n'est pas en état en ce qui le concerne.
02:24 Le juge n'a pas statué sur ce volet.
02:26 Le juge a tout simplement constaté que hier, Ndeye Khadidye a été entendue sur son identité.
02:32 Elle l'a fait renvoyer ce matin, et que ce matin, la loi lui faisait obligation de renvoyer.
02:38 Vous la dépensez, vous dites que le délai est court.
02:40 Non, on a dit au juge que si vous renvoyez à 8h00, on est en matière criminelle.
02:46 On n'a même pas à prendre connaissance du dossier.
02:50 En matière criminelle, c'est le gref qui doit nous communiquer copie du dossier.
02:54 Il y a 471 pages.
02:58 Il y a plus de 50 avocats qui sont constitués de toutes les parties.
03:02 Comment, en une semaine, le gref va dupliquer 471 pages, va dupliquer les clés audio,
03:08 et va dupliquer également les clés vidéo, pour nous les communiquer.
03:12 Parce que les agences doivent être à égale distance et il doit y avoir un même traitement juridique.
03:17 Est-ce que le 23, Ousmane Sonko va répondre à l'appel?
03:20 Tout dépendra de ce qu'il recevra.
03:22 Si il reçoit sa convocation, nous, avocats, nous lui conseillons de venir.
03:27 Mais il décidera.
03:28 Parce que Ousmane Sonko, vous l'avez entendu, il a fait une conférence de presse,
03:32 il a dit pourquoi il y a la désobéissance civile.
03:35 Parce que tout simplement, ses droits ne sont pas respectés.
03:39 Voilà une personne qui n'est pas libre de bouger quand il y a un procès.
03:43 Ce n'est pas normal.
03:44 Leïcha Dignaye a comparé ce matin, hier elle était là,
03:47 personne ne l'a encadré, personne n'a banquerisé chez elle.
03:51 Et elle est venue, hier on l'a entendu, elle est partie tranquillement chez elle.
03:54 Ousmane Sonko est venu ici, lors d'une confrontation,
03:57 il a été entendu, il n'a pas été brutalisé, il est reparti.
04:01 Quand il a été entendu par le juge d'instruction au fond,
04:04 il est venu volontairement, on l'a convoqué, il est venu.
04:06 Il n'a jamais refusé de venir, mais les conditions qu'il pose sont très claires.
04:09 Chaque fois qu'il est convoqué, 72 heures avant,
04:12 sa maison est banquerisée, le quartier est banquerisé.
04:16 Chaque fois qu'il est convoqué, arrivé à la celle de Mermoz, il est brutalisé.
04:20 On casse les vitres de son véhicule, on l'extrait, on le met dans un fourgon.
04:24 Il a même fait une tentative d'assassinat.
04:27 Et tout ça, vous voulez maintenant dire que ça a sécurité assurée.
04:30 L'Etat du Sénégal, nous, c'est avec nos sous que l'Etat du Sénégal assure la sécurité.
04:34 Et votre sécurité n'est pas plus importante que la mienne, ni celle d'Antoine Diom.
04:38 Qu'ils se le disent, Antoine Diom, qu'ils se le disent,
04:40 ils ne sont pas plus sénégalais que nous.
04:42 Ousmane Sonko a les mêmes droits que vous et moi.
04:45 Antoine Diom n'a pas plus de droits que nous.
04:47 Macky Sall n'a pas plus de droits que nous.
04:50 C'est avec nos sous qu'on protège tout le monde.
04:53 Ousmane Sonko n'a jamais refusé de venir.
04:55 Il a dit "voilà les conditions pourquoi je fais la désobéissance civique".
04:58 On essaie de m'humilier, on essaie de me violenter,
05:01 on banquerise chez moi, mes femmes, mes enfants ne peuvent même pas sortir,
05:05 mes voisins ne peuvent pas sortir.
