Huit personnes ont été interpellées à Amiens lundi soir après l’agression d’un petit-neveu de Brigitte Macron, patron de la chocolaterie “Trogneux”, à l’issue de l’interview télévisée d’Emmanuel Macron. Brigitte Macron dénonce "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de son petit-neveu. Une agression qui intervient alors que le débat sur les violences contre les élus et leur famille est relancé depuis la démission, la semaine dernière, du maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, dont le domicile a été la cible d'un incendie volontaire.
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00:00 Je ne suis pas partisan de rajouter des textes aux textes, la législation en principe est déjà assez bien fournie en la matière.
00:04 Je suis pour l'application des textes.
00:06 Avec plus de moyens pour la police ?
00:08 Je fais partie de ceux qui disent qu'en effet il faut bien évidemment rajouter des moyens aux policiers,
00:12 ils sont trop peu nombreux, ça fait partie de notre programme d'ailleurs, rajouter des effectifs de police.
00:17 Bien sûr qu'il y a aujourd'hui une forme de complaisance à l'égard de certaines formes de violences,
00:24 et quand je dis ça je pense à des formes de violences en particulier, je pense aux violences d'extrême droite.
00:28 Et donc oui, on les laisse manifester.
00:30 Alors certes, des mesures ont été annoncées par le ministre de l'Intérieur,
00:33 maintenant, pas toujours facile à appliquer d'ailleurs.
00:35 Non mais il a fallu la démission du maire de Saint-Brévin effectivement pour que ce soit dans l'agenda politique.
00:42 Le maire de Saint-Brévin, c'est quand même emblématique de quelque chose d'absolument incroyable,
00:46 l'abandon de l'État dans cette affaire, où donc on a un homme dont on sait qu'il a affaire à des groupes
00:53 qui l'agressent, qui l'insultent et ainsi de suite.
00:55 En plus, ce sont des groupes organisés, c'est une violence d'extrême droite très précise.
00:58 Et ça, on est passé un peu rapidement là-dessus, mais c'est vrai que ça c'est une responsabilité en tous les cas
01:03 de ce gouvernement je pense sur...
01:05 Alors ça n'explique pas ou n'excuse pas aucunement quels que soient les types de violences qui sont exercées par ailleurs,
01:11 mais effectivement, ça a été un double jeu de la part du gouvernement parce qu'ils ont choisi leur cible privilégiée.
01:18 Moi je l'ai vu à plusieurs reprises et ça a été très marquant de la part de la Première ministre,
01:23 puisqu'on ne peut pas soupçonner quand même de tolérance vis-à-vis de l'extrême droite.
01:26 Mais ça a été très marquant de la part de la Première ministre, il y a eu des mots,
01:29 cette phrase qu'elle a prononcée depuis la réunion en disant, de voulant pas spécifiquement nommer les deux extrêmes.
01:36 Et c'était assez extraordinaire quand c'était extrêmement clair que dans le cas de Saindre Hévin,
01:42 ce sont des groupes organisés d'extrême droite qui font tout ça.
01:44 Donc c'est vrai qu'il y a eu du côté du gouvernement d'Emmanuel Macron,
01:48 et c'est assez inexplicable pour certaines personnalités de ce gouvernement,
01:52 une volonté de mettre sur un pied l'égalité et de s'en prendre bien plus fortement aux groupuscules d'extrême droite.
01:58 Et là on revient un peu là-dessus.
02:00 Et en pensant que c'était leur intérêt politique dans un premier temps, ce qui ne semble plus être tout à fait le cas.
02:06 Donc il y a une espèce de tentative de reprendre un peu le guidon, mais ce sont aussi des événements très importants.