Karima Brikh sur l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron : «On a franchi une digue, une frontière morale, d'aller toucher à la famille, à des gens qui n'ont rien à voir»
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00:00 On comprend pourquoi on est tous choqués, on trouve ça abject, on trouve que c'est
00:04 d'une lâcheté sans nom. Je veux dire, quand vous êtes un groupe comme ça, on verra effectivement
00:08 avec l'enquête, mais il semble que ce soit un groupe, que ce soit littéralement jeté
00:12 sur une personne sans défense qui veut simplement défendre son bien et tout ça. Donc non, c'est
00:17 complètement absurde et on a franchi une digue, j'allais dire même une frontière morale
00:23 d'aller toucher à la famille, donc des gens qui n'ont rien à voir. Donc si on veut mélanger
00:27 tout ça à la politique, il y a quelque chose de complètement absurde d'aller s'en prendre
00:33 à la famille et premièrement, juste franchir la barrière, la ligne rouge de la violence.
00:38 Évidemment, c'est inadmissible que ce soit pour des élus ou la famille, évidemment
00:42 on a franchi une ligne. Et cela dit, on a parlé de ces journées, le médecin qui a
00:48 donné quelques jours, mais on ne sait pas aussi l'aspect psychologique. Vous savez,
00:53 des fois le choc post-traumatique, ça peut se manifester beaucoup plus tard. Les personnes
00:57 qui vivent des agressions de la sorte très violente, gratuite, on peut avoir aussi des
01:02 troubles de choc post-traumatique, donc ça va être à considérer éventuellement. Et
01:06 moi je m'inquiète, j'allais dire, de cette logique. Certains individus, on a l'impression
01:10 qu'ils ont littéralement basculé dans un monde parallèle. Ils sont complètement dans
01:14 l'irrationalité, ils sont dans une logique révolutionnaire et c'est un peu ça qu'on
01:20 a l'impression qu'on voit en ce moment.
01:21 [Musique]
01:25 [SILENCE]