05:06 Mais je l'ai toujours dit, laissez Ousmane Sonko,
05:09 ne banquerisez pas chez lui, laissez-le venir au tribunal,
05:12 il n'y a pas de problème, si Dieu lui a donné une popularité,
05:14 pour qu'il vienne ici.
05:16 Mais il faut se souvenir que Macky Sall, convoqué à la DIC,
05:19 avait fait drainer du monde, qu'il avait accompagné,
05:21 Abdoulaye Ndiaye n'avait gazé personne, il était parti libre,
05:24 il a fait le tour de Dakar pour arriver là-bas.
05:26 Il dressait avec la même chose.
05:28 Et pourtant, aujourd'hui, on veut changer les dons.
05:30 Ce n'est pas normal.
05:32 - Vous avez tous les documents ?
05:34 - Physiquement, on n'a pas tous les documents,
05:36 tous les dossiers, on ne l'a pas.
05:38 471 pages, on ne l'a pas.
05:40 Il y a des audio en plus.
05:42 Parce que tout simplement, on était à l'instruction.
05:44 Quand on est à l'instruction,
05:46 vous ne pouvez pas faire la copie d'un PV
05:48 tant que le juge ne vous autorise pas.
05:50 Comme il l'a dit chez Khouressi,
05:52 le dossier a été longtemps séquestré.
05:55 Personne ne pouvait avoir accès au dossier.
05:58 Les juges qui m'entendent savent de quoi je parle.
06:00 Les juges d'instruction le procurent parfaitement.
06:02 Quand un moment venait, le juge qui est décédé
06:04 nous disait qu'il amenait le dossier chez lui
06:06 pour sa sécurité.
06:08 Quand un dossier n'est pas là, comment un avocat peut-il pouvoir
06:10 passer et consulter le dossier ?
06:12 Donc, c'est pour vous dire,
06:14 la dernière audience ici de renvoi dans l'affaire Maïgnan,
06:16 moi j'étais là témoin.
06:18 On a renvoyé le dossier, Ousmane Sonko a été gazé,
06:21 consulté par son médecin.
06:23 On a évacué ici, M. Serey Kledor,
06:26 c'est moi qui l'avais assisté.
06:28 On est venu, on a dit que le dossier renvoi Ousmane Sonko
06:31 a voulu rentrer chez lui.
06:33 Les gendarmes à la porte ont dit à Ousmane Sonko
06:35 qu'il faut présenter le certificat médical.
06:37 Comment pouvez-vous concevoir qu'un gendarme prenne la place
06:39 d'un juge pour dire à Ousmane Sonko
06:41 "Vous ne sortez pas tant que vous ne présentez pas le certificat médical."
06:43 Ahmed Aidera mentant,
06:45 il était là à se battre pour qu'on lâche Ousmane Sonko.
06:47 Moi-même, j'ai subi des violences ici à cause de ça.
06:50 Et on a fait appeler le commandant,
06:52 pour que le commandant vienne dire aux gendarmes
06:55 "Je ne vous ai jamais donné l'ordre de bloquer cette porte,
06:57 vous n'avez pas à passer tout le monde."
06:59 Ousmane Sonko a fait ici plus de 45 minutes pour rentrer chez lui.
07:01 Comment vous voulez, dans ces conditions,
07:03 dire qu'il n'y a pas de brimades contre lui
07:05 quand on assure la sécurité.
07:07 Assurer la sécurité d'Ousmane Sonko, c'est ce qu'on nous demande.
07:09 Mais qu'on respecte ses droits,
07:11 que ses droits ne soient pas violés.
07:13 C'est la condition qu'il a posée.
07:15 Si les conditions sont réunies, il sera là.
07:17 Mais si les conditions ne sont pas réunies,
07:19 il ne sera pas là parce qu'il ne prendra pas le risque de venir.
07:21 Le nom c'est Me Youssoufa Kamara.
07:23 Youssoufa Kamara.
07:25 La déclaration que le maître Youssoufa Kamara a fait
07:41 est en rapport avec ce que vous savez,
07:44 le cas d'Ousmane Sonko et Agisar.
07:50 Selon la loi, c'est la condition.
07:53 Il n'y a pas d'excuse.
07:55 Mais on avisera.
07:57 De toute façon, notre position de principale a été dégagée
08:00 dans la communication faite par mes confrères tout à l'heure.
08:03 On peut s'en tenir là et voilà.
08:05 On pense qu'il sera là.
08:07 - On attend un second... - C'est dans l'ordre de l'éventualité.
08:10 Pourquoi vous demandez plus de temps,
08:12 même un mois, voire 45 jours,
08:14 alors que ça fait 2 ans et demi que c'est à faire à Ingratis?
08:17 Pourquoi avez-vous besoin de plus de temps pour vous protéger?
08:20 La procédure criminelle est ainsi faite.
08:22 C'est un dossier de 466 pages.
08:25 La défense est absolue dans toutes les étapes de la procédure.
08:29 Il y a aussi de nouveaux avocats qui viennent de se constituer,
08:32 une trentaine.
08:34 C'est important qu'ils aient connaissance de ce dossier-là
08:37 avec ces 466 pages.
08:39 C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de temps pour notre défense.
08:43 Mais cela pourra être évoqué après.
08:45 Dans tous les cas de figure,
08:47 le fondement de la défense de l'avocat est la présence du client.
08:51 C'est pourquoi nous avons incité nos clients
08:54 dans ce sens-là, mais à condition que sa sécurité soit préservée.
08:58 C'est un Sénégalais qui est libre de ses déplacements.
09:01 Les brimades doivent cesser, les barricades doivent cesser.
09:04 Le traçage d'une voie pour qu'il passe là-bas doit également cesser.
09:08 Le plus important est qu'il soit là à l'heure de la convocation.
09:12 Et je pense que de ce point de vue-là, c'est acté.
09:15 Maintenant, on avisera pour la date d'audience pour voir la posture de la défense.
09:19 - La défense a tous les documents? - Pas du tout.
09:22 Il nous manque des éléments.
09:25 Le dossier est au greffe mais il y a des vidéos, des clés USB
09:28 qui manquent à la procédure et qui doivent être éventuellement
09:32 produites à la prochaine audience.
09:34 - Et l'état d'esprit de votre client? - Nous n'avons pas le contact pour l'instant
09:38 pour déterminer son état d'esprit.
09:40 Mais on l'a toujours connu serein.
09:42 Ce que je voulais dire c'est que
09:46 les gens sont venus et ont entendu le discours.
09:51 Nous attendons que Ousmane Sonko, dans l'éventualité,
09:56 soit encore encore traité.
10:00 Maintenant, les avocats ont dit que c'est pour ça que son position est là.
10:05 Ils ne vont pas venir le barricader, le faire sortir de là-bas
10:10 et le maltraiter.
10:12 C'est pour ça que nous devons comprendre sa position.
10:15 Il ne veut pas venir en ce moment et il va faire des opérations de désobéissance civique.
10:19 Il ne peut pas venir et vous demander de vous emmener au tribunal.
10:22 Et vous demander de vous emmener au tribunal pour que vous soyez arrêtés.
10:25 C'est ce que les indignés veulent.
10:29 Mais si nous le faisions, on serait bien.
10:32 Parce que nous savons que nous avons un bon dossier.
10:34 - C'est ce que je voulais dire. - Si on respectait les règles, il viendrait au tribunal?
10:39 Je ne vois pas pourquoi il ne viendrait pas.
10:43 Mais si on le barricade, il peut être arrêté.
10:49 - Vous avez des inquiétudes? - Oui mais...
10:54 On peut le dire mais on pense qu'il ne viendra pas.
10:58 Donc, pourquoi Osmane Sengho ne viendrait pas?
11:01 Pourquoi a-t-il un traitement particulier pour lui?
11:05 - C'est ce que nous avons dénoncé. - Merci.
11:08 Bonne nuit !

Recommandée